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Critiques de Chimamanda Ngozi Adichie (1155)
Chère Ijeawele, Un manifeste pour une éducation..

Dans cette grande lettre, l'auteur donne des conseils d'éducation féministe à son amie qui vient d'avoir une petite fille.



Si le sujet m'a emballée, je suis restée sur ma faim en lisant ce petit livre. Les conseils donnés sont propres au pays d'origine des deux femmes, le Nigeria, et semblent désu...
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Americanah

Etonnant, percutant, jouissif. Une histoire où le passé et le présent s'entremêlent le temps de se faire faire des tresses (300 pages à me demander quand enfin elle allait sortir de ce salon de coiffure et bouger!). Une écriture fluide, imagée, : "elle devint une femme libre (...), une femme courant sous la pluie la bouche pleine d'un goût de fraises chauffées au soleil", où l'humour se glisse entre les notes de tristesse, entre le Nigéria et les Etats-Unis. Et puis surtout, c'est une histoire, une histoire d'amour. Celle d'Ifemelu et d'Obinze. "Il lui arrivait de s'inquiéter d'être trop heureuse. Et sa joie se transformait en tourment. " Universel.
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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Il s'agit du texte d'une conférence donnée en décembre 2012 au TEDxEuston, un colloque annuel consacré à l'Afrique.

Je l'ai lu comme si j'étais dans la salle et que je l'écoutais nous parler de féminisme, d'éducation genrée, de libération du poids des conventions et d'évolution culturelle.



L'autrice évoque son enfance et son adulescence au Nigéria relatant quelques souvenirs qui l'ont particulièrement marquée, pour dénoncer les préjugés et stéréotypes liés à la condition féminine. Quand elle était petite, soit courant des années 1980, les petites filles ne pouvaient pas être chef de classe, même si elles avaient eu la meilleure note. Plus tard, jeune adulte, si elle donnait un pourboire à un serveur, celui-ci remerciait l'homme avec lequel elle était au restaurant et pas elle, puisqu'une femme n'a pas de salaire, ne prend pas de décision financière et est totalement subordonnée à son mari ou à l'homme qu'elle accompagne.



Elle insiste ensuite sur le fait que la situation n'est guère plus évoluée aux USA. Lors des élections américaines de 2009, la loi Lilly Ledbetter a été votée pour renforcer le droit des femmes et des minorités victimes de discrimination salariale (un homme et une femme qui ont les mêmes qualifications doivent désormais obtenir la même rémunération).



Elle remet en question l'éducation que les mères donnent aux filles (nous apprenons la honte à nos filles, croise les jambes, couvre-toi) mais aussi celle qu'elles donnent aux garçons en leur faisant croire qu'ils sont supérieurs, qu'ils méritent d'être servis par leur mère, leurs sœurs et ensuite leur épouse.



C'était sans aucun doute un discours progressiste et je présume que pour bon nombre d'hommes, américains ou africains à qui ce discours se destinait, il a pu être entendu comme une provocation extrême.

En le lisant en 2022 et étant féministe et militante, j'avoue que je n'apprend rien de particulier. Etre féministe ne veut pas dire détester les hommes, être extrémiste ou hystérique. Etre féministe, c'est reconnaitre que la question du genre telle qu'elle existe encore aujourd'hui (même si elle évolue) pose un problème et que nous devons tous, hommes et femmes oeuvrer pour qu'elle évolue pour le bien de la civilisation.



Si publier et lire son discours peut continuer à œuvrer et à faire avancer les mentalités dans les sociétés patriarcales et conservatrices, que l'autrice en soit remerciée!





Le danger de l'histoire unique



L'autrice met ici en évidence le fait que pour se faire une opinion il ne faut pas se baser sur une histoire, une seule version des faits, mais au contraire multiplier les sources d'informations afin de se créer la meilleure représentation possible d'un seul et même fait.

Elle prend pour exemple le fait que petite fille elle n'avait à sa disposition que des livres anglais et américains, la littérature et les productions de livres africains étant tellement confidentielle. Dès lors quand elle inventait des histoires, ses personnages étaient blancs, avaient des yeux bleus et buvaient de la ginger ale.



Elle ne s'était pas imaginée que des hommes noirs aux cheveux crépus puissent vivre les mêmes histoires que les personnages américains ou anglais héros des livres qu'elle lisait alors.



"L'histoire unique crée des stéréotypes, et le problème des stéréotypes n'est pas qu'ils sont inexacts, c'est qu'ils sont incomplets. Ils font qu'une histoire devient la seule histoire".



Une petite phrase qui mérite réflexion et à laquelle on ne doit cesser de penser quand on aborde un fait, que l'on analyse une situation, que l'on tente de comprendre un contexte donné. Il n'y a jamais une histoire unique, tout est convergence de points de vue.





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Americanah

Ça n'a malheureusement pas pris... J'ai décidé d'arrêter au bout de 50 pages ne trouvant aucun plaisir de lecture. J'ai trouvé ce récit décousu, peu clair. Évaluer un livre de près de 700 pages après en avoir lu 50 n'est certainement pas très objectif. J'aurais certainement dû persévérer mais la taille du livre m'en a découragé. J'ai décidé de ne plus m'acharner et de laisser tomber tout ce qui ne me procurait aucun plaisir.
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L'hibiscus pourpre

J'hésite entre "surprenant" et "ça décoiffe".

Quoiqu'il en soit, ne faites pas l'erreur d'abandonner trop tôt sous prétextes de "je n'accroche pas", "il ne se passe rien" etc. et autres motifs fallacieux.

Le robinet goutte, certes, mais en même temps le lavabo se remplit... et lorsqu'on atteint le trop-plein... il déborde !

Vous connaissez cette expression: On lui aurait donné le bon Dieu sans confession ? Elle colle tellement au sujet !

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Notes sur le chagrin

"J'écris sur mon père au passé et je n'arrive pas à croire que j'écris sur mon père au passé"

(chapitre 30).



Ainsi s'achève le récit de Chimamanda Ngozi Adichie qui écrit sur la perte de son père.

Comment parvenir à encaisser le choc ?

Comment réaliser, intégrer, accepter ce qui peut sembler irréel, impossible : la perte de son papa ?

C'est un long chemin, un parcours semé d'obstacles.

Et cela est d'autant plus difficile à surmonter que Chimamanda vit sur un autre continent, et qu'elle ne peut rejoindre sa famille au Nigéria en raison du contexte sanitaire de 2020.

Comme si la peine, la douleur, la souffrance et la colère n'étaient pas suffisantes, s'ajoute l'impossibilité de trouver un peu de réconfort et d'amour auprès des vivants, des proches, des êtres aimés.

L'auteure traverse (ce qui semble être) une longue période de déni. Elle cherche un sens à une situation qui n'en a pas.

Puis, Chimamanda fait appel à ses souvenirs pour décrire, avec beaucoup de délicatesse, un homme simple, humble, respecté et respectueux.

Elle conte, à travers ses anecdotes de petite fille, d'étudiante et de mère, le soutien d'un père aimant et aimé.

Tout cela est relaté avec beaucoup de pudeur.

Merci à Chimamanda d'être parvenue à mettre des mots sur ce que l'on peut ressentir lors d'une perte si douloureuse que celle de son papa, à décrire la colère qui vous assaille, les sentiments qui vous traversent, les questionnements incessants fasse à toutes les questions organisationnelles et pratiques...

Merci à elle d'avoir souhaité partager cette épisode si douloureux de sa vie.
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L'autre moitié du soleil

Un roman sur le Nigeria, un roman sur la guerre et ses horreurs. un roman sur l'humanité dans tout ce qu'elle est de pire et de meilleur. Un roman pour ne pas oublier que j'ai parcouru avec plaisir. J ai aimé découvrir toute la complexité de la société nigerianne à travers les yeux d'Igwu, Olanna, Richard, Odenigbo. Je regrette que le personnage et la vie de Kainene avant et pendant la guerre n'est pas été plus dévelopée.
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Le tremblement

Deux petites nouvelles pour la route. Trouvé abandonné dans une gare juste avant de sauter dans le train, j'avais fini la première et commencé la seconde quand je suis arrivée à destination.



J'avais déjà lu en bonne partie Americanah que j'avais fini par abandonner, malgré ses qualités, trop long. Les nouvelles me conviendraient peut-être mieux. Et ce fut le cas. Courtes mais denses elles cernent bien la psychologie des personnage. La 4eme parle de la découverte de son homosexualité pour la 1ère - je trouve qu'on découvre surtout comment les gens changent. La découverte d'un homme aimé que le pays rêvé et le temps ont changé, d'une situation fausse qui se traine. Découverte aussi du charme du mystère de l'autre, et de ses jeux.



Si la 2ème nouvelle me semblait moins dynamique, moins intéressante au départ, c'est peut-être celle que je préfère. C'est toujours beau le récit de la naissance d'une profonde amitié.
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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

C'est l'album illustré que j'ai lu.

Une quarantaine de doubles-pages avec le texte du manifeste de Chimamanda Ngozi Adiche à gauche et les illustrations de Leire Salaberria à droite ; je découvrais le texte dont l'auteure est présentée à la fin.

Des interrogations très simples à partir de cas concrets qui permettront de lancer des pistes de réflexion pour l'égalité femmes-hommes.

Lecture facile.
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Le tremblement

La vie d'expatrié avec ses revers se frottent à l'âpreté de l'amour.

Dans la première nouvelle, une jeune femme nigériane récemment arrivée aux Etats-Unis joue la nanny pour une riche famille.

Alors qu'elle s'interroge sur sa présence dans ce nouveau pays et alors qu'elle réalise que son mari, un amour d'enfance ne la fait plus rêver, un regard posé sur elle lui suffit pour illuminer ses journées.

Problème, ce regard est celui de sa patronne, une artiste mystérieuse qui chamboule toute ses perceptions.



Dans la seconde nouvelle, titre de l'ouvrage, un accident d'avion survenu à des milliers de kilomètres sur leur terre natale réunit deux voisins nigérians. Ce rapprochement leur rappelle la dureté de la vie d'expatriés. Mais surtout, il fera prendre conscience à notre héroïne que problèmes amoureux ne sont rien comparés à la vie que mène son voisin.

C'est un bel apprentissage de l'humilité. Parfois il est nécessaire de simplement écouter.

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Americanah

Un salon de coiffure - le temps d'un tressage qui dure une journée entière la narratrice se souvient de son premier amour, dans son pays, le Nigeria, et de comment elle est venue aux USA et s'y est transformée.



Au départ, l'idée est excellente. Les impressions de cette jeune femme sur l'Amérique, son histoire et l'histoire des siens, permet de se décentrer et de comprendre beaucoup de choses. Malheureusement, si certaines phases du roman sont riches et intéressantes, d'autres sont longues et lassantes. Et ce qui m'aurait le plus intéressée, le Nigeria, avec l'histoire de la tante en Afrique, m'avait assommée avant que le roman reprenne un peu d'allure, pour aller s'enliser en Angleterre... et dans le salon de coiffure - elle n'en finit pas cette séance. Je pensais moi finir, j'étais allée loin mais j'ai simplement fini par l'oublier quelque part et commencer autre chose. Pas un abandon actif, donc. Juste un manque de motivation. Peut-être devrais-je le reprendre dans un salon de coiffure.
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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

C'est en fouillant dans le rayon des livres lus de la médiathèque, que j'ai trouvé celui ci. Evidemment le titre m'a tout de suite interpellé. Et en plus la durée d'écoute n'est que de 1 heure environ.

Effectivement c'est très vite écouté, mais c'est surtout très intéressant d'entendre ce discourt, celui d'une femme africaine ayant aussi une expérience de vie aux états unis, qui parle du Féminisme.

Ce que j'ai retenu de très important c'est que le féminisme actuel est aussi légitime dans les pays occidentaux et riches que dans des pays où la population est nettement moins "gâtée" par ces conditions de vie.

Et surtout, le titre c'est "nous sommes tous..." et pas "nous sommes toutes". Car le sujet du féminisme doit concerner autant les hommes que les femmes, si on souhaite qu'il aboutisse à quelque chose.



En plus, elle m'a décomplexée en disant qu'elle n'ennuyait à lire les grands classiques des textes féministes.

Une chouette expérience au hasard, qui me permet aussi de découvrir une auteure. Ma curiosité va certainement me pousser à chercher quelques lectures par là.
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Nous sommes tous des féministes (Album)

Adapté d'un ouvrage paru en 2015 cet album s'adresse aux enfant dans un parti pris très personnel. L'autrice à travers sa propre expérience, illustrée d'anecdotes propose une première approche de la nécessité d'oeuvrer pour l'égalité fille-garçon.

Le texte est très accessible et le parti pris d'une illustration en vis à vis de chaque page de texte permet de donner une respiration à la réflexion que suscite le texte. Les illustrations colorées et douces à la fois sont très vivantes.

A lire, à lire, à lire !

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Adapté d'un ouvrage paru en 2015 cet album s'adresse aux enfant dans un parti pris très personnel. L'autrice à travers sa propre expérience, illustrée d'anecdotes propose une première approche de la nécessité d'œuvrer pour l'égalité fille-garçon.

Le texte est très accessible et le parti pris d'une illustration en vis à vis de chaque page de texte permet de donner une respiration à la réflexion que suscite le texte. Les illustrations colorées et douces à la fois sont très vivantes.

A lire, à lire, à lire !

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

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Chère Ijeawele, Un manifeste pour une éducation..

Ce court essai est initialement une lettre que Chimamanda Ngozi Adichie adresse à son amie Ijeawele qui vient d’accoucher et lui demande des conseils pour bien éduquer sa fille de façon féministe. L’autrice lui propose quinze suggestions pour élever la petite comme l’égale des garçons et des hommes, pour qu’elle devienne un être humain qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui n’accepte pas les injustices, mais aussi qui se cultive et qui ne manque pas de compassion. Par exemple, elle invite son amie à pousser l’enfant à lire : cela l’aidera à développer son imagination, à s’exprimer, à interroger le monde… Elle suggère aussi que si Ijeawele veut passer son temps à éduquer sa fille, qu’elle le fasse, mais si elle veut travailler, rien ne doit l’en empêcher ; il faut qu’elle et son mari se répartissent les tâches, etc.

J’ai trouvé ce livre pertinent et il me confirme de nouveau à quel point j’aime le travail d’Adichie. Que vous soyez parents ou non, je vous invite vivement à le découvrir et à le faire découvrir.
Lien : https://malecturotheque.word..
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L'hibiscus pourpre

Exceptionnelle cette Nigeriane Ngozie Adichie ! ce livre pourrait être mis en parallèle avec Petit Pays de Gaël Faye : pays africains , guerres, terreurs, traditions, religions etc.... mais autant j'ai trouvé celui de Gaël Faye déprimant , oui on sait qu'en Afrique rien ne fonctionne ! celui d'Adichie avec un contexte similaire est totalement régénérant , optimiste et le héros incroyablement attachant !
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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Je découvre cette auteure avec ce discours absolument magnifique sur la place de la femme au Nigeria et plus largement dans la société en général. le ton est posé, réfléchi et terriblement percutant. le positionnement est juste sans haine ni revendication d'une quelconque supériorité, juste une harangue pour l'égalité, la vraie, celle qui reconnaît la valeur de la femme pour ce qu'elle est, dans sa singularité et ses différences vis à vis du masculin. Différence ne signifie pas moins bien ou mieux, juste autre que soi.

La nouvelle qui suit vient illustrer parfaitement les propos du discours en montrant la capacité féminine à s'effacer parfois complètement face aux impératifs que la société lui donne. Malgré une envie de révolte, le ton de la nouvelle est assez pessimiste et montre que le chemin est encore long où chacun réalisera la pression du genre imposée par la société et ira à contre courant. C'est une déconstruction de longue haleine de nos fondamentaux, s'interroger sans cesse sur sa place dans le monde en tant que femme mais aussi en tant qu'homme, même si cette dualité n'est plus seule en jeu de nos jours. Se mettre à la place d'Autrui pour tenter de saisir son ressenti paraît essentiel pour faire avancer la société vers plus d'égalité et de justice.

Un livre qui devrait être mis entre toutes les mains, y compris des plus jeunes, dès le lycée pour lancer des débats et ouvrir à des réflexions. Un style qui m'a lui donné envie d'en découvrir plus de cette auteure.
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Le tremblement

Ce recueil de seulement de nouvelles est un trésor d'écriture et de sentiments feutrés. Cela me donne envie de prolonger mon plaisir avec d'autres ouvrages de cette auteure
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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Un essai court et dynamique. Pas vraiment novateur, je m’attendais à + de profondeur et d’explications. Le témoignage de C. Adichie reste intéressant et souligne l’injustice du déterminisme des genres.

Un petit must-have pour renforcer ses connaissances en matière de féminisme.
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Americanah

Où une noire, nigériane, ne s'aperçoit qu'elle est noire qu'à trente ans, uniquement le jour où elle s'installe aux États-Unis : réflexion sur ce qu'est le racisme, même discret ou bien élevé, dans ce pays. Après 13 ans, pour un ensemble de raisons, l'héroïne préfère retourner vivre au Nigeria.

Cela se passe aussi sur fond d'une histoire d'amour, bien menée également.

C'est bien raconté, avec une certaine subtilité, et on se laisse emmener dans cette histoire de plus de 500 pages. Le livre, et l'auteure, ont d'ailleurs connu un très grand succès.
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