AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Arthur Schnitzler (316)


Nous ne gardons des souvenirs authentiques que des occasions manquées.
Commenter  J’apprécie          361
Aimer c'est avoir peur que se révèlent à d'autres les défauts que nous avons découverts chez l'être aimé. Aimer, c'est pouvoir lire dans l'avenir et maudire ce don...
Aimer, c'est connaître quelqu'un au point de se détruire.
Commenter  J’apprécie          390
Arthur Schnitzler
C’est un cercle de jeunes écrivains qui se tiennent à l’écart des sentiers battus. Si je vous disais leurs noms, vous ne seriez pas plus avancés. (…) Plusieurs jeunes gens avaient soumis à Saxberger des écrits de leur main. En fait, ils n’avaient pas eu grand chose à lui montrer ; mais ils étaient tous attelés à un grand travail qui ne serait achevé que dans quelques mois.
Commenter  J’apprécie          00
_ Mais pourquoi les appelez-vous les Sans-talent ? insista Saxberger.

_ D’une manière générale, intervint Meier à sa manière placide, nous nommons Sans-talent ceux qui sont assis à une autre table que la nôtre.
Commenter  J’apprécie          00
J'aimerais m'allongerseule sur un escalier de marbre, au bord de la mer, et attendre. Il arriverait un garçon ou plusieurs. J'aurais le choix: les autres, dédaignés par moi, de désepoir se jetteraient dans la mer. Ou bien ils patienteraient jusqu'au lendemain. Quelle vie délicieuse. A quoi me serviraient, sinon, mes magnifiques épaules et mes belles jambes.
Commenter  J’apprécie          10
Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ?
Commenter  J’apprécie          80
Ce n'est qu'une fois dans l'escalier qu'il prit conscience à nouveau que tout cet ordre, toute cette sécurité de son existence n'étaient en réalité qu'une apparence et un mensonge.
Commenter  J’apprécie          00
«  Là où la nature se répète, nous reconnaissons son infinie variété .Mais quand un écrivain se répète, nous considérons qu’il a fait son temps. Ce jugement est dénué de tout fondement . Telle la nature, l’écrivain recherche lui aussi la perfection en s’essayant aux mêmes sujets » .

Arthur SCHNITZLER .
Commenter  J’apprécie          60
C'est vous qui avez fait ça de moi, pourrais-je dire, c'est vous qui êtes responsable de tous, de ce que je suis devenue, pas seulement Papa et Maman. Rudi et Fred, et tout le monde, tout le monde, puisque personne ne se soucie de moi. Un peu de tendresse quand vous êtes jolie, un peu de sollicitude quand vous avez de la fièvre ; ils vous envoient à l'école et vous offrent des leçons de piano et de français, l'été, vous partez en villégiature, pour votre anniversaire, vous recevez des cadeaux et à table ils parlent de n'importe quoi. Mais, de ce qui se passe en moi, de ce qui ronge et s'effraie en moi, vous en êtes vous jamais préoccupés ?
Commenter  J’apprécie          10
[...] mais ne me laissez pas mourir. Je suis si jeune. Maman aura du chagrin. J'ai encore envie d'escalader tant de montagnes. J'ai encore envie de danser. J'ai aussi envie de me marier un jour. J'ai encore envie de voyager. Demain nous escaladerons le Cimone. Demain sera une journée splendide.
Commenter  J’apprécie          10
Que lui importait la vie d’un autre, la sienne propre ? Fallait-il donc toujours ne la mettre en jeu que par devoir, par esprit de sacrifice, et jamais par caprice, par passion ou simplement pour se mesurer avec le destin ?
Commenter  J’apprécie          10
Elle revit la soirée lointaine ou, dans une chambre d'hôtel maussade elle avait conçu cet enfant d'un étranger. Ce souvenir avait pour elle quelque chose de spectral. Y avait il un rapport entre cet instant de folie et l'enfant qui venait de naitre - Une corrélation entre une nuit pareille et le matin d'un jour comme celui qu'elle vivait, entre son égarement d'alors et sa lucidité présente ? Elle serra l'enfant contre elle, sentant qu'il était à elle seule.
Commenter  J’apprécie          30
Elle était convaincue que la figure de son fils eût été différente si ce fils elle ne l'avait pas assassiné. Inconsciemment, le mot s'était imposé à elle, venant du tréfonds de son être
Commenter  J’apprécie          00
Une telle créature avait-elle droit au bonheur, pouvait-elle accomplir son destin de femme ? Jamais ! Elle était seule et condamnée à la solitude. Son fils ne lui était rien, car son cœur était usé comme son âme, comme son corps, comme ses vêtements.
Commenter  J’apprécie          00
L'existence problématique qu'elle menait était en-deçà de toute réalité, de toute activité. Elle n'avait de contact qu'avec le bleu lointain du ciel dans lequel se perdait son regard pendant des heures d'oisiveté. Tels étaient les rêves, tel était l'état d'âme de Thérèse. Elle n'avait garde de ramener ses pensées à la réalité , à cette réalité faite de soucis et de chagrins qui la guettait implacablement.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait l’impression que le mort faisait silence avec eux, et ce, non parce qu’il lui était désormais impossible de parler, mais intentionnellement et avec une joie maligne.
Commenter  J’apprécie          30
Toute spéculation, peut-être même toute façon de philosopher n'est qu'une manière de penser en spirale ; nous nous élevons certes, mais nous n'avançons pas. Et nous restons toujours aussi éloignés du centre du monde. (p. 87)
Commenter  J’apprécie          50
La vie lui avait coulé entre les doigts – et pas une heure, pas une minute au cours des trois dernières décennies, elle n'avait été embellie par la fière conscience de n'être pas comme les autres. Bien au contraire – il avait vécu dans le sentiment d'être tout à fait comme les autres. Et tous le comptaient au nombre de ceux qui étaient totalement des leurs, nul n'entrevoyait qui il était véritablement ! Seule la jeunesse viennoise l'entrevoyait – ou, même, le savait ! Mais que devenait-elle donc, cette jeunesse ?
Commenter  J’apprécie          10
Et maintenant, quoi ?... Oh non, la gloire, ce n’était évidemment pas cela. Quelques personnes parleront peut-être encore de lui aujourd’hui et diront : C’étaient de beaux poèmes, ceux de Saxberger... et d’autres : Oui, si seulement nous l’avions connu en son temps. - Et certains diront : Pauvre diable...
Commenter  J’apprécie          00
L’allégresse de ces jeunes lui apparaissait comme l’accomplissement différé de maintes espérances dont il avait fiévreusement attendu la réalisation plusieurs décennies auparavant et qui s’étaient peu à peu diluées dans la grisaille de sa vie quotidienne.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Arthur Schnitzler (1919)Voir plus

Quiz Voir plus

10 phrases incomplètes ... mais drôles

Les tôles ondulées ...

c'est beau et mien
les grands rhums aident
où est le bec ?
Adam part !
les vaches aussi

10 questions
359 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux de mots , humour , loufoque , maximesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}