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Critiques de Camilla Grebe (1311)
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L'archipel des lärmes

Un excellent roman policier plein de rebondissements! L'auteure Camilla Grebe, dont on a pu apprécier déjà "Un cri sous la glace" et "Le journal de ma disparition" frappe encore fort avec ce roman "L'archipel des larmes" qui lui a valu de remporter pour la 2ème fois le prestigieux prix du meilleur polar scandinave.



Une démarche féministe ici: L'action se déroule sur plus de 70 ans, entre 1944, date du premier meurtre et de nos jours.



À chaque fois, une policière interviendra et ce sera une femme différente à chaque fois.



1944; Tout commence avec un meurtre sordide commis dans le peu reluisant quartier d'Östertuna, à une quinzaine de kilomètres au nord de Stockholm. La victime est une jeune mère célibataire, qui sera clouée au sol par les mains et on retrouvera un ustensile de cuisine enfoncé dans sa bouche.

Elsie, jeune auxiliaire policière, trouvera la mort en essayant de poursuivre le coupable.



Bien des années plus tard, dans les années 70, sa fille biologique, Britt-Marie, policière aussi, sera confronté à ce même type de meurtres. Depuis la fin des années 50, les femmes sont entrées en nombre en Suède dans la police mais ont du mal à se faire une place au soleil.

Ainsi Britt-Marie est cantonnée à des tâches subalternes par son chef le commissaire Sven Fagerberg, indécrottablement misogyne et bourré de préjugés sur la "juste" place des femmes dans la société.



Britt-Marie va disparaître mystérieusement et le coupable sera toujours dans la nature...

Nouveau rebondissement dans les années 80 avec de nouveaux meurtres perpétrés selon le même rituel. Cette fois-ci, une jeune adjointe de police, Linda, trouvera la mort.



Pourquoi des femmes jeunes mères célibataires?

Qu'est-ce que cela déclenche chez le meurtrier?

C'est là qu'intervient, en 1985-1986, juste avant le meurtre du Premier Ministre Olof Palme, la jeune profileuse Hanne Lagerlind-Schön. Très différente du profil de Elsie et Britt-Marie, Hanne est issue de la haute bourgeoisie stockholmoise. Elle a fait de hautes études et elle a une certaine idée de la place que doit avoir la femme dans la police.



L'enquête va malheureusement tourner court et ce sera seulement de nos jours que tout sera élucidé avec une nouvelle policière: Malin.



L'étendue de la période considérée rend très intéressant ce livre, plus féministe que l'auteure ne l'avait prévu au départ, selon ses dires dans une récente interview.

Le livre lui a nécessité beaucoup de recherches et d'interviews de policiers et policières.

C'est toute l'évolution de la société suédoise que l'on voit aussi.

Passionnant et très actuel en ces moments de renouveau du féminisme.

On se console comme on peut à la fin du livre en constatant que la situation de la femme suédoise n'est pas vraiment franchement meilleure que celle de la femme française..

Bravo Mme Grebe, vous nous avez bien tenu en haleine et vous nous avez fait voyager dans le temps...
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Le jøurnal de ma disparitiøn

J'avais déjà beaucoup aimé " Un cri sous la glace", le premier roman qu'elle a écrit seule et non à quatre mains avec sa soeur. Ce deuxième opus m'a davantage plu encore.



On y retrouve deux personnages du précédent livre: Hanne, profileuse, et Peter, policier, avec qui elle est maintenant en couple. Enfin, le verbe " retrouver" est mal choisi car d'une part, Peter a disparu de manière suspecte au cours de l'enquête et on le recherchera durant toute l'histoire; d'autre part Hanne , atteinte d'Alzheimer, errante, a tout oublié de ce qu'il s'est passé.



L'intrigue se déroule dans une région isolée de Suède, connaissant l'exode rural, la Sudermanie. L'auteur avoue avoir inventé le nom du village où se passent les faits, Ormberg, mais tout sonne vrai. Le point de départ est l'exhumation d'un cold case, la découverte du squelette d'une petite fille de cinq ans, non identifiée à l'époque.



L'enquête reprend, et un autre crime est commis. Deux voix alternent, celle de Malin, policière depuis peu, originaire justement d'Ormsberg, et qui a trouvé, adolescente alors , le squelette de l'enfant. Et celle de Jake, un jeune garçon de quinze ans, en quête identitaire, qui sera au coeur des événements ... N'en disons pas plus.



Outre les rebondissements et le mystère lié à l'endroit, enneigé et dangereux, j'ai aimé les thèmes développés dans ce roman: le chômage et ses répercussions, dont la xénophobie, exacerbée par le centre d'accueil pour réfugiés installé là, les lourds secrets familiaux qui étouffent les êtres.



Malin, dans son désir de fuir le lieu natal, et Jake, effrayé par ses envies qu'il juge contre-nature, sont fort attachants et complexes.



Un livre prenant, à l'atmosphère oppressante, intéressant d'un point de vue social, et livrant une enquête palpitante jusqu'à la fin, surprenante. Bref, un très bon policier. Pas étonnant qu'il ait eu un prix! Je continuerai à suivre cette auteure, c'est sûr !



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L'énigme de la Stuga

Il y a des familles qui accumulent les catastrophes...

C'est le cas de la famille de Lykke, une éditrice suédoise, mariée avec un écrivain à succès et ils sont les parents de jumeaux âgés de 17 ans.

Un matin, une amie des jumeaux est retrouvée morte chez eux alors que la soirée de la veille avait été très agréable.

Cela va bouleverser toute la vie de cette famille unie et les malheurs ne s’arrêteront pas là, car huit ans plus tard, c'est Lykke elle-même qui sera accusée de meurtre.

Y a t'il un lien entre ces deux affaires ?

En tout cas, c'est le même inspecteur qui s'occupera de ces deux crimes différents.

J'ai beaucoup aimé pénétrer les secrets de cette famille, on découvre le quotidien avant, pendant et après ces drames. Au delà de l'enquête policière, on voit comment les secrets et les non-dits peuvent détruire des familles entières.

Le suspense est présent du début à la fin et j'ai attendu avec impatience la révélation finale.

Un polar très addictif.
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L'archipel des lärmes

Je m'attendais à moins.

Je m'attendais à mieux.



Dans plusieurs polars, on fait un flash-back, pour expliquer le présent.

Ici, on en fait trop (à mon avis).

On se promène sur 4 décennies spécifiques, de 1944 à aujourd'hui. On essaie aussi de suggérer un tueur unique sur soixante ans (!) On tente de nous décrire les personnages (une trentaine ?) et les comportements sur chacune des périodes.



On y décrit aussi la situation de la femme en Suède (point central du livre). Si l'intention principale avait été de décrire la discrimination reliée au sexe en Suède des soixante dernières années, il n'y avait aucun besoin d'y ajouter des meurtres violents d'une dizaine de femmes.



Quant à la fin, c'est là que je m'attendais à mieux.

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Le jøurnal de ma disparitiøn

Bienvenue à Ormberg, bourgade peu charmante à quelques centaines de kilomètres au sud de Stockholm, un "trou paumé" pour reprendre l'expression peu charitable des enquêteurs qui doivent se pencher sur un cold case en pleine tempête hivernale.



Quelques stugas éparpillées dans les bois et habitées par des familles au chômage, laissées sur le bord de route après la fermeture du complexe métallurgique local et de la fabrique textile devenue un centre d'accueil de réfugiés, pas vus d'un très bon oeil par les autochtones. Quelques jeunes qui s'ennuient ferme. Voilà Ormberg.



Huit ans auparavant, le squelette d'une enfant de cinq ans a été retrouvé par une nuit sans lune sous un amas de pierres au cœur de la forêt. Malin, jeune enquêtrice, faisait partie de la bande de jeunes fêtards ayant fait cette macabre découverte. Sa connaissance des lieux et des us locaux lui vaut d'être intégrée à l'équipe policière qui doit également faire face à la disparition d'un de ses coéquipiers et à l'amnésie de leur profileuse. Une enquête glaçante entre passé et présent, qui n'augure rien de bon du futur et qui implique un peu trop des rares habitants d'Ormberg...



Thriller scandinave sympathique qui occupe bien quelques heures de vacances mais pas vraiment un récit qui m'a prise aux tripes. L'édition "Livre de poche" que j'ai eue entre les mains était truffée de fautes de syntaxe, ce qui n'a pas aidé. Le style de Camilla Grebe est efficace et conforme à ce qu'on attend d'un polar suédois. Une trame narrative bien faite pour coller à une future adaptation à l'écran.





Challenge ENTRE DEUX 2023

Challenge PLUMES FEMININES 2023

Challenge MULTI-DEFIS 2023
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L'Horizon d'une nuit

Toujours avoir les avis de tous les protagonistes pour pouvoir prendre une décision éclairée sur les faits : qui a tué Amira ? Dans cet opus C. Grebe créé un imbroglio en cela intéressant : chacun racontant son vécu des événements et ses décisions y relatives pensant que... Le bémol (de taille) : une première partie plutôt lourde en bien-pensance sur les étrangers et les handicapés (même si j'ai bien compris que c'était pour mieux les dénoncer, mais ça manque de subtilité quand même). D'ailleurs, une question vient chahuter ma lecture : les pays du grand Nord auraient-ils un problème avec l'immigration et les musulmans plus particulièrement ? Je pose la question parce que ce n'est pas le premier polar en deux-trois ans que je lis dont le thème est celui-là et surtout qu'il fait ressentir le rejet ! Fait de société nordique ou juste racolage pour vendre ? Conclusion : un polar de vacance en somme. Entre impression de déjà lu et petite originalité quand même !

Merci à Netgalley pour la version Audiolib, c'est d'ailleurs une bonne idée cette double voix homme-femme selon les protagonistes.
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L'Horizon d'une nuit

Un nouveau livre traduit de Camilla Grebe que j’attendais avec impatience et je ne suis pas déçue car une nouvelle fois l’auteure a su me captiver. Pourtant ce n’était pas gagné car j’ai trouvé les deux cents premières pages très longues. Peu d’action, une intrigue dont on devine très vite le dénouement et pourtant je ne suis généralement pas une bonne détective….



Mais j’ai aimé cette alternance de personnages, que toute cette histoire soit vue sous différents points de vue. L'accent est mis sur les relations personnelles plutôt que sur l’intrigue et pour ceux qui aiment les romans policiers psychologiques, je le recommande vivement.



Enfin je trouve que le choix du titre français est mal trouvé et que le titre suédois était mieux trouvé - Alla ljuger : Tout le monde ment.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le jøurnal de ma disparitiøn

Trois histoires qui s'entrecroisent et le lecteur au milieu.

(De la nuit...)





Celle de Malin, jeune inspectrice de police qui se voit proposer de bosser avec une équipe confirmée parce qu'elle connait bien l'endroit où a été découvert un corps. L'endroit-même où , adolescente, elle avait retrouvé le corps d'une fillette. le meurtre n'a jamais été élucidé. C'est le village de son enfance, celui qu'elle a quitté , dés qu'elle a pu (et on la comprend...).

Celle de Hanne, celèbre profileuse qui est retrouvée hagarde, dans la forêt, après avoir disparu quelques jours avec le policier Peter, avec qui elle est en couple Pour lui, on craint le pire. Qui survit par des températures pareilles ?

Et Jake, un adolescent qui cumule pas mal de problèmes qui va tomber sur Hanne (et son journal). Il préférera le lire, plutot que de le ramener à la police, rapport à un de ses problèmes...

Le journal de Hanne, celui de sa disparition, au sens propre comme au figuré, qui raconte tous leurs progrés dans l'enquête, mais pas seulement. Ce journal l'aide aussi à garder une trace de ce qui lui arrive, des conversations, car Hanne perd la mémoire....

Une petite disparition de l'esprit...







Trois personnages qui se déménent avec les cartes que la vie leur a donné, et une enquête en toile de fond, et un décor : celui d'une petite ville qui périclite, où presque tous les commerces ont fermé, où les emplois sont rares, le pouvoir d'achat en berne, et où, l'état a implanté un centre de réfugiés. La population voit ces étrangers d'un très mauvais oeil , eux qui reçoivent des aides, alors que la population locale ne fait que survivre.

C'est un roman qui commence comme une enquête classique et qui se termine sur une réflexion politique sans que jamais l'auteur ne verse dans la lourdeur, dans la démonstration avec passage en force. Tout y est limpide, fluide, sensible, évident .





Dans chacun de ses tomes, Camilla Grebe prend la même équipe de policiers, avec quelques années d'intervalle (donc certains sont nouveaux, mais le gros de la troupe est là ). Dans cet épisode, la lumière est mise sur Hanne bien sûr, mais surtout sur Malin, dont l'histoire m'a beaucoup touchée.



De la neige, des températures hostiles, des secrets, des cadavres...Et une poignée de flics, dont une perd la mémoire. Un point de vue original.
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Un cri sous la glace

C'est vrai que ce roman a la qualité de nous embarquer et à mon avis de ne laisser personne à quai, mais je ne suis pas complètement conquise. Ma libraire m'avait dit " vous allez adorer" oui j'ai aimé mais ce n'est pas un coup de coeur.

Tous les personnages se trimballent des casseroles, ce qui donne un côté réaliste à ce roman et fait que l'on a un petit attachement pour chacun d'entre eux. Par ailleurs, nous faire plonger dans le passé de chaque personnage est un réel plus pour moi. La psychologie de chacun est bien travaillée et apporte un éclairage intéressant à l'histoire.

Je ne m'attendais absolument pas à ce dénouement, bravo ! Oui beaucoup de qualités mais il manque un petit quelque chose pour que je devienne fan comme je le suis de k. Giebel.
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Un cri sous la glace

Je continue à lire cette formidable série, qui met en valeur à tour de rôle les différents membres du commissariat d’un quartier de Stockholm, je ne les ai pas lus dans l’ordre, il m’en reste un. Je pense que c’est mieux de les lire dans l’ordre, mais on peut aussi très bien le faire dans le désordre car les enquêtes sont indépendantes, c’est juste un peu gênant pour l’évolution des personnages.



Nous retrouvons ici Peter, Manfred et Hanne, plus quelques personnages secondaires. Comme souvent, le titre n’est pas choisi en fonction de l’enquête, mais de la vie des personnages principaux, ici il s’agit d’Hanne, du moins pour le titre français, j’ignore le titre suédois et surtout son sens. L’auteure fait parler à tour de rôle Emma, Hanne et Peter dans un magnifique roman choral selon son art consommé en la matière. Les trois narrateurs font progresser l’intrigue peu à peu selon leur point de vue qui alternent toujours dans le même ordre.



Durant la nuit, Peter est réveillé par son collègue Manfred, car ils sont appelés sur une scène de crime. On vient de découvrir une femme décapitée dans la villa du patron de H&M, lequel n’est pas chez lui. Ce meurtre présente des similitudes avec celui d’un émigré chilien survenu dix ans plutôt et jamais résolu. Toutefois difficile de trouver des liens entre un émigré et le patron d’un grand groupe de mode.



Hanne de son côté n’en peut plus de vivre avec son mari Owe qui a toujours exercé une emprise sur elle. Elle est atteinte d’un début de démence et son mari se montre encore plus étouffant. Elle ne l’aime plus depuis bien longtemps. Dix ans auparavant, elle voulait le quitter pour Peter, mais ce dernier s’est dégonflé au dernier moment vu sa peur panique de l’engagement. Manfred la contacte pour participer à l’enquête en temps que profileuse, elle accepte contre l’avis d’Owe, ce qui le met dans une grande colère. Hanne comprend qu’elle ne veut plus vivre de cette manière pour le peu de temps qu’il lui reste et part s’installer chez une amie.



Emma nous fait reculer deux mois plus tôt, elle est vendeuse chez H&M, les conditions se sont fortement dégradées depuis que Jesper Orre est le nouveau patron, il met les travailleurs sous une grande pression. Emma a un secret, elle sort justement avec le patron mais ne peut en parler avec ses collègues bien sûr. Mais peu à peu Jesper commence à la maltraiter. Même si elle ignore de qui il s’agit, sa copine Olga lui dit de se méfier de cet homme violent. Jesper a très mauvaise réputation comme homme d’affaires, séducteur impénitent et pratiquant les déclarations politiquement incorrectes, mais surtout il ne veut absolument pas que sa relation avec Emma s’ébruite, ce silence pèse sur la jeune femme.



L’intrigue progresse peu à peu, très addictive et nous réserve un magnifique retournement de situation. Mais c’est surtout les personnages très touchants et très travaillés qui font l’intérêt de ce livre, on y découvre leurs failles, leurs blessures et leurs ressources pour les surmonter. Hanne est consciente qu’il lui reste peu de temps, Peter qu’il a eu tort de renoncer dix ans auparavant, ils s’aiment toujours, mais oseront-ils aller de l’avant ou étoufferont-ils encore une fois leurs sentiments ?



Emma est aussi très touchante, la vie ne l’a pas ménagée entre un père dépressif et une mère alcoolique. Sa relation qui avait pourtant si bien commencé avec Jesper tourne court, son but n’est-il que de la maltraiter et de la faire souffrir, allant jusqu’à tuer son chat bien-aimé, sans doute par pure méchanceté ? Il ferait le coupable idéal, mais en général dans les polars, l’explication la plus simple n’est pas la meilleure.



Un excellent polar que je recommande chaleureusement.
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L'Horizon d'une nuit

Bien sûr, il y a l’intrigue policière et toutes les questions qui attendent des réponses. Mais c’est loin d’être la seule raison pour laquelle j’ai dévoré L’horizon d’une nuit. En plus de l’énigme policière, la structure du roman, les thèmes et des personnages attachants m’ont séduite.

En Suède, Maria, Samir, Vincent et Yasmin vivent heureux, c’est du moins ce que Maria croit. Le jour où Yasmin disparaît, leur vie s’effondre. Tout était-il vraiment si idyllique ?

J’ai aimé la construction intelligente de ce roman policier. Les pièces du puzzle, et donc les rebondissements, sont distillées grâce aux points de vue des personnages. Le récit est chronologique (quel bonheur !) Maria raconte son histoire, puis Vincent, puis Gunnar. Je n’ai été perdue à aucun moment, ce qui m’arrive souvent dans les constructions sous forme de puzzle.

Pas de rebondissements soudains ni de cliffhanger, plutôt des questions qui mettront deux décennies à trouver leurs réponses. Les thèmes, très contemporains, apparaissent peu à peu et sont au cœur de l’intrigue policière. Quant aux personnages, on apprend à les connaître au fil de l’histoire. Le cœur se serre au fur et à mesure que l’on comprend ce qui s’est passé. Beaucoup d’émotions, tristesse, indignation et regrets m’ont accompagnée au fil de la lecture.

Un coup de cœur pour moi.


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Un cri sous la glace

Emma, jeune vendeuse dans une boutique de la chaîne Clothes&More à Stockholm entretient une liaison secrète avec Jesper Orre, le manager quadragenaire du groupe, très exigeant avec ses employés. La jeune femme s'entend bien avec ses collègues, Mahnoor et Olga, mais ne peut révéler cette relation amoureuse, - à la demande de Jesper -, qui vient de lui faire sa demande en mariage en lui offrant une magnifique bague de fiançailles, ornée d'un diamant.

Deux mois plus tard, quand le corps décapité d'une jeune femme est retrouvé dans la villa de Jesper, et que ce dernier disparait, la brigade criminelle avec Peter Lindgren et son collègue Manfred Olsson, s'adjoignent les services d'Hanne, ethnologue et profileuse car le mode opératoire du meurtre rappelle étrangement celui d'un homme âgé de vingt cinq ans, dix ans plus tôt. Peter retrouve Hanne une femme qu'il a aimée et qu'il n'a pas su garder, avec une certaine appréhension, Hanne, quant à elle, redoute cette nouvelle collaboration, fragilisée par une maladie qui lui fait perdre peu à peu la mémoire.



Un roman policier à trois voix qui privilégie l'analyse psychologique des trois personnages, à commencer par Peter Lindgren, bientôt la cinquantaine, flic désenchanté, dont le mariage va à vau l'eau et qui doit collaborer avec Hanne, de dix ans son aînée, avec laquelle il a eu une relation passionnelle dont il n'a pas tourné la page. Hanne, blessée dix ans plus tôt par cet homme pour lequel elle s'apprêtait à quitter son mari et qui l'a déçue redoute également la collaboration pour des raisons plus profondes, liées à la baisse de ses capacités cognitives. La troisième voix est celle d'Emma, une jeune femme qui a perdu son père et doit composer avec une mère possessive et qui doit taire sa relation avec son amant.

Un cri sous la glace est une bonne surprise qui permet de découvrir des êtres blessés, qui ont perdu leurs illusions ou leurs espoirs, Peter n'a plus le feu sacré dans la police et la relation avec son fils est délétère, Hanne perd la mémoire et tente de sauver la face, Emma a perdu l'amour protecteur de son père et se complait dans une relation secrète et toxique...

Un rythme lent, une intrigue qui n'est pas au premier plan - et qui d'ailleurs n'est pas complètement menée -, mais un roman d'ambiance qui fait la part belle aux relations entre les personnages et Camilla Grebe qui se livre à une analyse psychologique très fine de la nature humaine.

Un bon moment de lecture.
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Un cri sous la glace

Voilà un polar que j’ai lu d’une traite.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue, qui est tortueuse à souhait, mais aussi les personnages qui sont bien cabossés par la vie, et l’ambiance hivernale suédoise.

Pendant tout le roman, on se demande qui est le plus tordu parmi les divers protagonistes.

On a au choix, un riche patron qui entretien une relation secrète avec une de ses employées, une jeune femme retrouvée décapitée dans la maison d’un homme porté disparu, une profileuse qui vient d’apprendre qu’elle a une grave maladie qui va bientôt l’empêcher de travailler, un policier qui a des relations difficiles avec son ex-femme et son fils, un homme et une femme qui se retrouvent à travailler ensemble après avoir vécu une histoire d’amour intense dix ans plus tôt….et tout ça se déroule durant les fêtes de fin d’années en Suède, dans le froid et la neige.

J’ai été très touchée par certains personnages que j’aurais plaisir à retrouver dans d’autres romans et l’intrigue m’a tenu en haleine du début à la fin.

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L'archipel des lärmes

Première rencontre réussie avec l’auteur , j’ai été agréablement surprise car je m’attendais au pire avec le titre du roman .

L’histoire se déroule sur plus ou moins 70 ans , on y croise des inspectrices à des époques différentes , des victimes de crime à la mise en scène macabre , femmes qui ont un point commun , elles sont victimes de sexisme , on les juge sur les apparences .

La réputation est terrible et peu de personnes la remettent en cause sauf une policière honnête , tenace mais mal vue par son supérieur hiérarchique qui n’accepte pas qu’une femme dans la police puisse faire autre chose que de la paperasserie .

Les époques changent , les mentalités changent doucement .

La fin est vraiment inattendue , je pensais avoir trouvé le coupable mais ....., suspense et rebondissements garantis et beaux portraits de femmes .



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L'archipel des lärmes

En 1944 à Stockholm une femme est morte, clouée au sol. Trente ans plus tard, une autre femme est retrouvée dans les mêmes circonstances. L’assassin des bas fonds comme il a été nommé est il de retour ? Surtout que des années plus tard, ça recommence…

Ce roman aborde aussi les difficultés des femmes policières à se faire intégrer. D’ailleurs l’enquête ne leur porte pas chance !

Je suis plutôt mitigée sur le retour de ce polar suédois (eh oui il semblerait que je sois la seule selon les autres avis que j’ai pu lire, j’assume :D ) L’enquête est intrigante : comment expliquer l’écart entre la première victime et la dernière, un coupable, deux ?, quel âge ? pourquoi ces femmes là ?... Le suspense est là, rien à redire sur ce point. Une chose m’a un peu dérangé : comme les faits se renouvellent, on a une impression de répétition qui m’a lassé un peu, surtout qu’ils reviennent à chaque fois sur les précédentes victimes.

J’avais un peu plus apprécié « un cri sous la glace » et « le journal de ma disparition » de Camilla Grebe

#LArchipeldeslarmes #NetGalleyFrance

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Un cri sous la glace

Comme je vous l’ai dit dans mon précédent article sur le thriller « Les démoniaques » de Mattias Köpping, j’ai souffert début de ce mois d’août d’une panne de lecture. L’an passé, à la même période plus ou moins, c’était la panne d’écriture pour mes chroniques, me retrouvant devant une page blanche et incapable de la remplir. Heureusement pour moi que je ne suis qu’une blogueuse car un écrivain se serait retrouvé en conflit avec son éditeur…



Je ne sais pas si c’est dû au fait que j’avais tourné la dernière page du livre trouvé si captivant et digne d’un réel coup de poing qu’est ce livre « Les démoniaques ». Mais sur quasi deux semaines de congé, je n’ai terminé que deux livres, ne comptant pourtant pas des milliers de pages !



L’un de ceux-ci fût « Un cri sous la glace » de Camille Grebe. Pourquoi ai-je décidé de sortir ce livre de ma pile à lire? Tout simplement en raison du Prix des Lecteurs des éditions Le Livre de Poche, catégorie Polar, pour lequel je fais partie du jury. En effet, ce mois-ci, nous avions en lice « Kisanga » d’Emmanuel Grand (en pleine lecture d’ailleurs de celui-ci ) ainsi que « Le journal de ma disparition » de Camilla Grebe.



Ce thriller en lice pour le Prix est le second opus des aventures du policier Peter et de la profiteuse, Hanne. Comme vous le savez déjà, si vous avez déjà lu certains de mes précédents articles, je préfère suivre l’ordre logique des tomes des livres d’un même auteur, lorsque les personnages y sont récurrents. En plus, vu le bandeau, estimant Camilla Grebe comme l’une des reines du polar nordique et vu mon addiction à ce genre précis, je me devais un jour de m’y attarder.



Est-ce que j’ai aimé ce livre? Oui, certainement. Mais je suis quand même un tout peu mitigée sur la forme. Pourquoi? Car j’ai trouvé le style d’écriture assez lent, contrairement à d’autres auteurs venant du froid. A côté de cela, l’auteure distille des doutes aux lecteurs et ça, c’est un élément que je trouve très positif. Ainsi, tout le long, je m’étais fait une idée sur la victime décapitée (voir le résumé; pas d’inquiétude, je ne spoile pas l’histoire 😉 et sur son assassin potentiel. Et puis, tout à coup, Camilla Grebe vous jette un twist hallucinant et là, je reste bouche bée tout simplement!



C’est le genre d’élément dans mes lectures qui me laisse pantoise et je me dis que l’auteure a vraiment un talent certain d’imagination. En plus, j’ai trouvé que ce duo d’enquêteurs avait un côté assez atypique (de par leur âge, leur passé, le physique dont je les ai imaginés affublés,…) offrant encore là une bonne pointe d’originalité.



Comme dit ci-dessus, je suis pour l’instant dans ma lecture de « Kisanga » car j’ai voulu savourer et laisser un peu de temps entre les deux oeuvres de Camilla Grebe. Si « Le journal de ma disparition » m’offre d’aussi belles surprises que « Un cri sous la glace », je suivrai alors attentivement cette auteure suédoise, surtout qu’un troisième opus a déjà été traduit et publié cette année d’ailleurs, sous le titre « L’ombre de la baleine » aux éditions Calmann-Lévy.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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L'ombre de la baleine

On débute ce livre avec plusieurs histoires et personnages. Il y a tout d’abord Samuel un jeune homme qui va avoir 18 ans qui se fait mettre à la porte par sa mère Pernilla car elle a trouvé de la drogue. Il va avoir de gros problème lié a son trafic. Sa mère ne sait pas où il est. Ensuite nous avons Manfred dont sa fille est entre la vie et la mort après avoir fait une chute du 3ème étage. Il doit en même temps gérer une affaire avec sa collège Malin. Des cadavres échouent au sud de l’archipel de Stockholm. Très vite on comprend que ces histoires sont liées mais ça ne gâche pas le plaisir de lire ce roman car il y a plein de rebondissements, l’auteure brouille les pistes.
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Le jøurnal de ma disparitiøn

J’avais envie depuis longtemps de découvrir cette auteure suédoise et c’est chose faite grâce à cet excellent roman lu à la perfection par Audrey Sourdive. Cette comédienne est vraiment douée pour donner vie à un livre, elle sait nous faire passer d’un personnage à l’autre de manière très naturelle. J’avais déjà au l’occasion d’apprécier son talent dans Les possibles, de Virginie Grimaldi et une fois encore j’ai beaucoup aimé sa lecture dynamique qui permet aux personnages de nous faire partager leurs émotions et leurs états d’âme.



Ce roman s’inscrit dans une série, mais je ne le savais pas, cela ne m’a pas gênée, je verrai si c’est dérangeant de connaître la fin de l’histoire quand je découvrirai le début, mais si je ne le fais pas immédiatement, ça devrait aller, je lis trop pour me souvenir de tous les détails d’un polar durant des mois. Celui-ci est en tout cas un coup de coeur avec ses personnages si attachants et la présence de la nature au premier plan.



Il s’agit d’un roman choral qui alterne les points de vue de Jake, un adolescent du village, Malin, une jeune policière et Hanne, une profileuse de Stockholm. En 2009, Malin avait quinze ans, lors d’une soirée avec des amis en forêt, elle découvre le squelette d’une petite fille enterrée sous un tas de pierre. En 2017, elle est devenue policière dans la ville voisine et s’occupe de petits délits, mais les autorités décident de rouvrir des cold case. Vu sa connaissance du village et de ses environs, Malin se joint à l’enquête sur la fillette trouvée sous les pierres, il faut l’identifier et si possible trouver le coupable. Quatre autres policiers dont Hanne et Peter dirigeront les investigations. Un vendredi soir, la tempête se déclare, Peter disparaît et le lendemain. Hanne est retrouvée blessée et hagarde, errant dans les bois.



Jake a quinze ans, il est très mal dans sa peau car il se sent différent. Il aime s’habiller en fille et se promener dans les bois à la tombée de la nuit. Il est le souffre-douleur de ses camarades de classe, n’a qu’une seule amie, Saga et craint par dessus tout que son secret soit découvert, il se sent coupable et dépravé, sa mère est décédée l’année d’avant et depuis lors, ils prennent en charge, sa soeur et lui, leur père alcoolique. Le samedi après la tempête, il se livrait justement à son jeu favori et se promenait en robe dorée à paillettes dans la forêt lorsqu’il trouve Hanne, il la reconduit sur la route où une automobiliste la recueille et l’emmène à l’hôpital, il se cache et espère bien que personne ne l’a vu dans son accoutrement. Il a surtout trouvé le carnet d’Hanne, dans lequel elle écrit tout car elle est sujet à d’importantes pertes de mémoire. Il lit le journal et a l’impression qu’elle écrit exprès pour lui.



L’enquête sur le squelette est suspendue, car tous les efforts sont déployés pour retrouver Peter qui semble s’être volatilisé. Nos trois personnages principaux vont s’entraider, le plus souvent sans le savoir pour résoudre tous ces mystères et dévoiler les sombres secrets de ce village perdu dans une nature âpre et ravagé par la crise économique.



Les personnages sont très attachants, leur psychologie est fouillée et aucun n’est caricatural, ce qui peut arriver assez fréquemment dans les polars. Les héros sont très complexes et vraisemblables, même les personnages secondaires ne sont pas négligés. Jake, Malin et Hanne sont arrivés à un carrefour dans leur existence, les évènements les changeront en profondeur. Jake trouvera la force de surmonter les obstacles sur sa route grâce au carnet, lorsqu’il comprendra qu’Hanne est en danger de mort, il prendra tous les risques pour la sauver. J’ai particulièrement aimé ce personnage et son évolution vers l’âge adulte, le regard extérieur d’Hanne lui permettra de dépasser sa position de victime impuissante et de se révéler à lui-même. Ses conceptions d’adolescent amateur de film d’horreur lui donne des réactions particulièrement amusantes lorsqu’il rencontre la vieille femme dans les bois et à d’autres occasions.



J’ai aussi beaucoup apprécié la profondeur des personnages et leur confrontation à des choix existentiels difficiles. L’autre grand thème du livre est celui des réfugiés et les personnages posent les bonnes questions. Les citadins venus de la capitale ont un point de vue politiquement correct, mais Malin incarne celui des habitants de ce village complètement ravagé par la crise et pratiquement déserté, il ne reste que les retraités et les chômeurs. Sa position reste modérée et ses interrogations tout à fait légitimes alors que l’attitude du père de Jake ne l’est pas, même si on peut le comprendre. Toutefois, il est loin d’être le pire villageois.



L’intrigue est vraiment très bien ficelée, pleine de rebondissements inattendus, rien n’est téléphoné. Le coupable est au-dessus de tout soupçon et le cadre vraiment bien exploité. Un coup de coeur pour moi.



#Journaldemadisparition #NetGalleyFrance
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Le jøurnal de ma disparitiøn

Ormberg, petite ville déshéritée de Sudermanie (Södermanland), région côtière au sud de Stockholm.



Deux ans ont passé depuis la précédente enquête et Hanne est en couple avec son collègue policier Peter Lindgren. Elle a de sérieux problèmes de mémoire et tient un petit carnet où elle tient les différentes étapes des enquêtes, à l'instar du lieutenant Colombo...



Les deux policiers sont envoyés dans cette zone d'usines abandonnées pour cause de délocalisation.

Il s'agit de résoudre un cold case: le meurtre d'une fillette en 2009, le corps ayant été retrouvé par la jeune Malin qui deviendra policière plus tard.

Malin revient donc dans sa ville natale bien des années après pour reprendre l'enquête, aux côtés de Hanne et Peter.

On comprend vite qu'elle avait fui Omberg à la fin de l'adolescence, dans la perspective de mener une carrière brillante à Stockholm.



Cette mission qui s'accompagne d'un retour aux sources ne l'enchante guère. Elle doit laisser Max son fiancé juriste avec qui elle semble mener une vie de couple satisfaisante a priori.



Bien vite l'enquête prend un tour inattendu: le policier Peter disparaît. Hanne est retrouvée hagarde dans la forêt, sans aucun souvenir de ce qui lui est arrivé.



Un adolescent, Jake Olsson, qui aime s'habiller en femme, tombe sur le carnet de Hanne. Il va pouvoir ainsi suivre tout le déroulement de l'enquête et apprendre des choses inattendues sur ses voisins, que Hanne et Peter avaient rencontrés dans le cadre de l'enquête.

Un peu plus tard, un cadavre de femme est retrouvé, exactement là où Malin avait découvert le cadavre de la fillette en 2009.

Les deux meurtres semblent liés.

Le mystère s'épaissit autour d'un foyer de réfugiés.

Quel lien pourrait avoir ce foyer de migrants avec les meurtres?



Le déroulement de l'enquête va se mener tambour battant. Pas une seconde de répit.

Le roman est à plusieurs voix, tendance actuelle qui donne du relief aux personnages.

L'adolescent Jake est très attachant.



Ce qui m'a semblé particulièrement bien rendu, c'est cette Suède profonde qui sort des cartes postales.

Des gens qui mènent une vie dure, face à des éléments souvent déchaînés (tempêtes, coupures de courant, climat rude...) et qui peuvent éprouver un sentiment de rejet face à des arrivants venant de pays ne partageant pas certaines de leurs valeurs...



Beaucoup de talent pour Camilla Grebe qui signe ici un roman qui est plus qu'un simple "polar" mais aussi un beau reflet de la société suédoise actuelle et des problématiques liées aux migrations et à l'accueil des migrants.



Comme le signale très justement l'auteure dans sa postface: " Nous vivons une époque obscure. Jamais dans l'histoire les exilés n'ont été aussi nombreux et les flux de réfugiés nourrissent la xénophobie, les conflits, la peur... Tu aurais pu être celle qui fuit la guerre et la famine, dit Andreas à sa collègue Malin..."

Il semble que c'est ce message que voulait transmettre l'auteure à travers son roman...



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Un cri sous la glace

Même si la chute d'Un cri sous la glace ne m'a pas surprise, j'ai néanmoins passé un bon moment à essayer de comprendre, avec Peter et Hanne, ce qui s'est réellement déroulé dans la maison du crime.



Au domicile de Jesper Andreas Orre, un chef d'entreprise contesté pour ses méthodes de management, une jeune femme inconnue, décapitée, gît sur le sol. Orre a disparu, personne ne sait où il est.

Deux mois plutôt, Emma s'apprêtait à fêter ses fiançailles avec Jesper Orre qu'elle avait rencontré alors qu'il venait acheter une chemise. Mais elle l'a attendu en vain.



Dévasté par un drame familial que nous apprendrons au cours du livre, Peter, le policier, n'a pas réussi à se reconstruire. Âgé d'une cinquantaine d'années, il n'a plus l'enthousiasme de ses débuts pour son métier.



Hanne, la profileuse, est mal mariée, elle a bien espéré à une époque commencer une nouvelle vie avec Peter, mais ça ne s'est pas fait. Au début du livre, elle apprend qu'elle est atteinte d'Alzheimer.



J'ai commencé à comprendre un peu tôt à mon goût, il n'y a donc pas eu d'effet surprise comme dans les autres livres que j'ai lus de l'auteur. Mais Un cri sous la glace n'est pas seulement un roman policier, c'est aussi un roman qui parle de solitude, de mariages ratés, de vieillesse.


Lien : https://dequoilire.com/un-cr..
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LE JØURNAL DE MA DISPARITIØN (Camilla Grebe)

Malin est originaire ...

de Stockholm
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