Bob de Groot

Ce vingt-huitième tome des inventions de Léonard semble consacré aux scouts... Toutefois ceux (scouts passés ou présents,...) qui s'attendent à une histoire complète vont être déçus. Quelques (trop courtes) planches sont consacrées à cet univers, alors que la culture qui y est attaché aurait laissé la place à un bien plus grand nombre de possibilités. Les initiés goûteront toutefois ce passage avec un piquant qui leur sera réservé de bon aloi.

Dans l'ensemble, les gags qui suivent sont diversifiés et s’appuient sur des épisodes déjà-connus par les adeptes (l'exploration intra-disciple). Mathurine confrontée à l'invention de la balance parlante, Raoul est le centre/sujet d'une aventure/expérience, Bernadette prend une place de plus en plus importante : les seconds rôles s'en sortent très bien.

Un album qui fera davantage plaisir aux fans que destiné à un nouveau lectorat, donc. A offrir à un(e) scout doté(e) d'un humour respectif aux facéties de Léonard et du discipline.

Comme à chaque début d'aventure, tout commence par une magnifique journée.... pour Léonard. Comme à chaque début d'aventure, le pauvre Disciple se fait réveiller en fanfare par Maître Léonard.



Mais cette fois, c'est sérieux. La dernière invention de Léonard va porter loin.... très loin nos deux héros : la conquête de la Lune.

Ces derniers mots font frissonner notre courageux Disciple. Toujours volontaire aux oeuvres de son maître.

La fusée conçut par Léonard est prête. Il ne manque plus que la peinture. Choix judicieux d'un rouge et blanc de formes carrées. Couleurs honteusement reprise par un autre auteur de Bd : Hergé, le créateur de Tintin.

Nos héros sont donc les premiers à fouler le sol lunaire. Outre la facette scientifique de l'exploit d'envoyer des hommes sur la Lune, Léonard explore le satellite et ramène de nombreux échantillons lunaires, sans faire attention au petit peuple qui habite là.



L'album ne s'arrête pas à la Lune. Les auteurs nous font partager d'autres inventions : la cuisine au gaz, la puce électronique, l'apesanteur....



Depuis 27 albums, Turk et De Groot ne se lassent pas de narrer les aventures du plus génial inventeur de tous les temps. Invention du plus comique au plus complexe, dans tous les domaines et sans véritablement nous ennuyer.

Léonard, tome 10 : La Guerre des Génies

BD

Turk & De Groot



Ce dixième tome de Léonard est le deuxième de la série à nous proposer une histoire longue plutôt que de courts gags, et cela pour mon plus grand plaisir.

En effet, si Léonard est une série de mon enfance dont je prends plaisir à relire un tome par ci par la, je dois avouer que je ne suis pas le plus grand fan du format gag de quelques pages.

Ainsi, retrouver ce personnage dans des aventures plus longues me plait toujours d'avantage.



Dans ce tome, un dénommé Albert va venir habiter dans le village de Léonard, jusque la pas de soucis, sauf que ce Albert est... un génie.

Evidemment Léonard ne peut pas laisser un autre génie loger en face de chez lui. Cette ville compte désormais un génie de trop, et il va falloir régler ça !

Les deux hommes vont se mener une lutte acharner par inventions interposées.



Un tome qui comme je l'ai dit plus haut me plait déjà rien que par le fait d'être une aventure longue plutôt que de petits gags, mais qui en plus de ça est sympathique à suivre autant pour son histoire que pour ses personnages.

Diptyque réuni en une intégrale, les premières histoires de 1987/88 de Philippe Francq avant Largo Winch en 1990 …

Des villes sublimées par son œil avisé, une superbe colorisation, un trait stylisé et délicat mettant en avant les courbes de ses héroïnes… mais tous ces détails ne sont pas suffisants à mettre en place ses 6 histoires, ses victimes femme ou homme de leurs destins tragiques écrits par De Groot.

J’ai mes préférences sur Amsterdam et Bruxelles.

Excellent tome des aventures de Clifton. L'auteur nous emmène pour un voyage dans le temps, à la suite du célèbre docteur Watson. Ce retour en arrière où le colonel est confronté aux frasques de son ancêtre permet d'introduire un maharadja et ses pierres précieuses qui serviront de trame à cette enquête.

Les décors avec les véhicules anciens sont un régal. L'histoire se tient bien et finit en laissant le lecteur sur une réflexion du type : "tout cela était-il un rêve de Clifton ou la réalité " ?

J'ai bien aimé le dénouement sur la disparition de Holmes auquel on ne s'attend pas.

Dans ce tome des aventures de Clifton, Rodrigue reprend le dessin derrière Bédu. De Groot quant à lui reste au scénario. Le graphisme est assez fidèle à ce que faisait Bédu, voire très fidèle. C'est en fait la transition qui me semble la plus fluide entre les différents dessinateurs de la série. Le scénario se tourne plus résolument vers une histoire à la james Bond, avec l'irruption du personnage de Jade qui est appelé à reparaître dans les albums précédents. On avait déjà senti cette tentation d'un personnage féminin récurrent autre que la célèbre miss Partridge dans les deux derniers albums de Bédu avec Sarah.

De la même manière, rodrigue revient avec des personnages des débuts de Clifton, ce qui permet sans doute une sorte de rattachement filial à ses prédécesseurs.

J'ai trouvé l'intrigue très bonne.

Dans ce nouvel album des aventures de Clifton, le relais est entièrement passé sur le graphisme de Turk à Budé. Les personnages n'ont pas fondamentalement changé, même si je trouve le trait un peu plus épuré, voire simplifié et les têtes un peu plus grosses par rapport aux corps.

Le scénariste revient sur le passé de Clifton au travers de deux épisodes qu'il lie sous la forme d'une interview de notre célèbre personnage. C'est l'occasion de donner un peu plus de densité psychologique au colonel à travers son passé. On retrouve aussi le personnage de l'espion nazi que Macherot n'avait fait qu'esquissé dans un précédent album. On peut regretter un léger manque de vraisemblance. Il s'écoule normalement 4 ans entre les deux épisodes, or dans le premier nous avons in Clifton collégien alors que dans le second, nous avons un homme accompli sous les drapeaux. A part ce détail, j'ai bien aimé l'album.

Le comique de répétition a ses limites. Pour apprécier les Léonard, il faut juste en lire un de temps en temps. Les lire à la suite ne ferait que renforcer l'idée que les gags sont toujours les mêmes et nuirait à notre distraction.

Rien de bien nouveau dans cet album avec deux gags qui restent un peu en mémoire : celui où Léonard à court d'argent décide de monter une secte. Ce dernier gaga insiste sur la crédulité de l'homme. Le second c'est le retour d'albert dans un concours d'amabilité entre génies qui aboutit à une partie nulle.

Dans cet album, nous découvrons une histoire unique sur le thème des contes, sorte de parodie, gros délires de l'auteur concernant les héros les plus connus : ici, Blanche Grêle et ses nains, le Poucet qui est géant, etc... C'est drôle et distrayant.

Ce tome était à mourir de rire ! J'ai adoré le voyage dans le temps où ils rencontrent leurs ancêtres. J'ai bien aimé aussi l'histoire où les rôles sont inversés : c'est le disciple qui invente et c'est Léonard qui drope :-)

l humour des anachronisme les plus oser font de cette parodie du célèbre génie un cocktail 🍸 de gags hilarant

et entraîne discipline dans

les situations les plus

invraisemblables

Pour fêter leur quarantième anniversaire, Léonard – dans un grand élan de générosité – concocte une petite fête pour son disciple… Affûte-t-il son tromblon ou file-t-il derrière les fourneaux ? La réponse sera donnée dans cet album anniversaire.



Il n’y a rien de véritablement transcendant dans ce Trésor de génie. La première historiette suscite une grande attente avec l’annonce d’une grande aventure (qui fait long feu). Les parallèles avec deux albums de Tintin (Le secret de la Licorne et Le trésor de Rackham le rouge) sont toutefois plaisants.



Certains gags et échanges sont amusants. Voir Mathurine imposer sa loi à son génie de patron, ou A chaque jour suffit sa tache réserveront de bons moments. Mais hélas dans l’ensemble le comique de répétition tient une trop grande place. Cette fois-ci même Raoul y succombe ! La plupart des chutes sont prévisibles et certaines situations visent clairement à faire du remplissage.



Au final nous héritons donc d’un nouvel album fort décevant malgré de bonnes idées. L’image convenue d’un manque de souffle pour honorer dignement ces quarante bougies s’impose tout naturellement.

Album très réussi, le disciple Basile doit encore et toujours tester les inventions de son maitre Léonard et se retrouve brisé, broyé, coupé, électrocuté.. (et, j'en passe et des meilleurs).

J'ai particulièrement apprécié la planche "poêle dans la main" sur l'anniversaire de Mathurine, la cuisinière et aussi celle qui met en scène Bernadette, la souris dont le cousin (très connu en Amérique) fait le tour du monde et de passage en Italie vient visiter sa cousine.

Rien que du bonheur !

Un nouveau personnage vient participer de manière active aux gags réunis dans ce nouvel album de la série Léonard. Et ce personnage est… le lecteur ! Imaginez-vous donner la réplique à Raoul ? Du moins, c’est lui qui vous la donne, car vous n’avez pas fini d’attendre qu’il vous réponde. Cette lecture va vous permettre de répondre à cette question.



Le meilleur gag de l’album restera Gros plan. Mais les personnes vivant avec un chat trouveront leur bonheur à plus d’une reprise dans ce tome. La couverture le place sous le signe du cadeau. Et des cadeaux il va y en avoir un certain nombre qui sont échangés, du disciple à Raoul et de Léonard au disciple. Il s’agit là de moments amusants à plus d’un titre.



Vite lu, amusant du début à la fin avec de petites touches de nouveauté (décidément le disciple semble porté par un esprit de contradiction), cet album est une agréable surprise. Les inventions (le pique-nique, le saut à ski, un parfum bien particulier…) passent au second plan et peinent à convaincre un lecteur déjà habitué à mieux. Il s’agit en tous cas d’une idée de cadeau intéressante…

De Groot et Turk nous offrent avec Ciel, mon génie ! un album fort inspiré. Léonard et son disciple donnent le meilleur d'eux-mêmes dans des gags parfois longs et parfois courts. L'ennui ne menace jamais et tout cela est vite et bien lu. Les non-initiés privilégieront peut-être une autre aventure, tant celle-ci apporte de la nouveauté.



Les guest-stars ne manquent pas : Droppy, Pinocchio, des références à Sylvester Stallone... le tout amené avec beaucoup d'adresse. Le temps consacré à l'astronomie n'est pas aussi important que la couverture peut le faire croire. Les auteurs se permettent d'ailleurs une critique assez habile de l'Europe, toujours d'actualité.



Si l'on n'oublie pas l'invention de la cocotte-minute, deux autres épisodes sont particulièrement réjouissants. RNJ est l'occasion d'inverser les rôles et de donner une nouvelle dimension aux aventures des deux compères. Passé simple est tout simplement... prometteur et original. Il y a de quoi, ici, construire quelque chose de plus long ! Qui sait... une idée à mettre prochainement en œuvre sous un autre format ?!

Dans cet album, Léonard invente le Tour de France, et comme vous vous en doutez, c'est le disciple qui va devoir pédaler.

Connaissant son goût de l'effort, vous voyez tout de suite qu'il n'est pas vraiment fait pour le cyclisme, ce qui va obliger Léonard à lui administrer un petit remontant de sa composition, un mélange d'épinards, de piments et d'oignons (l'EPO.....), dont la recette lui a été donnée par un vieux marin chinois nommé Poh-Peï !

Je suis toujours autant surpris à la lecture d’un Lucky Luke comment les auteurs arrivent à se renouveler sans cesse malgré le nombre impressionnant d’albums de la série. Dans Le bandit manchot, le scénariste est Bob de Groot remplace Goscinny, décédé quelques années plus tôt.



En plus de regorgés de gags toujours aussi hilarants, il faut noter le premier vrai dialogue entre Lucky Luke et Jolly Jumper. Le cheval, après avoir triché au dés, se retrouve sur le dos du cow-boy solitaire suite à un pari stupide. Et d’ailleurs, dans cet album, tout est sujet à un pari. Les frères Caille, passionnés de mécanique, invente une machine à sous et vont sur les routes, escortés de Lucky Luke, pour promouvoir leur invention.



Toujours aussi bon tireur, le cow-boy est susceptible et s’emporte pour un rien. A noter, tout de même, la présence de la caricature de Louis de Funès dans la deuxième moitié de l’album.



Le bandit manchot, qui désigne justement les machines à sous, est le quarante neuvième album de la série, avec un scénariste différent de Goscinny, mais qui malgré tout, ne décevra pas les amoureux du maigre héros qui tire plus vite que son ombre.
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Dans les séries marquantes dans la jeunesse, on peut trouver "Léonard". Bob De Groot invente une bd qui met en scène un inventeur, Léonard dans la ville italienne de Vinci à la fin du 15e début 16e. On voit bien indubitablement la référence. Malgré que cela est commencé en 1974, les publications se poursuivent. Même si dorénavant, c'est Zidrou qui est au commande. Il faut avouer que les aventures ont prise un coup de vieux, comme le lecteur d'ailleurs. Dans le souvenir, il y avait beaucoup d'ingéniosité et de facéties surprenantes. Il y avait un peu de réalisme et un lot d'absurde. Mais dans ce tome 44 qui date de 2013, tout vient avec des gros sabots et on devine facilement ce qui va arriver.



Cela débute avec l'invention du Tour de France, du vélo de course et des marques qui financent. C'est un peu trop. On progresse avec le développement du dopage avec un mélange d'épinard. Là, on voit le clin d'oeil à Popeye avec un jeu de mot basique. A cela ce rajoute quelques clichés misogynes dont on se passerait bien. Basile est ravie de gagner pour se faire embrasser par une femme belle, mince, cheveux long, lèvres pulpeuses et grosse poitrine. Pour la blague, une fois c'est une femme petite, grosse avec un poireau sur le visage ce qui déconvient forcément. Les femmes doivent rester des objets de désir même dans une bd jeunesse pour faire de l'humour. Surtout que les femmes restent peu présentes dans la série. L'unique personnage récurrent est celle qui fait le ménage et la cuisine, très serviable. Donc, elle est grosse et quelconque.



Le reste des inventions sont des choses modernes de notre époque. On trouve des références scientifiques avec parcimonie. C'est une forme de garantie de vraisemblance. On apprécie le clin d'oeil à la faber de Cugnot par exemple améliorer pour rouler plus vite et loin. Néanmoins, la sauce ne prend pas. Le running gag du réveil du sous fifre fatigue plus qu'autre chose. Les pages se tournent avec une forme d'ennui avec une interrogation : à partir de quand sait-on qu'une série doit s'arrêter? Même les interventions du chat n'apporte rien. Cela a piquer la curiosité de relire Gottlieb avec sa coccinelle. Au final, la lecture n'a pas été si inutile.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Après Lucky Luke, voici Rantanplan qui rejoint les lectures BD du soir.



Le chien le plus bête de l’Ouest va rejoindre Averell. Ils ont été enlevé par Franck et Stein qui veulent tester des petites dragées miracles qui peut rendre intelligent !

Et c’est le cas et Joe va même avoir du mal à le supporter. Ne plus être chef ! C’est bien la première fois que ça lui arrive !

Par contre, ce pauvre Rantanplan, il sait faire des additions mais il a toujours du mal à voir le mal autour de lui. Il reste aux aguets mais met un long moment avant de prendre les choses en main, enfin en pattes afin de ramener les Daltons derrière les barreaux.



C’est une lecture assez répétitive mais la faute en est à l’histoire elle-même avec le test sur Rantanplan avant de le faire sur Averell. Pauvre Rantanplan !

On reste dans la lignée des BD des Daltons ou de Lucky Luke.

De GROOB et TURK. Léonard. Tome 4, Hi-Fi Génie.



De retour avec l’ami Léonard. Déjà dans l’intitulé de cette BD, un jeu de mot que ne pourront comprendre que les grands enfants, comme moi et les adultes. Mais mon petit-file aime cette BD et ce personnage. Il n’a que 6 ans. Je vais lui offrir la collection, mais à dose homéopathique. Il y a tout de même 51 volumes… Cela fera des récompenses pour ce petit garçon….



Léonard va évoluer dans un nouveau domaine. Il va explorer le monde moderne et se pencher sur la Hi-Fi. Il lui faut commencer par extraire son disciple du lit. Déjà il va inventer une pelle mécanique pour sortir son élève du sommeil. Et lorsqu’il a besoin d’un plus grand nombre d’aides il prend le voisin. Allez tous en place et nous allons découvrir de nouvelles applications : le phonographe, le microsillon ;… Quelle joie d’entendre des voix à travers ces supports.



Léonard s’avère être un génie hors pair. Il est inventif, créatif, ingénieux et il en a des idées, de génie…. Il crée, recrée, essaie, compose, décompose, recompose, monte, démonte, et …. miracle cela fonctionne. Oui merci Léonard mais n’oublions pas son disciple. Heureusement qu’il est là avec sa spontanéité, son empressement son assistance, son aide. c’est vraiment un disciple PARFAIT. (30/03/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..