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Critiques de Jean des Cars (189)
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La Russie des Tsars : De Ivan le Terrible à V..

La Russie a beau être le plus grand pays en terme de superficie et faisant partie du continent européen, je ne peux pas dire que je connaisse son Histoire.

Malgré tout, je voue à ce pays une grande curiosité.

Par conséquent, j'étais la cible idéale pour ce livre.

Chaque chapitre correspond à une personnalité, d'Ivan le Terrible à Poutine en passant par Catherine II ou Lénine.

Des biographies courtes (une quinzaine de pages), accessibles et mêlant vie privée et géopolitique, ce livre fourmille d'informations et nous permet de passer un bon moment de lecture enrichissante.

Un regret néanmoins.

J'aurai apprécié un arbre généalogique ou une frise chronologique à la fin du livre car certains passages sont un méli-mélo de personnages qui sont cousines, sœurs ou tantes.
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La saga des Favorites

Dans ce livre, Jean Des Cars croque un portrait des favorites qui ont influencé la vie de monarques. D’Agnès Sorel à Wallis Simpson, ces grandes dames se dévoilent dans leur relation au pouvoir et leur influence sur les rois.

Chaque partie est intéressantes, même si j’ai trouvé le procédé un peu scolaire, surtout au début. Sans doute parce les femmes présentées au début du livre sont celles que l’on connait le mieux. C’est donc celles dont j’ai le moins apprécié l’écoute, mais ensuite, on est arrivé à parler de femmes que je connaissais moins ou mal (je m’en suis rendue compte à l’écoute de ce livre), voire pas du tout. Et j’ai pris plaisir à écouter l’histoire de ces femmes de l’ombre.

Chacune de ces favorites a fait l’objet de livres uniquement consacré à elle, mais avec cet ouvrage, Jean des Cars permet une jolie entrée en matière incitant le lecteur à en découvrir plus sur ces destins hors du commun.

Loïc Richard offre sa voix calme et posée à ses femmes dont la vie est digne d’un roman.
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Elizabeth II : La Reine

Ce n'est pas vraiment une biographie historique de la reine Elisabeth II car, même si les événements nationaux du Royaume Uni et du monde sont énumérés, c'est plutôt une narration très people de style Paris-Match ou pire, surtout à partir des années 80.



Le texte est aéré, rendant la lecture très aisée bien sûr, agrémenté de très nombreuses photographies légendées assez intéressantes, mais les chapitres et leurs sous-chapitres, ne vont pas au fond de l'exploration historique.



A mesure que j'avançais dans la lecture, l'impression de lire vraiment les tabloïds britanniques a très vite pris la place du livre d'histoire attendu. L'auteur s'en tient à énumérer toutes les relations de la reine au fil de son règne, politiques, nationales et internationales, sportives, religieuses et surtout familiales avec force détails sur toutes ses tenues vestimentaires et celles de la famille royale ou de ses invités.



Les rares analyses des faits et des actes d'Elisabeth ne sont jamais approfondies et l'auteur n'apporte aucune patte personnelle dans sa narration.



Il commet même quelques erreurs, par exemple en mentionnant la présence de Pierre Mauroy, Premier Ministre, lors de l'inauguration du tunnel sous la Manche, alors que cette époque était celle de la cohabitation avec Balladur.



L'auteur n'hésite pas à se répéter, notamment sur le fait que la reine n'exprime pas ses émotions, sur les règles protocolaires des réceptions, voyages, discours, relations avec les différents locataires du 10 Downing Street, le lecteur n'oubliera pas les détails mais pour l'essence du règne d'Elisabeth, je crois qu'il restera sur sa faim...
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Louis II de Bavière ou le roi foudroyé

L'ouvrage historique permet de bien cerner la personnalité du roi de Bavière. Le style un peu grandiloquent et les envolées associées à des pages plutôt longues sur Sissi et surtout Wagner alourdissent un peu le récit. (simple opinion)
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La saga des Favorites

C'est riche ! Les portraits sont contrastés, truffés de détails et prennent des allures humaines. Cependant, la narration me rappelle un catalogue, peut-être à cause de l'histoire de chacun rapportée sous forme de dissertation et d'accumulation de dates. Malgré cela, je suis fascinée par les détails des personnages. 🎨💫



Mon avis détaillé :


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La saga des Habsbourg

Les Habsbourg-Lorraine, c’est l’Europe !



Avec cette excellente saga, Jean des Cars raconte l’histoire d’une famille princière qui influença pendant plus de sept siècles la politique européenne.



De son fort perché sur un un pic rocheux en Suisse à la Vienne des valses, cette famille participa activement à l’Histoire européenne et au développement artistique et culturelle de notre vieux continent.



Beaucoup de ses membres nous sont connus : Charles Quint, Philippe II et son invincible Armada, Don Carlos dont Verdi fit un opéra, Marie-Thérèse et sa fille Marie-Antoinette, l’Aiglon, Sissi dont Romy Schneider incarna le charme et la jeunesse. Outre ceux qui sont énumérés, tous ont eu une influence en Europe mais aussi sur la France.



Marignan, Rocroi, Austerlitz et Wagram, Solferino sont les lieux de batailles où nous avons croisé les Habsbourg pour les battre. Mais cela n’a pas toujours été le cas.



Il y a une part de France en eux. A commencer par la Bourgogne de Charles le téméraire et la Lorraine que leur duc laissa à Louis XV pour se marier à l’Empire. Car les Habsbourg ont assemblé leurs territoires par la guerre mais surtout avec des victoires matrimoniales. Tout est affaire de mariage. D’autres régions françaises ont longtemps été sous coupe habsbourgeoise : Flandre, Franche-Comté, Roussillon.



Alors, à la lecture de cette saga, je comprends mieux les regrets et la nostalgie d’un Stefan Zweig ou d’un Joseph Roth sur un temps révolu d’une époque où l’on savait vivre en harmonie, même si c’est vite oublier que ce régime fut parfois pris d’autoritarisme sanglant.



Mais nul doute que si Bruxelles, qui eut à subir les foudres des Habsbourg, et Strasbourg ont mérité d’être « capitales de l’Europe », en achevant cette lecture, je pense que dorénavant ce devrait être Vienne. Par son histoire et ce qu’elle représente, c’est la ville emblématique moderne de l’union des états européens. Forme de concrétisation du vieux rêve des Habsbourg.



Le Général de Gaulle ne s’y trompait pas quand il écrivait à l’un des héritiers, Otto de Habsbourg, alors député européen, : « […] sous Votre plume, pour faire biller Votre idéal voici donc que Charles Quint paraît comme précurseur et comme contemporain. Bien que je pense que la maison de France ait bien servi mon propre pays en le maintenant, non sans peine, en dehors de l’allégeance de la maison d’Autriche, je n’en approuve et admire pas moins tout ce que Votre Altesse impériale et royale suggère à propos de notre Europe en nous peignant avec tant de profond talent le caractère de l’œuvre de Son ancêtre, le grand empereur et roi [...] [p.564]».
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Louis II de Bavière ou le roi foudroyé

Un destin brisé, une énigme de l'Histoire ou juste un homme différent…



« Louis II est un Wittelsbach. Il sera marqué par l'hérédité des Wittelsbach. Il sera l'incarnation de leur destin. »



Pauvre Louis, Prince solitaire, sevré très jeune de l'amour sans faille de sa nounou, éduqué à la dure par un militaire volontaire et fidèle mais qui manque clairement de pédagogie, enfermé dans son rôle d'héritier où la chaleur d'une famille aimante n'a aucune place ; enfant malheureux qui trouvera une échappatoire dans ses rêves de chevalerie.

Pauvre Louis, Roi bien trop jeune, à l'aube de ses vingt ans, qui se réveillera au son de l'Opéra et quel opéra, celui de Wagner. Et l'amour jaillira de ce cœur trop tendre, trop romantique pour cette musique qu'il semble le seul à comprendre et dans lequel le compositeur trouvera comme une âme sœur qui l'accompagnera d'une manière indéfectible jusqu'à la fin.

Et le temps passe pour ce jeune Roi, si grand, si beau, au regard toujours tourné vers le ciel, aux aspirations toujours portées vers l'absolue beauté.

Le temps passe dans un monde irréel, créé hors du temps pour ce roi rêveur et le temps passe aussi dans le monde réel où le roi doit s'investir pour son peuple, pour son royaume. Et c'est bien là le grand paradoxe, malgré ses absences, malgré ses fuites toujours renouvelées, Louis aura toujours à cœur de garder l'indépendance de sa chère Bavière mais aussi l'union fédérée de la grande Allemagne. Union qu'il aurait voulu construite sur l'Art allemand, union qui sera finalement réalisée militairement par Bismarck…

Et ce temps qui passe est source de douleurs aussi : le petit frère du roi sombre dans la démence, Wagner trompe l'amour pur du souverain avec ses nombreuses muses, la politique le presse et le contraint lui qui n'aspire qu'à la liberté et la pureté de l'air qu'il ne trouve que dans ses chers alpages, son homosexualité enfin qu'il ne peut accepter et qu'il combat de toute ses forces le trouble profondément et le mine.

Et, bien que toujours jeune, le Roi s'isole de plus en plus, il ne peut plus supporter la laideur du monde, la musique ne lui suffit plus, il s'investit dans l'architecture. Et, là encore, tout sera dans l’extravagance, trois châteaux, trois rêves : le premier rend hommage au monde de la chevalerie ; le second, un hymne aux Bourbons et le troisième, une réplique de Versailles en l'honneur de Louis XIV. Mais tout cela coûte cher, très cher. Déjà, la population n'a pas oublié la montagne d'argent « gaspillé » pour le cher Wagner et maintenant, ce nouveau délire dispendieux ! Le gouvernement ne va pas se laisser faire et, avec l'aide de quelques domestiques véreux, le roi Louis II de Bavière va être déclaré fou et inapte à gouverner. Plus qu'un complot, c'est une trahison et le peuple l'a bien compris qui a encore essayé de protéger son roi, différent mais pas fou. Mais la ruse l'a emporté sur la fidélité, l'aigle des Alpes ivre de liberté s'est finalement suicidé pour devenir une légende.



« Louis II est mort dans un décor romantique où l'eau peut être aussi lisse que l'était la peau du visage de ce jeune monarque ou agitée par une brusque tempête, comme l'était le cerveau de cet homme en proie aux tourments les plus insensés. »



Une plume superbe réunit les documents d'archives (lettres, journal intime, rapports médicaux, plans, extraits de presse,…) et nous offre un documentaire qui retrace la vie de Louis II de Bavière qui se lit comme un roman. On peut alors se faire sa propre opinion sur la folie de ce roi qui n'aurait jamais dû être roi. Etait-il dément comme son frère ou juste différent, extravaguant ? En avance sur son temps pour certaines choses comme l'intégration dans ses châteaux des nouveautés technologiques de la fin du XIXème siècle, de la réalisation réelle de simples élucubrations littéraires comme la table qui se dessert toute seule... Ou alors, perdu dans un siècle où le romantisme n'a plus la cote, où seule compte la réalité… Fou pour les médecins à la solde du pouvoir et qui ne l'ont même pas examiné ; homme bienveillant et lucide pour les paysans qui le côtoyaient tous les jours… Une énigme dont l'origine se trouve peut-être aussi dans son ascendance faite de multiples mariages consanguins et dont l'étrangeté se retrouve dans sa seule vraie amie, sa cousine germaine, sa sœur, Sissi, impératrice d'Autriche.



«  Lointaine, rêveuse, imprévisible, inconséquente, Sissi ressemble à Louis II comme une sœur, mais avec plus de mesure.

Le sang des Wittelsbach ne coule pas dans leurs veines avec le même bouillonnement. Chez Sissi, l'hérédité se fait plus discrète, presque pudique. Chez le roi de Bavière, elle est spectaculaire, hallucinante. Chez elle, le déséquilibre est voilé, chez lui il est effrayant. »



Une histoire magnifique, un destin tragique, une légende vivante dont les réalisations sont toujours bien présentes dans ce magnifique « royaume » de Bavière.
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La saga des Romanov

Un livre passionnant sur l'histoire de la dynastie Romanov, raconté ici depuis sa création jusqu'à sa funeste fin. J'avoue que ce sont surtout les derniers Romanov et leur destin tragique qui m'intéressait principalement, mais je suis contente d'avoir appris pleins de choses sur l'histoire des tsars, de la Russie et sur l'évolution de la société, intimement lié à l'histoire de la dynastie. Le livre m'a apporté aussi pas mal d'éclaircissements sur le conflit actuel avec l'Ukraine, en revenant aux sources des affrontements. Ce documentaire souffre de quelques longueurs dans les moments un peu "creux" de l'Histoire mais est globalement très intéressant, bien documenté et très accessible.
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Sissi, impératrice d'Autriche

Waouh, j’adore ! Il fait clairement partie de mon top livre audio à égalité avec la saga du « Siècle » de Ken Follett lu par Vincent Violette (le meilleur narrateur). C’est un vrai coup de cœur. Philippe Caulier est une autre voix que je retiens et une voix que je vais suivre de près. Sa voix a un ton plus grave que celle de Vincent Violette, néanmoins comme lui, il fait vivre le livre qu’il lit. Il marque des pauses pour souligner les moments importants et les informations essentielles. Son timbre se teinte d’ironie, d’engouement et de tristesse. Je crois avoir décelé chez lui de l’empathie pour Sissi, cette impératrice malgré elle. Le narrateur ne fait pas tout, n’est-ce pas ? Effectivement, c’est ce que je pense. Le narrateur peut porter le texte avec toute la bonne volonté du monde. Cependant, si le texte est nul, l’engouement retombe relativement vite.



Sans l’avoir lu, je peux vous dire que le texte est un petit bijou. Jean Des Cars nous propose une biographie romancée croustillante. J’avais envie d’en savoir plus, toujours plus. Mes sessions d’écoute se sont faites de plus en plus longues. J’ai dévoré ce livre audio.



Sissi n’est plus simplement une impératrice, et une femme d’un autre temps. C’est un personnage plein de sentiments. Elle est tour à tour une petite fille gâtée, une femme éprise de liberté et une femme de caractère. Sissi n’a que 16 ans quand, l’empereur François-Joseph pose les yeux sur elle. Ils sont amoureux. Ils ont choisi l’amour. Seulement, Sissi ne veut pas être impératrice. Elle accepte ce rôle par amour et parce que pour être avec son aimé, elle est obligée d’assumer cette charge.

La suite de ma chronique :
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Sissi, impératrice d'Autriche

Grâce à un partenariat privilégiée avec les éditions VOolume, j’ai découvert un deuxième livre de l’historien Jean des Cars, spécialiste des grandes dynasties d’Europe.

En effet, je me suis plongée dans Sissi Impératrice d’Autriche…



Dans mes souvenirs, Sissi évoque surtout les trois films des années 1950 avec Romy Schneider, vus et revus à la télévision : Sissi, Sissi Impératrice et Sissi face à son destin ; en effet, ma grand-mère et ma mère les adorait et les revisionnait toujours avec le même enthousiasme. Dans mon imaginaire de petite fille, les robes à crinolines et les chevaux primaient naturellement sur les faits historiques.



Pour ce livre, Jean des Cars a enquêté pendant cinq ans et ses recherches l’ont conduit dans l'ancien empire des Habsbourg à la rencontre des descendants de Sissi, et à la découverte d’archives et de souvenirs inédits.



J’ai retrouvé avec nostalgie la jeune fille fantasque, princesse bavaroise propulsée au statut d’impératrice d’Autriche, son histoire d’amour avec François-Joseph, ses difficultés relationnelles avec une belle-mère intrusive, son anticonformisme…

Mais j’ai surtout apprécié la démarche historique, didactique autour du rôle politique d’Elisabeth d’Autriche, notamment quand elle défendait le nationalisme magyar contre l'emprise autrichienne.

Au-delà de l’image cinématographique fortement ancrée dans nos imaginaires, Jean Des Cars dépeint Sissi sans concession, nous parle de sa profonde solitude morale, de ses travers, de ses obsessions. Ainsi, la femme que je suis devenue a-t-elle pu parfois s’identifier à cette impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, forte en apparence, fragile pourtant, en proie à des démons intimes.



La version audio de ce livre, lue par Philippe Caulier, est très agréable à l’écoute, fluide.



Un livre audio-lu avec grand intérêt.



#Sissi #NetGalleyFrance


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Nicolas II et Alexandra de Russie : Une tra..

Voici le récit de la vie d’un homme, Nicolas II, tsar de Russie, confronté, certainement malgré lui, à un destin royal et auquel il préférait une vie d’homme, de mari et de père, au détriment de sa vie. Fort d’une documentation et d’une iconographie riche, Jean Des Cars nous relate avec érudition et brio un récit très intéressant et prenant.
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La saga des Romanov

L'histoire des Tsars m'a toujours intéressée. Plus encore après la visite d'une exposition, à Liège (Belgique) sur Nicolas II et sa famille.



Le livre de J des Cars trainait depuis un moment dans ma PAL et, après la lecture du roman de N. Mailer (un château en forêt précédemment critiqué), la lecture de cette saga me semblait une évidence.

Pourquoi ? parce que Normal Mailer fait référence, dans son roman, à un évènement de la vie du Tsar de Russie et, lorsque je lis, j'aime vérifier la véracité de certains éléments.



Par rapport à cette saga : Excepté, parfois, quelques passages un peu long sur la stratégie militaire qui m'ont semblé un peu plus lourd, rien, dans ce bouquin n'est à jeter.



Voici une saga familiale passionnante, bien écrite, touchante. C'est hyper bien documenté. Quelques photos, au centre du bouquin, sont choisies de façon pertinente, amènent une vraie plus value au livre.

Au terme du livre, après donc la présentation de la dynastie Romanov, un chapitre explique le massacre de Nicolas Romanov et de sa famille, ainsi que les évènements qui ont permis la réhabilitation de certains protagonistes, et cette partie est vraiment intéressante et touchante.



En conclusion, je dirais que nous sommes ici en présence d'un tout bon bouquin pour les amateurs d'histoire et de surcroit c'est un livre qui donne envie de poursuivre et d'aller plus loin, soit dans la direction des auteurs russes ou dans la direction des auteurs "descendant" de la branche Romanov (Marina Grey, Michel de Grèce).



A lire sans tarder.
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La saga des Favorites

Quel ennui ...rien de nouveau sur les favorites mondialement connues, mise à part les dernières favorites évoquées qui sont moins médiatisées.



Au delà de ces portraits très succincts, Jean des Cars nous dressent des portraits très simplistes de ces femmes, belle comme le jour, perfide, traite, manipulatrice, ... Mais si elles étaient favorites et non simples maitresses, si elles soulevaient tant de haine de la part d'hommes du pouvoir, n'est-ce pas parce qu'elles en détenaient du pouvoir qui irritait le patriarcat de l'époque ??!

Faire l'impasse sur ce côté influent des favorites n'est pas à l'image d'un grand historien comme Jean des Cars. Certes, la Pompadour a droit tout de même à cette intelligence mais les autres, mis à part une phrase disant qu'elles ont eu un pouvoir politique, rien n'est développer.



Dans un 1er temps, je n'ai pas sollicité ce livre audio chez Netgalley car j'avais peur de rien en apprendre mais là c'est pire que cela..

Et la voie du narrateur est soporifique au possible .. il est très rare que je n'aime pas un narrateur mais c'est malheureusement le cas.
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La saga des Reines

J'ai plutôt apprécié cette galerie de portraits de reines de Catherine de Médicis à Elisabeth 2 d'Angleterre. En revanche, j'ai moins aimé le parti pris de l'auteur dans les dernières biographies notamment celle de l'impératrice Zita. Le texte devient trop subjectif. La maquette du livre est superbe, il est très bien illustré. C'est un ouvrage agréable à lire.
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La véritable histoire des châteaux de la Loire

Pour les passionnés de châteaux, et en particulier des châteaux des bords de Loire, c'est un livre que je conseille avant d’effectuer la visite d'un ou de plusieurs de ceux-ci.

Jean des Cars nous raconte l'histoire de chaque ouvrage, de ce qui s'y est passé, des hommes et ses femmes qui y ont vécus qui y sont passés, etc..

Ayant visité l'ensemble de ces châteaux, ce livre nous a été d'un grand secours.

Mais il ne faut pas tout vous dévoiler. Alors plongez-vous dans ce livre et plongez-vous dans notre histoire de France.



J'ai beaucoup apprécié, bonne lecture à vous.
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Sleeping story

Un livre passionnant, à la couverture bleue comme ces wagons lits qui équipèrent les grands express de nuit à partir des années vingt.

Ces wagons-lits incarnèrent le rêve du voyage en train et le luxe qui y était attaché, rendus célèbres -entre autre - par le célèbre roman d'Agatha Christie "Le crime de l'Orient-Express".

Un livre en hommage, aussi, à Georges Nagelmackers qui fonda la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express Européen dont le nom courait au-dessus des baies vitrées de ces longs wagons-lits.

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La saga des Habsbourg

Ne sachant que peu de choses sur les Habsbourg, le Saint-Empire Romain Germanique ou l'histoire de l'Europe de l'Est, j'espérais que ce livre pourrait combler ces lacunes. Je n'ai pas été déçue.

Jean des Cars a un style à la fois agréable et efficace : son texte est très riche en informations mais sans jamais donner l'impression de lire un manuel. J'ai également apprécié l'attention accordée à la fois à la vie personnelle des membres de cette famille et les grands événements politiques et historiques sur lesquels ils ont eu tant d'influence. On est loin d'un livre "people" : la vie intime des souverains n'est utilisée que lorsqu'elle éclaire les événements ou pour ancrer le récit dans le concret. Si le début du livre peut sembler un peu aride, c'est uniquement parce que nous disposons forcément de moins d'anecdotes sur les époques reculées. Mais très vite, nous arrivons à une période dont les historiens connaissent de très nombreux détails, parmi lesquels Jean des Cars va piocher pour peindre de très vivants portraits.

Mais ce qui est surtout très appréciable, c'est que cet ouvrage permet de mieux comprendre comment cette famille en est arrivée à monopoliser la couronne du Saint-Empire sur les têtes de ses membres, comment elle s'est scindée en deux branches (l'espagnole et l'autrichienne) et comment l'Autriche est devenue le cœur du pouvoir. La chronologie situe bien chaque règne par rapport au précédent.

J'aurais peut-être aimée davantage d'analyses du caractère des différents Empereurs et Rois, une immersion plus profonde dans leur vie intime, et parfois aussi, davantage d'informations sur leurs épouses (même s'il n'y a pas grand chose à dire sur certaines).

En tout cas, c'est très complet !
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La saga des Favorites

Depuis que j'ai découvert Jean Des Cars et sa saga des Windsor , je me précipite sur ses livres dès que j'en trouve un en audio.



C'est donc avec enthousiasme que j'ai débuté La saga des favorites lu par Loïc Richard.

Jean Des Cars nous conte l'histoire d'une quinzaine de femmes qui ont partagé la vie d'un roi, d'un tsar, d'un dirigeant...et qui pour certaines ont également pris part à la vie politique de leur amant.

D'Agnès Soral à Diane de Poitiers, de la marquise de Montespan à la Pompadour en passant par Miss Howard ou Wallis Simpson, toutes passent sous la plume de l'écrivain.

L'auteur ne se contente pas de nous narrer leurs histoires d'amour mais nous détaille au maximum les tenants et les aboutissants de ces amours. Comment telle femme s'est retrouvé sur le chemin de son dirigeant? Quelles conséquences sur le couple officiel et sur le peuple ? Complot, secret ? Tous les événements et éléments sont détaillés.



Comme à son habitude, Jean Des Cars, à travers la douce voix de Loïc Richard, a su m'embarquer dans son récit. Encore une fois, j’ai été charmée.

Et encore une fois, j’ai appris énormément de choses.



Un immense merci à #NetGalleyFrance et aux éditions VOolume d'avoir accepté ma demande d’écoute.
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La saga des Windsor

C’est l’occasion d’en découvrir plus sur la famille des Windsor. Jean Des Cars m’a enseigné plein de choses, notamment l’origine du nom Windsor, l’accession au trône de George VI, le scandale Daina, la rivalité du prince Harry et du prince William.



La famille royale britannique est riche en personnages illustres qui auraient gagné à être plus connus. Le portrait de Georges V m’a beaucoup touché et fait sourire. Je ne le connaissais pas du tout et j’ai apprécié à le découvrir. Georges V est un bon roi et en même temps certaines mesures sont légèrement absurdes. Pour être solidaire avec le peuple qui meurt de faim, il décide que si quelqu’un est en retard au repas, on lui retire un œuf. Un geste mineur, mais un geste quand même ! La suite est tout d’abord assez impartiale sur Edward VIII, le premier roi ayant abdiqué. C’est un grand orateur qui a cependant fait des choix très discutables…

La suite de ma chronique :
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La saga des Windsor

Grâce à un partenariat avec les éditions VOolume, je découvre de nombreux livres que je n'aurais pas lus dans d'autres circonstances.

Ainsi ai-je audio-lu La Saga des Windsor de Jean Des Cars, un livre qui retrace l'Histoire de l'Angleterre depuis les débuts de l'Empire britannique jusqu'au long règne d'Elizabeth II.



Jean des Cars est historien, spécialiste des grandes dynasties d'Europe. Il a travaillé comme journaliste à "Paris Match" et au "Figaro Magazine" et a écrit de nombreux ouvrages de référence sur les princes et princesses des grandes maisons royales d'Europe.

Personnellement, je ne m'intéresse pas beaucoup à la vie très médiatisée de la famille royale britannique et j'étais davantage attirée par le versant historique de ce livre.



J'ai apprécié l'approche chronologique et me suis surtout intéressée aux début de la dynastie dont je ne savais pas grand-chose. Jean Des Cars mêle habilement l'Histoire avec un grand H et la vie intime et privée des têtes couronnées et de leur famille. Puis, je me suis un peu lassée au fur et à mesure que l'auteur aborde l'époque contemporaine, n'écoutant plus que d'une oreille… Il m'a semblé que cette partie du livre était moins travaillée, un peu bâclée rappelant trop les articles de la presse à sensation.

En outre, la récente actualité du décès d'Elizabeth II rend ce livre, paru fin 2021 pour la version broché et en mai 2022 pour la version audio, un peu obsolète, en manque de conclusion. Ce mauvais timing (pardon pour mon humour douteux…) mériterait une réédition augmentée par un chapitre bilan des soixante-dix ans de règne.



Dans cette version audio, la narration par Françoise Goubert-Cheritel passe bien, donne un côté documentaire ou reportage.



Pour amateurs de sagas historiques et de potins royaux, mais pas seulement…





#LaSagadesWindsor #NetGalleyFrance


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