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Citations de Alexis Aubenque (583)


Les enjeux politiques terriens lui semblaient désormais totalement ridicules face à l’immensité de l’espace.
Pourquoi se battre pour de petits lopins de terre alors que l'Univers est si vaste ?!
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- Ce n'est pas ce que tu crois.(Ryan)
- A d'autres. Elle cherche un mec, c'est tout. Alors, fais gaffe à ton pognon. (Shandi)
Ryan s'étonna d'une telle remarque. C'était à se demander si Shandi n'était pas un peu jalouse qu'une autre femme mette la main sur lui.
- Elle n'est pas du tout comme tu crois. Et je ne vois surtout pas comment elle pourrait savoir que j'ai touché tout ce fric. En plus, je lui ai annoncé que je partais pour Miami, après les fêtes.
La nouvelle la prit de court.
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La plus grande faiblesse de l’homme est sa certitude de se croire supérieur aux femmes.
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Même si le racisme ordinaire n'était pas accompagné d'actes répréhensibles, il suffisait à stigmatiser toute une population, davantage que ne l'imaginait Margareth. Les mots sont aussi des armes.
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Logan savourait cette vision d'un puissant retombant de son piédestal.
- Quand le FBI veut aller au bout d'une affaire, rien ne peut l'arrêter. Que vous soyez une sommité de River Falls les impressionne autant que le cri d'un moustique.
Logan n'avait jamais entendu un moustique crier, mais il aimait bien l'image.
- Taisez-vous, abruti ! l'injuria Hilton.
Son petit monologue l'avait tout de même ébranlé. Hilton était un prédateur qui ne connaissait qu'une loi, celle du plus fort. La loi de la jungle. Mais dans la jungle, un animal blessé n'est jamais pris en charge, bien au contraire, il est laissé à la meute de charognards, laissant ainsi au clan le temps de s'enfuir.

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- C'est votre boulot, d'être sympa avec les psychopathes comme moi ? ironisa-t-elle.
- Non, mais je suis de la vieille école. Je crois encore en la cause féministe. Unies, nous serons plus fortes.
- Ne me dites pas que vous êtes lesbienne, avança prudemment Callwin.
Hurley se mit à rire.
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Logan attendit que les deux femmes aient disparu, puis il invita Augeri à le suivre jusqu'à son bureau. Tandis qu'ils qu'ils s'asseyaient, Logan s'alluma une cigarette.
- Vous ne devriez pas fumer dans un lieu public, remarqua Augeri en fronçant le nez.
- Oh ! Si on devait respecter toutes les lois, on ne ferait plus grand chose, monsieur le président.
- Je comprends, mais vous représentez la loi dans cette ville. C'est dommage.
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«  – Je crois que finalement, on est au paradis, s'émerveilla Fiona, le visage illuminé par un sourire radieux.
Après ce tunnel enténébré, la jungle.
Dégringolant le long des flancs de la montagne qu'ils venaient de traverser, elle apparaissait dans tout son foisonnement de couleurs. Mais le plus impressionnant était le petit lac qui scintillait au milieu de la vallée. Son eau, d'une clarté irréelle, était alimentée par une rivière qui serpentait dans les profondeurs végétales.
Je comprends pourquoi il y tant de terribles légendes qui courent sur ces lieux, remarqua le chauffeur.
Pour faire fuir les curieux... »
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Ce que les innocents ont en commun avec les plus grands psychopathes, c’est le fait de hurler leur innocence.
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Hurley approuva et lui sourit dans le rétroviseur.
L'homme cherchait apparemment à lui être agréable. Elle savait que les musulmans étaient agressés, au moins verbalement, par de nombreux citoyens américains. Aussi, plus que les autres, les gens appartenant à cette communauté essayaient-ils de se conformer aux moeurs en vigueur dans leur pays d'adoption.
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- Mais tu es tout nu ?
- J'avais trop chaud.
[..]
- Et tu es aussi tout dur...
- Je sais, c'est une maladie. Dès que je suis à côté d'une jolie fille, mon sexe se dresse et impossible de le rabaisser.
[..]
- Si je connais un remède.
[..]
Elle Vint s'assoir à califourchon sur Luke et s'empala sur son sexe.
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Alexis Aubenque
NE JAMAIS PARDONNER

Roulant à allure modérée, Davis aimait bien cette sensation d’être le protecteur de cette ville, l’impression de servir son prochain.
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Ils virent le jeune homme courir au loin, les bikers à sa poursuite. Mais ces empotés perdaient du terrain. Trop de bière, trop de farniente.
Gareth se jura de remettre ses troupes à la diète et au sport dès que cette histoire serait réglée. Les Hells Angels avaient une réputation à tenir, bon sang !
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Si l’Amérique était ce grand pays que tout le monde enviait, c’était avant tout pour son rêve américain. Un pays où chacun pouvait et devait réussir par ses propres moyens.
Un joli rêve, mais seulement un rêve. Keith ne croyait absolument pas à cette belle fable. Pour un anonyme qui arrivait au sommet, combien étaient laissés pour compte sur le bord de la route, ruinés, criblés de dettes, dépossédés de tout, y compris de leur maison ?
Des millions, des dizaines de millions d’Américains avaient comme lui des rêves qui ne se réaliseraient jamais.
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C’est là notre talon d’Achille. Nous n’avons pas vraiment de gouvernement représentatif, pas de fédération humaine à proprement parler qui regrouperait les intérêts de toutes les planètes humaines. Ce sont les grandes compagnies commerciales qui dirigent les affaires humaines. Nos planètes sont plutôt d’immenses succursales que des lieux de démocratie.

(p.148)
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Jeune étudiant auprès de ses précepteurs, on l’avait très vite mis en garde contre la fascination du pouvoir. Ce besoin d’imposer sa volonté sur son entourage, de vouloir tout diriger dans l’unique but d’assouvir un ego démesuré. Ce désir d’être supérieur aux autres, de croire qu’en approchant les pouvoirs divins l’on puisse devenir soi-même un dieu.

(p.184)
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Il se demanda à quoi elle pouvait ressembler. Vingt ans avaient passé. Le temps transforme les corps et les esprits, était-elle toujours aussi voluptueuse et mystérieuse ?
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Vingt-cinq ans, sans-gêne, une vraie peste. Elle prétendait être vendeuse dans un Walmart à Los Angeles. Plutôt une pauvre fille qui cherchait à vivre la grande vie avec un type bien plus vieux qu’elle.
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En attendant que l'eau bouille, il se laissa envahir par un sentiment de plénitude qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps. Et c'est installé sur une chaise pliante, les pieds posés sur le bastingage, qu'il put savourer sa première gorgée de café, face au décor féerique.
Lentement, les ténèbres se dissipaient. La vallée était totalement recouverte de neige. Les sapins accrochés aux flans des montagnes émergeaient à peine sous une épaisse couverture blanche.
Émerveillé, Nimrod réalisa que l'aube ici n'était pas du tout celle qu'on voyait à White Forest et dans les villes en général, toujours perturbée par quelque lampadaire, enseigne lumineuse ou autre. Ici, l'obscurité permettait d'observer la naissance du jour, comme au premier matin du monde, dans un silence quasi religieux. Un pur moment de grâce.
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Comme dans toute communauté, chacune s’était liée par affinité, et vouloir imposer sa présence semblait d’une outrecuidance insupportable.
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