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Critiques de Jean Graton (275)
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Michel Vaillant, tome 5 : Le 13 est au départ

Je poursuis ma (re)découverte des aventures de Michel Vaillant...sans vraiment suivre l'ordre des albums toutefois. Après avoir lu deux des albums les plus récents, j'ai repris le tome 5, publié en 1963. Les vaillantes sont engagées au 24 heures du mans avec l'objectif de truster les premières places de la course, mais doivent notamment compter parmi leurs concurrents une voiture numéro...13. Un numéro tout à fait inhabituel en course, susceptible de déplaire aux superstitieux. D'autant que les pilotes de ce bolide inspirent une certaine méfiance. Un très bon cru des aventures de Michel Vaillant, autour d'une course mythique...
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Michel Vaillant, tome 69 : Hors-piste en en..

Je peux parfaitement me figurer que la licence "Michel Vaillant" impose un cahier des charges, une check list, d'autant que Philippe Graton, le fils de Jean, se retrouve régulièrement au scénario des tomes les plus récents. Par exemple, Steve Warson est un éternel séducteur... Une jolie fille et hop! on a quelques cases et gags autour des râteaux que prend le brave Steve. Autre exemple, le grand coeur de Michel, son don de soi. Autre exemple encore... faire passer l'humain avant les résultats des courses, mais gagner quand même...



Rayon dessin... il y a les Vaillantes, les caricatures de pilotes et de personnalités importantes du sport automobile. Ici, entre autres, René Metge ou Bruno Saby. Ces noms parlent aux fans (ou aux vieux comme moi), et sans doute moins aux jeunes.



Bédéthèque mentionne "série en cours". Cela dit le dernier tome référencé date de 2007. Celui-ci est l'avant-dernier.



Personnellement, j'ai apprécié. Sans être fan de la série, j'apprécie en général les valeurs positives que la série diffuse. Courage, abnégation, effort, camaraderie, etc. Ici, Michel évite un enfant de justesse et finit dans le fossé lors d'un rallye en Turquie. L'enfant ne parle pas. Il est soigné, mais s'enfuit de l'hôpital. Michel et Steve mènent l'enquête et découvre que la société Vaillant a confié un contrat d'équipement à un fournisseur peu scrupuleux qui sous-traite à une entreprise turque qui emploie des enfants. Toute la caravane se mobilise pour arrêter cette exploitation qui s'assimile à de l'esclavage.



Un tome qui apporte un peu de contenu "social" (je mets des guillemets quand même) à la série, et ce n'est pas plus mal
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Michel Vaillant, tome 11 : Suspense à Indiana..

Un tome qui a un peu moins mal vieilli que d'autres. Il repose sur un scénario (certes assez mince) et on ne se vautre pas dans les clichés paternalistes ou machistes habituels. On a de la testostérone, du combat sur la piste, des enjeux et des traîtres. Rien d'inhabituel. On retrouve de vieilles connaissances, normal ! on est aux States.



Jean Graton déroule le tapis rouge et nous éblouit en multipliant les infos et les anecdotes sur les courses américaines. Car il n'y a pas qu'Indianapolis dans le tome. On a les plans annotés des circuits, pas mal d'extras comme la ocupe, les majorettes, les stands, le ravitaillement, le plein d'essence, etc. C'est très vivant. Et ceux qui aiment la course automobile se régalent.



Côté dessin, c'est comme d'habitude. Par contre, j'ai trouvé ce tome excessivement verbeux. Les phylactères sont gonflés à donf, les petits textes se retrouvent partout, c'est parfois à la limite du supportable. Signe des temps, évidemment, signe d'une époque où li fallait tout expliquer, en long et en large. Un peu comme dans Blake et Mortimer. Pourtant le dessin de Graton se suffit souvent à lui-même.
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Michel Vaillant, tome 10 : L'honneur du Sam..

Le paternel Vaillant entend faire de Michel le champion du monde de F1, grâce au dernier bolide de la marque, doté d'une boîte automatique. Les essais se déroulent plutôt bien. Mais madame Vaillant entend prendre part avec Agnès à des courses de rallye. Emoi paternel... Cela ne se fait pas... Et d'ajouter "à ton âge" ! Ce côté "Vieille France" du paternel Vaillant peut prêter à sourire... mais c'est un rire jaune, que l'on se permettait dans les années 60... Et on poursuit dans la même veine quand Jean-Pierre est sommé de moins travailler... pas pour retrouver son épouse, mais pour son bien à lui... Charge mentale de l'épouse? Connais pas...



De la même manière, le père Vaillant refuse la demande d'un Japonais de pouvoir acheter une Vaillant afin de participer au championnat de F1 et d'y défier Michel himself... Celui qui ne peut apparaître en public sans provoquer des chaleurs chez la gent féminine. Clichés quand tu nous tiens.



Clichés encore dans le code du bushido qu'invoque le Yori Yosisha, le pilote japonais. L'honneur est inhérent à l'Empire du Soleil levant, c'est bien connu. Je retiendrai aussi le texte de la première case: on y apprend que l'usine Vaillant ne pratique pas les pauses, elle se met en marche le matin quand le patron arrive. Et quelle usine ! On est content d'y suer pour un salaire minable pendant que les patrons fréquentent la "haute". C'est le made in France, assurément.



La première moitié du tome est consacrée à la mise en place. La seconde moitié au championnat de F1, entrecoupé de quelques scènes de lignes d'arrivée des courses de rallye, où Agnès et Françoise Latour roulent et gagnent. C'est lassant quand on apprécie modérément les voitures et la F1. Surtout que l'on va vite arriver à des comptes d'apothicaire avec les points de victoire.



Un tome qui a mal vieilli car il repose sur des clichés, fatalement ancrés dans une époque, et sur des codes automobiles. Condescendance, paternalisme, machisme, voire une forme de xénophobie... Sans compter le gros travers des tomes de Michel Vaillant: le fait que tous les visages se ressemblent. On peut "apprécier" les efforts pour distinguer le pilote japonais, affublé d'une couleur olive malade... Bof, très bof.
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Michel Vaillant, tome 6 : La trahison de St..

Ce tome 6 est la suite immédiate du tome 5 qui voyait la team Vaillant faire un triplé aux 24h du Mans. Fort de ce succès, Mr. Vaillant père envisage de se déployer en Amérique. Il faut courir, gagner et vendre des voitures. Pari difficile... vais-je spoiler et dévoiler le fin mot de l'histoire?



Sans rire, c'est un des points les moins emballants des premiers tomes des aventures de Michel Vaillant. le suspense final est assez faible. Les péripéties pour arriver au terme du tome sont souvent fort envolées, rythmées, intenses. Mais au bout du compte, le lecteur se retrouve avec l'habituelle morale assénée par Jean Graton... sur l'air double du "amitié virile" et "comportement vertueux".



La fine équipe de la team Vaillant arrive aux States. On remarque immédiatement un Steve Warson grognon, soupe au lait, préoccupé. Mais taciturne et peu enclin à se livrer. La première course se déroule assez mal. Les pilotes européens sont chambrés et malmenés. Steve Warson semble avoir des problèmes mécaniques. Mais se pourrait-il qu'il simule ces pannes? le mystère est entier... (enfin on disait que...)



Jean Graton prend son temps pour dérouler son histoire. Une course à travers le Mexique s'organise. Il s'agit d'une course très mouvementée, qui a connu quelques éditions mais ne s'organise plus à cause des problèmes d'émeutes et de foule au bord des pistes. Et puisque l'on est au Mexique, Michel Vaillant et Steve Warson retrouvent Kramer... sombre individu croisé au Mans. Il est interdit de course un peu partout, mais pas au Mexique... La pression monte sur les Vaillant. Car ils n'ont aucun véhicule pour faire de la piste rocailleuse. Ils sont sûrs de perdre. Adieu le marché américain...



Jean-Pierre, resté en France, va faire trimer ses équipes pour avancer la livraison de la Vaillant le Mans G.T., deux bolides seront livrés. Les pilotes Vaillant peuvent donc prendre part à la course.



Mais Steve Warson semble encore vouloir saboter la course et empêcher les Vaillant de la remporter. Heureusement que Steve Warson a du caractère et un sens de l'honneur à toute épreuve.



Jean Graton émerveille toujours avec ses dessins de bolides. Il a potassé les paysages également. Il s'amuse avec les clichés américains, rodéo, etc., comme il l'avait fait dans le tome 4 en dessinant un terril lors d'une incartade en Belgique. Ici, on a la SABENA, compagnie belge de transport aérien, fort en vogue à l'époque. Les uniformes des hôtesses, ceux des forces de l'ordre... tout cela est rendu à la perfection. On sent le souci du détail, de l'exactitude.



Et la quantité... 63 planches. Découpage minutieux, très classique, avec parfois 12 ou 13 petites cases sur une planche. C'est Byzance. Malheureusement, la place prise par les dialogues rend les choses un peu moins plaisantes à lire. C'est toujours assez verbeux et moralisateur, ce qui est dommage.
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Michel Vaillant, tome 32 : La Révolte des rois

La révolte des rois est la suite directe des jeunes loups.

Ceux-ci arrivent en Formule 1 et défient les pilotes en place, mais les rois de la piste ne seront pas faciles à détrôner et vont tout faire pour conserver les premières places.

Ce tome, comme le précédent, relève presque plus du documentaire, avec beaucoup d'explications sur les tactiques de course, la psychologie des pilotes, le déroulement du championnat, le tout émaillé de tableaux de résultats écrits à la main. Ce n’est pas inintéressant.

Et puis il y a aussi le pittoresque Alfredo Fabri qui met de l’animation dans l’album.
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Michel Vaillant, tome 4 : Route de nuit

C'est bientôt le Grand Prix de Monaco, mais pas de course pour Michel Vaillant cette année, il prépare la saison suivante en compagnie de leur nouveau pilote Vaillant : Steve Warson.



Mais qu'à cela ne tienne, si il compte bien y passer quand même, Michel va, à la demande de son oncle Ben, passer quelques jours à Marseille.



Benjamin Vaillant y tient en effet une société de transports, dont les camions sont tous, bien évidemment, ... des Vaillant.



Ce qui inquiète Ben, c'est le changement d'attitude d'Yves Douléac, un jeune garçon que Ben a pris sous son aile à la suite du décès de son père, tué dans un accident de camion de la société de Benjamin Vaillant.



Ses projets sont un peu vagues, et inquiètent sa mère car il y est question d'argent facile.



Benjamin voit aussi Jules, son plus ancien chauffeur quitter la compagnie pour rejoindre les concurrents de "Nord Méditerranée".



Et quand Michel découvre que Yves, bien que mineur est aussi "engagé" par cette société, il n'en faut pas plus pour qu'il mène sa petite enquête....
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Jean Graton illustre l'Oncle Paul, Intégrale ..

Une de mes lectures de Spirou, j'ai eu la chance de pouvoir récupérer et de lire les histoires de l'oncle Paul, quand elle étaient illustrées par Jean Graton.

Toujours pédagogiques, le dessin de jean Graton donnait la dynamique à beaucoup d'évènements de l'histoire, beaucoup plus sympa à lire que les livres de classe, mais motivant pour en savoir plus ! j'ai découvert beaucoup d'anecdotes de notre histoire occidentale grâce à cette série !
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Michel Vaillant, tome 12 : Les chevaliers d..

Les aventures de Michel Vaillant se suivent et se ressemblent, ou pas.

En effet, toujours dans le cadre du monde automobile, Jean Graton avait le talent de divertir les lecteurs de Tintin (hebdomadaire) avec aussi des sujets extérieurs aux courses proprement dites. C’est le cas avec “ Les chevaliers de Königsfeld ”, le douzième album se déroulant en Allemagne, plus exactement au circuit du Nurburgring, véritable légende aux multiples virages, auquel seuls les plus aguerris se mesuraient et arrivaient au terme de la course. Considéré comme trop dangereux à cause de nombreux accidents il fut un temps suspendu, avant de revenir parmi ses concurrents après avoir subi les transformations nécessaires à la sécurité des pilotes. Mais c’est du temps de l’ancien tracé que nous retrouvons nos héros aux montures mécaniques et vrombissantes.

Tout à la préparation de leur prochaine course, Michel Vaillant, Steve Watson et cinq autres pilotes sont invités au château de Königsfeld par son nouveau propriétaire, ingénieur chimiste de renom et amateur de grosses cylindrées. Au cours du dîner il leur conte l’histoire et la légende du château, or dès le lendemain matin on se rend compte de la disparition de deux invités. Mais ce n’est qu’un début...

Les amateur de VROOOOOM et de VROOAW vont devoir se prendre au jeu des mystères et de la légende pour cet album, la course ne revêtant que le seul support de l’aventure qui nous est présentée là. Mais le talent de dessinateur de Jean Graton et son inspiration épique et médiévale font de cet opus un des plus réussis de la saga.

À lire avec les yeux d’un gamin des années ´60, tel que j’étais alors du haut de mes dix ans.
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Michel Vaillant, Tome 67 : Pour David

"Pour David" est basé et inspiré d'une relecture de plusieurs classiques de la série. Tout commence par un mauvais rêve, suivi d'une participation inattendue aux 24 heures du Mans... Qui portera le numéro 13 ?



Le tome aborde le thème du deuil, ce qui est innovant, mais aussi en contradiction avec les numéros des décennies précédentes où le malheur semblait ne pas exister.



En ce qui concerne le scénario, il est complètement décevant. J'ai le sentiment d'être pris pour un idiot. L'aventure de Jean Graton touche presque à sa fin.
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Michel Vaillant, Tome 40 : Rififi en F1

Dans un monde parallèle, bien loin des podiums glamour et des circuits fulgurants, deux magnats de la haute couture automobile ont secoué l'univers des passionnés du bitume. Jean-Marie "Jean-Paul" Balestre et Bernie "Betty" Ecclestone, deux noms qui résonnent comme des créateurs de mode excentriques plutôt que des patrons de la course automobile, se sont engagés dans une bataille épique de style et de sophistication.



Tout a commencé lorsque Jean-Marie a esquissé son dernier chef-d'œuvre : la "Jupe Élégance". Il rêvait d'une Formule 1 aux courbes gracieuses, affublée d'une jupe longue et élégante pour masquer les imperfections et créer l'illusion d'une silhouette parfaite. De l'autre côté du tapis rouge, Bernie avait une vision bien différente : la "Jupe Audacieuse". Il ne pouvait s'empêcher de penser à des jupes courtes et moulantes, laissant peu de place à l'imagination, car après tout, pourquoi cacher le trésor sous une tonne de tissu?

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Michel Vaillant, tome 8 : Le 8e pilote

L'académie des jeunes pilotes annoncée dans Route de nuit est donc mise sur pied, et ils sont 7 jeunes pilotes à intégrer cette prestigieuse école de conduite. Par souci d'équilibre, on se retrouve avec un Belge, un Hollandais, un Allemand, un Italien, un Anglais, un Américain et un Français, le jeune Yves Douléac, précisément le jeune de Route de nuit, dont Michel va s'occuper.



Le tome démarre sur des scènes familiales. Cela devient une habitude. Avec un format à 62 planches, on peut franchement se laisser aller et se répandre un peu. Un format plus réduit exigera un propose plus condensé.



On a ensuite une scène assez perturbante où l'attaché d'ambassade d'URSS à Paris vient faire pression sur Jean-Pierre pour intégrer un pilote russe à l'école Vaillant. Il reconnaît ne pas vouloir signer de contrat de 10 d'exclusivité avec Vaillant. Il propose de payer, ce qui ressemble à un bakchich. Et cela marche, le pilote russe est intégré. Mais vu qu'il y a un pilote américain, on a alors droit à une succession de clichés sur l'antagonisme USA-URSS. le Français prend fait et cause pour le Russe, pendant que l'Allemand soutient l'Américain. J'ai parfois eu du mal à reconnaître le Russe et de le distinguer de l'Allemand. Par contre, l'Américain étant le seul roux de la bande, il est aisément reconnaissable.



Au-delà de l'exercice de GRH de Michel Vaillant, ce qui est plutôt rafraîchissant, le point d'orgue du tome est le rallye Liège-Sofia-Liège, fort bien rendu et documenté, avec une magnifique case dans la cours du Palais des Princes-Evêques de Liège avec toutes les voitures alignées.



Jean Graton termine sur du cliché en scellant l'amitié américano-russe au volant d'une nouvelle Vaillante... (je ne sais plus si elle est nouvelle, mais on a l'impression que les usines Vaillant sortent plusieurs nouveaux modèles par an).
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Michel Vaillant, tome 4 : Route de nuit

Route de nuit, cela m'évoque un épisode de Spirou et Fantasio dans lequel le Marsupilami avale un transistor miniaturisé qui se loge dans son museau. Evidemment, une station de radio qui émet la nuit pour les routiers, cela devait aussi inspirer Jean Graton.



Loin des circuits, Jean Graton nous emmène dans l'univers des routiers, leur dur labeur, la pression, les camions, les horaires, leurs bonhomie, leur solidarité (les routiers sont sympas, comme le dit l'émission). Tout cela est déversé au gré des 62 planches de l'album... 62 planches... excusez du peu, pour un scénariste-dessinateur de grand talent.



Michel Vaillant et Steve Warson vont conduire des camions Vaillant et déjouer un trafic international, en n'écoutant que leur courage et leur bon coeur. En même temps, on élargit la famille Vaillant avec l'oncle Benjamin, parrain de Michel. Et l'émission radio va jouer un grand rôle pour attraper la tête de cette organisation criminelle. Jean Graton se livre au passage à un exercice qui deviendra sa marque de fabrique: la caricature de personnages existant. En l'occurrence, Roland Dhordain, concepteur et animateur de l'émission nocturne. Un tome emmené à toute allure, où l'humour est bien présent.



On soulignera le découpage très photographique. Il n'est pas rare que des planches comportent 12, voire 13 cases, de manière à mieux décomposer l'action. Jean Graton sait raconter une histoire. Il ose également les cases (voire les planches entières) sans texte. Et ça passe crème. Bien que, dans l'ensemble, les planches m'ont semblé assez surchargées de textes et de dialogues superflus.



Par contre, je n'arrive toujours pas à me faire aux visages qui se ressemblent, hormis la couleur des cheveux. Même pour les femmes, on a l'impression que tout le monde est sur le même moule. Quelques longueurs, aussi, dans la course-poursuite "finale", qui dure pas loin de 10 pages (c'est un peu beaucoup, même si on comprend l'hommage de Jean Graton à une profession pour laquelle il éprouve visiblement de nobles sentiments).
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Michel Vaillant - Histoires courtes, tome 1..

Un recueil d'histoires courtes, bien nécessaires, pour tous les fans de Michel Vaillant.



La première fois qu'il est monté dans la voiture d'Henri, son père, la première Vaillante pour le coup... Michel est encore un jeune garçon et il l'a... détruit en jouant au pilote avec. En effet, il n'arrive même pas aux pédales, et quand il enlève le frein, et alors qu'elle devait être présentée dans un salon quelques jours plus tard, c'est tout naturellementdans le.décors qu'elle finit sa course.



La première course de Michel Vaillant, c'est le rallye de Monte-Carlo, qu'il va remporter à la surprise générale, au nez et à la barbe des favoris de l'épreuve, que sont... son propre père, Henri, et son frère Jean-Pierre, au volant d'une Vaillante améliorée.



L'autre voiture, de série, étant confiée à leur ami Mansart, qui s'était bien gardé de révéler l'identité de son co-pilote.



Henri ne croyait pas au potentiel de Michel, à l'inverse de celui de Jean-Pierre, qui l'aidait déjà à l'usine.

Au contraire, il ne voyait en lui qu'un jeune garçon oisif, porté sur l'amusement et le franche rigolade avec ses amis, et ne lui soupçonnait qu'un seul talent, celui de savoir jouer de la trompette.



Mais bien loin de cette image, Michel travaillait dans l'atelier de Mansart pour mettre au point un nouveau carburateur révolutionnaire, de son invention, et ce, dans le plus grand secret.



Après cette petite cachotterie et la farce que Mansart et Michel ont joué à Henri et Jean-Pierre, nul ne pouvait plus mettre en doute les capacités de Michel, c'était bel et bien un Vaillant !!!
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Michel Vaillant, tome 5 : Le 13 est au départ

C'est l'effervescence dans toutes les salles de rédaction, les 24 heures du Mans approchent à grands pas, et toujours aucune trace des nouvelles "Vaillante" qui y participeront.



Mais une seule personne, la maman de Michel Vaillant, ne veut pas que le départ de cette course soit donnée.

En effet, elle a fait un cauchemar et a vu Michel perdre la vie suite à une manoeuvre dangereuse d'un autre bolide, rouge et portant le numéro 13.



Mais très vite, Henri et Michel la rassurent, ce n'était qu'un mauvais rêve, cela fait bien longtemps que plus aucune voiture ne porte le numéro 13 en course, question de superstition.



Il est temps de rejoindre le mythique circuit de la Sarte, où le départ sera bien vite donné.

Le temps de faire inspecter les voitures et passer les visites médicales d'usage.

Michel est aussi bien content de retrouver son ami et co-pilote Steve Warson.



Mais une surprise de taille va marquer les esprits lors du briefing d'avant-course....



Une équipe américaine va courir pour la première fois au Mans cette année, et ils ont demandé à ce que leur voiture, rouge, puisse porter le numéro 13 pour marquer le coup du 13e anniversaire de leur écurie...
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Michel Vaillant, tome 4 : Route de nuit

l'un de mes albums preferés de la série : l'histoire est simple, linéaire, Michel aide son oncle routier ainsi que le jeune Yves Douléac, qu'on suivra dans les albums suivants, qu'on verra grandir et devenir lui aussi un piloté émérite.

C'est touchant et rend plus proche le personnage de Michel, souvent trop rigide et lointain.

Bref humain.
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Michel Vaillant, tome 47 : Panique à Monaco

Le Grand Prix de Monaco fait l’objet de menaces. Si les organisateurs ne versent pas 3 millions, une bombe explosera pendant la course. Une enquête est menée pour découvrir les maîtres chanteurs avec le début de la course, mais c’est finalement Michel Vaillant (qui prend décidément goût aux enquêtes policières) qui va démasquer et arrêter le coupable.



Un album indépendant et de moindre importance après plusieurs bons tomes qui faisaient avancer la série.
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Michel Vaillant, Tome 16 : Km 357

Michel et Steve vont donner un coup de main sur le chantier de l'autoroute Paris Bordeaux, où un bulldozer Vaillant a sauté sur une mine posée par des opposants au chantier.

Ce tome est totalement daté, et Michel y a un côté donneur de leçons peu sympathique.

A oublier bien vite.

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Michel Vaillant, tome 3 : Le circuit de la ..

BD très représentative d'une époque révolue, les aventures de l'écurie Vaillant méritent notre attention à deux titres. D'abord, les fans de voitures y trouvent clairement leur compte. Je ne fais pas partie du lot. Mais je peux aisément supposer que les courbes des F1 de l'époque (nous sommes en 1961...) et des voitures de rallye peuvent rallier pas mal de fans. Historiquement, on a l'évolution des silhouettes, des moteurs, de la technique et de la technologie. On plonge dans une sorte de famille" aussi. Pas la famille des Vaillant, mais celle (révolue sans doute) des pilotes pour lesquels la vie de l'autre importe plus que la victoire.



Je sais, cela fait un peut "image d'Epinal" et Jean Graton projette sans doute une part de fantasme dans sa BD. Mais j'aime bien cette idée d'entraide quand on frôle la mort.



La seconde raison est sociologique... Dans les BD des années 60, on fume gaiement. On n'attache pas sa ceinture de sécurité. On met deux enfants à l'avant sur le siège passager... Signe des temps, et symbole d'une BD libre où le politiquement correct n'a pas encorefait son office (ou ses ravages, c'est selon).



On a aussi la place de la femme... je mettrais ma "main à couper au feu" que des thèses de doctorat s'écrivent sur des thèmes psycho-sociologiques liés à ces thèmes. La mère de Michel est reléguée à un rôle secondaire. Elle prend cela avec philosophie... mais elle en souffre. Agnès, femme de Jean-Pierre, se rebelle, mais c'est souvent beaucoup de bruit pour rien. Dans ce tome, elle gagne le "droit" d'accompagner son mari et elle joue un rôle clé dans le dénouement de l'intrigue.



Cette intrigue est àmha secondaire. On est dans les suites des deux premiers épisodes. La Guerre froide bat son plein. On retrouve les Russes et Steve Warson. Et on assiste à un affrontement entre Américains, Russes et Européens sur 3 circuits différents. L'endurance sur piste, le rallye, la F1. Qui va gagner? Secret de polichinelle, bien sûr. Peu de suspense. Beaucoup de bavardages. Mais c'est encore fort agréable à lire même si cela a vieilli.



J'ai, cependant, découvert (car je n'étais pas un grand fan des BD de Jean Graton quand j'étais ado) à quel point Jean Graton était européen convaincu. Il a une vision globale de l'Europe. Intéressant. De plus, Jean Graton aime parsemé ses BD de clins d'oeil. Le pilote belge de ce tome s'appelle Art Berckmans... à mon avis, la ressemblance avec Arthur Berckmans, aka Bercky, aka Berck (partenaire de Cauvin) n'est pas fortuite.
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Michel Vaillant, tome 63 : Cairo !

Une BD piochée dans la bibliothèque pour un moment de lecture plein de dépaysement, dans les roues des vaillantes engagées dans un rallye raid en Afrique. Si les dessins sont assez chouettes, et le mélange entre personnages réels et personnages de fiction plutôt amusant, le scénario est en revanche un peu plat. Et le fait de citer certaines marques qui ne sont pas des constructeurs automobiles m'a un peu fait penser à une sorte de placement publicitaire, c'est dommage...
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