AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de François Cheng (1656)


Ce parfum qui t'arrête
Au beau milieu du sentier
au coeur du bois
Tu l'as connu
Mais en quel été
en quel automne
En une autre vie?

Poussières de vies
Galaxies d'oubli
La terre fidèle seule
garde souvenance
Commenter  J’apprécie          52
à ceux qui habitent la poésie


Tu ouvres les volets, toute la nuit vient à toi,
Ses laves, ses geysers, et se mêlant à eux,
Le tout de toi-même, tes chagrins, tes émois,
Que fait résonner une très ancienne berceuse.
Commenter  J’apprécie          50
François Cheng
La poésie est à la pointe du langage humain. Etant à la pointe, elle a pour mission justement de donner une résonance qui permet à notre esprit d’aller au-delà de la mort et par là de rejoindre la source cachée de la vie. Il n’y a que le langage poétique qui répond plus ou moins à notre désir d’aller rejoindre un certain au-delà de notre destin.
Commenter  J’apprécie          50
.
S’abîmer en toi au plus secret
De soi, au creux de ce qu’on n’avait
Osé dire et espéré. Le monde est là,
Tel qu’il était dans l’enfance, jailli
Du dedans, clair et rond, rond le ciel,
Ronde la terre. Plain-chant le fruit.

A l’unisson mésange et cascade.
Commenter  J’apprécie          50
Chaque jour il faut repartir de la feuille blanche, retourner sous terre, plonger dans les racines de l'être. Je prends cette discipline comme une ascèse et un bonheur. Le livre que j'achève... reflète l'état auquel je suis parvenu. Fruit de longues maturations, il est une invite à partager la saveur de l'instant, lorsque le vrai et le beau ont consenti à laisser leurs fugaces et indélébiles empreintes.
Commenter  J’apprécie          50
En voyant l'âme d'un autre, chacun est à même de voir la sienne propre dans le reflet que lui renvoie le regard de l'autre. Tel est le chemin secret de la perception de l'âme.
Commenter  J’apprécie          50
L'immense nuit du monde
semée de tant d'étoiles,
Prendrait-elle jamais sens
hors de notre regard ?
Commenter  J’apprécie          50
Leur vrai langage est le sourire. Oui, c'est seulement par le sourire que désormais ils pourront communiquer.
Commenter  J’apprécie          50
Cette ville pleinement exposée au soleil, à la fois distante et ouverte, suffisamment élevée pour dominer la plaine, tout en se laissant protéger par le haut mont auquel elle s'adosse, a atteint un degré d'équilibre miraculeusement juste.
Commenter  J’apprécie          50
Chang seng-yu, des dynasties du Nord et du Sud , peignit sur les murs du temple An-luo de Nankin quatre dragons géants. Ceux- ci était dépourvus d'yeux. À ceux qui en demendère la raison, le peintre répondit : "Si j'ajoutais les yeux à ces dragons, ils s'envoleraient."
Les gens, incrédules, l'accusèrent d'imposture. Sur leur insistance, le peintre consentit à faire une démonstration . À peine eût-il achevé de dessiner les yeux sur deux des dragons, qu'on entendit un tonnerre assourdissant. Les mûre craquèrent, laissant s'échapper les deux dragons dans un vol fulgurant. Lorsque le calm fut revenu, on constata que, sur le murs, il ne restait plus que les deux dragons sans yeux.
Commenter  J’apprécie          50
Avoir tout dit
et ne ne plus rien dire
Accéder enfin au chant
par le pur silence
T'ouvrant là
sans retenue
À l'appel d'un geai
Aux cris des cigales
Au pin jailli de toi
te brisant les entrailles
Sous le ciel uni
Qu'effleure seul
un nuage
Commenter  J’apprécie          50
Qui plante une courge récolte une courge.
(Proverbe chinois)
Commenter  J’apprécie          50
La vie a la prééminence, disais-je, mais cela n'enlève rien au fait que nous sommes dans le pétrin.

Nous autres humains sur terre, nous sommes pris dans un terrible engrenage : la certitude de mourir sans en connaître ni le jour ni l'heure devient en nous la source de toutes les incertitudes.

Malgré nos mille mesures visant à nous sécuriser, nous vivons sous la menace de maladies, d'accidents, de conflits meurtriers, de perte d'êtres chers. D'où notre permanente angoisse.

Compte tenu de cette situation, il y a bien lieu de parler du miracle d'être là ensemble, de partager ce rare bonheur d'un vrai échange.
Commenter  J’apprécie          50
A la source du Long Fleuve

Austères glaciers,
Tendre filet d’eau…
Voici que le fleuve retourne à sa source,
Que nous terminons notre grand périple.
Tant de jours à longer le fleuve millénaire,
Toujours à contre-courant, à contretemps,
A sillonner l’aride plateau,
Creusé de ravins, menacé de vautours,
A traquer chairs crues et fruits sauvages,
A dormir à même les herbes virginales,
A traverser le lac aux étoiles, poussant plus loin
Nos corps tatoués de gelures, de brûlures,
Minuscule caravane à bout d’endurance,
En ce point de l’ultime rendez-vous,
Austères glaciers, tendres filets d’eau,
Où toute fin est commencement.
Commenter  J’apprécie          50
Je pense à l’expression si juste de « la force d’âme ». Car l’âme est bien une force grâce à laquelle tant d’actes héroïques ont été accomplis au sein de l’humanité.
Commenter  J’apprécie          50
Vraie Lumière,
Celle qui jaillit de la Nuit ;
Et vraie Nuit,
Celle d'où jaillit la Lumière.
Commenter  J’apprécie          50
Entre équinoxe et solstice, la sève
Montante a bu glaçon et brandons.
au sommet, elle s'offre sans réserve
Au foudroiement, à la floraison.
Commenter  J’apprécie          50
Au sommet du mont et du silence,
rien n'est dit, tout est.
Tout vide est plein, tout passé présent,
tout en nous renaît.
Commenter  J’apprécie          50
 
 
Au sommet du mont et du silence,
  rien n’est dit, tout est.
Tout vide est plein, tout passé présent,
  tout en nous renaît.
Commenter  J’apprécie          50
François Cheng
Derrière les yeux, le mystère
D'où infiniment advient la beauté
D'où coule la source du songe
Bruissant entre rochers et feuillages
Chantant en cascade
Les saisons renouvelées
Chantant les instants
De la vraie vie offerte
Matin du martinet disparu
Midi de la mésange retrouvée
Longues heures à traverser le jour
Un seul battement de cils et mille papillons
prêts à s'enfouir parmi les pétales
prêts à durer tant que dure la brise
Jusqu'à la passion du couchant
où les âmes clameront alliance
Jusqu'à l'immémorial étang
où rayons de lune et onde d'automne
Referont un

( " Le long d'un amour")
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de François Cheng Voir plus

Quiz Voir plus

En route avec James Stewart

Dans ce film, adaptation du roman de Lewis R. Foster, James Stewart joue en 1939 sous la direction de Frank Capra. Il entre en politique aux côtés des acteurs Claude Rains et Edward Arnold dans:

Monsieur Smith au Sénat
Monsieur Smith au Capitole
Monsieur Smith à la Maison Blanche

10 questions
29 lecteurs ont répondu
Thèmes : acteur , Acteurs de cinéma , hollywood , adapté au cinéma , adaptation , littérature , romans policiers et polars , roman noir , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}