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EAN : 9782072897795
Gallimard (04/01/2024)
3.74/5   58 notes
Résumé :
« Puisque Odette Froyard avait existé, elle méritait d’être considérée. Elle était considérable. Il y avait dans mes échafaudages la honte intériorisée de venir d’une femme qui avait endossé l’invisibilité comme identité, n’ayant pas su, voulu ou pu s’en libérer. Si je la laissais au silence de l’oubli, il y aurait aussi, et pour toujours, la honte de ne pas l’avoir racontée. »

Dans ce livre vibrant d’humanité, Isabelle Monnin retrace la vie minuscule... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Avec Odette Froyard en trois façons, Isabelle Monnin part sur les traces de sa grand-mère pour en reconstituer la vie. Comme pour réaliser un puzzle, elle va ramasser des pièces, d'abord dans ses souvenirs puis dans les archives. Ensuite la fiction viendra étoffer la vie de cette aïeule décédée en 1993.
Leur relation a duré vingt-deux ans, de la naissance de l'écrivaine à la mort d'Odette.
C'est presque trente ans après sa disparition que la narratrice, quinquagénaire, en plein confinement, et en phase dépressive, a eu alors comme une illumination. Ayant la conviction que toutes les vies méritaient d'être non seulement vécues mais distinguées, elle pense qu'à l'heure de son propre effacement, elle se doit de mettre en lumière cette femme invisible, cette femme ordinaire qu'a été Odette Froyard sa grand-mère.
Au fil des pages, elle fait ressurgir des souvenirs. Des souvenirs d'enfance qu'elle convoque d'ailleurs avec maestria.
Mais ce sont surtout des silences, une symphonie de silences dont elle se souvient et elle dresse même une liste de tout ce qu'Odette ne dit pas et cette phrase récurrente dans sa bouche « Oh ben y a rien à dire, motus et bouche cousue, allez allez on n'en parle pas ». Ces mots lui posent question, de quoi ne faut-il pas parler ?
Ainsi, n'arrivant pas à trouver de réponse, elle décide d'élargir le champ de ses recherches et celles-ci la conduiront de Gray, village de Haute-Saône où elle est née pendant la Première Guerre mondiale, au 19, rue de Crimée à Paris dans ce mystérieux orphelinat maçonnique dans les années 1930, jusqu'aux camps de la mort.
Pour pallier aux trous restés sans réponse, Isabelle Monnin va jongler enfin, avec tous les éléments en sa possession et inventer ce que ne lui avait pas confié sa grand-mère et arrive à faire revivre sous nos yeux ébahis l'histoire romanesque superbe de vérité, d'une femme en apparence sans histoire.
Odette Froyard en trois façons est un magnifique roman dans lequel Isabelle Monnin parvient avec talent mettre en lumière des vies effacées, s'attachant à montrer qu'il n'existe pas de vies qui ne valent rien.
À l'heure où il n'est question que de femmes puissantes, ce roman est une belle manière d'attirer l'attention sur des vies simples, ordinaires.
Au travers de cette vie minuscule, ce récit nous offre une traversée du siècle tout aussi bouleversante.
Isabelle Monnin réussit avec habileté et avec brio à faire de ce personnage de l'ombre une véritable héroïne, un des pouvoirs de la littérature.
Dans une langue imagée, où elle met en avant de nombreuses coïncidences troublantes qui ajoutent du piment à l'histoire, Isabelle Monnin nous livre un roman original et vibrant d'humanité.
L'incursion dans le fantastique avec ce court chapitre Au lac des Oubliés m'a par contre, laissée un peu sur le rivage…
Je souhaite bonne route à ce superbe roman en lice pour le Prix Orange du Livre 2024 et le Prix de la Closerie des Lilas 2024.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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L'énigme poignante d'une si proche inconnue.
2020, comment évacuer l'angoisse d'une vie en suspens si ce n'est en se plongeant dans la vie d'Odette Froyard, une grand-mère qui a fait de l'effacement une forme de bonheur paisible ? Une femme qui semblait se satisfaire de sa vie domestique entre les quatre murs de sa cuisine et n'a jamais débordé l'image de discrétion qu'on a voulu lui assigner.
La pudeur est une vertu, et on est tenté de lui en prêter mille face à l'hypertrophie de soi actuelle. Mais n'est-elle pas abdication ? le silence gardé sur son passé, sa jeunesse et l'histoire de sa famille ne dissimule-t-il pas un secret derrière la blouse de ménagère ?
Isabelle Monnin s'est lancée dans un travail d'exhumation mû par des fils invisibles, « il y avait des fils, je ne pouvais faire autrement que les suivre, et qu'importe si je m'y emmêlais ».
Avec une écriture pénétrante, magnétique, l'auteure mène un véritable travail documentaire, fouillant ses souvenirs, les archives. Elle se met à l'écoute de ce qui est muet, fait son miel des détails dévoilés pour imaginer une histoire qui s'écrit entre les lignes lorsqu'elle découvre que sa grand-mère n'a pas été préservée des grandes tragédies du XXe siècle. le silence se cristallise alors en secret que l'écriture interroge sans cesse.

Ce livre ne se contente donc pas de donner un ordre biographique, il dramatise avec force le silence obstiné pour en révéler des significations non visibles. Les impasses, les trous dans l'histoire, ce sont autant de chances de réinventer une grand-mère que sa petite-fille raconte d'un oeil ému.
Après tout, la fonction du roman n'est-elle pas de retrouver l'éblouissement au coeur de la banalité ?

En quelques pages, Isabelle Monnin vous emporte dans une fiction d'une belle intensité, qui puise cependant sa force dans la quête qui devient enquête, et dans l'observation singulière faite par l'auteure de ce qui est machinal. Sa démarche littéraire que je trouverais bouffie chez d'autres, et même beaucoup d'autres, est passionnante sous sa plume. L'écriture est lumineuse, on a le sentiment chez l'auteure que le geste d'écrire ne fait qu'un avec l'enquête.
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Cachée dans sa tanière de modestie, qui est Odette Froyard ?
Une grand-mère universelle ? Une sorte de couteau Suisse de l'intendance : cuisine, lavage, biberonnage, ménage, élevage, repassage comme l'époque l'inflige aux femmes comme elle née en 17. Sur les ruines d'un champ de bataille, aurait-elle été pire ou meilleure que ces gens ?

Pour la narratrice, sa petite fille : « Toutes les vies méritaient d'être non seulement vécues mais distinguées. Il y avait de l'extraordinaire dans chaque destin, fût-il éphémère ou apparemment sans relief. Odette Froyard n'avait aucune raison d'échapper à la règle, elle qui les respectait tant. Que se passe-t-il lorsque qu'il ne se passe rien d'autre que la vie qui passe ? Existe-t-il des vies qui ne valent rien ? »

Ce roman est une quête de vie, un refus de l'effacement de la moindre parcelle du passé.
La narratrice s'érige en rempart pour enrayer l'oubli à tout prix, parce qu'il est dit que personne ne meurt jamais vraiment tant que l'on pense toujours à lui.
« J'étais devenue la gardienne des petits riens, l'obsessionnelle chasseuse de traces. »

Malgré les lourds silences et les mystères impénétrables d'Odette Froyard, l'auteur, par la finesse et la délicatesse des mots agencés tresse à sa manière les trois façons de cette femme sensible, soumise, amoureuse, toujours attachante et très émouvante.

« A sa façon, discrète et efficace, Odette Froyard était ainsi une redoutable gardienne de l'ordre, dont elle était à la fois la matonne et la prisonnière. »

Par les souvenirs révélés, les petits riens, les dessins, les photos jaunies, les bouts de papier, avec l'aide de sa fratrie et de ses fréquentations rencontrées dans le tumulte de la France de l'occupation, de la guerre, des orphelinats, des déportations et des loges maçonniques ainsi qu'avec l'appui de ses aïeux appréciés pour leur conduite émérite et détestés pour leur attitude lâche que son histoire, celle de n'importe qui, fût en partie reconstituée et a donc de cette façon esquivé le puits sans fond de l'oubli.

« On est les histoires qu'on se raconte, elles sont des tremplins ou des pansements. »

Merci infiniment à Babelio pour la découverte de ce roman, de cette auteure à la très belle écriture et à Gallimard pour l'envoi de cet ouvrage.







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« Elle était morte depuis plus de trente ans lorsqu'elle réapparut soudain dans ma vie. Avant cela, elle avait été une défunte tout ce qu'il y a de plus calme, fidèle à la femme que nous avions connue, laissant en paix ceux qu'elle avait quittés au terme d'une vie dont ils se disaient volontiers qu'elle avait été sans histoire. »

On en connaît tous des personnes semblables à la grand-mère de l'autrice. Discrets, voire invisibles, souvent efficaces. Des gens transparents qu'on oublie autant de leur vivant, qu'après leur décès.

A l'aube de ses 50 ans, en pleine phase dépressive, Isabelle Monnin questionne la personnalité, l'histoire de sa grand-mère qu'elle a côtoyée durant les 20 premières années de sa vie. « Existe-t-il des vies qui ne valent rien ? »
Que savons-nous finalement de nos ascendants décédés ? Même si nous les avons connus, que savons-nous vraiment d'eux à part cette image figée, voire fossilisée que nous conservons en mémoire ?

Dans la première partie du roman, elle explore ses souvenirs, ceux de ses proches. Excepté le séjour pendant 7 ans d'Odette et d'une partie de la fratrie dans un orphelinat maçonnique, elle ne récolte que des images figées et convenues.
Une personne discrète, effacée, femme au foyer et intendante de l'internat de son mari : « sa place était à la fois essentielle et dévalorisée : elle régnait sans partage sur la vie domestique. »
Une personnalité sans relief, à l'image des phrases clefs qu'elle égrène souvent : « Oh ben, y a rien à dire, (…) Motus et bouche cousue, (…) Allez, allez on n'en parle pas ».
A part la lecture, seule chose qu'elle fait sans contraintes, Odette apparait comme une femme de devoir, bien stricte dans une vie où « Labeur et routine semblaient ainsi la définir toute entière. »
Quelques pièces du puzzle insuffisantes pour cerner le sujet principal. Trop de vide...

Dans la seconde partie, elle poursuit son enquête en utilisant la loupe du généalogiste. Fouiller les archives, c'est tirer un fil, et quelquefois, il nous entraîne bien plus loin que prévu. Avec beaucoup de talent, elle ranime les données administratives brutes en êtres de chair et de sang. Des ascendants, des proches qui, sous la plume de l'autrice, ont repris vie.
Comme les frères Pinette, contemporains d'Odette à l'orphelinat et morts à Auschwitz.

Le lecteur participe à ses recherches, à ses coups de coups ou à ses déceptions. Comme le grand-père d'Odette…
J'ai adoré les passages le concernant. L'autrice l'a complètement idéalisé, physiquement et moralement, avant de constater qu'il n'était qu'un sale type. « J'étais abasourdie, tant par ma déception que par ma naïveté. J'avais cru en Eugène, je lui avais accordé ma confiance, et je découvrais que l'avoué était un ivrogne qui avait humilié et insulté sa femme, un pleutre qui ne se défendait même pas et avait abandonné sa famille. »
Quand on fait de la généalogie, il y a toujours des personnages qui nous aimantent, qu'on revêt de toutes les qualités. A tort ou à raison, on ne sait pas...

Une fresque sensible, historique, bouleversante par les vides qui demeurent, même si la dernière partie m'a déçue : faute d'éléments nouveaux, la narratrice invente un passé, un amour, une jeunesse à sa grand-mère.
C'est bien écrit, c'est émouvant, mais la fin m'a laissée sur ma faim. Terminer sur un récit d'amour inventé de toutes pièces sans reprendre la main, sans donner sa propre conclusion, m'a infiniment gênée.
D'autant plus que la 3ème « façon » m'a semblé un délire, et c'était passionnant par rapport au mal-être de la narratrice, à son cheminement dans le passé. Combler absolument les trous, le vide, avec la fiction et le mensonge : « C'était ce trou noir qui m'habitait. Je souhaitais tellement le combler que j'étais prête inconsciemment à tordre les faits. »

Peut-être pour se chercher de nouveaux repères et polariser son attention sur quelqu'un d'autre.
Dommage...

Lu dans le cadre du Prix Orange 2024. Je remercie lecteurs.com et les éditions Gallimard de m'avoir permis de découvrir ce roman sensible.
https://commelaplume.blogspot.com/


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Il y a des auteurs dont on attend impatiemment le nouveau livre.
Depuis les vies extraordinaires d'Eugène, Isabelle Monnin est entrée dans mon monde, ses mots ayant un écho troublant à mes propres pas sur le chemin de ma vie.
J 'attends donc depuis 2017 son nouveau roman comme quelqu' un d 'assoiffé attend de trouver une fontaine où boire de l' eau fraîche dans la balade de son existence.
Et voilà qu'un matin, j 'apprends que son nouveau livre sort le 11 janvier.
Je me précipite à la librairie, serrant contre moi l' excitation d'un nouveau rendez vous avec une amie pas vue depuis longtemps.
Le roman arrive à la maison et je sais que ce week-end je vais me plonger dans ses mots.
Je ne veux pas l'emmener avec moi dans le tram qui me dépose au travail, je veux le lire dans la douceur de mon foyer, dans la quiétude de mon monde, dans la lumière du matin et dans la promesse d'un nouveau jour qui se retire pour aller embrasser les étoiles.
Me voilà plonger dans la vie d'Odette, grand mère de l'auteure, et de ses silences que nous allons découvrir au fil des pages.
Isabelle Monnin convoque les fantômes de sa famille et je retrouve les miens, jamais bien loin.
Se dessine sous les phrases la cuisine d'Odette, le brouillard de novembre, les chemins qu'elle emprunte pour aller "au pain".
Je connais chaque bruit, chaque silence, chaque odeur.
Fille de l'Est de la France comme elle, la musique des expressions, du vocabulaire me parle comme à une des leurs.
Mes fantômes dansent avec les siens et Odette prend successivement le visage de ma maman dont le prénom est Odette, le visage de ma grand mère dont le prénom se termine par ette, Georgette qui dans son jardin emprunte les sabots d'Odette du livre.
Tout s'emmêle et tout devient clair.
Odette, sixième enfant de la fratrie, ma place dans la mienne et ce petit frère qu'elle aime tant qui porte le prénom de mon papa, Jean.
J'ai commencé ce livre le jour du quinzième anniversaire de son décès.
Je convoque, moi aussi, mes fantômes.
Isabelle Monnin, encore une fois, me trouble.
Sa plume si belle que je relis plusieurs fois des passages au service de la quête de son passé familial comme un besoin de respirer, sa difficulté de vivre, il me semble, qui pourtant fait d'elle une femme incroyablement vivante, ses morts si présents qui dans leur invisibilité sont partout font de ses livres un miroir à ma vie.
Isabelle Monnin rentre dans mon âme et je suis triste d'avoir terminé son livre mais heureuse d'avoir passé ces quelques heures avec elle, je suis troublée mais apaisée, je suis avec mes vivants et avec mes morts, je suis bavarde mais je suis silencieuse, je suis abîmée mais pleine d'envies.
Je suis en manque d'eux mais remplie d'eux à tout jamais.
Isabelle Monnin s'insinue dans la profondeur de nos silences et les fait parler dans une langue bouleversante, celle de notre humanité.
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critiques presse (3)
LeDevoir
19 avril 2024
Sur les traces d’une existence minuscule, Isabelle Monnin traverse les grands événements du siècle et effectue une démonstration magistrale du pouvoir du romanesque de donner un sens à une vie, dans ses grands renversements comme dans ses plus petites manifestations.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LeFigaro
02 février 2024
Dans un texte magnifique, la romancière reconstitue la vie de sa grand-mère.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
11 janvier 2024
Une lecture médium­nique des archives. Une maison des possibles, fiction inoubliable du réel qui nous apprend à le lire autrement, dans l’angle mort de ce qui est parfois trop vrai, trop précieux ou trop grave pour ne pas être tu.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Je me figurais la mémoire comme un minerai souterrain à dégager à mains nues ; j’étais à l’entrée de la mine et je la savais profonde. C’était mon travail de l’explorer.
Commenter  J’apprécie          200
Elle était morte depuis plus de trente ans lorsqu’elle réapparut soudain dans ma vie. Avant cela, elle avait été une défunte tout ce qu’il y a de plus calme, fidèle à la femme que nous avions connue, laissant en paix ceux qu’elle avait quittés au terme d’une vie dont ils se disaient volontiers qu’elle avait été sans histoire.
Commenter  J’apprécie          50
J’étais abasourdie, tant par ma déception que par ma naïveté. J’avais cru en Eugène, je lui avais accordé ma confiance, et je découvrais que l’avoué était un ivrogne qui avait humilié et insulté sa femme, un pleutre qui ne se défendait même pas et avait abandonné sa famille.
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C’était une conversation nouvelle pour moi, avec un fantôme que je n’avais pas connu. Nous enjambions les siècles comme des ruisseaux et, nous moquant des invraisemblances, nous discutions semblables à deux vieux copains sur un banc.
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C’était ce trou noir qui m’habitait. Je souhaitais tellement le combler que j’étais prête inconsciemment à tordre les faits.
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Vidéo de Isabelle Monnin
"Une lecture fascinante remplie de beauté, de délicatesse et de finesse. Un hommage à ces femmes invisibles, anonymes et effacées. Mais derrière la banalité apparente se cache souvent une existence essentielle". Gérard Collard.
Isabelle Monnin retrace la vie minuscule d'Odette Froyard, sa grandmère. Au fil des pages, les souvenirs cèdent la place à l'enquête puis à la fiction, pour restituer la destinée de cette femme en apparence sans histoire. de la ville de Gray pendant la Première Guerre mondiale aux camps de la mort, en passant par un mystérieux orphelinat franc-maçon dans les années 1930, Odette Froyard en trois façons offre une traversée du siècle et explore la part romanesque de toute existence.
À retrouver en librairie et sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/odette-froyard-en-trois-facons.html
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