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Critiques de Herta Müller (152)
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La convocation

Je commence la lecture de “La convocation” de la prix Nobel de littérature Herta Muller. Je m’applique, essaie de comprendre où elle veut emmener son lecteur, vite, je décroche, saute, survole, pour enfin abandonner. Je n’ai probablement rien compris…

Un peu exercice branlatoire que comme d'hab les belles âmes vont trouver profond !!
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Animal du coeur

C'est un grand écrivain, certes, de la trempe des Toni Morrison, dont la lange frôle toujours un peu avec l'invisible. La difficulté de lecture est parfois réelle mais le projet d'Herta Müller n'est-il pas de bousculer l'évidence, de prendre appui sur un intérieur poétique dense et vivifiant afin d'emmener (ou pas) le lecteur vers ce "plus " de saveur déconcertante.

La vie s'y joue tragiquement, poétiquement, métaphoriquement. Ce n'est pas une lecture facile, mais c'est ainsi qu'est portée son indignation : par la dureté langagière des mots.

Merci Madame.
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La convocation

mon auteure préferée
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La bascule du souffle

Leopold a 17 ans en 1945 et comme tous les Allemands vivant en Roumanie il est déporté dans un camp de travail forcé en Russie.

C’est avec de courts chapitres qu’Herta Müller nous fait entendre la voix de Léopold qui passera cinq années au goulag.

Le récit se présente comme une histoire morcelée par fragments, une photographie instantanée sur un moment (les saisons, Noël…), un objet (le ciment, la pelle, le bois, le mouchoir…), un lieu (La cimenterie, les baraquements, la tuilerie, l’usine de charbon…), un évènement (la mort d’une détenue, le vol du pain, les dix roubles trouvés par terre…) et bien sûr le quotidien (la soupe, le pain, les vêtements…)…

La vie quotidienne du camp est décrite de façon très crue.

L'écriture est sobre et jonchée de métaphores poétiques.
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L'homme est un grand faisan sur terre

Quand j'ai vu "Nobel 2009", j'ai eu envie de lire ce roman, car la dernière fois que j'ai découvert un Nobel c'était Vargas Llossa avec "Le paradis, un peu plus loin"... J'ai fini le livre, qui est court, mais j'ai été plutôt dérouté. Le style de l'auteure, à la fois sec et imagé, en phrases courtes et peu de descriptions des lieux, n'est pas inintéressant. Il a même une certaine poésie un peu irréelle, mais je ne suis jamais entré complètement dans le récit, un peu obscur...
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Animal du coeur

Histoire d'une amitié entre 4 jeunes roumains qui espèrent être libres un jour dans ce pays où la dictature musèle les gens. Histoire de soupçons, de trahisons, de doutes, de peur. Une histoire récurrente, dans les romans d’ Herta Muller comme un leitmotiv: la peur. Très belle écriture, ce roman est un poème, l'écriture est sublime et nous entraîne dans son monde noir sans espoir d'en sortir.
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L'homme est un grand faisan sur terre

L'approche de ce livre est très difficile. J'avais entendu parler de l'auteure lors de son prix nobel en 2009. Son discours est très intéressant, et le début de sa vie, dans une enclave allemande, intrigante.

De prime abord, le style est très âpre et difficile d'accès. Les critiques que j'ai lues ensuite sur le livre m'ont confortée dans cette première impression.

Et puis je suis passée outre, et j'ai apprécié le ton à demi mot, les allégories. Le style relate bien l'austérité du décor et de l'histoire de ce roman. L'histoire d'une vie, de sa vie j'imagine, qui vous arrive en pleine face...

J'ai vraiment eu un grand bonheur à le lire, de pouvoir l'apprécier, et beaucoup de tristesse lorsque je l'ai fini et quitté les personnages.

J'espère que cette critique aidera certains lecteurs à poursuivre leur lecture ou à choisir ce livre tout simplement.
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L'homme est un grand faisan sur terre

Ce récit court est très poignant, très dur sur le fond de misère du village roumain, mais aussi du passé (les prisonniers en Russie après la Seconde Guerre mondiale, les superstitions à propos d'un arbre, des chouettes, etc.). Les phrases sont courtes? Je lirais bien d'autres livres de cette auteure (comme La convocation), aussi en allemand...
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La convocation

Un livre extrêmement fort, avec des phrases cultes, bien ciselées, très belles pour raconter un quotidien et une vie sordide... Je comprends pourquoi l'auteure a reçu le prix Nobel. Je trouve que le titre allemand original est plus parlant : Heute wär ich mir lieber nicht begegnet. Ni le lieu (on reconnaît certes assez bien la Roumanie) ni la date ne sont précisés, car il s'agit plus de dénoncer la dictature en général qu'une dictature en particulier.
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L'homme est un grand faisan sur terre

Une histoire où le désir de partir est toujours présent, comme un personnage à part entière. Des images marquantes où les objets agissent sur le récit et y jouent un rôle. Pas nécessairement une lecture facile, mais pas désagréable pour autant. Un style d'écriture à découvrir.
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L'homme est un grand faisan sur terre

rendez-vous complètement raté. Je n'ai pas lu le livre en entier.

Les phrases très courtes donnent un rythme haché que je n'ai pas du tout aimé...je n'ai rien compris dès les 1ère pages...pas un livre pour moi
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L'homme est un grand faisan sur terre

Publié en 86 et traduit en français deux ans plus tard, "L'homme est un grand faisan sur terre" est le troisième roman de l'écrivaine roumaine Herta Müller.



Dans un petit village de Roumanie, sous la férule de Ceausescu, vivent le meunier Windisch, sa femme et sa fille Amélie.

Tous les trois aspirent à des jours meilleurs et comptent sur les livraisons de Windisch au maire pour obtenir un passeport qui leur permettrait d'émigrer. Mais les jours passent et le meunier finit par constater que son voisin le mégissier a plus de chance que lui...



Il y a deux ans, j'aurais été bien en peine de vous renseigner sur l'identité d'Herta Müller.

J'aurais sans doute évoqué une célèbre marque de charcuterie pour faire diversion...Bref.

Si le nom d'Herta Müller nous est aujourd'hui connu, c'est parce que cette écrivaine roumaine s'est vue décerner le Prix Nobel de Littérature en 2009.

Je n'ai pas pour habitude de laisser les mentions de prix littéraires guider mes choix de lecture mais lorsque je suis tombée par hasard sur ce titre chez mon bouquiniste, je me suis dit pourquoi pas ?

En vérité, j'aurais mieux fait ce jour-là de me commander un sandwich dinde-mayo plutôt que de flâner au milieu des livres...



J'ai rapidement été déconcertée par ce roman, aussi bien par le fond que par le style.

Le roman se compose de chapitres courts qui présentent de brèves scènes du quotidien de Windisch et de son entourage. Je n'ai pas vraiment ressenti de fil conducteur entre ces différentes scènes et les échanges entre les différents protagonistes m'ont fait l'effet de dialogues de sourds.

Cela dit, je reconnais que cette constatation est à prendre avec des pincettes étant donné que je n'ai pas réussi à venir à bout de ce roman.

Je n'ai ressenti aucune émotion durant ma lecture. Le style sec, saccadé, froid et les descriptions factuelles de l'auteur ont fini par mettre à mal ma curiosité au bout de la page 39 (oui seulement, je sais que je manque sans doute d'indulgence mais que voulez-vous, ça ne passait pas...) :



Un abandon et un rendez-vous manqué avec cette auteure...
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La convocation

Poésie et prose : paysages de l'abandon, oppression, peur, trahison, répression, humiliation, absurdité (Alfu-securitate, le cahier offert au gardien).

Il s'agit donc d'un texte noir, d'espaces clos.

Trois récits : des souvenirs biographiques, l'interrogatoire, la vie avec Paul brisé par le système (fuir mais la fuite par l'alcool est destructrice).

Toutes les qualités humaines sont gommées. Les sentiments sont corrompus (inceste - "chair fraîche"...), c'est ce qui me fappe le plus, nous sommes au degré zéro de l'espoir.

Il y a intemporalité qui, plus loin que la Roumanie de l'époque, instaure un chant contre toute dictature.

Il y a aussi la mer et son au-delà rêvé : vers quel autre?

Le style est froid, pas de gémissements, pas de pleurs, un constat glacial de la richesse maléfique de l'homme. Cette volonté d'écriture ne la rend pas toujours aisée, il faut sentir et s'installer dans le rythme voulu pour dépasser cette froideur et tenter de comprendre.
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L'homme est un grand faisan sur terre

Herta Muller est née en 1953 dans la province de Banat en Roumanie, au sein de la minorité allemande des Souabes. Persécutée par le régime de Ceaucescu, elle émigre en 1987 en Allemagne de l'ouest, à Berlin où elle vit encore. Elle reçoit en 2009 le prix Nobel de littérature, récompensée pour avoir, "avec la densité de la poésie et la franchise de la prose, dépeint l'univers des deshérités". (biographie extraite du roman)



Ce roman se passe dans un pays de l’est sous la dictature communiste. La pauvreté et la peur règnent dans le village du meunier Windisch. L’obsession des villageois est d’obtenir un passeport pour émigrer à l’ouest. Le meunier est lui aussi confronté à ce problème. Il veut partir avec sa femme et sa fille, mais il sait aussi que les miliciens abusent de leur pouvoir et qu’il pourra travailler le plus possible pour gagner l’argent des passeports, rien ne pourra empêcher sa fille d’être la proie du milicien et du pasteur du village qui règnent en maîtres absolus grâce à ce régime totalitaire.



Le roman est découpé en chapitres, qui ressemblent plus à de petites nouvelles. Chaque histoire nous fait pénétrer plus profondemment dans ce pays à la dérive, qui est certainement la patrie de l’auteur : la Roumanie sous la dictature de Ceausescu. On pourrait presque se croire dans un monde surréaliste, tellement cette privation de liberté transforme peu à peu les habitants en personnages loufoques perdus dans un pays à l’atmosphère irrespirable. Mais quelles sont les ambitions de ces habitants une fois passés à l’ouest ? La réponse est à la fin du roman, elle est tout aussi étrange que l’ensemble du récit et dénonce parfaitement le drame des régimes totalitaires, mais je laisse les futurs lecteurs la découvrir.



Mon avis :



J'ai aimé ce roman qui n'est pas qu'un simple témoignage sur un pays, c'est aussi et surtout une belle écriture et un style très original. Ce prix Nobel a permis de sortir de l'ombre une écrivaine très peu lue en France et qui mérite vraiment d'être reconnue.



Pour avoir l'avis de Sylire qui est toujours fidèle au poste d'organisatrice de ce blogoclub malgré son emploi du temps chargé, c'est ICI
Lien : http://de-page-en-page.over-..
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L'homme est un grand faisan sur terre

Roumanie. Depuis que le meunier Windisch a décidé d’émigrer et de quitter à jamais son pays natal, la Roumanie de Ceausescu, il voit la fin partout dans le village...



...



Suite: Cliquez sur le lien ci-dessous!!!
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Dépressions

Le moins qu'on puisse dire avec ces nouvelles, c'est que l'on sort de sa zone de confort. On sait lire les mots, mais que lit-on ? Mis à mal, l'intellect a les neurones en macramé, et ce n'est pas plus mal. On tente de se rapprocher de ce qu'on a pu déjà lire — Kafka pour ne citer que lui — mais c'est autre chose.

Dans ce que l'on pourrait qualifier de première partie — tournant autour du village (et de sa « distance par rapport à la ville, la guerre, l'administration) — on a affaire à ce qui, par des phrases minimalistes, s'enchaînant parfois à l'aide d'un seul mot leitmotiv, s'apparente à des photographies, voire des photogrammes. Sépia, noir et blanc, noir et sang.

La seconde partie quant à elle traite davantage de la ville, de l'absurdité de la guerre et de l'administration — Kafka le retour.

Au final, ces nouvelles teintées d'une poésie très particulière, font partie des recueils qui marquent, que l'on n'oublie pas de sitôt.
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L'homme est un grand faisan sur terre

Ca y est, je viens de recevoir l’œuvre quasi complète de Herta Müller, Prix Nobel de Littérature 09, soit en tout 3 romans « La Convocation » (01, Métaillé, 210 p.), « Le renard était déjà le chasseur » (rééd. 09, Seuil, 238 p.) et « l’homme est un grand faisan sur terre » (88, Maren Sell, 106 p.). A vrai dire sur les 23 livres qu’elle a publié en allemand, soit à peu près 1 par an depuis 82, seuls ces 3 ont été traduits en français (6 en suédois, (pourquoi ?) 5 en anglais, 4 en espagnol, 3 en portugais et 3 en italien). Ce qui fait peu…

On a presque tout dit sur elle ; à défaut de le dire de ses livres. Elle fait partie de la cinquième littérature allemande (en plus des deux Allemagne, Suisse et Autriche), son enfance en Roumanie dans une partie germanophone (vie qu’elle décrit dans « Niederungen » (« Dépressions », annoncé en 88 chez Maren Sell, mais jamais édité)

J’ai donc attaqué par « l’homme est un grand faisan sur terre » qui date de 86. A l’époque cela était sorti dans la petite collection rouge, excellente collection de littérature européenne en fait Petite Bibliothèque Européenne du XX siècle). Je me souviens de « Du rouge à lèvres sur l'hostie” de AC Matthews, de « Café de l’Europe » de A Kuh (ah ces délicieux cafés de Prague, pas ceux de la place de la vieille vile, les autres), de « Yossel Rakover s’adresse à Dieu » de Z Kolitz (un court récit sur la Shoah. Bref, revenons au grand faisan. Une suite de petites histoires courtes (1-2 p.) avec Windisch comme fil conducteur, qui parcourt le village (roumain) avec son vélo. Depuis deux ans (et deux cent vingt et un jours), Windisch attend (« le temps n'a plus d'aiguilles » ) surtout son passeport car il veut émigrer, (naturellement que le maire ne lui donne pas, mais encaisse ses sacs de farine). Un jour, ils partiront cependant, par l'ornière grise et lézardée que Windisch empruntait pour rentrer du moulin. Mais plus tard, ils reviendront un jour d'été avec des objets de l'Ouest, revêtus des vêtements qu'on porte à l'Ouest, de chaussures qui les mettent en déséquilibre dans l'ornière de leur village. Pas simple de tout laisser.

Il y a aussi Rudi, qui lui a pu aller en Russie, et en ramène des souvenirs qui émerveillent Windisch. Et aussi les parents de Rudi (arrière et grands parents), ces derniers ont été enrôlés par les allemands (histoires tenaces dans le village). Et le curé ou le policier qui « cherchent avec les femmes » les documents (certificat de baptême ou passeport) que leurs maris demandent.

Et puis aussi ces ragots et histoires fantasmatique, comme ce « pommier qui dévorait ses propres pommes » et que l’évêque (« L’évêque avait écrit une lettre au curé. En latin. Le curé du haut de la chaire lut la lettre. A cause du latin, la chaire semblait très haute ») condamne à être « brulé vivant » et dont la fumée ou « brouillard de pomme » va rester sur le village « jusqu’à la première pluie ». ce genre de phrases, on le retrouve tout au long des textes «La nuit le village est très grand, se dit Windisch, et le bout du village est partout» ou encore « Le veilleur de nuit dort sur le banc devant le moulin. Le chapeau noir rend son sommeil doux et lourd, comme du velours ».

Le petit livre est très bien écrit. Des phrases brèves souvent d’une seule tenue (sujet, verbe, complément). On pourrait comparer cela à de brefs coups de pinceaux, qui s’ajoutent, dessinent le personnage puis finalement le cadre. Le titre est parait il tiré d’un proverbe roumain, mais je n’ai pas réussi à en savoir plus, et ce n’est pas la suite du livre qui pourrait aider. La seule piste un proverbe polonais « le loup qui invite un faisan à diner n’aura pas besoin d’un petit déjeuner »

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La convocation

C'est l'histoire de l'héroine qui reçoit une lettre de convocation après avoir glissé un papier dans la poche d'un pantalon à son travail - d'ouvrière en couture- L'auteure nous parle de deux hommes misogynes deux supérieurs hiérarchiques, l'inégalité des sexes, des passages et messages sur la dictature. Son héroine a connu beaucoup d'enterrements dont sa meilleure amie, et son grand-père humilié et ce fameux cheval qui revient en fin de roman,

c'est un beau livre mais les flash back rendent la lecture compliquée surtout à lire dans le calme
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Tous les chats sautent à leur façon

La romancière allemande d'origine roumaine, prix Nobel 2009, retrace ses engagements, l'oppression du régime de Ceausescu, son exil dans les années 1980. Une grande leçon de résistance et de littérature.




Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Tous les chats sautent à leur façon

Herta Müller se livre dans "Tous les chats sautent à leur façon". Elle lève un coin du voile sur son écriture, imprégnée du passé de la Roumanie.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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