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Critiques de Honoré de Balzac (3279)
Eugénie Grandet

J'avais déjà lu ce roman quand j'étais au collège sans doute, sans être particulièrement séduite. Mais cette année, j'ai décidé de me plonger enfin dans la Comédie Humaine, des nouvelles aux grands romans, et j'ai relu celui-ci.

Dans une ville provinciale, un Harpagon tyrannique dirige ses affaires pour entasser son or : il ne veut pas seulement s'enrichir, il veut jouir du métal brillant. Il règne par l'avarice, la peur et la colère sur sa femme, sa fille et sa servante, il règne sur la ville aussi qui devine l'état de ses affaires. Balzac précise d'ailleurs que "bonhomme" est un nom qui s'adresse à tout type d'homme d'un certain âge, sans connotation bienveillante. Quelques réactions permettent de l'humaniser néanmoins, sa tolérance envers Manon que tout le monde repousse pour sa laideur - liée à sa taille, une femme géante n'est pas appréciée au début du XIXème siècle. Grandet aime sa femme à sa façon, puisqu'elle lui obéit en tout. Et tel Harpagon, tel Danglars, tel Saccard et tous les pères égoïstes de la littérature, il ne voit en sa fille qu'un instrument de spéculation.

Et comme presque toujours chez Balzac, les histoires d'amour finissent mal. Pauvre Eugénie, Charles ne la méritait pas, elle si vertueuse, si passionnée, si aimante, lui si léger et inconséquent. Il se justifie d'ailleurs comme un mufle au nom de la différence d'âge - elle a un an de plus que lui, et à 30ans est déjà une vieille fille...

Un roman que j'ai bien fait de relire avec un regard plus exercé, plus habitué aussi à l'auteur.
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Adieu

Pour le challenge XIXème siècle, je me suis mise au défi de découvrir un peu plus Honoré de Balzac, donc après Le colonel Chabert que je viens de lire, dans la continuité j'ai suivi avec Adieu, qui raconte aussi les aventures et tragédies liées aux soldats (les grognards) de Napoléon. Ici en l’occurrence lors de la catastrophe de la Bérésina en Russie.

L'histoire de ce court roman, commence par une partie de chasse en compagnie de deux amis le Marquis d'Albon, magistrat et le Baron de Sucy, ancien colonel de l'armée impériale. Ils découvrent à l'issue de cette journée une jeune femme fort étrange à l'intérieur d'une propriété à l'abandon. Le baron de Sucy, la reconnaît, c'est son grand amour, qu'il a perdu lors de la retraite de Russie sur la Bérésina.

C'est l'occasion pour Balzac de nous raconter cette épisode tragique, à sa manière, très descriptive et très imagée sans être crue comme pourrait l'être celle de nos auteurs actuels. Mais je dois dire que j'ai vibré tout autant à ces descriptions, je m'y croyait.

On découvre aussi dans ce livre, ce que l'on appellerait à présent le syndrome post-traumatique des victimes de guerre qui ont eu à subir de gros dégâts émotionnels.

Cette folie de Stéphanie est très représentative de cet état et c'est ce qui est flagrant : cette vision qu'avait déjà Balzac sur ce qu'ont pu être les traumatismes endurées par cette pauvre femme.

Un court roman, très touchant et dynamique avec des descriptions à la Balzac et un rythme très enlevé. J'ai beaucoup aimé.
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César Birotteau

Ce bel épisode de la Comédie humaine magnifie l'honnêteté et la rédemption.

Balzac s'est inspiré pour ce récit, d' événements réels.

Le personnage de César Birotteau m'a profondément touché.

L'homme est naïf, maladroit, mais sa vraie grandeur est réelle. Pour lui, "tout est perdu, for l'honneur".

César Birotteau le rebâtira, son honneur: patiemment et opiniâtrement. Il veut s'acquitter et il s'acquittera.

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La Peau de chagrin

Ne dit on pas qu'à trop vouloir on perd tout ?



Désirer, espérer et vouloir. Que n'est ce pas trop de choses pour une seule vie ?



Ce simple arbitre qui, de sa hauteur, observe et regarde cette fuite constante, ineffable et inexorable.



Rien ni personne ne peut le stopper dans la course de son quadrige, et pourtant, si l'on pouvait.



Simplement, quelques instants, une once de ces moments, qu'il nous vole sans même que l'on s'en rende compte.



A nos coeurs trop vaillants rien n'y fera, nos larmes s'échoueront à sa surface sans que cela ne l'arrête.



Son travail terminé, tempus fugit. Le cuir n'est plus que cicatrice d'un temps, qui déjà, s'est enfui.
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L'Elixir de longue vie

A la quête de l'immortalité, l'homme se livre à toute forme de folie, s'il faut sacrifier la vie pour soi, ça l'homme est prêt à le faire. C'est une petite merveille que nous livre ici, dans L'elixir de longue, Balzac avec un personnage de grande envergure Don Juan, l'homme aux grandes aventures, l'homme de la vie et ses plaisirs. Voici que son père agonisant lui parle de l'existence de l'élixir de longue, le père lui demande de l'asperger de cette eau une fois qu'il serait il reviendra à la vie. Don Juan ne voulant pas d'ombre sous ses pattes, lui qui vise à jouir pleinement la vie, n'en fera rien. Mais viendra son tour tout vieux, malade agonisant, comment parler de cet élixir à son fils sans que celui-là ait les idées que lui lorsque son père lui en avait parler!!!!



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Illusions perdues

Un roman de Balzac c'est toujours quelque chose de particulier. Au fond c'est un auteur que je connais peu mais en même temps, j'ai l'impression d'en avoir tellement entendu parler qu'il me semble le connaître. Alors j'ai lu ce livre et je préviens que j'attendais beaucoup, vraiment beaucoup au vu des critiques très enjouées de ce roman, et je n'en suis pas déçu. Car tout est présent dans ce roman, en tout cas tous les éléments d'un bon roman de Balzac.

D'une part les personnages sont incroyablement réalistes, énergiques et variées. Le personnage central, Lucien Chardon, se lance dans une carrière ambitieuse de journaliste à Paris. Mais il doit faire face à toute l'hypocrisie et le mépris à son égard. Les trahisons et les humiliations de plus en plus nombreuses le conduisent à une ruine morale et financière ce qui le fait rentrer à Angoulême. Ce personnage est vraiment très intéressant. Il se démène contre un sort impitoyable réservé aux ambitieux. Je ne pensais pas que je pourrai autant ressentir d'émotions pendant la lecture de quelques centaines de pages écrites pas Balzac. Et oui quand j'ai lu le délaissement du Cénacle, de tels esprits, par Lucien, quand j'ai lu les rédacteurs des journaux forçant les journalistes à faire des articles pour l'argent, quand j'ai lu la souffrance de Coralie, j'ai souffert.

Je ne vais pas faire un inventaire détaillé de chaque personnage mais pour tout ceux qui tenteraient la lecture de ce monument de la littérature française du XIXème siècle, je pense qu'il faut savourer comment l'auteur met en relations les personnages et développe leurs états d'âmes, leurs réflexions.

L'apparition de Carlos Herrera alias Vautrin m'a beaucoup surpris. En effet dès que je lis un passage avec Vautrin, tout d'un coup l'ambiance du roman change, on se plonge dans tout autre chose. Et je ne peux m'empêcher de pense au Comte de Monte-Cristo car Vautrin, avec son air de brigand et de protecteur, à tout l'air de ce comte que j'apprécie tant. Alors d'accord on le voit que vers la fin, durant une longue conversation avec Lucien, mais Carlos Herrera est mon personnage préféré du roman.

Balzac met en avant une réflexion incroyable sur le journalisme et l'ascension sociale avec Lucien. Il fait également une critique sévère de la Société et des bourgeois.

C'est très compliqué à lire avec des explications sur l'imprimerie et sur l'économie interminables mais qu'est-ce que c'est intéressant à lire.

A lire et à étudier !
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Illusions perdues

Dans la cour d'une imprimerie d'Angoulème, deux amis sont assis sur un banc. Deux poètes, unis dans une même émotion à la lecture des beaux vers d'André Chénier. Lucien a hérité de sa mère la grâce aristocrate des Rubempré et la joliesse des anges ; de son père un bien vilain patronyme, Chardon, qu'il faudrait effacer. Son recueil de poèmes et son roman historique seraient les premières pierres d'une gloire rêvée. Fils d'un ouvrier enrichi, au coeur désséché d'avarice, David s'est ruiné pour racheter à son père cette imprimerie en déclin mais médite une invention brillante pour offrir à son ami les ailes dont il rêve.

Tous deux ont pour eux l'intelligence, le coeur et le talent, mais aucun n'a la tête assez solide pour en tirer profit et échapper aux piège d'une réalité bien éloignée de leurs jeunes illusions.



Grisé par une gloire littéraire locale, Lucien ne tarde pas à abandonner les siens, si dévoués, pour suivre à Paris la belle madame de Bargenton qui n'a pas hésité à se compromettre pour lui. Hélas, à Paris, une dame qui veut tenir sa place dans le Monde ne peut se compromettre avec un petit poétiau provincial du nom de Chardon. A Paris, pour réussir sans protecteurs et sans argent, il faut la constance et l'abnégation d'un héros - ou l'habileté retorse, les louvoiements de l'anguille. Incapable d'héroïsme, Lucien se fera anguille, prostituera son talent pour tenter de parvenir, mais la facilité n'est pas le moindre des pièges que lui tendra la capitale.

Grisé de nobles ambitions, David délaisse les affaires au profit de la recherche, sans comprendre que ses rivaux veulent sa ruine, et saisiront le moindre faux-pas pour le dépouiller de ses idées et de ses derniers biens.

Quelles chances ont-ils, les deux poètes, dans un monde régi par des intérêts sordides qui les dépassent de très loin ? Toutes illusions perdues, il faudra renoncer, périr ou vendre son âme au Diable...



Après ce résumé auquel je me laisse prendre moi-même, j'aurais très envie d'affirmer que c'est là un superbe roman - tant d'ingrédients y concourent ! - mais je suis trop soulagée d'en être enfin venue à bout pour pouvoir me montrer exclusivement enthousiaste. Car si les thèmes sont passionnants, si le destin parallèle de ces deux amis possède l'étoffe des grands drames, elles ont été bien longues, ces 800 pages, en compagnie de personnages m'inspirant aussi peu d'empathie et de compassion.



Victime de son éducation, du décalage entre son caractère, son statut social et les espérances trop grandes que les siens ont placé en lui, l'admiration trop vive qu'ils lui ont trop tôt voué, Lucien a indubitabelement des circonstances atténuantes, mais il apparaît très vite comme un gamin gâté sans consistance, gentil garçon mais un peu fat et vaniteux, pétri de bonnes intentions mais veule et hypocrite. On le dit très beau, gracieux, charmant, mais jamais je n'ai réussi à ressentir ce charme, qui fait une bonne partie de sa puissance et devrait le faire aimer malgré tout. A force de se laisser contredire par ses actes, ses bonnes intentions m'agacent plus qu'elles ne m'incitent à l'indulgence, j'ai bien plus d'estime pour ceux qui font le mal sciemment, volontairement, plutôt que par manque de volonté.

Quant au second poète, David, il est sans doute plus attachant, mais aussi bien moins complexe, trop lisse pour vraiment m'intéresser.

Et puis, au-delà des caractères mêmes, tout est faux, tout est truqué dans cette histoire. La fatalité est en marche, aucun espoir, Balzac ne cesse de nous le laisser entendre. Il vont chuter, se faire broyer. Il ne sont guère que des pantins dont d'autres personnages plus rusés, plus habiles, plus cruels, tirent les fils dans un sens puis dans l'autre. Aucun suspense, et les moyens employés, cet enchevêtrement de magouilles financières et juridiques, m'a souvent perdue en route, comme à chaque fois que 2 et 2 se mettent en tête de faire autre chose que 4.



Restent une peinture vitriolée mais passionnante du monde de l'imprimerie, de l'édition, du journalisme et de la librairie, et une splendide étude de caractères, fine, réaliste, puissante et riche en symboles, dont on pourrait sans doute débattre des heures durant.

Je n'aime pas Lucien, mais lorsqu'à la toute fin il se fait enfin lucide sur lui-même, et d'homme désespéré devient proie délicieuse à saisir, il me touche enfin et me laisse augurer le meilleur pour la suite. Eh ! Le meilleur, avec lui, ne peut fatalement naître que du pire - et le pire se profile en l'occurrence dans un de mes personnages balzaciens préférés. Splendeurs et misères des courtisanes m'intrigue plus que jamais - même si je vais avoir besoin d'une pause plus légère avant de m'y lancer.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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La Cousine Bette

La baronne Adeline Hulot et sa fille Hortense sont deux magnifiques femmes, mais le baron Hulot ne s'en soucie guère, il s'est ruiné pour Josépha, une femme juive auparavant la maîtresse de Crevel. Celui-ci veut se venger en séduisant Adeline, dont le principal souci est de marier sa fille.

Lisbeth , la cousine Bette de Mr Hulot, vieille fille plutôt laide et très jalouse d'Adeline, va tenter de ruiner la famille.



Cette histoire qui se déroule entre 1838 et 1843 a d'abord été publiée en feuilletons en 1846.

Ce CD qui dure 16h30 comprend trente-six parties. Les longues descriptions même pleines d'humour sont difficiles à suivre. Je ne dis pas combien de fois j'ai écouté le début. Au bout d'un moment perdue dans toutes les descriptions, je me rendais compte que j'avais décroché. Manon Combes a une belle voix, une belle diction, mais je crois que j'aurais préféré une voix plus puissante, une voix d'homme , pour une meilleure écoute.

Ce n'est pas le premier livre audio que j'écoute, mais pour moi, je me rends compte qu'il est trop long, trois heures c'est le temps qui me convient. Alors, il faudra que je reprenne ce livre avec une meilleure organisation. Mais, je pensais qu'écouter un livre était facile, il suffisait d'écouter, il n'en est rien , celui-là m'a demandé une bonne concentration.



Je remercie vivement, Babélio et les Editions Thélème pour cette nouvelle expérience.
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Le Lys dans la vallée

Félix de Vandenesse a eu une enfance difficile : dernier de sa fratrie, il souffrit pendant des années du désintérêt total de ses parents. Envoyé de pension en pension, mal aimé, solitaire, il grandit la tête remplie de rêves.

Un soir, alors qu'à vingt-et-un ans il assiste à un bal pour la première fois, son regard tombe sur les belles épaules de la comtesse de Mortsauf ; le jeune homme en proie à un soudain désir les couvre de baisers. Et la comtesse de se lever brusquement en lui lançant un "Monsieur !" indigné.

Madame de Mortsauf, cette inconnue aux épaules superbes, c'est elle, le lys dans la vallée. Le jeune Félix, obsédé par cette apparition au milieu de la fête, n'aura de cesse de la retrouver et il la retrouvera au château de Clochegourde, où la fière comtesse tente de cacher au monde son mariage désastreux. Fervente catholique, épouse irréprochable, mère dévouée, c'est l'amitié la plus pure qu'elle offre au jeune homme en devenant pour lui Henriette. Elle donne pour mission à cet ami envoyé du ciel de l'aimer comme une soeur ou comme sa vieille tante, et de la soutenir à travers les tourments que lui inflige son mari, triste personnage imprévisible.

Par ailleurs, elle lui livre des conseils pour sa vie à Paris. Le jeune homme les suivra tous, jusqu'au jour où il rencontre lady Arabelle Dudley. Madame de Mortsauf est l'épouse de l'âme, lady Arabelle sera la maîtresse du corps. Tout oppose ces deux femmes ; Henriette est aussi pure qu'Arabelle est ardente. Lorsque la première apprend l'existence de la seconde, une douleur encore plus fulgurante que toutes celles que lui cause son mari la frappe ; la pauvre femme en mourra.



J'achève ma lecture avec un soupir. Madame de Mortsauf est d'une race qui semble, hélas ! aujourd'hui disparue. La droiture de sa conduite, sans faille apparente, m'a rappelé la princesse de Clèves et j'ai admiré Henriette autant que j'avais admiré l'héroïne de madame de La Fayette à l'époque. Qui, de nos jours, ferait preuve d'autant d'abnégation?

La comtesse était véritablement un ange. Félix, le malheureux, a achevé de lui briser le coeur ! La lettre que son adorée lui laisse, après sa mort, à la fin du roman, est déchirante ; elle l'aimait, mon Dieu ! ce qu'elle l'aimait ! Et son fantôme n'en finit pas de planer au-dessus de Félix.
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La Peau de chagrin

Magnifique roman. Surtout le début, quand le héros au travers d'un quasi monologue tout à fait insensé, détaille les raisons de sa désespérance. Il y a presque de la violence verbale de la part de Balzac, j'ai été emporté par sa fougue, par son style. Au delà de la symbolique, j'ai retrouvé l'acuité lucide de ses analyses des rapports sociaux et des gens. Bien que l'époque soit lointaine, on retrouve le même type de personnes aujourd'hui. Quel bel exemple pour la littérature française.



En filigrane, il évoque comme je l'ai déjà lu dans "Illusions Perdues", le travail de l'écrivain, seul enfermé dans une petite chambre. Or là difficile de ne pas comprendre qu'il parle de lui-même, de cette assiduité terrible au travail qu'il s'imposa, qui probablement le tua. Beaucoup d'émotions pour moi donc, qui déposai une fleur au Père Lachaise, quand j'étais encore parisien, sur la tombe de ce travailleur fou, cet écrivain qui m'a tant inspiré.
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Le Père Goriot

Balzac était un grand . Sa science de la description, de la maitrise de l'intrigue , dela psychologie des personnages , tout cela fait que cet auteur est un "titan". Et cet opus ne déroge pas à la régle , bien au contraire. Sa science duplacement est extraordinaire , et quel personnage que ce Rastignac ! Culte !
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La Peau de chagrin

Raphaël de Valentin, un jeune homme ruiné, souhaite mettre fin à ses jours. Désespéré, il entre dans la boutique d'un vieux marchand. Ce dernier possède une peau qui exauce les désirs de son détenteur. Raphaël, dans l'impasse de la pauvreté, n'écoute pas les mises en garde du vieillard sur la nocivité de l'objet fabuleux, et emporte la peau de chagrin.



J'ai bien aimé. Ce livre nous fait réfléchir sur les thèmes assez classiques et récurrents chez les auteurs du XIXe siècle : l'argent et l'amour. Mais au-delà de ces deux thématiques, l'ouvrage nous offre également une réflexion intéressante sur la manière d'appréhender notre mort. En effet, à plusieurs reprises, le personnage est confronté à l'effroyable question de sa propre fin. Jeune, il croit d'abord à sa longévité mais la Faucheuse s'impose à lui dans le roman, sous différentes formes : lente et pénible agonie, suicide désespéré, anéantissement dans la débauche et les drogues.
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Le Père Goriot

J’avais entendu beaucoup de complaintes au sujet de ce roman et plus précisément de la description de la pension Vauquer. Cette description est longue, en effet, mais j’ai admiré l’adresse de l’auteur dans cet exercice bien délicat. Parvenir à absolument tout décrire sans se répéter est tout de même un tour de force, il faut bien l’admettre.

En dehors de ce point précis, le Père Goriot est un roman cruel. Cruel de voir cet homme qui a absolument tout donné, qui s’est saigné aux quatre veines pour ses deux filles sans jamais rien recevoir en retour. Ses pitoyables conditions de vie, sa lente dégradation, sa totale déchéance sont autant de coups portés à la dignité humaine et augmente son martyre. Cet homme est LE père absolu, celui qui donne tout, qui se sacrifie pour ses filles aussi ingrates que superficielles soient-elles. Car il n’y a aucune récompense à attendre pour Goriot qui aime tant, aucun répit, aucune consolation. Il n’aura même pas la chance de vivre la promesse qu’on lui a donnée.

Alors Rastignac, ce jeune ambitieux, qui fait ici son apprentissage, est un spectateur de cette comédie et réfléchit. Il cède même pour un temps aux sirènes de Vautrin, le forçat. C’est ainsi qu’il va comprendre peu à peu les rouages d’une société corrompue, vermoulue et impitoyable. Ce ne sont pas des Goriot qui réussissent dans ce beau monde-là. Ce ne sont pas les honnêtes gens ni les travailleurs… mais les beaux parleurs, les escrocs, et les parasites…

Quelle leçon que voilà ! Face à celle-ci, la description de la pension est vite oubliée, et seul reste le plaisir d’une lecture agréable et saisissante, aux mots précis et et durs, aux images parfois bien difficiles…

En tout état de cause, il s’agit là d’un très bon roman et je l’ai beaucoup aimé.

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Le Père Goriot

Ce fut mon premier livre de Balzac et c'est une bonne surprise. Avec un début légèrement difficile car les cent premières pages sont descriptives : L'auteur nous décrit l'auberge de Madame Vauquer mais aussi tous les habitants qui y vivent. Faut s'accrocher. Mais ensuite, l'histoire vaut bien cette attente. Eugène de Rastignac est un jeune provincial qui souhaite voir comment fonctionne la société. Vous finirez déçus, comme Eugène mais stupéfait aussi. Faire le bien est inutile, trop généreux c'est être idiot. On l'apprend grâce au père Goriot. Il aime ses filles passionnément même au delà, il leur offre tout, quitte à se retouver dans le moindre sou, si elles sont malheureuses, il l'est aussi. Voilà comment fonctionne père Goriot. Mais ses filles ne l'aiment pas autant. On l'espère tout au long de la lecture seulement leurs actes ne vont pas avec leurs paroles et celà jusqu'à la fin. J'ai d'ailleurs été outrée de la fin! Dans l'incapacité de comprendre ces filles et cruellement peinée pour monsieur Goriot.



Pour conclure, c'est un livre très touchant montrant l'amour inconditionnel d'un père pour ses enfants mais c'est aussi un livre très triste.
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Le Chef-d'oeuvre inconnu et autres nouvelles

« Vers la fin de l'année 1612, par une froide matinée de décembre, un jeune homme dont le costume était de très mince apparence, entra dans une maison de la rue des Grands-Augustins, après s'être longtemps promené devant la porte avec l'irrésolution d'un amant qui n'ose se présenter à sa première, à une facile maîtresse ».



***



Ce jeune homme, c'est Nicolas Poussin. Il se glisse avec un vieillard, Maître Frenhofer, dans l'atelier de François Porbus.



***



Maître Frenhofer désespère de terminer une oeuvre à laquelle il se consacre depuis dix années : le portrait d'une femme d'un réalisme absolu.

« - Voir mon oeuvre !… s'écria le vieillard tout ému. Non, non, je dois la couver encore… Hier, dit-il, j'ai cru, vers le soir, avoir fini… Ses yeux me semblaient humides, sa chair agitée, les tresses de ses cheveux remuaient… Elle respirait !… Ce matin, au jour… j'ai reconnu mon erreur !… Je n'ai pas encore saisi la ligne vraie, la courbure exacte des formes de la femme… »

(…)

« - Oui, mon cher Porbus, reprit Frenhofer, il m'a manqué jusqu'à présent de rencontrer une femme irréprochable !… — Un corps dont les contours soient d'une beauté parfaite, et dont la carnation… »



***



Poussin se laisse convaincre de laisser sa maîtresse poser pour Maître Frenhofer, qui fier, dévoile son « chef-d'oeuvre », qui se veut d'un réalisme parfait.

« Ah ! ah ! s'écria-t-il, vous ne vous attendiez pas à tant de perfection !… Vous êtes devant une femme et vous cherchiez un tableau !… Il y a tant de profondeur sur cette toile ! l'air y est si vrai, que vous ne pouvez plus le distinguer de l'air qui nous environne… Où est l'art ?… perdu, disparu !… Ces contours sont les formes mêmes d'une jeune fille… J'ai saisi la couleur, le vif, le tranché de la ligne qui termine les corps !… Admirez !… Aussi, j'ai, pendant sept années, étudié les phénomènes de l'accouplement du jour et des objets… Et ces cheveux… la lumière ne passe-t-elle pas au travers… Mais elle a respiré, je crois !… Ce sein !… Voyez… qui ne voudrait l'adorer à genoux ?… Les chairs palpitent. Elle va se lever, attendez !… »



***



La suite, la chute, est aussi terrible que géniale.

Décontenancés, Poussin et Porbus.

Abîmée, l'image du grand maître.





***



On pense à La Bonne Peinture de Marcel Aymé, aux Habits neufs de l'empereur (publié quelques années après la nouvelle De Balzac) de Hans Christian Andersen Les. Avec humour et poésie, Balzac démonte "Le chef-d'oeuvre" qui restera à jamais "inconnu".

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Petites Misères de la Vie conjugale

Pour cet essai sur le mariage et ses accidents de parcours, petits ou grands, Balzac met en scène un couple marié, Caroline et Adolphe, dont il nous fait suivre toute l'évolution de leur vie maritale depuis les premières découvertes déplaisantes jusqu'à l'acceptation d'une vie partagée à ... 4 !



Légère et très drôle, la première partie accompagne Adolphe dans la découverte de sa femme et de la vie de couple. Avec un humour aussi corrosif que la soude caustique, Balzac dénonce les menus inconvénients du mariage pour un homme : oubliées les joies d'une paresseuse matinée au lit, envolé le bonheur d'être seul maître à bord de son domicile ! Adolphe regretterait presque de ne pas être resté garçon... Pire encore, Adolphe, atterré, découvre que sa Caroline est une écervelée qui ne cesse d'accumuler les gaffes lors des soirées entre amis. Et puis, il faut supporter les petites querelles au sujet de l'éducation du jeune Charles, les envies de villégiature de Caroline qui sont aussi onéreuses que fugaces, les bouderies de Madame quand les robes de ses amies ont été plus admirées que la sienne lors d'un bal...

Balzac file la métaphore jusqu'à l'excès et distille de nombreux aphorismes pas toujours excellents.



Cet essai qui s'inscrit dans Les études analytiques de la Comédie Humaine est inégal à plus d'un titre. Après une première partie très plaisante, la seconde l'est beaucoup moins, évoluant vers plus de gravité avec des petites misères qui le sont de moins en moins, et de sérieux accrocs au contrat de mariage tels que l'adultère. L'attitude d'Adolphe engendre les soupçons de Caroline qui se fait enquêteuse, secondée dans sa tâche par la femme de ménage. L'infidélité, une petite misère ? Sans doute d'un point de vue masculin, et surtout de celui De Balzac qui accumula les liaisons simultanées. Car l'on se doute bien que tout ce qui est présenté dans cette étude a été vécu par l'écrivain, ou, à tout le moins, observé.



Son analyse est aussi clairement inégalitaire dans le traitement appliqué aux deux sexes. Elle dénote une bonne part de misogynie de la part De Balzac qui présente la belle Caroline comme une parfaite idiote tandis qu'Adolphe, pauvre mari, en subit les conséquences. Cela justifierait-il l'adultère ? Balzac semble l'approuver, extrapolant jusqu'à en faire la clé d'un mariage heureux.



Enfin, je regrette que les dessins originaux de Bertall aient été remplacés par quelques uns de Cabu dans mon édition Arléa et limités à la préface : si cela montre bien le caractère quasi-intemporel de cette étude où les couples mariés pourront se retrouver, c'est dommage d'avoir perdu l'esprit et le charme de ceux du 19ème siècle.



Challenge XIXème siècle 2023

Challenge Multi-défis 2023
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La Maison du Chat-qui-pelote

Dans ma vingtaine, je me suis tapé la saga des Rougon-Maquart, un roman après l’autre, sans pause. Et pourquoi pas le refaire avec ceux composant La Comédie humaine d’Honoré de Balzac? J’avais bien tenté le coup à la fin de l’adolescence, sans grand résultat, butant sur Eugénie Grandet ou Le colonel Chabert, sans vraiment comprendre ce que je lisais.

Je m’y remets donc avec la maturité et l’expérience; mon modus operandi consistera cette fois-ci à insérer un Balzac entre quelques lectures plus contemporaines.

Je commence donc avec La Maison du Chat-qui-pelote, paru en 1830 ; un court roman psychologique sur les désillusions amoureuses d’Augustine, fille d’un drapier mariée à un homme issu de la noblesse, peintre à ses heures et bambocheur la plupart du temps.

Quelle belle plume! Maniée avec une éloquence sans pareille, elle se laisse déguster dès les premières lignes. J’ai été charmée tout simplement par les mots, l’intrigue se résumant à peu de choses, en somme.

J’avais en main une édition en gros caractères, plutôt poche, et bourrée de fautes de frappe, empruntée à la bibliothèque du quartier. Pas très alléchant comme enveloppe, mais quel trésor à découvrir une fois l’emballage mis de côté!

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Le Père Goriot

C’est mon premier roman d’Honoré De Balzac, et bien, ce fut une claque !

Ces derniers temps, je lisais un peu de tout et de rien, dans des styles bien variés et je me suis dit « Allez, on se fait du classique de chez classique »

Ce qui m’a le plus frappé dans ce roman, c’est la qualité de l’écrit ; la langue française utilisé de la plus belle des manières. Certes, du vocabulaire de l’époque peut parfois surprendre, mais la justesse des phrases est évidente. Et que dire de la ponctuation … Magistrale !



En lisant, s’installe une « musicalité », surtout quand les protagonistes dialoguent. J’ai toujours donné de l’importance à la justesse des dialogues dans les romans, certains en produisent des froids justes bon à faire avancer une intrigue, d’autres en font leurs fonds de commerce (Certains avec brio – Asimov) ; mais pour Balzac, c’est génial. Un passage m’a tout particulièrement marqué, c’est le moment ou Vautrin adresse sa diatribe à De Rastignac sur comment fonctionne le monde à cette époque. Le rythme donné par la ponctuation, rendait ma subvocalisation « musicale » comme je le disais plus haut. Un pur bonheur où je me sentais presque être Vautrin !



Quoiqu’il en soit, j’ai réellement apprécié ma lecture côté forme ; côté fond tout est là également, plusieurs destinées s’entremêlent et toutes ne connaissent pas la même réussite. Finalement, Le Père Goriot, de qui on penserait en être le personnage central, ne l’est pas à mes yeux. Certes il y joue un rôle prépondérant, une sorte de rouage liant certains destins. Le personnage qui m’a le plus « touché » est Eugène, à la fois tendre, ambitieux, fougueux, loyal, honnête ; tous n’étant pas des qualités selon l’avancée du roman.



Bien évidemment une mention pour Vautrin, un personnage haut en couleur et en verbes. Les deux filles du Père Goriot connaîtront finalement, en même temps que la mort de leur père, un tournant dans leur vie future. Bien que Delphine puisse encore bénéficier d’une providentielle réussite d’Eugène dans le monde.



En conclusion, une super expérience que de lire du Balzac !



Cordialemenrama 😉



Jonathan.

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Les Marana

Les Marana, autrement dit prostituées est une histoire d'une femme aux moeurs légères qui, voudrait voir sa rédemption se percuter sur sa fille et peut-être bien sur toute sa progéniture. Elle veut ainsi briser cette pratique ancestrale de toute une lignée dont elle voudrait être la dernière à s'y sentir contrainte, celle qui clôture tout et enfante une nouvelle race, une forme de conversion. Pour y parvenir, elle commence d'abord par éloigner sa fille de l'intensité de sa vie mondaines, ensuite, elle confie son éducation à un couple auprès duquel elle espère que sa fille aura une vie digne d'une femme à honorer. Mais le jour où elle surprend le capitaine Montefiore dans la chambre de Juana, sa fille, elle perd la tête...

Une fois de plus, Balzac, très subtil, dans l'étude des mœurs des courtisanes, démontre ici que mettre un terme à une pratique dont les racines sont difficiles à détrôner il faut bien du sacrifice, car, si, Juana réussit à se marier et à fonder un foyer mais à quel prix...



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La Peau de chagrin

Je n’ai pas foncé sur du Balzac par plaisir, mais plutôt car j’en avais besoin pour mes cours, et vu la réputation qu’on m’a faite du livre, je n’y allais pas avec envie, mais…

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On entre dans le livre, Raphaël de Valentin est un homme désargenté qui vient de perdre son dernier sou et aspire à se jeter dans la Seine.

Mais bon, il ne fait pas encore assez nuit, voyez-vous donc, il décide d’aller jeter un œil chez l’antiquaire. Et, la fameuse description de la boutique de l’antiquaire, qu’on m’a vendu comme interminable (20 pages en même temps !), est passée toute seule. Si vous voulez vous y mettre, je vous donne mon astuce : je me suis imaginé une pièce vide que je remplissais au fur et à mesure, et grâce à ce petit jeu, je ne me suis pas ennuyée :). Bref, Raphaël y trouve une peau de chagrin, capable d’exaucer n’importe lequel de ses vœux. Mais à chaque souhait, elle se réduit, et la mort de son propriétaire se rapproche…

Raphaël n’y croit pas, mais essaie un premier vœu : un banquet fastueux. Et… c’est ce qu’il se passe ensuite. Cette scène « du banquet » est plutôt contestée pour sa longueur à l’époque de la parution de l’ouvrage. Pour ma part, je me suis juste un peu perdue entre les références aux gens de l’époque et au contexte historique. Il faut donc vraiment être calé en histoire du XIXᵉ/ XXᵉ siècle (et la politique à l’époque n’est vraiment pas évidente) pour être bien dedans, mais sinon, ça se lit toujours ;).

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J’avoue, après, j’ai commencé à un peu m’ennuyer : la partie « La Femme sans cœur », qui est en réalité un monologue de Raphaël où il fait une rétrospective sur toute sa vie à son ami, est plutôt longue. Sa vie d’avant est contrastée entre sa jeunesse, plongée dans l’étude (énergie créatrice) puis la débauche qu’il entreprend avec son ami Rastignac (énergie destructrice). Il rencontre alors deux femmes : Pauline, belle, mais… pauvre, fille de la femme à qui Raphaël loue sa chambre et Foedora, riche, séduisante, mais qui ne compte offrir son cœur à personne. Foedora est une femme très importante dans l’histoire. Elle est aussi un miroir de la société, se montrant toujours éclatante mais… sans cœur. Bon en revanche, le regard porté sur les femmes... il est important de se remettre dans le contexte de l’époque, on va dire…

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Lorsqu’on retrouve l’histoire en elle-même, dans la troisième et dernière partie « L’Agonie », Raphaël fait le vœu de devenir éminemment riche, vœu aussitôt exaucé. Mais quand il voit la peau se réduire, il décide de redevenir sage, s’achète un incroyable hôtel particulier et vit une vie monotone et redondante, presque cloitré.

Sauf que bon, ce serait trop facile si on s’arrêtait là… L’ancien précepteur de Raphaël (lui est d’ailleurs devenu marquis de Valentin), lui rend visite et, par politesse, Raphaël lui souhaite le succès… Aie. Deuxième événement, il sort à l’Opéra un soir et y croise Pauline. Celle-ci est devenue riche… et les deux jeunes gens décident de se revoir. Ensuite, par colère, Raphaël va jeter la peau dans un puits et, s’en croyant débarrassé, vit une vie passionnée avec Pauline. Mais un jour, la peau resurgit, grandement diminuée… Il décide alors de quitter Pauline, et d’aller voir les scientifiques afin de comprendre le pouvoir de la peau… les scientifiques sont démunis. Même la science la plus pointue ne peut rien contre ce talisman. La notion d’irréel où le fantastique côtoie le réalisme est ici très présente. Finalement, Raphaël commence à tomber malade. Il va consulter des médecins ; encore une fois, ils n’y peuvent rien, mais lui conseille une cure dans les bains des montagnes. Finalement, il ne trouve là-bas que des gens n’ayant aucune pitié. Il va végéter quelques jours chez des paysans avant de retourner à Paris. Là, il retrouve Pauline, lui explique le pouvoir de la peau (alors pas plus grande qu’une « feuille de pervenche »). Quand elle comprend que c’est elle qui va le tuer, par les désirs qu’elle provoque chez lui, elle tente de se suicider, mais c’est trop tard… Une fin digne des héros romantiques dans un roman fantastique d’un auteur chef de fil des réalistes…

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Le dilemme entre vie intense, mais éphémère ou longue, mais monotone, est présent, cependant pas beaucoup intellectualisé comme je m’y attendais… Finalement, ce sont plus les thèmes de l’Énergie (créatrice, destructrice) qui sont réfléchis et mis en scène.

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Je n'ai pas l’habitude de lire une écriture aussi travaillée, aussi détaillée, mais il est incontestable que c’est très très bien écrit… C’est vrai, la plume est chargée, mais le résultat est impressionnant ! Cependant, il faut de la patience pour observer et apprécier tous les détails :)

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Bref, certes, c’est lourd et long à lire, mais ça vaut le détour !
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