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Critiques de Catherine Cuenca (424)
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Celle qui voulait conduire le tram

Un livre court, qui se lit facilement mais d'une puissance!!! Ça remue les tripes!

La cause des femmes, vaste sujet, encore de nos jours. Alors en 1918!!! L'autrice rend ce sujet historique très abordable à travers cette histoire. Simple, court, concis et surtout essentiel
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Nos corps jugés

Même si je ne suis pas une grande lectrice j'ai trouvé ce roman très intéressant."Nos corps jugés" est un roman écrit par Catherine Cuenca qui raconte le combat de la jeune Myriam victime de viol.

Myriam encore au lycée accompagnée de son amie Lily à des parents très stricts qui un jour l'autorise à aller à une soirée ou elle fera une rencontre qui changera le cours de sa vie : Franck.

il l'agresse sexuellement .Myriam traumatisée raconte son combat jusqu'au tribunal.

J'ai adoré lire ce roman,je l'ai trouvé très passionnant,je trouve l'histoire très bien racontée malgré que cela touche à un sujet assez sensible.

C'est un roman très bouleversant qui m'a beaucoup touchée.
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Celle qui voulait conduire le tram

Que dire de plus sinon qu'il faudrait déposer ce livre entre toutes les mains des petits garçons et des petites filles.



Une œuvre touchante et émouvante qui nous transporte dans les années de la Grande Guerre, à l'arrière cette fois.



Cet ouvrage est une plaidoirie en faveur du féminisme, qui nous amène à mettre des mots sur ces décennies (siècles) de luttes pour l'égalité.
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Les Démons de Notre-Dame

Ici, nous allons suivre l'histoire de la construction de Notre-Dame ainsi que tout le côté maléfique qui l'entoure. Nous sommes en 1163 et nous découvrons l'histoire de Clémence et Grâce deux jeunes filles de 15 ans qui sont orpheline et qui vive chez Mme Béatrice de Beaumont. Pour se faire un peu d'argent elles vont participer à la construction de Notre-Dame, elles vont donc transporter les différentes pierres qui vont faire tenir l'édifice. Mais cela ne va pas se passer comme prévu, les pierres en question se trouvent dans le domaine de Vauvert, domaine maudit qui est la tanière du démon. On dit qu'en creusant les hommes ont ouvert un passage vers les enfer et que toutes personnes qui s'y trouvent là nuit devient folle,meurt ou pire encore.....

Cet ouvrage est court, 163 pages. Les pages se tournent rapidement,il se lit en 2h . L'intrigue et intéressante et on ne s'attend pas aux diverses révélations.
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Les Démons de Notre-Dame

Pourquoi dit-on « aller au diable Vauvert » ? Dans le roman historique pour collégiens Les démons de Notre-Dame, Catherine Cuenca s’inspire de la légende du diable Vauvert pour évoquer la construction de la fameuse cathédrale gothique parisienne au XIIe siècle. Son récit suit les traces d’une jeune orpheline de quinze ans, Grâce, qui participe au chantier en transportant des pierres de la carrière de Vauvert à l’île de la Cité.



Un triller historique



Tirant partie la réputation « diabolique » liée au site du château de Vauvert, l’autrice ancre son récit à suspense dans une ambiance sombre et mystérieuse. L’évocation du Paris médiéval est plutôt réussie, même si les descriptions sont assez peu détaillées pour laisser la place à l’action et aux dialogues. Le style, très accessible, plaira aux (pré)ados. Certains passages sont toutefois un peu faibles (transitions maladroites du temps présent au temps passé au sein d’une même scène, dialogues pas toujours très naturels…) et j’ai trouvé que le dénouement tombait un peu comme un cheveu sur la soupe.



Les Démons de Notre-Dame est bâti sur un double mystère. D’une part, Grâce – et, à travers elle, le lecteur - s’interroge sur l’identité du « diable Vauvert » et sur son lien avec les tentatives de sabotage du chantier. D’autre part, la jeune héroïne est confrontée à la question de sa filiation. Bien qu’elle se croit orpheline, va se découvrir des liens de parenté plutôt inattendus…



Une héroïne attachante



La découverte par Grâce de ses origines aurait pu donner lieu à des scènes riches en émotions et à un questionnement intéressant sur l’identité. Malheureusement, cet aspect du roman est assez superficiel. C’est la deuxième intrigue, impliquant le prélat Maurice de Sully et une tentative de subtilisation des plans de la cathédrale, qui génère le plus d’intérêt et rend le personnage de Grâce attachant. Cette jeune fille ordinaire deviendra par la force des circonstances un exemple de courage et de résilience, faisant d’elle une héroïne à laquelle les (pré)ados peuvent facilement s’identifier.


Lien : https://histfict.fr/les-demo..
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La fille du gladiateur

Lucilla, 15 ans, à la mort de sa mère décide de se rendre au Ludus de Lugdunum pour y être engagée comme Gladiatrice. C'est une attraction qui plait au public des arènes: qui sont ses femmes qui cèdent à l'appel de la lutte entre elles devant un public et qui en accepteront les conséquences mortelles?

Attention, ça va faire mal!

Comme leurs confrères masculin, ces dames vont offrir un peu de divertissement sous des noms de scène.

Tandis que certains gladiateurs économiseront leurs gains pour regagner leur liberté, Lucilla acceptera, comme certaines autres femmes libres, de signer un contrat d'employées dont les termes seront les mêmes que ceux des esclaves: son employeur aura droit de vie et de mort ou de la corriger si elle se montre indocile.

Dans quelle affaire Lucilla s'est-elle fourrée?

Un peu entrainée au maniement des épées par son oncle Caïus, ancien gladiateur mort au combat, Lucilla cherchera à en savoir plus ses origines cachées - pour sa sécurité, disait sa mère - ?

Lucilla enquètera sur la disparition inexpliquée d'une star de l'arène surnommé " Tigrus" et de la mère du gladiateur n'ayant plus donné signes de vie depuis qu'elle s'était rendue elle-même au Ludus pour chercher son fils.

Y évoquer le nom de Tigrus est presque interdit, par superstition.

Nous suivrons donc les pas prudents de Lucilla pour trouver des traces des disparus dans les rues et la poussière de l'arène, tentant discrètement de délier les langues tout en échappant un peu à la surveillance de son "propriétaire".

Longue vie à "Daphné", la nouvelle recrue de l'arène!

Surtout ne pas y laisser la vie par son manque d'expérience au combat ou parce qu'elle questionnera les mauvaises personnes.



Beaucoup se lanceront dans cette aventure les yeux fermées à cause de l'annonce de l'auteure, déja un peu convaincus d'un certain gain de qualité sur l'aventure historique avec Catherine Cuenca en littérature jeunesse. Ça sera évidemment à confirmer, jeunes lecteurs.

Catherine Cuenca, ce sont des héroïnes, braves et intrépides, c'est le voyage dans le temps coincée à l'époque de la Révolution française, c'est la chasse aux sorcières dans l'Italie de la Renaissance, c'est se lancer à la poursuite de l'assassin de femmes à Paris en 1849 dans ses quartiers sombres grouillant de voleurs, c'est la "Reconquista" catholique des territoires espanols encore sous la domination musulmane au Moyen-Âge.

Chaque aventure avec ces héroïnes, souvent adolescentes, seront un moyen acessible et palpitant d'aborder des périodes historiques avec facilité et de contracter le délicieux virus de la lecture.

Chacune de ses héroïnes va défier une société peu égalitaire du sort et de la parole des femmes.



Comme beaucoup de domaines historiques de l'Art, un tri est fait, il y a tellement de choses à découvrir et à porter à la connaissance du public.

On ne sait pas tout sur le destin des femmes au fil du temps, leur statut n'invitait pas toujours à un devoir de mémoire.

Aujourd'hui, nombre d'auteures et auteurs rempliront les mémoires des lecteurs, complèteront d'anecdotes intéressantes, de pratiques féminines peu connues au travers du filtre de la fiction, comme ici: avec les femmes-gladiateurs.



Quelques titres de romans jeunesse dresseront la limite claire, la femme n'aura pas sa place dans les arènes romaines, sauf dans les gradins si c'est une riche citoyenne ou intégrée au spectacle de l'arène, si c'est pour y être sacrifiée aux bêtes sauvages en tant qu'esclave. À chaque catégorie sociale et statut politique son entrée.

La fiction " Circus Maximus" d'Annelise Gray imaginera une exception avec son héroïne Didon (qui n'existera qu'en travestisant son sexe publiquement pour jouer les conducteurs auriges superstars).

Retour sur ce détail.

N'existait-il pas d'auriges féminins?

Certe si, mais en Grèce (dans le monde antique " Hellenique").

Voyez cet extrait :

"... Des Jeux féminins existent pourtant bien : les jeux dits « Héréens », organisés en l’honneur d’Héra, l’épouse de Zeus, célébrée comme son époux à Olympie. Ils ont lieu quinze jours après les Jeux masculins.



Ces dames retroussent leur tunique pour courir et celles qui remportent les épreuves reçoivent, en plus de la couronne d’olivier, un quartier de boeuf destiné, non pas à finir en souvlaki – que l’on se rassure, ce n’est en rien une façon de signifier aux participantes que leur place est à la cuisine –, mais à être pieusement déposé sur l’autel d’Héra.



Ces championnes font alors figure d’exception, car la plupart des jeunes filles grecques ne reçoivent aucune éducation physique. En fait, seules les petites Spartiates bénéficient d’une formation comparable à celle des garçons. Il s’agit d’ailleurs là d’une singularité notable dont s’offusque le reste de la Grèce.



À Sparte, les jeunes filles pratiquent, tout comme les garçons, l’athlétisme, la lutte, le lancer de javelot et de disque dès le VIe siècle avant J.-C. Les habitants de Phtie, en Thessalie, en sont outrés et leur roi, Pélée, juge intolérable la liberté dont jouissent ces femmes..."

À observer également, dans les arènes grecques, la présence de la femme n'est pas requise dans les gradins, sous peine de morts.

Mais il y eut des championnes auriges grecque, nous dit-on, tel que Kyniska, soeur du roi de Sparte, Agésilas II.

https://www.lemondefeminin.com/kyniska-premiere-championne-olympique/

Intéréssant?



Catherine Cuenca, elle, proposera l'aventure des femmes gladiateurs et pas en Grèce ni en territoires romains mais en Gaule celtique (un bout de la France actuelle).

Quid des gladiatrices à cette époque?

Voyez cet extrait:

"... Les Romains exigeaient une certaine égalité des sexes pour ce qui était des combats. Dans les arènes, tous les gladiateurs se voyaient donc soumis aux mêmes conditions et règles.

Les femmes devaient donc s’habiller et se battre de la même manière que les hommes.

Ainsi, elles luttaient généralement torse nu, bien que quelques unes portaient des armures lourdes.



Les autres accessoires comme le casque, l’arme et le bouclier étaient les mêmes pour les hommes et les femmes.



Les libertés de ces dernières étaient tout de même restreintes.

Les écoles de gladiateurs formaient les hommes mais n’autorisaient pas la présence de femmes. Elles recevaient donc leur apprentissage d’entraîneurs particuliers...."

https://cultea.fr/gladiatrices-des-femmes-dans-les-arenes-romaines.html



Ici avec l'héroïne ado Lucilla, nous serons dans une des Gaules de l'époque occupées par différents peuples celtes (les romains les surnommeront "les Gaulois"), plus précisément à Lugdunum (Lyon).

Ces précisions historiques nous permettront de nous rendre compte d'une période intéressante passée sur l'évolution culturelle et géographique de la France, aux frontières et à la répartition de territoires bien différentes, définies par la conquète et la victoire des clans. Imaginons nous en ce temps avec la Belgique, un peu mêlée.

C'est Lugdunum (Lyon) qui sera la capitale du royaume celte.

Et Paris?

Occupée par des celtes. Et retenons qu'à sa future occupation gallo-romaine, c'est à ce moment-là que Lutecia prendra le nom de ses habitants, les celtes "parisiens" (latin: Parisii).



Une intrigue, une auteure et un thème qui éveilleront plus que de l'intérêt, un vrai plaisir d'en apprendre plus sur notre Histoire d'une manière aussi agréable.
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Louise, naufragée du Titanic

1912, France. Tu t'appelles Louise et tu es la nouvelle nurse d'une famille américaine qui repart aux États-Unis. Tu les y accompagne. La traversée se fera en première classe sur le Titanic. Tu es toute heureuse de faire ce voyage inaugural sur l'Insubmersible. Mais le rêve va bientôt virer au cauchemar.



J'ai beaucoup aimé ce livre-jeu qui était rapide à lire et intéressant. Chaque chapitre propose un court passage de la vie de Louise pour poursuivre par une ou deux pages d'informations notables et enfin une double page de petits jeux.



J'ai appris des choses en lisant ce roman jeunesse, les descriptions du paquebot et de la vie à bord sont nombreuses mais ce n'est pas lourd du tout et très intéressant. Et les photos complètent à merveille le texte.



J'ai parfois été un tout petit peu agacée par les nombreuses remarques de Louise à propos des choses auxquelles elle n'a pas accès en temps que domestique. Bien sûr il y avait des choses révoltantes par rapport à la troisième classe (on leur coupait l'électricité à 23h !) mais l'envie qui transparaissait de Louise était un peu trop présente à mon goût.



À la fin, au moment du naufrage, le livre devient même pour quelques pages, un livre dont vous êtes le héros. Vous devez faire des choix qui conduiront à votre survie ou à votre mort dans l'eau glacée. J'ai trouvé l'ambiance de ces pages très réussie, j'étais vraiment stressée par le choix. J'ai d'ailleurs lu toutes les fins possibles par souci d'exhaustivité.
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Louise, naufragée du Titanic

Un petit roman jeunesse que j’ai plutôt apprécié. C’est un livre avec une histoire mais des énigmes à l’intérieur, des questions…



Un livre très sympa pour interagir avec le lecteur et voir si finalement, au fil de l’histoire, il a compris. On a aussi de belles illustrations !



J’ai déjà lu la jeune fille et le chat de la même auteure et j’aime bien sa plume ! Elle explique et détaille très bien les événements.



En résumé, j’ai bien aimé ce petit roman. Il est différent puisqu’il y a ce côté pédagogique avec les questions, énigmes. Je vous le conseille et notamment pour vos enfants. C’est un bon moyen d’apprentissage !
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Sauver Mina

On se retrouve avec deux demi-soeurs en 2014. Mina et Amal voient d'un coup leurs vies basculer. Elles sont yézidies, vivent en Syrie, et se retrouvent prises dans l'enfer de daech (je ne mettrai pas de majuscule). Amal parvient à fuir avec son père, mais Mina est faite prisonnière et contrainte de devenir une esclave pour l'état islamique. Les chapitres alternent la narration de l'une et de l'autre. Amal s'engagera dans l'armée des femmes qui luttent contre daech.On a une vraie vision, réelle, des affrontements à la frontière entre Syrie et Irak ; cela se rapproche du témoignage, inspiré par le prix nobel de la paix Nasia Murad.

Un roman très réussi qui ouvre les yeux, bien plus documenté que le dernier roman jeunesse lu sur ce thème, "N'oublie pas de penser à demain" qui met en scène un réfugié syrien.
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L'hôpital des sorciers

Nous sommes pris dans un mystère bien sombre qui fait suivre Gabin dans la résolution de l'enquête. Un chapitre après l'autre nous transporte dans l'aventure de ce dernier pour découvrir toute la vérité qui est bien loin de ce qu'on pouvait s'imaginer. J'avais envie de l'histoire connue encore tellement qu'elle était entrainante et bien raconté. Une belle découverte de cette écrivaine.
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La jeune fille et le chat

14ème siècle, dans un petit village français, nous découvrons Bertille, 13 ans. Elle a rejoint son oncle pour l'aider aux travaux des champs quand une épidémie de peste se répand dans la région. Les croyances populaires imputent ce fléau aux chats, prétendument associés du Diable. Mais Bertille, qui élève secrètement un chat, est convaincue que cela est faux depuis qu’un moine lui a confié que la maladie venait avec les rats. Seulement, en voulant sauver son animal, les villageois se mettent en tête qu’elle est une sorcière et la prennent en chasse à son tour. Lancée sur les chemins pour trouver un refuge, Bertille va naviguer entre l'épidémie et l’aveuglement idéologique de certains.



J’aime beaucoup les romans historiques jeunesse des éditions Scrineo, et plus particulièrement quand ils sont écrits par Catherine Cuenca qui a l’art de nous plonger rapidement dans une histoire entrainante.

Aux côtés d’une héroïne attachante, futée et bienveillante, le lecteur est vite lancé dans l’aventure, tout en nous faisant découvrir ce pan de l’histoire. L’autrice y dépeint le tableau d’une époque, tant sur le mode de vie, que les croyances et l’avancée des sciences.



On découvre ainsi les mœurs du moyen-âge, très marquées par le poids de la religion mais aussi que les chats -que l’on adore maintenant et incarnent un côté “doudou”- ont eu une réputation sulfureuse pendant des siècles.



Les scènes où la maladie et les morts sont évoquées sont réalistes mais sans rentrer dans trop de détails qui pourraient effrayer les plus jeunes lecteurs. On comprend que c’était une période sombre, avec une maladie terrible, mais le roman se veut optimiste en mettant en lumière l’humanité et la bienveillance de quelques-uns.



Un roman à glisser dans les mains de tous ceux qui sont curieux de cette époque.
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La jeune fille et le chat

Quel plaisir de retrouver la plume de Catherine Cuenca. L’autrice nous emmène en 1348, au Moyen-Age, en pleine peste noire, avec ses fantasmes et ses croyances, une époque où l’on pouvait vite être accusé de sorcellerie.

Bertille, 13 ans, a été placée par son père chez son oncle pour aider à la ferme. Son seul compagnon est Miron, un chat roux aux yeux verts. Un moine de passage leur annonce que la peste ravage la région. Il n’en faut pas plus à la population pour accuser les chats d’être les responsables de ce fléau. Bertille décide alors de fuir et de retrouver ses parents avec son compagnon afin de le protéger.

Une lecture agréable entre aventure et réalité historique. Des héros attachants, un peu de suspense, une amourette et une écriture facile et agréable combleront nos plus jeunes lecteurs. Merci aux éditions Scrinéo pour cette lecture.

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Sauver Mina

Le roman est un récit alterné entre Amal et sa demi-sœur Mina dont elle est très proche. Toutes les deux vivent en Irak dans la vallée du Sinjar et font partie de la communauté yézidie. La situation devient de plus en plus tendue autour d’elle avec l’émergence et le développement préoccupant de Daech mais elles sont adolescentes et ne s’en rendent pas forcément compte. Sauf qu’un jour tout bascule, l’État islamique finit par envahir leur ville et leur village. Amal fuit alors dans la montagne avec une partie de sa famille, tandis que du côté de Mina ils sont pris de court et capturés. Les garçons seront exécutés ou endoctrinés selon l’âge, tandis que les filles seront de même triées en fonction de leur âge soit pour devenir sabayas (esclaves sexuels) soit pour être tuées elles aussi. Apprenant le sort réservé à sa demi-sœur Amal s’engage alors dans une unité de défense féminine kurde (les YPJ) pour libérer sa sœur.

C’est un récit qui sonne extrêmement juste et on s’attache rapidement aux deux héroïnes.

J’ai trouvé que l’autrice rappelait les faits historiques avec beaucoup de fluidité, sans que ce soit trop didactique ou indigeste. Le récit est terriblement dur mais très fort, avec un retournement de situation final auquel je ne m’attendais pas.

Comme avec le roman « A(ni)mal de Cécile Alix j’ai eu l’agréable surprise de découvrir que l’autrice, a priori plus jeunesse, écrit également pour les grand ados avec beaucoup de justesse. Je rapprocherai aussi ces deux textes car ils sont à la fois terribles et poignants, et qu’ils réussissent à s’emparer d’un sujet sensible et extrêmement dur avec brio. Ce qui est d’autant plus touchant c’est que derrière la fiction nous savons bien qu’il y a l’histoire de milliers d’hommes et de femmes ayant vécu ces atrocités. D’ailleurs à la fin Catherine Cuenca liste quelques femmes qui apparaissent dans le récit et l’ont inspiré.

Un roman à réserver plutôt aux lycéens et au-delà.
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La jeune fille et le chat

Bertille vit chez son oncle et a comme compagnon un chat : Miron. Personne n'aime les chats à cette époque là, ils ne servent qu'à chasser les rats. Un soir, un moine se présente chez eux et leur apprend que la peste ravage plusieurs villages. Et qu'ils doivent à tout prix rester à l'écart. Il confie à la jeune Bertille que les chats sont probablement les meilleurs amis de l'Homme en cette période funeste, car ils chassent les rats, probablement porteurs de la maladie.



Mais bientôt, la vision de l'enfant avec ce chat ne plaît pas à tout le monde. On l'accuse même de sorcellerie. Elle est obligée de fuir pour survivre, et elle va devoir affronter bien des dangers lors de cette période si cruelle.



Un court roman vif et intéressant sur une période que je trouve parfois trop peu traitée. Ce livre nous donne envie d'en savoir plus sur cette époque et sur la peste en général. L'héroïne est attachante et courageuse. On lit cette histoire avec compassion et la lecture est fluide et rapide. J'ai passé un très bon moment !

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La marraine de guerre

Critique de Jade - 3°B :

Les seules critiques que j'aurais à faire sont que le livre était trop court, et que la fin ne s'était pas terminée comme je l'aurais espérée. J'aurais voulu avoir une suite à l'histoire au niveau d'Etienne et de Marie-Pierre. Sinon tout était bien. Pour ce qui est des avantages, je peux dire que : ce livre m'a beaucoup plût, il était très agréable à lire. C'était très instructif, car cela montrait que la guerre de 14-18 était un moment sombre des années 1900. Cette histoire aide à savoir comment ses passaient les journées des Poilus pendant la guerre de 14-18. Ce livre était facilement compréhensible. J'ai aussi énormément apprécié le livre car les personnages, les soldats étaient solidaires, s'entraidaient. Les moments que j'ai préférés étaient lorsqu'Etienne et Marie-Pierre se rencontrent pour la première fois. J'attendais avec impatience l'écriture en italique car cela montrait qu'ils allaient correspondre. Je lisais plus vite pour pouvoir lire ces extraits de lettre. On ressentait facilement les émotions des personnages. Pour tout dire ce livre était super, j'adore les histoires d'amour, c'est donc ça qui m'a le plus plût dans ce livre.
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Sauver Mina

Coup de coeur pour ce roman de Catherine Cuenca qui parle d'un sujet rarement évoqué en littérature adolescente : le sort des femmes dans les pays où Daesh sévit. En Irak, Amal et sa demi-soeur font partie de la minorité des yésidies. Cette communauté est prise pour cible par l'Etat Islamique. En 2014, Daesh lance une attaque contre leurs villages de la région de Sinjar. Alors qu'Amal parvient à s'enfuir dans les montagnes avec son père et ses frères, Mina, elle, est capturée avec sa mère. Elle nous raconte alors le sort réservé aux jeunes filles capturées : devenir des sabayas, esclaves sexuelles, vendues aux notables de Daesh. Amal, en l'apprenant, décide de prendre les armes dans une Unité de Défense pour sauver Mina... Le récit est une alternance des points de vue et du récit des deux jeunes filles qui grandissent trop vite et font face à l'horreur. Rien ne nous / leur est épargnée. Une lecture bouleversante que j'ai due parfois stoppée tant les horreurs subies m'ont parfois parues insoutenables non pas parce que le texte est explicite mais plutôt par la succession de ce qu'on devine. D'autant plus quand on sait que ce roman est inspiré d'une histoire vraie. Les héroïnes sont courageuses et montrent à quel point les femmes jugées comme inférieures ont des ressources insoupçonnables. La couverture est aussi très travaillée : tous les éléments sont présents et les couleurs sont bien choisies. Bref, une réussite et un livre en forme de témoignage que je ne peux que recommander. #SauverMina #NetGalleyFrance
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Sauver Mina

Amal et sa sœur Mina coulaient des jours heureux en Irak jusqu’à l’attaque du mont Sinjar par les troupes de Daesh. La communauté des Yézidis est massacrée. Mina est enlevée et devient une « Sabayya », une esclave que les membres de l’état islamique se vendent et exploitent. Amal, qui a réussi à s’enfuir dans la montagne avant l’attaque décide de s’engager dans un groupe armée de femmes pour tenter de délivrer sa sœur… L’alternance du récit entre les deux sœurs entretient le suspense jusqu’au bout. Ce roman qui dénonce les atrocités subis par le peuple yézidis encore de nos jours est traité avec pudeur mais sans édulcorer ce que subissent les femmes-esclaves. Cette lecture est bouleversante et le sujet si important que j’encourage les jeunes (et moins jeunes) à le découvrir !

Merci à NetGalley et aux éditions Scrinéo pour cette lecture puissante.

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Celle qui voulait conduire le tram

Agnès Meunier est une jeune femme de 23 ans qui travaille dans une usine à tisser à Lyon. Mais sa vie va changer un jour de janvier 1916 lorsqu’elle se fait contrôler dans le tram par une contrôleuse. Oui, une femme ! Situation inédite car cela n’est possible que parce que les hommes sont au front. De ce constat, Agnès se dit aussi qu’elle peut aussi tenter sa chance, d’autant qu’elle est une personne curieuse et dégourdie. De plus, travailler pour la Compagnie des omnibus de Lyon est très bien payé. Elle tente donc le coup et arrive à décrocher le seul poste encore disponible, celui de wattman (conducteur de tram). Voilà donc un rêve qui se réalise pour elle est une personne dégourdie et curieuse.



Les débuts sur son nouveau poste ne sont pas faciles car les clichés ont la vie dure. Comment une femme peut-elle conduire ? En est-elle capable ? Bien sûr que oui, rétorque Agnès et elle le démontre avec brio. Cependant, il y a une ombre au tableau car son mari Célestin est démobilisé et rentre suite à un « accident ». Ce qui devait être de belles retrouvailles pour ce jeune couple, tourne très rapidement au cauchemar pour la jeune femme. Célestin n’a pas changé que physiquement suite à son passage au front, mais aussi moralement et dans son comportement. Les relations entre les deux époux deviennent invivable car le mari ne supporte pas la position de son épouse et veut qu’elle quitte son poste pour retourner à l’usine avec lui. Agnès qui a goûté à cette nouvelle vie et une certaine indépendance n’est pas prête à se ranger dans sa vie d’avant après tous les obstacles qu’elle a dû affronter pour en arriver où elle est. Elle entre donc en résistance contre la société préétablie et s’engage dans la lutte des Droits des femmes.



Ce roman explore aussi bien le rôle des femmes lorsque les hommes étaient au front mais également la naissance du mouvement féministe pour l’égalité et le droit de vote pour tous. Rappelons que le droit de vote a été accordé aux femmes en France qu’à partir du 21/04/1944. Le rôle des féministes en France n’est pas aussi connu que ceux des suffragettes en Angleterre mais il est décrit ici.



Cette lecture est un indispensable tant pour son côté fiction que pour nous rappeler l’importance de nos droits fondamentaux. Aussi, l’autrice est une historienne de formation et on le ressent dans la qualité de ses écrits (que ce soit ici ou pour les autres romans qu’elle a publiés).



(suite dans le lien ci-dessous)
Lien : https://delivresendecouverte..
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Petite fleur d'Hiroshima

10 jours avant la destruction d’Hiroshima par la bombe nucléaire, quatre protagonistes anonymes de la guerre racontent leur quotidien, leurs espoirs et leurs désillusions : un soldat japonais et sa sœur habitant Hiroshima, un soldat américain d’origine japonaise et son frère enfermé dans un camp aux Etats-Unis.



Plusieurs aspects méconnus de la Seconde guerre mondiale sont exposés dans ce roman court et facile à lire : l’emprisonnement des américains d’origine japonaise dans des camps, l’entrainement à se battre des civils japonais en cas de débarquement, la dualité des sentiments des soldats américains d’origine japonaise à combattre un peuple parmi lequel ils ont bien souvent grandi… Un roman intéressant, aussi bien du point de vue littéraire qu’historique.
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Soeurs de guerre

Très beau roman historique et féministe à 2 voix sur les femmes-soldats en Russie pendant la Seconde Guerre mondiale. On transpire avec ces héroïnes qui sont prêtes à tout pour défendre leur pays, chacune motivée par ses raisons, vengeance, convictions politiques...

Le récit se passe quasi-intégralement pendant la Seconde Guerre mondiale et avec cette vision manichéenne qu’elle impose au front : le mot d’ordre est de tuer l’ennemi, le mal. Le recul n’est pas d’actualité ici, nous sommes au cœur de l’action.

Ces femmes subissent non seulement les violences ennemies mais aussi celles de leur propre camp, avec ces hommes qui voient dans la femme une distraction de guerre, au mieux une soignante, plutôt qu’une camarade de guerre.

Lecture parfaite pour des élèves de 3ème pour aborder la Seconde Guerre mondiale et l’égalité homme-femme.
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