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Citations de Christophe André (3788)


Mais il se passait quelque chose de nouveau : c'était la première fois que cette phrase "je m'en fiche" me paraissait presque vraie, que je la sentais presque possible, que je n'étais plus si loin de la ressentir dans mes émotions, au lieu de seulement me la répéter dans mes pensées.
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Le bouddhisme et la psychologie positive autorisent aussi un espoir: nous avons la possibilité de déprogrammer la peur, la méfiance, le sentiment d'insécurité. Chaque jour, nous devons nous renouveler et réitérer ce lent désapprentissage. (Alexandre Jollien)
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De nombreux travaux ont établi l'intérêt d'écrire ses ressentis intimes : mettre en mots nos expériences de vie douloureuse aide à leur cicatrisation et améliore notre santé. Il semble qu'un des mécanismes soignants de l'écriture soit la réorganisation de l'expérience douloureuse, la transcription de ressentis confus en récit cohérent.
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Ce livre est comme une boîte de chocolats: n'avalez pas les 40 chocolats tout d'un coup, mais dégustez plutôt un exercice par jour, en prenant le temps de le pratiquer et de le savourer tout au long de la journée.
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Il faut se désemplir en partie de soi pour bien écouter. Se désemplir de ses peurs, peur de ne pas savoir quoi dire, peur de ne pas avoir de réponses à donner. Se désemplir de ses certitudes. Se désemplir de ses lassitudes. Mais on a des limites en matière d'ecoute : il y a aussi des moments où l'on a juste besoin d'être seul, pour se ressourcer!
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Car ce qui est agréable, mieux vaut le savourer, en pleine conscience, que s'inquiéter de sa disparition future.
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C'est presque toute notre vie qui prend l'habitude de s'écouler comme ça, hors de nous, à côté de nous, devant nous. Et nous suivons en trottinant derrière, en essayant de ramasser les morceaux, et d'en faire une construction cohérente après coup, en recollant souvenirs photos et réflexions éparses. Nous sommes victimes de la rémanence.
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Régulièrement, je vois en consultation des patients qui n'osent pas exprimer l'insatisfaction qu'ils ressentent dans leur couple par crainte de blesser leur conjoint, des patients qui cachent à leurs enfants les sévices qu'ils ont subis dans leur propre enfance pour ne pas les inquiéter, d'autres qui masquent les défaillances d'un proche pour protéger la famille... Tous ces comportements ont un seul et même but : agir afin de ne pas enveminer une situation déjà critique.Pourtant, mentir pour éviter une discussion, cacher des souvenirs personnels inacceptables, camoufler une vérité douloureuse à entendre incitent à douter ensuite de l'authenticité de la parole énoncée, favorisent les secrets de famille, développent les sujets tabous et, in fine, empêchent de parler librement. Et quand il n'y a plus de libre circulation des idées, chacun se tait, chacun se replie sur lui-même. On devient des étrangers qui vivent ensemble.
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INTRODUCTION
je ne sais pas pour vous mais, personnellement, je n'ai jamais rencontré de surhommes. Ni de surfemmes. En fait, je n'ai jamais rencontré d'humains qui n'étaient pas plus ou moins cabossés, du présent ou du passé, qui ne présentaient ni failles ni vulnérabilités. J'en ai rencontré beaucoup, par contre, qui faisaient semblant d'aller bien alors qu'ils allaient mal. Ou d'autres dont tout le monde pensait qu'ils allaient très bien, alors qu'ils allaient très mal.
Vous me direz que mon point de vue est biaisé, et que ceux qui vont vraiment bien ne viennent pas me consulter. C'est vrai. Mais j'ai aussi d'autres d'observations de l'humanité que mon bureau de consultation à l'hôpital ! Et à chaque fois que je fréquente d'autres humains de suffisamment près, à chaque fois que je peux les voir vivre au quotidien ou écouter leurs proches parler d'eux, je redécouvre que nous sommes tous construits sur des failles et des faiblesses.
Alors, à la longue, je me suis forgé quelques convictions.
Conviction numéro 1, donc : tout le monde a des faiblesses. Conviction numéro 2 : les gens qui « vont bien » sont ceux qui composent intelligemment avec ces faiblesses. Conviction numéro 3 : C'est plutôt réconfortant de savoir qu'on n'est pas seul à avoir des problèmes. Conviction numéro 4 : cest plutôt intéressant de savoir comment les autres s'y prennent, ou s'y sont pris, pour regler leurs problèmes.

Les psys vont-ils mieux que leurs patients ?
Les psys n'échappent évidemment pas à la règle : nous aussi, nous avons des difficultés, des angoisses, des coups de déprime. Certains d'entre nous sont tombés dans la dépression, la toxicomanie, ont connu une enfance difficile ou ont songé au suicide. Nous le savons parce qu'il nous arrive de nous en parler, de nous entraider, de nous conseiller, et de nous soigner les uns les autres.
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(...) accepter sa peur, c'est arriver à ne plus éprouver face à elle ni crainte, ni honte, ni tristesse. c'est ne plus considérer la peur comme un défaut de force ou de volonté, et ne plus porter un jugement moral sur sa survenue, mais simplement la considérer comme un problème et essayer de le résoudre semaine après semaine. (p. 104)
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Mes filles sont aussi, par moments, mes maîtres. La deuxième, par exemple, est une enthousiaste, une joyeuse, alors que je suis spontanément - si je ne fais pas d'efforts - un dépressif qui peut traîner des pieds, et raisonner de travers pour justifier ma vision du monde. Avant, je trouvais que les gens enthousiastes se mettaient en danger, parce qu'ils s'exposaient à la déception. Soit ils m'agaçaient (je trouvais qu'ils n'avaient pas compris la vraie nature de la vie), soit ils m'inquiétaient (j'avais peur pour eux). J'ai eu longtemps peur pour ma fille, peur de son enthousiasme, de sa tendance à la joie quoi qu'il arrive, peur qu'elle ne soit blessée ou déçue, et qu'elle ne s'en relève pas. Et puis, il y a quelques années, à force de me remettre en question, j'ai compris que c'était elle qui avait raison! (Christophe André)
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Consoler, c'est aimer.
Et accepter d'être consolé,
c'est accepter d'être aimé.
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Alexandre Jollien :
Pourquoi au haut d'une montagne ne savons-nous pas apprécier le paysage sans déjà anticiper le prochain sommet ? Vivre à fond chaque étape, c'est éviter l'épuisement. Pour échapper à cette curieuse frénésie, comme si j'étais tenté de rattraper le temps perdu, de réparer toutes les blessures du passé, je commence à vivre dans le présent et à poser des actes au jour le jour.
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Matthieu Ricard :
Entre 1997 et 2003, le pourcentage des enfants de 9 à 12 ans qui passent du temps dehors à jouer ensemble, à faire des randonnées ou du jardinage a chuté de moitié. Les jeux sont de plus en plus solitaires, virtuels, violents, dénués de beauté, d'émerveillement, d'esprit de camaraderie et de plaisirs simples. Or, des recherches ont montré qu'un contact plus grand avec la nature a un impact important sur le développement cognitif de l'enfant.
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Dégager du temps pour tourner notre vie intérieure vers autre chose - contempler la nature, réfléchir à nos idéaux, méditer sur la gratitude ou la compassion, se réjouir d'être en vie ... - relève d'une décision personnelle, pas si compliquée en apparence, mais que nous mettons trop rarement en oeuvre dans les faits. Cette liberté-là, de choisir de rester un être humain, et non de me transformer en travailleur-consommateur, c'est une liberté intérieure que je dois faire vivre en moi.
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Deux bonnes nouvelles. La première, c'est que vous allez vous remettre, vous allez guérir : on guérit toujours d'une dépression. Évidemment, le plus tôt est le mieux.
La seconde, c'est que vous pouvez participer à votre guérison, faire en sorte qu'elle survienne plus vite, ou que la dépression soit moins intense. Pour cela, de petits efforts sont utiles, des petits exercices à mettre en place chaque jour, comme ceux proposés par Caroline dans ce livre.
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Je suis frappé de voir à quel point nous compensons nos manques, nous imitons les autres pour nous construire.
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Car vivre, c'est survivre à la somme de toutes ses erreurs.Et c'est le faire joyeusement : les erreurs sont inévitables, et parfois fécondes. Les regrets, en revanche, sont toujours stériles, et nous font souvent bien plus de mal que les erreurs commises.
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C'est drôle, ce pouvoir attractif des humains qui méditent. Je me suis souvent demandé quel en était le mécanisme. Est-ce le bien être que nous procure la proximité d'une personne ou d'un groupe calme, tranquille, apaisé ? qui ne fait rien de particulier ni de compliqué, qui ne poursuit aucun but? ou bien s'agit-il d'une contagion, d'une extériorisation des deux grandes attitudes qui fondent la pleine conscience : être accueillant envers tout ce qui vient et qui compose notre expérience de chaque instant, et être bienveillant envers soi-même ? Ces deux manifestations de l'état d'esprit des méditants se perçoivent-elles intuitivement de l'extérieur ? Car, tôt ou tard, tout ce que nous construisons au-dedans de nous-mêmes devient perceptible au dehors. Et c'est un des nombreux facteurs qui expliquent la vogue actuelle de la méditation...
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Comment éviter le stress, les dépendances et l'épuisement pour oser un art de vivre qui redonne au corps sa véritable vocation : devenir un instrument de paix, le véhicule de l'Eveil ? Se montrer négligent en matière d'hygiène de vie, c'est tôt ou tard se casser la figure.

Tour à tour, le corps peut devenir un boulet, un obstacle, une idole, une charge.
Comment oser un sain équilibre au milieu des passions, des tiraillements ?

Et surtout, comment aimer notre corps ? Pour se lancer dans une ascèse, il s'agit d'y habiter pleinement, d'y célébrer la vie.
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