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Critiques de Joanne Harris (218)
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Chocolat

Vianne Rocher, accompagnée de sa fille Anouk, débarque à Lansquenet-sous-Tannes et ouvre une chocolaterie nommée la Céleste Praline tout près de l’église et ce, en plein carême ! La goutte qui fera déborder le vase ? « Le festival du chocolat ». Sans est trop pour monsieur le curé qui décide avec quelque uns des ses fidèles de lui faire fermer boutique. Le bras de fer commence…

Les chapitres donnent voix à deux protagonistes, Vianne, athée convaincue, et le curé Francis Reynaud. Au fil des chapitres, on découvre un peu de leur enfance, leurs peines, leurs joies et leurs attentes, et somme toute deux vies diamétralement opposées… Comme leurs idées d’ailleurs !

Mais ce roman reste un vrai délice ! Car oui y a pas à dire on salive tant les descriptions faites sur le chocolat, son parfum, les douceurs et quelques gourmandises que Vianne prépare dans sa chocolaterie y sont bien dépeintes.

Et puis, Vianne est un peu magicienne et elle a un don, plusieurs même ! Son écoute, sa générosité, son sens du partage vont lui permettre d’apaiser les tensions qui règnent au sein de cette petite communauté. Et ça ce n’est pas une mince affaire !

En bref, même si je lui ai trouvé quelques longueurs et répétitions, ce roman est un hymne aux plaisirs de la vie et de la bonne table. Un régal ! Hâte de découvrir la suite…

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Les Cinq Quartiers de l'orange

Ce livre est à la fois touchant et tendre mais également violent. Le récit est au présent mais aussi avec de nombreux retour sur le passé : lorsque la narratrice avait neuf ans. C'est une histoire d'amour entre une mère et sa fille. C'est la recherche de la vérité sur des faits du passé où l'absence de communication a eu des conséquences tragiques. Le lecteur est tenu en haleine durant tout le livre, on veut comprendre ce qu'il s'est réellement passé. Une très belle histoire.
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Chocolat

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Chocolat?



"Les éditions Charleston vont éditer ce mois-ci "des Pêches pour Monsieur le Curé", du même auteur, et en ont profité pour rééditer le premier volet des aventures de Vianne."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Vianne Rocher et sa fille sont arrivées dans ce petit village de campagne avec le vent et leur installation va bouleverser la vie des gens du cru et particulièrement déranger le curé qui voit en elles des ennemies."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"On éprouve rapidement une tendresse pour cette femme déracinée, cette Mary Poppins qui ne reste jamais longtemps au même endroit et qui apporte un peu de bonheur autour d'elle. Certains des habitants vont devenir des habitués de sa chocolaterie et les descriptions de ce qu'elle leur concocte met l'eau à la bouche. Il y a un petit côté ésotérique également mais très léger de façon à ce que l'on puisse choisir d'y croire ou non. L'histoire est racontée de deux points de vue différents, le sien et celui du curé. J'avoue que ces passages-là m'ont moins plu. J'avais presque l'impression d'être dans un thriller et de suivre les pensées d'un serial killer tellement il est dérangé mais finalement sur la fin, j'avais seulement pitié de lui."



Et comment cela s'est-il fini?





"C'est le genre d'histoire où l'on se dit que cela pouvait difficilement finir autrement mais pourtant j'aurais aimé que se soit le cas. Et même si j'ai trouvé certains passages un peu long, ça se lit facilement et c'est un bien joli roman."


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Le Rocher de Montmartre

Quatrième de couverture:



D'un simple claquement de doigts, Zozie de l'Alba sait exactement qui ment, qui a peur, qui trompe sa femme et qui a des soucis d'argent. A peine entrée au Rocher de Montmartre, cette chocolaterie étrangement fascinante malgré son aspect fané, elle flaire le mensonge. Annie, la fille de la propriétaire, ne laisse-t-elle pas derrière elle une vague traînée bleutée, comme des ailes de papillons?



« Ce sont les êtres humains, leur nom, leur secret, leur histoire, leur vie que je collectionne. »



Mon avis:



Voilà une très belle histoire à lire au coin du feu durant cette période propice au contes enchantés.



Pour ceux qui ont lu « Chocolat », ils pourront retrouver avec un plaisir évident les personnages de Vianne Rocher, sa fille Anouk et Roux ce gitan plein de bohème et découvrir une multitude de nouveaux personnages.



Vianne Rocher, cette magicienne de l'amour et de l'amitié a parcouru bien du chemin depuis « Chocolat ». La voici installée en plein cœur de Montmartre essayant de faire tourner une chocolaterie qui hélas n'attire que peu de clients et qui vivote au milieu d'une foule d'anonymes. Sa vie semble à présent bien rangée, plus question de magie, d'amour et de passion, elle s'est tracée un nouveau chemin dans la normalité pour y élever ses deux filles. Ses chocolats, elle ne les fabrique même plus, car ils auraient tendance à lui rappeler un passé lourd de secrets et de sorcellerie dont elle ne veut plus entendre parler.

C'est alors que surgit Zozie de l'Alba , une mystérieuse jeune femme « ensorcelante » qui va prendre en main la chocolaterie et les destins des personnages.



Malgré le nombre imposant de pages , c'est un roman qui se lit relativement vite. Composé de huit parties, trois des protagonistes vont se partager à tour de rôle la narration. A chaque début de chapitre apparaît l'emblème d'un personnage.

Le Jaguar pour Zozie, le Soleil noir pour Vianne et la Lune montante pour Anouk. Chaque voix est agréable à écouter, chacune va nous révéler ses secrets et ses désirs.



Le rythme est lent, dans le bon sens du terme, les récits se croisent, se complètent dans une atmosphère de magie et de délicieuses odeurs de chocolat.



Comme dans »Chocolat », l'auteur revient sur le thème de la différence et le pouvoir intransigeant de l'intolérance. Son univers magique m'a encore une nouvelle fois happée, sans jamais en faire de trop Joanne Harris parvient à introduire la sorcellerie de façon relativement crédible, presque avec légèreté. Elle sait parler de « relations", de sentiments, elle sait nous « toucher » en toute simplicité.



Un vrai coup de cœur, parce que j'ai pris énormément de plaisir dans cette lecture apaisante.

J'aime les histoires qui ressemblent aux contes de mon enfance, j'ai aimé ces personnages, leurs tristesses, leurs émotions. Sans cette lecture commune je n'aurai certainement pas poursuivi ma découverte de cette auteure, j'en suis donc très très satisfaite et j'ai regretté de tourner la toute dernière page....
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Chocolat

Une pure merveille !!


Dans la même veine que "le parfum" de suskin's, on vit, on sent, on s'émerveille....
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L'été des saltimbanques

Oui c'est un beau voyage dans le passé ( XVIIème siècle), dans les croyances religieuses et superstitieuses de l'époque, et dans la vie de Juliette au sein des gens du spectacle que nous propose Joanne Harris.

C'est soigneusement documenté, très détaillé et en même temps on entre dans les affres des tromperies, vengeances, cruautés de l'époque, particulièrement dans une église pourrie par l'appât de l'argent.

L'abbaye de Saint Marie De La Mer se trouve à Noirmoutier ( Noirs Moustiers) et on ne peut l'atteindre qu'en passant le Goa. Cela m'a bien plu.

Mais je me suis peu à peu lassée des religieuses en pâmoison, des intrigues interminables et confuses, j'avais finalement hâte d'en finir avec cette histoire d'amant trompé, de sortilèges.

Je n'en garderai qu'un souvenir mitigé et c'est dommage car le sujet m'attirait.

On peut aussi retrouver ce thème dans le livre " Les simples" de Yannick Grannec, qui a pour décor une abbaye, au XVIème siècle.
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Vin de bohème

Jay Mackintosh a écrit un roman, mais depuis des années, rien de vraiment bon ne lui vient. Coincé dans une relation de couple asphyxiante, il boit trop et s'apitoie sur son sort. Un matin, il trouve une annonce immobilière pour un château en France. Immédiatement, il croit reconnaître le domaine que son vieil ami, Joe, lui dépeignait quand il était enfant. « Le vide que Joe avait laissé dans sa vie avait démesurément grandi et, maintenant, ses proportions monstrueuses lui bloquaient la lumière. » (p. 454) Sur un coup de tête, il quitte Londres et achète la propriété située à Lansquenet-sous-Tannes. Une simple valise dans une main, un sac plein des dernières bouteilles de vin que produisait Joe, Jay part sur les traces de son enfance, en quête de bien des fantômes, dont celui du sentiment perdu d'une jeunesse heureuse. « Il avala d'un seul trait ce qui restait dans le verre, et il y découvrit l'essence d'un insatiable goût de vivre, son cœur soudain s'emplit d'une énergie renouvelée et battit à grands coups dans sa poitrine comme s'il venait de courir. » (p. 31) Sur place, Jay découvre la vie de village, avec ses rumeurs, ses ambitions mesquines, ses querelles de voisinage et ses secrets. Il apprend aussi à connaître sa mystérieuse voisine, Marise d'Api. Plus que tout, il sait qu'il doit retrouver la magie que Joe mettait en toutes choses, sans chercher à la comprendre ou à la maîtriser. « Comme si en buvant le vin de Joe, il était soudain devenu Joe lui-même. » (p. 110)



La narratrice principale de ce roman est une bouteille de vin. Après tout, pourquoi pas, elle ou un autre ! In vino veritas, comme disaient les Anciens. Avec naïveté, mais sans niaiserie, elle raconte Jay, les autres bouteilles qui accompagnent le jeune homme dans son voyage. Joe produisait un vin aux propriétés étonnantes, tout à la fois imbuvable et inoubliable. « La vie, il s'y abreuvait comme si elle ne devait jamais tarir, comme si ce qu'il en absorbait allait durer, un succès en amènerait un autre, la fête continuerait à l'infini. » (p. 15) Ceux qui ont déjà lu des romans de Joanne Harris reconnaîtront le village où elle place cette intrigue : c'est là que Vianne avait ouvert son divin commerce dans Chocolat. Comme quoi, manger ou boire, ça s'accompagne d'une magie particulière quand les produits sont faits avec le cœur et un soupçon de magie.



Ce charmant roman m'a distrait quelques heures et fait naître une envie de revenir dans certains lieux perdus pour les revoir une dernière fois, les fixer dans ma mémoire et saluer ceux qui y ont vécu.
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Loki, tome 1 : L'évangile de Loki

L'histoire des dieux nordiques revisitée par Joanne Harris fut un régal à lire. Nous redécouvrons l'histoire du panthéon scandinave sous l'œil attentif de Loki qui joue très bien (et même excellemment) son rôle. Ce dieu qui a souvent été vu comme "le méchant" nous apparaît ici sous un nouveau jour et on peut dire que ce dieu ne manque pas d'humour !

Bref, si vous lisez ce livre, vous aurez des éclats de rire assurés et même des élans de sympathie pour notre anti-héros !



NB : si c'est possible pour vous lisez-le en anglais, c'est vraiment un must. L'anglais de ce livre n'est pas compliqué et se lit donc aisément :)
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Classe à part

L'histoire d'une revanche sociale habilement construite par l'auteur...ce roman m'a portée et surprise jusque dans ses dernières pages!
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Le Rocher de Montmartre

J'avais adoré Chocolat. Son ambiance, frôlant le conte, son aspect intemporel, son microcosme à Lansquennet et sa chocolaterie, bien sûr !

J'ai aimé retrouver cette ambiance si particulière dans Le rocher de Montmartre. Et pourtant, je n'aime pas Montmartre, trouvant le quartier artificiel et touristique. Joanne Harris réussit avec brio à nous emmener pourtant dans un univers à part, comme elle sait si bien le faire, univers qui, s'il est ancré temporellement, possède néanmoins un souffle fabuleux. Le conte n'est jamais loin et le merveilleux point.

Et pourtant... Et pourtant c'est Paris, avec ses aspects positifs comme négatifs que l'auteure ne nie pas. Et pourtant Anouk est pré-adolescente et subit les inconvénients de cet âge, moqueries et autres intolérances, et se détache progressivement de sa mère. Et pourtant Yanne renie tout ce qu'elle a été et a perdu de son insouciance en devenant une mère attentive à Anouk et Rosette, son enfant un peu spéciale, qui vit dans son monde et ne parle pas. Et pourtant l'époque suinte à coup de nouvelles technologies et le souffle nostalgique qui soufflait dans le premier opus s'est envolé...

Mais le charme opère quand même. Sans se détacher réellement de l'intrigue de Chocolat, Joanne Harris nous offre ici une suite foncièrement différente mais porteuse des mêmes valeurs - entraide, amitié, etc. -, le tout porté bien entendu par l'amour des sucreries. Vianne rénove complètement la chocolaterie dans laquelle elle travaille, et avec l'aide de Zozie, conquiert un petit cercle d'habitués qui trouvent refuge dans ce minuscule cocon aux douces senteurs. Il fait bon vivre dans le Montmarte de Joanne Harris, microcosme à l'image du Lansquennet du précédent roman, et c'est avec plaisir que j'ai tourné les pages de ce livre. L'alternance de points de vue - trois narrateurs prennent en charge la narration : Vianne, Anouk et Zozie - symbolisée par des lames de tarot en début de chapitre, jette un voile de mysticisme sur cette intrigue qui en est déjà bien teintée.

Malgré un dénouement assez fantasque et qui détonne avec le reste de l'intrigue, ce roman m'a vraiment Lectures communes conquise. Le plaisir de la découverte de l'univers de Joanne Harris en moins, par rapport à Chocolat.
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Classe à part

A treize ans, un adolescent a réussi à fréquenter quotidiennement un collège qui n’est pas le sien sans jamais se faire découvrir. Il se fait appeler Julien Dutoc. Son père est le gardien de Saint Oswald, une école anglaise de style traditionnel pour enfants de riches où les professeurs portent encore des toges mais lui, le fils, c’est au collège pour pauvres qu’il est inscrit, à Sunny Bank Park «où il était évident que ceux qui aimaient la lecture étaient des victimes toutes trouvées.» Justement étant petit, malingre, timide et bon lecteur, il est le souffre-douleur de sa classe. Il est aussi seul avec son père qui s’est mis à boire depuis l’abandon de sa femme partie en France avec un amant. Rien de plus facile pour lui que de s’emparer des clés, de voler un uniforme et de se glisser incognito dans tous les couloirs et même la nuit sur les toits de cet établissement qui n’a bientôt plus de secrets pour lui. Il y fait la connaissance de Léon, qui deviendra son grand ami jusqu’au jour où…Impossible d’en dire plus.



Le titre anglais est plus explicite : «Gentlemen and Players». Le récit est en effet traité comme un grand jeu d’échecs où le collège Saint-Oswald est l’échiquier sur lequel s’affrontent deux narrateurs, acteurs et témoins tour à tour d’un grand jeu de la vengeance, le temps d’un premier trimestre bien mouvementé, quinze ans après ce début.

A Saint-Oswald, une nouvelle rentrée a eu lieu. Professeurs et élèves ont fait connaissance et trois nouveaux enseignants vont devoir trouver leur place dans cet endroit mythique alourdi de traditions tout en imposant les nouvelles technologies. Parmi eux, Keane, «un romancier en herbe» de vingt-sept ans qui ne cesse de prendre des notes: c’est le premier narrateur, le pion noir. L’autre le joueur-narrateur blanc, c’est Roy Straitley, le plus vieux professeur, celui de la «classe à part», à la veille de sa retraite, le professeur de latin, très aimé de ses élèves mais beaucoup moins de la nouvelle direction décidée à rajeunir les méthodes d’enseignement.

Très vite des évènements troublants surviennent, bouleversant l’atmosphère du collège et s’amplifiant, vols, coups, injures, dénonciations, meurtres.

Un esprit malveillant se venge : l’élève Julien Dutoc, devenu professeur, a réussi à se faire nommer dans le collège de tous ses malheurs mais qui est-il et que veut-il exactement et surtout jusqu’où ira-t-il ?



J’ai beaucoup aimé ce roman conçu de façon magistrale. J’en sors émerveillée par sa composition très habile et la maîtrise de l’auteur pour gérer tant de personnages sans que son lecteur s’y perde. J’ai douté jusqu’au bout de l’histoire et je me suis bien trompée alors même que je croyais avoir tout compris!


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Voleurs de plage

Voici un roman qui a tout d'un roman tranquille. Une île calme où rien ne change. Le vent, la mer. Qu'est-ce qui pourrait bien arriver dans un décor pareil ? Au début, effectivement, rien ne nous indique qu'il va se passer quoi que ce soit dans le roman. On se demande même si ça vaut la peine de continuer. En toute honnêteté, si ce livre ne m'avait pas été recommandé, je ne suis pas certaine que je l'aurais terminé. Mais ça vallait la peine. Vraiment. La fin est très inattendue. Parce que tout le long du roman, l'ambiance est relax. Il n'y a vraiment rien, je vous jure, rien qui ne vous permet de penser qu'il pourrait y avoir de l'action. J'ai vraiment beaucoup aimé.
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A Narrow Door

(J'ai lu ce livre en Anglais, je ne crois pas qu'il soit disponible en français...J'ai traduit le titre mot à mot: The narrow door.)



Il s'agit de la dernière partie de la trilogie de romans policiers de Joanne Harris, après Classe à part, qui se déroule dans l'école de St Oswald, mettant en vedette le vieux maître latin Roy Straitley.

Le lycée pour garçons a une femme à la tête, Rebecca Buckfast, pour la première fois de son histoire et a ouvert ses portes aux filles.

C'est bien assez pour que Straitley s'en occupe, mais certains de ses élèves préférés découvrent un corps dans l'enceinte de l'école le premier jour du trimestre.

Comme le dit Straitley, à sa manière typiquement sèche : 'Les deux dernières années ont été difficiles pour nous tous. Multiples scandales ; un garçon assassiné; vengeance, abus et honte publique… La dernière chose dont nous avons besoin cette année, de toutes les années, est plus d'excitation.'

Lorsqu'il rapporte sa découverte à la nouvelle directrice, il s'avère qu'elle a sa propre histoire à raconter, celle d'un frère qui a disparu il y a des années.

Se déplaçant entre les perspectives de Straitley et de Buckfast - 'dans sa vieille robe noire et son costume taché de craie, il ressemble au dernier morceau de peau morte laissé sur une blessure qui guérit rapidement' - elle pense à son nouveau partenaire d'entraînement.

C'est la digne conclusion d'une excellente série. Straitley et son humour ironique et acerbe nous manqueront beaucoup.
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Les Cinq Quartiers de l'orange

Deuxième roman que je lis de Joanne Harris

Il m a plu et intéressée

J ai découvert l univers de jeunes enfants qui deviennent adolescents qui font connaissance du mouvement de la résistance pendant la guerre avec toute leur innocence.

Un roman qui malgré la période difficile m a fait sourire devant la naïveté enfantine.
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Chocolat

Une belle surprise que ce livre. Je me suis régalée comme je me régale d'une bonne tablette de chocolat bien noir. Avec une pointe d'amertume.



C'est une sorte de fable onirique où les préjugés sur la différence ont la part belle, mais sont combattus avec humanité et humour. J'adore et n'en dirai pas plus. Lisez-le
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Chocolat

Chocolat était dans ma Pile à Lire depuis tellement longtemps que je n’arrive plus à me souvenir quand il est arrivé. Je sais comment en revanche. Une surprise pour mon anniversaire, mes parents qui ont débarqué sans prévenir pour me faire un bisou. Et avec des tas de livres, dont ce roman de Joanne Harris et la suite Des pêches pour Monsieur le curé. Je savais que je les lirais à un moment, mais que je les lirais à la suite et que, du coup, il me faudrait un peu de temps devant moi pour le faire. Oui, mais à raisonner comme cela, on peut laisser traîner et d’ailleurs, plusieurs années de PAL montrent bien que c’est ce qui est arrivé. Et puis, là, je suis dans une période de lâcher-prise, pas le choix, j’ai moins de temps pour lire et bizarrement, je ne me sens pas sous pression. J’en profite donc pour exhumer des livres qui ne devraient pas être ignorés si longtemps.



J’ai vu, il y a environ mille ans, le film inspiré de Chocolat, avec Juliette Binoche et Johnny Depp. Même si je ne me souviens pas de l’histoire. A part quelques bribes cachées derrière un gros nuage de brume. Le film date de 2000, donc j’exagère un peu, mais pas du tout quand je dis que je ne me souviens pas de grand chose. Dommage d’ailleurs car il semble qu’il y ait pas mal de différences entre le roman et le film.



Vianne s’installe dans un petit village en France avec sa petite fille Anouk. Un petit village où on n’aime pas franchement les étrangers, on s’en méfie. On est plus habitué à écouter le curé dimanche et à filer doux. Alors l’arrivée de Vianne interpelle. Et l’ouverture de son commerce – une chocolaterie – en plein carême n’est pas du goût de tout le monde à Lansquenet.



Chocolat est comme un conte de fée, une fable, avec une pointe de magie et un ennemi tapi dans l’ombre. On se laisse complètement envoûter par l’histoire, racontée par Vianne et par le curé de Lansquenet. On y découvre des personnages attachants et d’autres qu’on aimerait bien faire disparaître d’un coup de baguette magique.



C’est une belle histoire, un peu fantastique, très humaine et je me suis empressée de me plonger dans Des pêches pour Monsieur le curé pour retrouver cette ambiance magique qui imprègne ce roman. Bref, je n’aurais jamais dû attendre si longtemps pour lire Chocolat, mais peut-être que je l’ai lu au moment où j’en avais besoin ? J’ai envie de croire qu’il y a un peu de magie dans tout cela.
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Chocolat

C’est, bien évidemment, pour son titre que j’ai saisi ce livre et la quatrième de couverture a fait le reste. Et je dois dire que cette histoire m’a beaucoup plu.

D’abord, il faut souligner la splendide écriture, je ne pensais pas qu’il s’agissait d’une traduction. Les descriptions sont très belles, les saveurs, les odeurs et les impressions font plus vraies que nature, un vrai régal.



Un regret : le roman tourne au dramatique. Si l’ambiance du début m’a totalement charmée, car l’époque est indéfinie, l’histoire et auréolée de mystère et la magie est tout doucement présente, le scénario finit par prendre le pas au détriment du reste. J’aurais apprécié une petite histoire, mais l’auteure a voulu créer tout un univers de secrets à dévoiler, de tensions culminantes… Et j’ai trouvé que cela gâchait le récit, associé au manichéisme des personnages. D’un côté la gentille chocolatière magicienne et colorée, accompagnée de ses nouveaux amis, et de l’autre côté le méchant prêtre sectaire et à l’air dangereux, avec les villageois irrécupérables. D’autant plus que le cliché du curé, façon Frollo, ne m’a que moyennement convaincue.

Je garderai néanmoins un bon souvenir de Chocolat, ne serait-ce qu’en raison de la plume de l’auteure (ou de la traductrice) qui sublime les douceurs évoquées et qui m’a fortement incitée à boire quelques chocolats chauds pendant cette lecture… ce qui l’a rendue d’autant plus agréable ^^



En résumé, j’ai bien aimé, une livre sympathique… mais qui me suffit, je n’ai pas envie de découvrir la suite des aventures de Vianne.
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Voleurs de plage

J'ai beaucoup aimé ce livre, le décor : un petite ile, rempli de superstition et de peur. Mado, revient chez son père, et pour l'aider, elle va persuader un ami de faire des travaux pour empêcher des inondations ; cet ouvrage va tous changer dans l'ile.

A l'arrivée de Mado, les Salants sont peuplés de pécheurs endettés, alors que du coté de la Houssinière, il y a des hôtels, des commerces pour recevoir les touristes.

Mais peu à peu, le sable se déplace, une nouvelle plage voit le jour du coté des Salant, et cela va tout chambouler.

Mado va un premier temps s'en réjouir, jusqu'à qu'elle découvre les manigances de certains...

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Les Cinq Quartiers de l'orange

Françoise Simon a 65 ans quand elle s’installe aux Laveuses, un petit village sur les bords de la Loire, pour y ouvrir un restaurant. Elle a gardé le nom de son défunt mari et transformé son prénom pour ne pas être reconnue, car il s’agit en fait du village où elle a grandi, et dans lequel, pendant l’occupation allemande, sa mère, Mirabelle, avait été tenue pour responsable de l’exécution de onze villageois. Ce livre est le récit en alternance de ces deux époques, le passé ne nous étant révélé que par petites touches, avec un réel art du suspense. Le livre de recettes qui lui sert à composer ses menus lui a été légué par sa mère (en plus d’une truffe conservée dans de l’huile de tournesol pour Framboise, tandis que son frère héritait de la ferme et sa sœur de la cave remplie de vins fins !), et il est aussi le lien entre les deux temporalités car il est rempli d’annotations qui semblent souvent insensées alors qu’elles sont les témoins déguisés des événements du passé. Il est très facile pour le lecteur de se laisser emporter par le récit d’un présent étrangement tendu et celui des souvenirs d’enfance, gorgés de soleil, de jeux, de défis, d’innocence et de gravité mêlées. Un roman qui se dévore !
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Loki, tome 1 : L'évangile de Loki

Grâce aux films de la franchise Thor, sans parler de The Avengers, Loki est devenu une véritable référence de la pop-culture. Lui, le dieu nordique de la tromperie, le mal-aimé, l'incompris, le colérique, le revanchard… Tous ces attributs poussés à l'extrême par sa sensibilité en font un être qui ne manque pas de panache. le roman de Joanne Harris ne pouvait pas mieux tomber en ces temps lokiesques, et c'est à mon sens une réussite.



Avec son écriture prenante retranscrivant la voix impertinente, cynique, égocentrique et tiraillée de Loki, l'auteur revient avec pédagogie et humour sur les origines de la mythologie nordique, en délivrant une version non censurée selon le héros. On revisite les mythes de la création ; on apprend à connaître chacune des divinités composant cette drôle de famille pleine de défauts très humains ; on se familiarise avec le mode de pensée de Loki, le Feu Sauvage sorti du Chaos, qui ne parvient jamais à trouver sa place. Il faut dire qu'il aime chercher le bâton pour se faire battre et qu'il contribue finalement à sa propre chute ainsi qu'à celle d'Asgard. Malgré tout, on se prend d'affection pour lui. Ce n'est qu'un petit garçon rejeté au fond, et il fait paradoxalement preuve de plein de sagesse par moments qui nous donne droit à des paragraphes littérairement mémorables.



J'ai lu le livre quasiment d'une traite tellement la personnalité de Loki ne manque pas de saveur et confère au texte la dimension de conte raconté au coin du feu. Que le dieu soit facétieux, grossier, voire cruel, on prend plaisir à le suivre. On le condamne autant qu'on lui trouve des excuses, et on retient de cette série de leçons anecdotiques, une agréable promenade mythologique.



Joanne Harris signe ici un roman entraînant grâce à un style contemporain, vraiment bien calibré. Il décrit un héros pas comme les autres qui cherche à se faire une place dans un monde qui n'est pas le sien. Il reste insaisissable et indompté jusqu'au bout, comme le veut sa nature. Un bon moment garanti, qu'on soit fan ou pas du personnage.


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