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Citations de Camille Laurens (792)


L’indifférence est un autre genre de burqa.
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Mais dites-moi,pourquoi une femme devrait-elle passé quarante-cinq ans,se retirer progressivement du monde vivant,s'arracher du corps l'épine du désir......alors que les hommes refont leur vie,refont des enfants,refont le monde jusqu'à leur mort.
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Au fait, vous avez déjà rencontré Michel ? Un petit gros, chauve, qui a toujours un dictionnaire sous le bras ? Il est là depuis la nuit des temps, il paraît. Il étudie l'étymologie. L'hébreu, surtout. Hier, à table, il nous a dit qu'amen, ça voulait dire "j'y crois". Merveilleux, non ? Il faudrait finir toutes ses phrases comme ça, surtout quand on parle d'amour : amen. Je vous aime. Amen.
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C'est comme cette épitaphe sur la tombe d'un Américain au Père-Lachaise, j'adorais m'y promener? Sa femme a fait graver : "Henry, je sais enfin où tu dors ce soir".
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Pourquoi les femmes devraient-elles s'arracher l'écharde du désir alors que les hommes refont leur vie, refont des enfants, refont le monde jusqu'à leur mort?
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"La femme est l'avenir de l'homme", tu parles! Non mais la blague… Ou alors, au pluriel, les femmes. Comme les bornes sur le parcours
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Non, rien n'est écrit, rien que nous n'ayons nous-mêmes à écrire, à créer comme d'une aire malléable, pour trouver notre forme et notre place, celle que nous voulons, notre place dans le monde et la place du monde en nous. Non, qu'on se le dise, et malgré les apparences, rien n'est écrit, tout reste à écrire.
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Il y a de ces coïncidences, qui, dans un roman, paraîtraient pénibles mais qui, dans la vie, répondent à une nécessité dont personne de s'étonne. (p.11, P.O.L.)
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«La différence , c'est que tous les hommes ont un avenir. Toujours. Un à-venir. UN avenir sans nous. Les hommes meurent plus jeunes. Peut-être. Mais ils vivent plus longtemps. J'ai lu que sur les sites de rencontres, la frontière entre quarante-neuf et cinquante ans est pour les femmes le gouffre où elles s'abîment. À quarante-neuf ans, elles ont en moyenne quarante visites par semaine, à cinquante ans elles n'en ont plus que trois. Et pourtant, rien n'a changé, elles sont les mêmes, avec un an de plus. Vous connaissez le sketch, je ne sais plus qui, sur la date de péremption des boîtes de conserve : 'À consommer jusqu'au 25 mars 2014.' Mais qu'est-ce qui se passe donc au fond de cette boîte dans la nuit du 25 au 26 ? Nous les femmes, nous sommes toutes des boîtes de conserve. Du jour au lendemain, impropres à la consommation. »
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Ce serait un livre sur tous les hommes d'une femme, du premier au dernier- père, grand-père, fils, frère, ami, amant, mari, patron, collègue..., dans l'ordre ou le désordre de leur apparition dans sa vie, dans ce mouvement mystérieux de présence et d'oubli qui les fait changer à ses yeux, s'en aller, revenir, demeurer, devenir. (p.14)
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"Que les mots (écrits) suscitent des émotions violentes, des sentiments comme la tendresse et la pitié, c'est déjà beaucoup ; mais qu'ils touchent ainsi le corps, le fond du ventre, qu'ils nous amènent à sangloter, à rire, à désirer, il faut le vivre pour le croire."
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elle irradie comme un sourire, elle brille comme des yeux.
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Si j'ai des amies femmes ? Des femmes qui me sont proches ? Non, aucunes, je n'ai jamais eu vraiment confiance, je ne sais pas, je ne me suis jamais confiée à une femme. Jamais.
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Mon type d'homme ? C'est Zeus... J'ai toujours eu un faible pour les dieux.
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Alors on chante, il y a longtemps que je t'aime, on reprend la rhasphodie, on tisse les mélodies, jamais je ne t'oublierai, et la chanson n'est pas toujours la même, quoi qu'on dise, il y a des variantes, tant de nuances dans la moire amoureuse, et amour rime avec toujours, et j'aimais rime avec jamais, et si tu t'imagines (fillette fillette) xa va xa va xa va durer la saison des za la saison za saison des zamours, ce que tu te goures (fillette fillette)
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L'amour commence comme il finira, il finit comme il a commencé.
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Faire un livre, faire l'amour : effort vain d'abolir l'intervalle.
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Car les mots ont une voix, ils ont un grain - comme on dit le grain de la peau, bien sûr, mais aussi, au fond, comme on parle des fous, des marginaux: chaque mot est un original, une pièce unique. La lecture consiste donc à palper ce grain, à entendre cette voix. Le lecteur déchiffre la langue avec sa sensibilité, sa raison, sa culture, mais aussi avec sa mémoire: les mots réveillent en lui des associations, des souvenirs, conscients ou non.
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Mais ce n’est pas un si simple rôle, c’était mon être qui se modelait peu à peu, qui se recomposait par amour - oui je crois que le mot est juste, l’amour, est-ce que ce n’est pas s’aliéner à quelqu’un, tomber en l’autre, ne plus s’appartenir?
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Mais dites-moi, pourquoi une femme devrait elle, passé quarante-cinq ans, se retirer progressivement du monde vivant, s’arracher l’épine du désir?
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