Allison Montclair

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Règlements de Comptes à Kensington ?

"C'est sûrement l'une des meilleures séries policières légères du moment et je suis étonnée qu'on n'en parle pas plus. Une chose est sûre, pour moi, impossible de rater une nouvelle sortie."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Alors que Gwen commençait à se rapprocher de sa belle-mère, le mari de celle-ci revient à Londres et avec lui les ennuis se multiplient. Dans le même temps, un nouveau client du bureau du mariage idéal semble suspect, un cadavre est retrouvé et un enlèvement se profile... "



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Ce tome se concentre essentiellement sur les relations de Gwen avec ses beaux-parents et j'attendais cet affrontement avec impatience. Ce personnage est très touchant, prend encore un peu plus d'assurance à chaque page et je suis contente que l'auteur n'attende pas plus pour faire avancer cette partie de l'intrigue. Quant aux qualités d'écriture qu'elle a montré jusque là, elles sont toujours bien présentes. C'est drôle, pétillant et plein de finesse. J'adore les dialogues et toute la palette des personnages. Mention honorable à l'enquête également. Si je devais trouver un point négatif, je dirais que j'ai peut-être regretté que le bureau du mariage idéal et leur clientèle de coeurs à prendre soient plutôt absents cette fois-ci, ce serait dommage que ça devienne complètement anecdotique par la suite."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Bon, c'est peut-être un peu trop tartiné de bons sentiments sur la fin, et je ne suis pas très fan de la solution adoptée mais le sujet était délicat et il faut sans doute rester cohérent avec l'époque. Difficile d'en dire plus sans tout vous révéler, je m'arrête donc là en attendant, avec grande impatience, la suite."
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J'avais apprécié le roman précédent d'Allison Montclair, son "Bureau du Mariage Idéal" avec le tandem Iris Sparks et Gwendolyn Bainbridge. Comment ne pas aimer ce deuxième opus alors que l'enquête concerne la famille royale, plus précisément le couple de la future Reine d'Angleterre avec le Prince Philippe, ce qui ajoute un petit côté "people" à l'intrigue.

💖 Coup de coeur 💖

Le monde tente de se remettre de la Seconde guerre mondiale. Les restrictions sont encore en cours. Deux jeunes femmes ont décidé de remettre un peu de baume au cœur aux habitants de Londres: elles ont ouvert le Bureau du mariage idéal, une agence matrimoniale.

Vous vous dites alors que ce livre va être un livre assez romantique! Et bien non! Ces deux femmes vont se retrouver à jouer les détectives pour résoudre le meurtre d'une de leur cliente. Il va aussi leur falloir réhabiliter l'image de leur entreprise et pour cela, elles vont prendre tous les risques.

La force de ce livre, ce sont les deux personnages principaux. Tout les oppose et cela donne des situations assez drôles.

Miss Sparks est une casse-cou assumée qui se met dans des situations plus dangereuses les unes que les autres. Mrs Bainbridge est tout le contraire: raisonnable et assez peureuse.

Dans ce premier tome, nous apprenons à les connaître et autant dire que leur vie personnelle est bien remplie.

L'écriture est très fluide et le rythme est soutenu. On ne s'ennuie pas une seconde.

J'ai hâte de lire les tomes suivants!

Sparks et Bainbridge sont à votre écoute pour vous trouver votre moitié ! 



Enfin… quand elles ne doivent pas sortir un de leurs clients au mariage faussement accusé de meurtre ! 



1946, dans l'Angleterre d'après-guerre, ses deux femmes que tout opposait se retrouvent pour monter une agence matrimoniale. 



Une enquête, des dialogues rebondissent avec des répliques bourrées d'humour, j'ai beaucoup ri pendant cette lecture ! 



En ce moment, l'Angleterre et moi ça match, et ce roman n'a fait que confirmer ce sentiment (qui est tout le contraire de la solitude et de l'isolement, pour ceux qui l'auront). 



J'ai passé un très bon moment et ai hâte de lire la suite des aventures de nos deux entrepreneurs (car le terme entrepreneuses portait à confusion !). 

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Bureau du Mariage Idéal ?

"J'ai été irrémédiablement attirée par cette magnifique couverture dès que je l'ai vu en librairie mais j'étais alors au beau milieu d'un "No Buy" de 30 jours (quelle idée !). Finalement, ce sont les éditions 10 18 qui ont eu la gentillesse de me l'envoyer."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Iris et Gwendolyn ont créé ensemble une agence matrimoniale qui ne marche pas si mal. Mais tout est remis en question lorsque l'une de leur cliente est assassinée et que la police arrête l'homme qu'elles lui ont présenté. Elles n'ont alors pas d'autre choix que d'enquêter elles-mêmes pour prouver l'innocence du pauvre homme, et celle de leur agence par la même occasion."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Inutile de tourner autour du pot, je me suis régalée. J'ai aimé d'abord ce contexte original, ces deux femmes très différentes qui tentent de reprendre leurs destins en main, juste après la Seconde Guerre mondiale, dans un Londres dévasté. Cette fois, les enquêtrices en herbe sont des entremetteuses et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela change. J'ai trouvé ces deux personnages bien construits, avec des passés déjà bien présents et des présents plutôt alambiqués... Mais surtout, ce sont les dialogues que j'ai adoré, le rythme, les réparties. C'est un pur régal. Si je devais trouver un défaut, je dirais en revanche qu'il y a un peu trop de citations et de références qui donnent toujours l'impression qu'un auteur essaie d'étaler sa science (ou sa culture plutôt) mais ce n'est vraiment qu'un détail. L'enquête était également sympathique et le panel des protagonistes qui défilent tout aussi interessant. On ne s'ennuie pas une minute."



Et comment cela s'est-il fini ?

"J'ai déjà hâte de retrouver Miss Iris Parks et Mrs Gwendolyn Bainbridge, et tout le petit monde qui gravite autour d'elles. Et j'espère qu'elles deviendront des compagnes récurrentes de mes lectures."


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Et oui, j'ai encore commencé une nouvelle saga cosy mystery!

C'est en train de devenir, doucement mais surement, l'un de mes genres littéraires favoris! J'adore ce mélange d'univers un peu léger, cosy, cocooning, et de crimes et enquêtes, sans rien de gore ni de macabre.



J'ai lu celui-ci en lecture commune avec @constanceandthibaultbooks et nous avons passé un super moment!



Le bureau du mariage idéal nous entraine à Londres, dans les années d'après guerre. Miss Iris Sparks et Mrs Gwendolyn Bainbridge, deux femmes en apparence très différentes, ont créé ensemble cette agence matrimoniale et s'emploient à la faire prospérer. Pour toutes deux, la réussite de cette affaire, c'est la promesse d'une nouvelle vie, dans un monde en pleine mutation.

Aussi, quand une de leurs clientes est retrouvée assassinée, et que l'homme qu'elles lui avaient présenté est accusé, c'est une catastrophe. Afin de sauver la réputation de leur agence, et cet homme dont elles sont sûres de l'innocence, elles décident d'enquêter à la recherche du vrai coupable.



Dans le petit monde des cosy mystery, toutes les séries ne se valent pas. Le genre étant "à la mode", on voit fleurir des séries un peu partout et certaines sont plus qualitatives que d'autres.

A mes yeux, celle-ci est une des meilleures que j'ai lu pour l'instant.

J'ai tout aimé dans ce premier tome: le style, l'enquête, l'univers, les personnages... on est vraiment sur du cosy mystery qualitatif!



J'ai particulièrement apprécié l'humour du style, notamment dans les dialogues, punchy et plein de réparties. Nos deux héroïnes n'ont pas la langue dans leur poche et c'était très agréable.

Elles sont aussi très originales, des profils qu'on n'a pas l'habitude de voir dans ce genre de récit. Le personnage d'Iris est très intriguant, plein de mystères, même si l'on devine un rôle important dans les services secrets pendant la guerre. Le personnage de Gwen, cette jeune veuve de guerre qui se bat pour récupérer l'autorité parentale sur son fils, est très touchant.

J'ai beaucoup aimé la relation entre ces deux femmes de milieux très différents, aux vies aux antipodes, qui peu à peu basculent de collègues à amies, avec ce besoin de confiance supplémentaire et les révélations qui en découlent.



Le cadre est très réaliste, ce qui détonne pas mal par rapport aux cosy mystery habituels. Ici, point de petit village verdoyant et de cottages aux toits de chaume. Nous sommes dans une Londres marquée par le Blitz, les bombardements, où règnent encore les gangs et les tickets de rationnement.



L'intrigue policière est marquée par ce réalisme, plus complexe que dans d'autres romans du genre. J'ai soupçonné, disculpé, et me suis invariablement plantée! En réalité, plusieurs intrigues se mêlent les unes aux autres et s'imbriquent pour mieux faire douter le lecteur, et c'est très réussi.



Malgré ma pal à rallonge, je vais être obligée de partir en quête des tomes suivants, car même si je prendrai mon temps (vu que les tomes sortent lentement, je peux me le permettre), ce qui est sûr, c'est que je vais poursuivre cette série très prometteuse!

Quel plaisir à chaque fois de retrouver le pétillant duo formé par Iris Sparks et Gwendolyn Bainbridge !



Une fois encore, j'ai été transportée par l'histoire, par les dialogues remplis d'humour, par les divers renbondissements, ainsi que par ces deux femmes extrêmement attachantes et qui n'ont pas froid aux yeux.



Ce tome-ci nous plonge au coeur de la belle-famille de Gwen, parmi les secrets et les non-dits. Nous continuons à en apprendre davantage sur nos personnages qui se dévoilent peu à peu.



J'aime toujours autant cette série, que ce soit la plume ou les personnages. Lire les aventures de Starks et Bainbridge est toujours la promesse d'un agréable moment !

J'ai dévoré ce roman ! Il attendait dans ma PAL depuis quelques temps, je ne sais pas pourquoi car j'ai toujours été convaincue que je l'aimerais.

Les personnages de Gwen et Iris sont géniaux et très attachants. Elles ont chacune un bagage lourd à porter, pas mal de secrets concernant Iris et on les découvre au fur et à mesure. Ce livre est plein d'humour dans les dialogues, avec des échanges verbaux souvent vifs et plein de sarcasme.

Les personnages secondaires sont bien croqués aussi et j'espère qu'on les verra régulièrement.

La période d'après guerre (Londres 1946) est bien retranscrite et on se retrouve dans un pays qui certes a gagné la guerre mais où la vie continue d'être difficile.

L'enquête était bien, je n'ai pas du tout trouvé le coupable, bien que je n'ai pas été complètement convaincue par son identité.

J'ai hâte de lire le 2e tome.

On est à 1946, à Londres et nous faisons la connaissance de Iris et Gwen, 2 femmes très différentes, que tout oppose et pourtant elles s'associent pour ouvrir le bureau du mariage idéal, une agence matrimoniale.

Tillie se rend donc dans cette agence. Elle cherche un mari.

Mais quelques jours après, on la retrouve assassinée et les soupçons vont se porter sur le jeune homme qu'elle devait rencontrer grâce au bureau du mariage idéal.

Pourtant, Iris et Gwen ne pensent pas que cette histoire est si simple et décident de mener l'enquête.

J'ai été agréablement surprise par cette histoire, ce roman de femmes.

On passe un excellent moment de lecture avec des personnages haut en couleur, avec l’intrigue très prenante et la plume très fluide.

Dès le départ, j'ai été happée par cette ambiance "so british" avec nos deux héroines, qui font tout pour rester indépendantes.

On a de l'action, des rebondissements, on découvre le Londres d'après-guerre. L’intrigue est bien menée et le dénouement m'a surprise.

Un excellent premier tome avec Gwen et Iris et j'ai vraiment hâte de continuer avec le second tome.

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Ce n'est pas terrible, ni vraiment un coup de cœur, mais, je reconnais que cette enquête menée par deux détectives privées spécialisées dans les mariages se laisse lire.



La trame est bien construite. L'idée originale. En effet, écrire, et, publier toute une série policière autour des mariages, il fallait le trouver. . Le dénouement, quant à lui, est prévisible, si l'on s'intéresse tant soit peu à la monarchie britannique.



Un polar à lire et à découvrir avec curiosité afin de se faire une petite idée du genre "littéraire" Mystery Cosy avant de passer à autre chose de plus intéressant question lecture. De mon côté, cela ne me manquera guère comme lecture.

Seigneur, quel moment exquis j’ai passé avec Gwen et Iris! Quel duo! Que d’humour dans ce livre!



Gwen et Iris font connaissance lors d’un mariage, se lient rapidement d’amitié, et 4 mois plus tard, les voici associées à la tête du Bureau du Mariage Idéal.



Gwen est veuve. Mère d’un enfant de 6 ans, elle vit dans la famille bourgeoise de son défunt époux. Gwen est plus grande que la moyenne, est toujours extrêmement polie, et porte en elle une tristesse qui semble sans fin.



Iris est célibataire. Enfin pas tout à fait puisqu’elle a un amant. Elle est tellement drôle! Son passé est très mystérieux et même si elle se surprend à laisser échapper des anecdotes face à Gwen, elle garde le secret de ses activités pendant la guerre.



Leur entreprise promet de vous trouver le ou la partenaire idéal.

Mathilda La Salle est l’une de leur cliente. Mais par un beau matin, elle est retrouvée poignardée en plein cœur dans une ruelle. Pas de chance pour le BMI, la veille elle avait un rdv organisé avec un prétendant.

Celui-ci se retrouve donc tout naturellement accusé du meurtre, et le BMI voit sa réputation flancher vitesse grand V!



Gwen et Iris vont enquêter pour prouver l’innocence de leur client et blanchir par la même occasion leur réputation.



On entre très vite dans l’action. La relation entre Gwen et Iris est vraiment très touchante tant elle est sincère. On a envie de les connaître mieux et de voir où les mèneront les chemins qu’elles se choisissent.



Un vrai coup de cœur!

J'ai adoré cette histoire : la structure, l'intrigue et les personnages sont plaisants. La narration est à la troisième personne, pour permettre de suivre à la fois Sparks et Bainbridge, notamment quand elles se retrouvent seules. Je les ai trouvées attachantes, bienveillantes et engagées. Étonnantes, elles ont toutes deux un fort tempérament ; leurs compétences les rendent complémentaires. Elles cachent également des blessures qu'elles n'évoquent qu'à demi-mot. L'enquête se déroule dans une ambiance parfois pesante. J'ai été tenue en haleine, le suspense est bien entretenu. Parfois, l'atmosphère se fait plus légère, taquine. J'ai beaucoup aimé les touches d'humour contenues dans le récit. L'ensemble donne un roman très agréable à lire. Ce duo m'a un peu fait penser à d'autres : Danny Wilde & Lord Brett Sinclair dans Amicalement Vôtre, Sherlock Holmes et John Watson, ou encore Starsky & Hutch... La plume d'Allison Montclair est une belle découverte.

(avis complet sur le blog)
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Roman très réussi, humoristique et quelque peu féministe dans Londres après la deuxième guerre mondiale sur fond d'enquête suite au meurtre d'une nouvelle candidate à un beau mariage. Nos deux héroïnes, que tout semble opposer, dirigent l'agence matrimoniale où la victime venait de s'inscrire. Et elles décident de trouver le coupable réel et pas celui que la police accuse.

« Le seul accessoire indispensable nécessaire à un Roi de Grèce est sa valise » phrase attribuée à Georges II, roi de Grèce successivement destitué et exilé. A la lumière de ma culture générale remise au goût du jour par un visionnage intensif de la série The Crown, cette affirmation prend tout son sens. On notera ainsi une certaine délicatesse dans la Révolution.



J’ai lu il y a peu que de regarder plusieurs fois un film ou une série dont on connaît la fin de l’intrigue est un élément de réassurance quand le chaos est présent dans nos vies. La période faisant que c’est le cas de tout un chacun, cela me chagrine un peu moins. J’aime pourtant à me réfugier dans une lecture doudou, au déroulé bien huilé. Même si stricto sensu la fin m’est inconnu. Mon refuge en terme de littérature est le « Cosy Mystery« . J’en use – voire en abuse – allégrement ces derniers temps.



Mélanger à cela des références historiques pour bâtir l’intrigue, et des héroïnes collets montés, cela ne peut que me ravir au plus haut point. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Le bureau du Mariage Idéal, qui prend des airs de bureau de détectives privés, plus que de marieuses. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Et quand c’est La Couronne qui commandite ladite enquête, on ne peut que s’en réjouir, et plonger tête la première dans ce Mariage Royale que nous propose Allison Montclair: « Londres en 1946. Le Bureau du Mariage idéal commence tout juste à prendre son envol et les propriétaires, Mlle Iris Sparks et Mme Gwendolyn Bainbridge, ont besoin d’un bureau plus grand et d’une secrétaire pour faire face à la demande croissante. Malheureusement, l’argent manque. Alors, quand la cousine de Gwen arrive avec une offre intéressante, elles sont tout ouïes. La princesse Elizabeth s’est entichée d’un prince grec, mais une lettre de chantage, faisant allusion à des informations potentiellement préjudiciables le concernant, met en danger l’alliance entre les deux familles. Pour éviter les commérages au palais, la famille royale se tourne vers Gwen et Iris pour découvrir le passé secret du prince, avant l’annonce de ses fiançailles avec Elizabeth. L’avenir de l’Empire et celui du Bureau sont en jeu ! »



Iris Sparks. James Bond au féminin, féministe jusqu’au bout de ses talons tolérés par le rationnement. Coquette jusqu’au bout des lèvres, même quand elle se doit d’assommer de possibles ravisseur. Gwendolyn Bainbridge, aristocrate veuve de guerre. En guerre contre sa belle famille et romantique invétérée. Belle à damner un saint. Amicalement vôtre en jupons, où le whisky de contrebande remplace le martini à la cuiller.



Comme intrigue prenez e mariage du siècle dernier menacé, entre Elisabeth Windsor et Philip Mountbatten. Ajoutez y une pincé d’agents secrets, un zeste de gangsters, saupoudrer de dames de compagnies en proie à l’ennuie. Vous obtiendrez ainsi une enquête équilibrée, entre humour noir et mystères.



Un mariage Royal d’Allison Montclair est la parfaite lecture de farniente, les pieds en éventails et cocktail à porté de mains !



Bonne lecture à vous !
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Un roman léger et distrayant qui certes ne s'ancrera pas profondément dans ma mémoire mais en compagnie duquel j'ai néanmoins passé un bon moment.

Dans le Londres de l'immédiat après-guerre, les femmes doivent s'organiser pour reprendre leur vie en mains au milieu des ruines et des restrictions diverses.

Quelle bonne idée d'ouvrir une agence matrimoniale pour apporter le bonheur à ceux qui rêvent de trouver l'âme soeur. Iris, espionne au service secret de sa Majesté, récemment démobilisée et Gwendolyne aristocrate bouleversée par le chagrin à la suite de la mort au front de son époux bien-aimé, vont unir leurs talents en animant le Bureau du Mariage Ideal.

Manque de bol, l'une de leurs clientes se fait assassiner et bien sûr le prétendant qu'elles avaient choisi ne tarde pas à se retrouver en prison bien qu'il clame son innocence.

Nos deux héroïnes vont donc devoir faire preuve de perspicacité et de ruse pour tenter d'innocenter le jeune homme et de trouver bien sûr le véritable coupable.

L'ambiance est bon enfant et ce roman se place incontestablement dans la catégorie des cosy crime, ces histoires peu sanglantes, baignées de mystère à la sauce britannique, mettant en scène des personnages un peu stéréotypés mais néanmoins sympathiques. Rien à voir avec ces pages turners qu'il est impossible de lâcher tant on est pris par l'intrigue mais il est quelquefois agréable de se laisser porter par une histoire gentillette racontée avec une bonne dose d'humour.

Londres juste après la guerre. Les rues portent encore les stigmates des bombardements et les stocks sont encore soumis au rationnement, toutefois l'espoir et les projections d'avenir repartent.

C'est dans cette dynamique de renouveau qu'Iris Sparks (pétillante ex-espionne, indépendante, féministe et célibataire) et Gwendolyn Bainbridge (sculpturale blonde, mère et jeune veuve) ont décidé de s'associer et d'ouvrir ensemble le BMI (bureau du mariage idéal). Grâce à l'empathie de l'une et aux recherches de l'autre, des couples célèbrent déjà leur bonheur. Ainsi, lorsque Tillie La Salle les contacte, l'affaire semble simple. La jeune femme est assez séduisante et déterminée, et dans leur base de données un prétendant parait prometteur. Mais tout explose, lorsque quelques jours après la demoiselle est retrouvée morte! Et tout semble accuser le potentiel mari.

Ni une ni deux, les deux jeunes femmes, convaincues de l'innocence de leur client vont tout faire pour découvrir la vérité. Entre marché au noir, faussaires, trahison et amitiés, ce roman est très agréable à lire.

Les héroïnes sont aussi différentes que sympathiques. Les descriptions et les anecdotes distrayantes. L'intrigue n'est pas très complexe mais ça tient la route.

En refermant le roman, j'ai envie de lire les autres tomes pour suivre les péripéties (policières et sentimentales) de 2 miss ;-)

Il s’agit de la troisième enquête de ce duo improbable, la jeune mère noble et l’ex espionne.

Lord Bainbridge est de retour d’Afrique où il a inspecté ses entreprises. Il faut remettre de l’ordre dans sa demeure 🧐. En quelques heures, il réussit à se faire détester de tout le monde, le personnel, sa femme, sa belle-fille et son petit-fils.

Il a décidé d’envoyer celui-ci étudier dans le pensionnat où tous les enfants de la famille sont allés😭. Sa mère va se battre pour l’en empêcher mais elle est toujours sous sa tutelle !

Un homme va venir s’inscrire pour un futur mariage, mais le plus surprenant n’est pas qu’il est noir c’est qu’il est aussi jardinier chez les voisins et qu’il semble suivre les déplacements du Lord.

Le Lord à peine rentré ne passe pas sa première soirée chez lui mais à son club ! Madame apprécie 😳

Que se passe t il dans ce club ? Et pourquoi trouve t on un mort pas loin ?

Une enquête mouvementée, violente et au final un roman que l’on ne quitte pas ! 👏👏

Voici un nouveau représentant du genre désormais tellement à la mode du « cosy mystery ». Pourtant, cet opus m’a semblé tellement différent d’un Agatha Raisin (qu’on ne présente plus) ou des Dames de Marlow de Robert Thorogood (lu récemment) ou encore des « Rendez-vous avec… » de Julie Chapman, que j’ai eu envie de revérifier ce qu’est un cosy (ou cozy, avec z, apparemment) mystery.



La définition wikipédesque n’étant disponible qu’en anglais, et parce que je n’ai pas envie de jouer à la traductrice maintenant, je vous propose un article, en français celui-là, qui décrit très bien la chose je trouve – en tout cas, ça correspond réellement à la version anglaise de Wikipedia (dont je vous donne la référence à toutes fins utiles, consultée ce 6 septembre : https://en.wikipedia.org/wiki/Cozy_mystery ). Revenons donc à cet article en français : je ne cite que des extraits, consultés ce même jour, mais il est assez intéressant et se trouve ici : https://alivreouvert.net/2019/10/21/genre-litteraire-focus-sur-les-cozy-mysteries/ : « Comme le nom l’indique clairement, les cozy mysteries sont des mystères dont la lecture évoque quelque chose de cozy. On s’y sent bien, c’est une lecture de délassement. Par opposition aux autres romans policiers, ceux-là ne cherchent pas trop à aller vers un trop grand réalisme. Exit les bains de sang, les descriptions détaillées des scènes de crime ou de violences. Aucune trace non plus de sexe, de drogue ou de rock n’ roll. Des cadavres oui, mais sans saletés, merci bien !

Ce sous-genre a pris son essor, et les particularités sont devenues plus flagrantes. En clair, il s’agit d’histoires policières qui ont pour point commun d’être menées par des amateurs (…). Dans la majeure partie des cas, il s’agit de femmes qui n’ont pas de lien particulier avec l’activité judiciaire. (…)

Ces détectives amateurs ont tendance à arriver premiers dans de malheureux concours de circonstances. Ils/elles se retrouvent mêlés à des meurtres et finissent par se lancer dans des enquêtes pour résoudre le mystère ou venir en aide à un ami. C’est un schéma récurrent.

Autre point commun : les cozy mysteries se déroulent le plus souvent à la campagne. Ou en tout cas au coeur d’une petite communauté de personnes. Un petit village à la campagne où tous les habitants se connaissent : c’est devenu le cadre type pour ces intrigues. »



Et voilà : ce livre-ci répond bien à plusieurs des critères énoncés ci-dessus, mais seulement en partie. Ce que l’on retrouve : on a deux femmes qui n’ont pas de lien particulier avec l’activité judiciaire, qui sont dans la mire de Scotland Yard par un concours de circonstances dans une histoire de meurtre, et qui vont se lancer dans l’enquête pour résoudre le mystère et venir en aide à, ici, un client qu’elles connaissent à peine (un client de leur agence matrimoniale, s’entend) mais dont le sort les émeut.

Le reste est plus équivoque : d’abord, on n’est ni dans un village, ni dans un quartier où tout le monde se connaîtrait, au contraire ! On est dans le Londres de l’après-guerre, et l’autrice semble même prendre plaisir à mélanger les différents niveaux sociaux apparemment encore très marqués à l’époque, et à balader ses héroïnes à travers toute la ville ! Gwen est issue de l’aristocratie (ou du moins son ex-mari, décédé à la guerre), tandis que Sparks (car elle n’est que rarement appelée par son prénom, Iris) semble plus proche d’un milieu populaire sans être populeux, et toutes deux vont s’acoquiner avec des représentants d’une classe sociale nettement inférieure, voire interlope ; le tout, comme je disais, en se promenant à travers toute la ville, de la maison avec domestiques de la belle-famille de Gwen, au quartier des docks, en passant par la prison, où l’on se rend en tram d’où l’on observe le paysage.



Outre ces aspects de brassage géo-culturel, on a aussi un réel souci de réalisme. La ville de Londres en cette année 1946 est présentée sans se voiler la face : la ville est défigurée et porte encore largement les stigmates du Blitz, l’économie est en berne et ne reprend que très lentement, les restrictions continuent et les tickets de rationnements restent précieux et convoités. Alors, bien sûr, on n’est pas dans un drame historique : ces descriptions sont nombreuses et percutantes, mais sont surtout posées comme un décor, pas question de faire pleurer dans les chaumières avec ces parties-là.

Par ailleurs, en effet on n’a pas de bain de sang et la scène de crime est à peine évoquée. Mais les moments tendus ne sont pas épargnés, à certains passages on tremble (gentiment, mais quand même) quand on voit l’une ou l’autre de nos héroïnes en mauvaise posture ; quant au sexe, là aussi, il n’est pas étalé certes, mais il est bel et bien présent par petites touches très habilement suggérées.



Tout cela pour dire : ce livre est bien plus qu’un simple cosy mystery ! C’est un réel policier historique, certes de facture plutôt soft, on est très loin d’un thriller et les frissons ne sont garantis qu’en douceur, mais il y a un souci du détail historique évident, et l’enquête policière ne paraît pas surnager comme un prétexte dans l’étude d’un microcosme humain particulier – impression que j’ai eue à chaque lecture de M.C. Beaton, bon pour l’instant seulement un Agatha Raisin et un Hamish MacBeth, mais l’un confirmait l’impression de l’autre (et j’ai bien aimé les deux !). Ici, l’enquête est menée avec tout le savoir-faire d’un vrai, bon polar : des indices sont semés çà et là, on a des rebondissements dont certains réellement inattendus, et la résolution n’est pas celle que l’on attendait, on ne l’avait pas vue venir, et pourtant on se dit en la lisant : « ah mais oui, c’est évident ! »



Mais plus que ça, ce qui m’a réellement plu dans ce livre, c’est l’analyse fine des personnages, et bien entendu, en particulier des deux héroïnes. Elles sont aussi opposées qu’on peut l’être dans ce Londres de l’après-guerre, comme déjà évoqué plus haut. Les deux ont un passé mystérieux, évoqué plus vite pour Gwen que pour Sparks, mais des pans entiers se dévoilent au fur et à mesure que les deux, associées mais pas encore tout à fait amies, s’apprivoisent et apprennent à s’apprécier réellement malgré leurs différences. Elles sont touchantes, elles sont réalistes, elles sont comme des copines avec qui on fait un bout de chemin à travers ce livre, et qu’on n’a pas vraiment envie de quitter quand on arrive dans les dernières pages !

Et puis, aussi, elles sont féministes, mais sans que ça devienne une obsession. Elles assument leur condition de femmes dans une société encore très machiste, mais entendent bien montrer qu’elles sont capables de mener leur barque, en s’adjoignant toutefois les services d’un homme fort au besoin – mention pour Sally, aussi cliché que sympathique, bien fleur bleue derrière son apparence d’homme de main, j’ai beaucoup aimé ce personnage ! Mais donc, elles n’en font pas tout un foin non plus (comme on a tellement tendance à trouver de nos jours) ; j’ai adoré l’un des passages du début, où on relève que la féminisation de tout à tout prix peut devenir n’importe quoi, et clairement ce n’est pas cela que l’autrice recherche, malgré sa mise en avant évidente des capacités de deux femmes associées dans un monde masculin, à travers tout le livre – je cite, à la p. 57 de l’édition poche 10/18 :

« - Ah, encore une chose, dit Parham. Sur votre plaque, il est écrit « entrepreneurs ».

- En effet.

- C’est un terme réservé aux hommes, non ?

- « Entrepreneuses » eût sonné ridicule, non ? rétorqua Sparks.

- Et « entreprenantes » eût prêté à confusion. Qui nous aurait prises au sérieux ? ajoute Mrs Bainbridge. »



Bref, c’est une vraie enquête policière aux allures de cozy-mais-pas-tout-à-fait, avec un dosage idéal entre descriptions du contexte, analyse psychologique des personnages, et rebondissements variés qui font avancer (ou pas) l’intrigue. L’écriture est fluide et agréable, un vrai plaisir de lecture !

Voilà un roman So British qui fait du bien au moral. J’ai adoré suivre Iris et Gwen dans leurs missions de marieuses et de détectives.



D’ordinaire, les romans anglais, je trouve, sont assez ennuyeux, plein de flegme et de retenue. Pas ici, ce n’est pas de mise, c’est enjoué et avec de l’action. Dans cette Angleterre d’après guerre, nos deux amies se remettent et pansent leurs plaies respectives pour le plus grand malheur des méchants qu’elles croisent. J’ai adoré ces deux héroïnes qu’on voit évoluer, se révéler, grandir, on voit la mise en avant de la femme, de sa condition, elles se libèrent, à la fois de la guerre mais aussi du joug masculin et des codes.



L’histoire est simple mais efficace avec plein de rebondissements très agréables et de la passion bien sûr. Entre baisers volés et attaque au couteau, essayage de bas au marché noir et rendez-vous psy, impossible de s’ennuyer. On rit, on cherche à savoir qui a tué et on apprécie le tout avec un thé et un nuage de lait (beurk).



Quelque chose me dit que le BMI (le bureau du Mariage Idéal) a de belles années devant lui et je me ferai un plaisir de les suivre!!!
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4/5

Je viens d'entamer cette nouvelle série et j'aime beaucoup. La relation entre ces deux femmes qui ont connu la guerre est belle et attachante. Elles sont opposées et complètementaires. Il y a un mystère autour d'Iris qui m'intrigue. Serait elle un agent double? Quand à Gwen, après la mort de son époux à la guerre, tente de reprendre sa vie auprès de son fils et sa belle famille.

Les personnages secondaires sont également intéressants ( petit crush pour Sally).



J'apprends également les difficultés d'après guerre( le rationnement) c'est instructif.



Le meurtre ne tarde pas à être commis et bien évidemment les jeunes femmes mènent l'enquête pour sauver leur entreprise. Cela met un pied de nez à la justice masculine de la maréchaussée qui ne voit pas plus loin que le bout de leur nez.(lol).



La lecture est fluide et on mange les pages sans s'en rendre compte. L' enquête est bien menée et on avance en même temps que les demoiselles. Je ne m attendais pas au dénouement.

Je suis heureuse qu'il y ait d'autres volumes pour continuer à les suivre et voir comment évolue leur relation.



Ce livre valide plusieurs challenges: #tarotbookschallenge livromancienne#, ABC PRENOMS 23/24 de Babelio et mon challenge personnel de vider ma PAL.