AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Christine Angot (627)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'Inceste

Quand Angot était encore écrivain...
Commenter  J’apprécie          20
Une semaine de vacances

Quand Christine Angot était encore une.bonne romancière ...
Commenter  J’apprécie          20
Une semaine de vacances

On a du mal à dire que le récit d'un viol ou d'un inceste est extraordinaire, mais dans ce livre c'est le cas. La justesse de l'écriture, la force de l'expression et en même temps la finesse dans la description d'une perversion forcément complexe... Aucun voyeurisme pourtant, aucun étalage, et pourtant tout est dit et montré. C'est parfait.
Commenter  J’apprécie          50
Not to be

Ecrit en syncope-s, je ne suis pas musicien, j'ignore donc si c'est juste. Un mari qui se ressent enfin, au milieu d'une mère, d'une femme amante et qui est semble-t-il en train de crever. Il aime. Il est aimé. Particulièrement. De façon particulière. De plusieurs façons particulières. Des médecins, une infirmière, ça pue l'hôpital, encore que.

C'est étrange et c'est pas mal. Ce livre.
Commenter  J’apprécie          40
Un tournant de la vie

Certes ce roman n'est pas le plus marquant qu'elle ait fait, mais j'ai trouvé que notamment les dialogues entre les divers personnages étaient bien ficelés. Pour ce qui est du contenu du roman, il m'a un peu moins plu, et notamment sur la fin. Quoi qu'il en soit, ce roman se lit très rapidement. J'ai juste eu l'impression d'être un peu trop voyeuriste parfois en lisant ce roman.
Commenter  J’apprécie          71
Un amour impossible

Christine Angot imagine sans doute s'être forgé une véritable "patte d'artiste" grâce à l'ahurissante indigence stylistique dont elle fait preuve dans ses écrits et qui apparemment constitue sa marque de fabrique. Certes, elle devient ainsi exceptionnelle, puisque reconnaissable au premier coup d'oeil .... ce qui permet au lecteur averti de vite refermer ses bouquins, ce que j'ai failli faire !

Les critiques élogieuses de la presse m'en ont cependant dissuadée et j'ai donc persévéré dans ma lecture ... pour un avis final très mitigé !



Mais de quel amour impossible nous parle-t-elle donc ?

Celui de ses parents ? mais là c'est particulièrement évident. Comment un fils de famille bourgeoise traditionnelle, fier de ses origines, conscient de son incomparable supériorité de classe, intelligence remarquable et culture haut de gamme, pourrait-il se marier avec une "petite secrétaire" sans éducation, juive de surcroît, même si celle-ci est très jolie et très amoureuse ? lui faire un enfant, pourquoi pas ? mais l'épouser, jamais ! Voyons, ça ne se fait pas chez ces gens là ! - et en fichu salaud qu'il est, de bien lui faire prendre conscience de son infériorité sociale ainsi que de la tare originelle de sa judéité !



Celui éprouvé pour son père ? Car, image idéalisée par sa mère aidant, la jeune Christine rêve de connaître ce père "exceptionnel" dans les griffes de qui elle va brûler son adolescence !



Celui qu'elle vit avec sa mère ? ardent et chaleureux pendant toute l'enfance, en outre protégée par la parentèle maternelle, il deviendra peu à peu entaché de rancoeur, à partir du moment où elle voit régulièrement son géniteur, puis de froideur allant jusqu'à l'indifférence... pour finalement refleurir.



Tout cela se fond dans un récit banal, dont la vacuité est cependant sauvée par quelques moments de grâce, d'émotion pure, liés à l'enfance, que Christine Angot a su parfois faire magistralement resurgir, réveillant le lecteur qui soupirait d'ennui à la découverte de toutes ces platitudes !

et pour ces brèves fulgurances, peut-être, cet amour impossible vaut-il d'être lu ! peut-être ....

Commenter  J’apprécie          131
Une semaine de vacances

Il me semble avoir l'u un ou deux ouvrages de Christine Angot sans déplaisir excessif, même s'ils ne m'ont pas non plus laissé de souvenir marquant au vu de l'incapacité de l'auteur à prendre quelque recul ou hauteur par rapport à l'exploration complaisante d'elle-même et de son petit cercle à laquelle elle a coutume de se livrer, son écriture étant de plus d'une désespérant platitude.

Cependant, les premières pages de ce livre sont immondes et m'ont inspiré un tel dégoût que je n'ai pu poursuivre. Si la démarche de Christine Angot consistant à dénoncer les relations incestueuses infligées par son père pouvait se comprendre, pourquoi y revenir encore et encore ? Est-ce goût de l'autoflagellation ou espoir d'un succès de scandale ?

Bon, il ne s'agit pas là du dernier opus de l'auteur et celle-ci a depuis lors écrit d'autres livres ne traitant pas du même thème, sans pour autant offrir - à en lire des extraits - une prose qui puisse à mes yeux expliquer son succès.
Commenter  J’apprécie          10
Un amour impossible

J’ai cru de pas surmonter la première phrase du livre, interminable, à la ponctuation improbable.

Une fois passé la première page, j’ai dévalé le reste du roman.

Récit intime sur l’amour, sobre, sans grand déballage, très sensible.

Grand grand coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          10
Un tournant de la vie

Un couple s'aime. Elle est écrivain, lui musicien. Resurgit un ancien amant dont l'aura est intacte : "Voilà c'est reparti. L'amour... le cœur qui bat, (...) l'impression de vivre, le sexe qui mouille... la peur."



Thème rebattu que celui du cœur rouillé par la routine et qui soudain retrouve la passion, celle qui submerge et chamboule tout. Christine Angot s'en empare mais n'en fait pas grand-chose : son roman, suite de dialogues au plus près du réel, se contente d'empiler des morceaux de vie étriqués qu'un style délibérément atone ne transcende guère (on hésite entre le soap ringard ou l'émission de télé-réalité)



Les affres de l'auteur (puisque nous sommes dans l'autofiction) finissent cependant par capter l'attention du lecteur : les mots échangés entre elle et ses deux loulous sont les nôtres, ses atermoiements (ses lâchetés ?) font échos à nos propres doutes. L'écriture blanche, triviale, grotesque dit la vérité comme les chansons...



Les chansons "plus elles sont bêtes, plus elles sont vraies. D'ailleurs, elles ne sont pas bêtes. Qu'est-ce qu'elles disent : "Ne me quitte pas !", "Ton absence a brisé ma vie", ou "Je suis une maison vide sans toi." comme le murmure la Mathilde de Truffaut dans La Femme d'à côté.



Une romance donc : touchante mais fugace, volatile, éphémère... On se surprendra peut-être, par hasard, à en siffloter l'air mais on passera vite à autre chose. Une romance mais pas de la littérature !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Commenter  J’apprécie          40
Un amour impossible

La suivant chez Ruquier tous les samedis, étudiant sa psychologie, intriguée par ses colères et sa douceur, sa profonde humanité et ses coups de gueule tranchants, son empathie et son intelligence complexe, j'ai décidé de la lire. Quelle chance j'ai eu de rentrer dans son univers si particulier par ce roman, quel bonheur que son écriture, quelle horreur que son histoire, tout m'a profondément marquée et bouleversée. Je le recommande vivement ainsi que le film du même nom qui en est inspiré.
Commenter  J’apprécie          10
Une semaine de vacances

Hmm... Comment dire... c'est déjà si difficile d'écrire quelque chose sur un sujet pareil ! Alors écrire sur quelque chose qui écrit sur un tel sujet...

L'inceste. Entre un père et sa fille. Voilà, c'est dit.

Au-delà de la crudité des scènes de sodomie-fellation-sodomie-fellation qui s'enchaînent imperturbablement, Angot parvient très bien à démonter les mécanismes de l'inceste par son procédé d'écriture blanche et clinique. On voit très bien que la fille n'a aucune volonté propre, qu'elle n'existe qu'à travers ce qu'elle peut procurer au père comme plaisir sexuel. Et lui la baratine, la culpabilise et la flatte tour à tour pour ne pas renoncer à ça. C'en est monstrueux.

Mais à mon sens, ces quelques dizaines de pages valent mieux que mille discours savants.
Commenter  J’apprécie          40
Un amour impossible

Une claque ! Son meilleur roman. Une réussite totale (et je ne suis pas fan de l'auteur du tout).
Commenter  J’apprécie          10
Un tournant de la vie

Je ne m'attendais à rien mais je suis quand même déçu...un roman de 200 pages on peut s'attendre à avoir envie de le dévorer en une soirée ...mais pas celui-ci, c'est franchement insipide, sans saveur ni intérêt.. les dialogues entre les protagonistes sont Affligeants, ok on est en présence de personnages "ordinaires" menant des vies "ordinaires" mais avaient-ils vraiment besoin d'être aussi niais, le trait est beaucoup trop grossi, au bout de 2 pages de tergiversations, d'hésitations sur des sujets aussi futiles qu'inintéressants on a juste envie de...non en fait on a plus envie de rien, juste d'oublier ce livre et de rejoindre les bras de Morphée. on dirait que le narrateur nous donne sa vision d'une personne et/ou d'une vie ordinaire sans avoir la moindre idée de ce que c'est.. enfin sincèrement je ne sais pas quel était le but mais c'est raté, désolé.. en espérant que le prochain sera meilleur (cela devrait être le cas...!!)
Commenter  J’apprécie          20
Un amour impossible

Un roman qui semble autobiographique. Christine Angot reprend l'histoire d'amour entre ses parents, puis continue l'histoire pendant son enfance, son adolescence et sa vie adulte. La chronologie est parfois compliquée, à suivre. On sent une certaine violence, qui est confirmée par certains actes.



C'est une tranche de vie, racontée avec peu d'émotions. 
Commenter  J’apprécie          40
Vu du ciel

Affreux, j'ai detesté, j'aurai préféré que l'encre de sa plume reste dans son stylo, à part un psychiatre je me demande qui peut soutenir une telle lecture.
Commenter  J’apprécie          122
Un amour impossible

Mon premier roman de Christine Angot dont le thème de prédilection semble être l’inceste, principalement autobiographique et certainement thérapeutique.



L’histoire d’un amour impossible est celle de Rachel, une jeune femme juive d’un milieu modeste et de Pierre, un homme bourgeois nouant une certaine fascination pour la race allemande. Ces deux-là vont s’aimer quelques mois. Pierre est très clair, il ne veut pas s’engager, il tient trop à sa liberté dit-il. N’empêche qu’il accepte de faire un enfant avec Rachel pour autant de ne pas s’en occuper ni de reconnaître l’enfant. Naîtra de cette union, Christine.

Amour fusionnel entre Christine et sa mère, elles se complaisent l’une avec l’autre sans trop se préoccuper des arrivées épisodiques de Pierre.



À l’adolescence, Pierre se rapproche de sa fille mais le drame survient. Christine subit des rapports incestueux avec son père.



Avec une écriture précise et sans le moindre larmoiement ou exagération, le récit de Christine Angot décortique l’amour impossible, l’amour maternel, l’amour aveugle, l’amour perdu et donne le ton aux mots. Mots qui apaisent. Mots qui comprennent. Mots silencieux.



Mot à mot pour approcher la complexité de l’amour, maux à maux pour cerner un tout petit peu les blessures de l’âme.
Commenter  J’apprécie          9313
Un amour impossible

Super le pitch... qui raconte tout...
Commenter  J’apprécie          00
Un tournant de la vie

Difficile d'avoir un avis sur un livre de Christine Angot. Surtout quand il s'agit d'une première. Surtout quand on sait également quel genre de personne elle est (du moins médiatiquement). Peu appréciable. Peu agréable. Parfois mauvaise. Souvent méchante. Quelque peu "dérangée" (?). Néanmoins j'ai eu envie d'essayer. Je ne vais pas me tenir aux critiques générales sur ce livre.



J'ai apprécié ma lecture. Bien que. Paradoxalement j'ai profondément détesté la "psychologie" de la narratrice de ce roman. J'ai eu le sentiment de lire les pensées d'un monstre d'égoïsme. Se laissant totalement guider par ses envies sans penser une seconde aux conséquences de ses actes. Une personne qui ne pense qu'à elle même faisant parfois des choix totalement incompréhensibles. La narratrice trompe son conjoint avec son ex amant. Elle lui téléphone en secret. Dit du mal de l'autre. Celui avec qui elle vit depuis 9 ans. Elle se comporte excessivement mal (doux euphémisme). Ne se remet jamais en question. Et trouve en plus le moyen de se plaindre constamment. Elle est méchante et blessante. Impossible de s'y attacher. Si C'était ce qu'Angot voulait c'est raté.



La fin du récit est certes inattendue. Le livre porte bien son nom... un tournant de la vie..



À lire peut être si on aime les personnalités complexes et dérangées. On est pas loin du malsain... A lire également si on est pas tellement attaché à la forme... Sinon je doute que l'on puisse supporter. C'est un livre qui se lit vite.
Commenter  J’apprécie          10
L'Inceste

Impudique, nombriliste, obscène... Beaucoup n'ont toujours pas pardonné à Christine Angot d'avoir écrit L'Inceste. Pourquoi un tel choc, au-delà du tabou que brise ce texte dont le sujet principal est, en dépit de son titre, une histoire d'amour avec une autre femme ?

Sans doute n'avait-on encore jamais écrit sur soi à la manière de Christine Angot. L'écriture, faite de retours incessants qui évoquent Marguerite Duras, place le lecteur au cœur d'une spirale névrotique. Lire L'Inceste est une expérience nécessairement inconfortable, et c'est là sa force : jamais l'autofiction n'avait encore placé le lecteur dans une telle situation. Cette manière crue, qui emprunte autant à la psychanalyse qu'à la structure erratique du journal, n'est ni celle de Guibert ni celle d'Ernaux ; c'est une nouvelle écriture autobiographique, presque violente par son impudeur, qui ouvre la porte à toute une génération d'écrivains. La gêne persiste, vingt ans après ; mais le sentiment d'avoir affaire à une œuvre qui change toutes les règles demeure également.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
Commenter  J’apprécie          10
Léonore, toujours

d'elle, on connait son passé. elle surfe sur cette vague, son vague-à-l'âme, ce drame terrible : l'inceste.

ici, sous forme de journal tenu sur un mois, elle nous parle de Léonore, sa fille de 8 mois. la maternité est un chamboulement pour chaque femme mais pour Christine Angot, elle l'est d'autant plus qu'elle ravive le souvenir d'un drame passé.

un parcours éprouvant pour elle et pour le lecteur qui prend en pleine face un récit loin de toute bienséance, insolent, impudique et vulgaire.

l'omniprésence du ''je'' n'en fait pas un récit linéaire monotone tant l'écriture y est agitée et décousue.

(d'autres parleront d'une écriture abrupte donc spontanée).
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christine Angot Voir plus

Quiz Voir plus

36 heures dans la brume

Où se passe l’histoire ?

Los Angeles
San Francisco
New York

5 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : 36 heures dans la brume de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}