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3.64/5 (sur 597 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 25/01/1967
Biographie :

Florence Seyvos est née à Lyon en 1967. Elle a vécu dans les Ardennes, en Côte-d'Ivoire, et au Havre. Aujourd'hui, elle habite à Paris.

A 20 ans, elle remporte le premier prix d'un concours de nouvelles, puis publie son premier roman pour la jeunesse, "Comme au cinéma" dans la collection "Page Blanche" chez Gallimard. Elle a également publié aux Éditions de l'Olivier Gratia, "Les Apparitions" (prix Goncourt du premier roman, prix Littéraire de France Télévision) et "L'Abandon".
Elle a écrit plusieurs films avec Noémie Lvovsky (dont "Les sentiments" ou "Camille redouble" qui est nominé au César du meilleur scénario original).

En 2016, elle publie "La Sainte Famille".

Elle est la compagne du cinéaste Arnaud Desplechin.




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Source : http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/auteurs/fiche-auteur.php?codeauteur=626
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Mais le chagrin, Henri, où le mets-tu ? Tes yeux ne pleurent jamais. La tristesse semble ricocher sur toi. Je sais qu'elle entre pourtant, filtrée par ta vision du monde. Alors, dans quel recoin de toi-même l'enfermes-tu ? (p.110)
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Je regardais les mains de Louis, elles étaient devenues longues et fines. Son visage avait changé aussi, mais il gardait des traits enfantins. Ses yeux étaient marron clair, ses sourcils délicats, et j'aimais la façon dont il fronçait le nez quand il riait. Je me suis laissée aller contre le dossier du canapé, et Louis a posé la tête sur mon épaule. Je regardais les cartes sur la table basse, et je pensais qu'elles n'existaient pas. Pas plus que n'existait cet appartement qui me guettait. Ou l'immeuble, ou notre rue. Ni toutes les rues autour. Si je plissais les yeux, il me semblait voir la fente dans le rideau, et le vide et l'obscurité derrière cette fente. Le néant. Louis ne savait pas qu'il n'y avait pas de sol sous ses pieds. Que notre monde n'existait pas. Et moi qui le savais, il fallait que je fasse tenir cette réalité pour lui. Il fallait que je porte le poids de ce vide infini, et que je dompte ma peur.
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Elle ne connait pas de sensation comparable à celle qu'elle éprouve à l'instant où elle reconnait le parfum de sa mère. Elle s'étonne chaque fois de ce choc intérieur, comme un coup sourd frappé à la porte, une petite déflagration de plaisir à laquelle succède aussitôt un manque.
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Henri recommence, plus doucement. ses yeux brillent, il regarde son père comme si son père était Dieu et qu'il lui appartenait exclusivement à lui, Henri; Un regard d'adoration ravie. Ils sont seuls au monde. Ils sont les rois du monde. Je les vois et je pense que mon cœur est atrophié, pas seulement le mien, il en est de même pour tout le groupe humain dont je suis issue : notre cœur est une petite machine sage qui ne produit que des ersatz de sentiments. je n'ai jamais vu un lien aussi fort entre deux personnes. je n'ai jamais vu un père et un fils s'aimer autant; (p.26)
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Il y a des gens qui traversent la vie en se faisant des amis partout… tandis que d’autres ne font que traverser la vie.
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«Alors, Pascal, notre cancre national, tu m'as l'air particulièrement idiot, ce matin. Tes parents t'ont encore laissé regarder une ânerie à la télévision ? Qu'est-ce que tu as fait pour avoir cette tête d'ahuri ?"
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Mon frère, toi qui peines à enjamber une flaque d'eau, toi pour qui le monde est aussi peu lisible que ce plan que tu tenais à la main, que ferais-tu si te perdais encore ? Et que ferais-tu si c'était la guerre ? C'est idiot, si c'était la guerre, nous serions perdus, apeurés, sans doute aurais-tu moins peur que nous. Toi qui reçois les mauvaises nouvelles comme de la pluie sur tes chaussures, les brimades comme une rafale de vent sur ton visage.
Mais le chagrin, Henri, où le mets-tu ? Tes yeux ne pleurent jamais. La tristesse semble ricocher sur toi. Je sais qu'elle entre pourtant, filtrée par ta vision du monde. Alors, dans quel recoin de toi-même l'enfermes-tu ?
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Sur le chemin du retour, je découvre au milieu des pierres des galets étranges, rouge sombre, rayés ou quadrillés de lignes grises. Certains sont de très grande taille, d'autres ressemblent à de gros oeufs, d'autres encore sont en forme de poire ou de stylo, amis quelle que soit leur forme, leurs arrondis sont parfaits. J'en prends un dans ma main, intriguée par ce rouge foncé et la ligne grise qui le traverse, toute droite, et soudain je comprends que c'est un morceau de maison que je tiens dans la main ; deux briques assemblées par du ciment et polies depuis trente-cinq ans par la mer, à la manière d'un glacier, et venant se dissoudre sur la grève. On ne voit plus rien, et pourtant les maisons sont encore là sous nos pieds. Je m'étonne que les promeneurs ne marchent pas les yeux rivés au sol.
Au fil du temps, j'ai vu ces galets rouges devenir de plus en plus petits, de plus en plus rares. La dernière fois que j'ai marché sur cette plage, je n'y ai trouvé que quelques allumettes rouges, à peine de la taille d'un pouce. En cinquante ans, les ruines avaient presque fini de se dissoudre.
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Aucune phrase au monde n’est plus proche de ce qu’elle ressent à cet instant, juste avant que son bébé n’apparaisse. Rien de plus, je ne pourrais rien demander ni espérer de plus, merci, oh merci, Dieu, qui que vous soyez, merci. De chaque côté de son visage, des larmes de gratitude lui coulent dans les oreilles. Personne ne les voit, ils sont tous occupés à faire apparaître ce bébé qu’elle attend depuis cent ans, et qui arrive, du fond des âges, de sa galaxie personnelle. Oh, petit garçon, puisses-tu être incassable.
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Il était une fois un petit tyrannosaure qui n'avait pas d'amis parce qu'il les avait tous mangés
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