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Critiques de Laurent Philipparie (137)
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Reikiller

Travaillant son récit au cordeau, Laurent Philipparie plante de solides bases pour un thriller obsédant et romanesque porté vers la quête de soi, la rédemption et la solitude. A travers les malheurs d’un ménage, il fait dialoguer la menace qui plane sur le pays à travers le souffle d’un meurtrier invisible qui appose sa petite musique grinçante. En évitant les clichés, il prouve qu’on peut écrire en France un bon roman noir en étant original.
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Reikiller

Euh.... Wouahhhhh, bluffée !!!

J'ai passé un bon moment mais après la lecture de ce roman, je vais avoir un autre regarde sur le reiki !

C'est mon premier roman de cet auteur que je lis, je suis contente de l'avoir dans ma bibliothèque. J'ai été tenue en haleine pendant toute la durée de ma lecture... J'ai eu du mal à le lâcher.

La plume de l'auteur m'a beaucoup plu. On sait vraiment de quoi il parle, nous partons de loin, un cabaret, des meurtres, des disparitions, des rumeurs, de l'histoire, la maladie, la guérison, les énergies...

Demander à l'auteur il saura lier tout cela.
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Reikiller

Sarlat, le Périgord authentique. Il regorge de mythes et légendes et notamment celui du Lébérou, un Loup-Garou qui hanterait la région. Lorsque Jenny et Didier s’installent dans la région ils ne pensaient pas être confrontés un jour à ce monstre qu’ils pensaient tout droit sorti de l’imagination des anciens. Didier est flic, enquêteur pour la brigade locale. Jenny, elle, est acrobate et a trouvé une place dans la compagnie du cabaret le Satyre Rieur. Elle a en plus trouvé une seconde famille tant le lien entre les artistes est fort. Chaque membre aide les autres dans son intégration et son épanouissement. Virginie et son mari, l’oncle de Jenny, mènent d’une main de fer, principalement Virginie, cette petite troupe et le succès du cabaret est au rendez-vous. Tout le monde vient voir l’acrobate ou les sœurs dansantes ou encore Oscar le magicien. Mais ce tableau parfait va malheureusement s’assombrir lorsque les membres de la troupe vont apprendre que Didier et Jenny cache un lourd secret. Leur fille Luna est atteinte d’une tumeur maligne et elle n’a que peu de chance de guérison. Jenny essaie de se donner corps et âme à ses acrobaties pour oublier cette situation et Didier se plonge dans une affaire sordide. Trois jeunes allemandes ont disparu et ont été retrouvées mortes, mutilées. Didier est persuadé qu’un tueur en série œuvre dans la région. L’enquête est rapidement confiée au major Goupil qui prend vite la mesure de la situation. Si le tueur n’est pas arrêté, la série de meurtres ne s’arrêtera pas. Didier trouve dans cette enquête un moyen d’échapper à la situation désespérée de sa fille. Jenny quant à elle ne peut oublier la souffrance de Luna et demande de l’aide à Virginie, la patronne emblématique du cabaret et adepte du reiki, une technique de guérison japonaise basé sur les flux d’énergie. Virginie arrive à persuader Jenny qu’elle peut guérir Luna en réunissant suffisamment d’énergie entre les membres de la troupe. L’énergie collective fera diminuer les souffrances de la fillette, Virginie en est persuadée et arrive à convaincre Jenny. Les séances de Reiki commencent et un début de miracle de produit, la tumeur de la fillette régresse. Mais pas suffisamment pour guérir Luna. Virginie prend alors la décision de faire venir Aïna Saito, grand maître reiki qui a, selon les croyances, déjà guérie par son art. La magie opère de nouveau sur la fille de Jenny jusqu’à ce que l’impossible se produise, Saito est à son tour enlevée et tout laisse à penser que le tueur des jeunes filles allemandes est derrière cette disparition. Cet événement plutôt que de déstabiliser Jenny va la pousser à découvrir l’identité du tueur, pour retrouver Aïna Saito. Avec l’aide de son mari et du major Goupil elle va tout mettre en œuvre pour sauver sa fille. Si elle retrouve le tueur elle retrouve Saito et Luna est guérie. Jenny à la foi, mais entre un plan et sa réalisation il y a le Lébérou… Laurent Philipparie nous offre, comme pour son premier roman, "Lectio Letalis", une histoire aboutie tant par le récit, le style d’écriture et le sujet très atypique. La lecture est agréable et les deux affaires sont traitées avec équilibre jusqu’à ce qu’elle se rejoignent pour le dénouement final. Un deuxième roman très réussi pour un auteur à suivre. 
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Reikiller

Je n'y suis pourtant pas allée à reculons vers ce thriller qui mêle reiki, cabaret et meurtres atroces, mais ça ne l'a pas fait. Après un début plutôt prometteur, je me suis vite ennuyée.



Je suis plutôt cartésienne et toutes ces prétendues médecines, thérapies et autres méthodes me dépassent, d'autant plus si cela devient sectaire. Si certains y trouvent un quelconque réconfort tant mieux, je n'y vois aucun inconvénient et je ne juge pas tant qu'on n'essaie pas de me convaincre ou de m'enrôler dans quoi que ce soit. Je n'ai pas du tout adhérer à tout ce qui touche au reiki. Pourtant curieuse, j'ai essayé d'y trouver de l'intérêt mais peine perdue.



Si le reste de l'intrigue m'avait passionné j'aurais pu passer au-dessus, mais j'ai trouvé le tout assez plat. C'est bien écrit, un style fluide et dépouillé mais il m'a manqué un petit quelque chose pour rendre le tout prenant. Le rythme est pas mal soutenu, il y a quelques rebondissements mais la mayonnaise n'a pas pris.

L'auteur s'éparpille, ça part un peu dans tous les sens. Sans compter que tout cela m'a paru très peu crédible et tiré par les cheveux.



Première déception dans le cadre des experts polar de Plon, que je remercie tout de même pour cette lecture. Ce n'est pas bien grave, je reste au taquet pour la suite.



Un thriller qui pourra en séduire plus d'un par sa thématique originale mais hélas il n'était clairement pas fait pour moi.
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Reikiller

L’auteur Laurent Philipparie est commandant de police à Bordeaux. L’esprit toujours en éveil et l’heureuse rencontre avec une merveilleuse acrobate lui ont permis de découvrir les coulisses du monde du cabaret. Reste à situer l’action. Grâce à une imagination bien huilée, il nous propose une plongée en Périgord Noir, source de légendes à faire peur. Après Lectio Letalis (Belfond, 2019), Reikiller est son deuxième roman.



*



Les personnages :



Jenny, prodigieuse acrobate, intègre la troupe d’un célèbre cabaret périgourdin, le « Satyre Rieur ». Elle vient de s’installer dans la région pour être aux côtés de Didier, gendarme à la brigade de recherches de Sarlat. Ce dernier enquête sur la disparition de plusieurs touristes allemandes. Avec leur fille âgée de cinq ans, le couple aurait tout pour être heureux si la petite Luna n’avait pas développé une grave tumeur cérébrale contre laquelle la médecine conventionnelle ne peut rien. Les jours de l’enfant sont comptés. Tandis que Didier noie son chagrin dans l’enquête, Jenny cherche un espoir.



Clémence surnommée « Clems », la collaboratrice de Didier. L’esprit de cette enquêtrice fonctionne avec la rigueur d’un logiciel informatique. La quarantaine, petite, mince, cheveux blond cendré et peau tannée aux ultra-violets.



La rouquine Virginie, quarante-cinq ans, ancienne étoile de la scène parisienne, chanteuse, directrice artistique. Elle pratique le reiki, une technique de guérison ancestrale basée sur les flux d’énergie. Elle prétend pouvoir sauver Luna… . La charismatique patronne du Satyre Rieur était venue à Sarlat avec Oscar, son compagnon, la cinquantaine, le magicien, l’illusioniste de la troupe, pour transformer une ferme périgourdine en un somptueux cabaret. Les danseuses, les jumelles Émilie et Carole, qui souffrent d’une gémellité fusionnelle. Les petites nouvelles Laura et Amandine. Guillaume, l’homme de l’ombre. On le surnomme le Logisticien. Il cumule tous les postes indispensables dans la petite troupe : régie, réception des repas préparés, maintenance…



À vingt-cinq kilomètres de là, le château des Milandes, qui fut la demeure de Joséphine Baker, la reine des cabarets.



Le procureur avait alors saisi la section de recherche de Bordeaux, l’élite de la région. Une poignée de fins limiers était venue prendre le relais à Sarlat. Didier avait été intégré à cette cellule. C’était le protocole normal de la Gendarmerie. Un nouveau directeur d’enquête avait été nommé, et pas n’importe lequel : le major Serge Goupil, la grosse cinquantaine, un faciès de rugbyman cabossé, le nez plus crochu que le bec d’un rapace.



Quand Aïna Saito, au look digne d’une héroïne de manga, une maître reiki vénérée au Japon que Jenny a fait venir du Japon, se fait enlever, tout porte à croire que le coupable est un individu recherché dans le cadre d’une enquête menée par Didier.



Un prédateur assoiffé de sang rodait dans les bois…



Et si c’était un Lébérou ?… Un loup-garou périgourdin, cette « chose », « bestiale », « d’une exceptionnelle agilité » portant masque de tissu et costume en fourrure…comme décrit par une jeune joggeuse.



À force de vies antérieures réussies, les âmes quasi parfaites revenaient sur terre pour nous guider. Les plus illustres s’appelaient Jésus ou le Dalaï-Lama. Aïna s’incluait tacitement, tout en bas dans cette liste de bienfaiteurs. C’était sa manière à elle de justifier son existence si particulière.



« Au cours d’une vie nous sommes tous le démon des uns, l’ange des autres. »



*



Et si le remède était pire que le mal ? Jenny et Didier découvriront qu’il n’y a pas de miracle sans contrepartie…



Plongée fascinante dans l’univers envoûtant du cabaret, Reikiller nous entraîne dans une incroyable course contre la montre et, par la force de son intrigue, explore les recoins les plus sombres de la spiritualité contemporaine.
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Reikiller

Reikiller... Que dire, que dire?

D'un côté, nous avons une enquête criminelle de routine. De jeunes touristes allemandes sont portés disparues.

De l'autre, des parents impuissants face à la mort imminente de leur fille, Luna, atteinte d'une tumeur cérébrale inopérable.

Le lien? Didier, le père de Luna est chargé de l'enquête. Cela va même plus loin. Il se jette dedans à corps perdu pour oublier sa peine, noyer son chagrin. Sans grand succès.

Et entre les deux, il y a Jenny. Acrobate dans un cabaret. Compagne de Didier. Mère de Luna. Jenny ne veut pas baisser les bras. La médecine traditionnelle ne peut rien pour sa fille? Elle se tournera vers une médecine moins traditionnelle. Le reiki, une mystérieuse technique basée sur la circulation des flux d'énergie, qui permettrait, aux dires de Virginie, sa patronne et fervente pratiquante, d'accomplir des miracles.





L'accroche de Reikiller annonce d'entrée la couleur : Et si le remède était pire que le mal?

Dans ce roman, Laurent Philipparie nous montre les dangers d'une croyance absolue, d'une foi sans concession ni compromis. C'est clairement ce qui fait la force de son roman mais aussi sa faiblesse.

En s'intéressant de plus près à la pratique du Reiki et au sort de Luna, on en oublie l'enquête criminelle de Didier.



Mais mon plus gros reproche concernant Reikiller concerne la complexité inutile de l'histoire.

La résolution de la disparition des touristes allemandes prend une tournure assez particulière dont je n'ai pas compris l'intérêt.

J'ai eu l'impression, peut-être erronée, que l'auteur a mis en place une séquence d'événements pour correspondre à l'idée qu'il avait en tête, sans tenir compte de l'impact du rendu final.

D'où le sentiment étrange qui ne m'a plus quitté dans le dernier quart de l'histoire.

Le final m'a laissé perplexe. On aurait dit le clou d'un spectacle bancal avec des acteurs peu convaincants.



En parlant d'acteurs, je n'ai pas accroché aux personnages. Jenny est trop sanguine, trop impulsive, trop agressive...toujours trop. Didier est plus en retrait ne brillant véritablement que lorsque la lumière est braquée sur lui, lors de l'enquête.

Quant aux personnages gravitant autour, il n'y a que la toxique Virginie et son obsession du Reiki qui sort du lot.



Toutefois, j'accorde un quatre étoiles pour le malaise justifié que la lecture du roman m'a fait ressentir. Si l'on met de côté l'enquête pure et dure, qui est bien trop fade à mon goût, Reikiller est un très bon thriller psychologique. Après avoir terminé la dernière page, je me suis demandée ce que j'aurais fait à la place de Jenny.

Au-delà de la question figurant sur la quatrième de couverture, une autre plus insidieuse fait figure de fil rouge. Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour sauver un être cher? Où se situe la limite entre le bien et le mal?
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Reikiller

Dans mes commentaires précédents, je m’étais enthousiasmée pour les nouveautés polar des éditions Plon : 3 lectures dont 2 coups de coeur et un dernier roman grandement apprécié. Il fallait bien que la série s’arrête, on ne peut pas déjouer les statistiques éternellement. Celui qui m’aura fait trébucher est Reikiller de Laurent Philipparie.



Après en avoir lu pas loin d’une centaine de pages, j’ai décidé d’interrompre ma lecture car je n’étais toujours pas parvenue à y trouver un quelconque intérêt. Le rythme, pour moi, est trop lent, et rien ne parvient à m’accrocher dans cette histoire qui se déroule dans un cabaret de Sarlat. L’auteur alterne les scènes dans les coulisses de ce temple du glamour et des paillettes avec des passages plus sordides liés à une enquête sur le meurtre d’une touriste allemande. Ce qui relie les deux est un couple dont la femme est danseuse au Satyre Rieur et l’homme enquêteur à la brigade de recherche de Sarlat. Or, ce couple est en train de traverser la pire épreuve de sa vie : leur petite fille âgée de 5 ans, atteinte d’une tumeur cérébrale, est condamnée à plus ou moins brève échéance. Voilà à peu près où j’en suis arrivée et très franchement, j’ai trouvé ça assez poussif et terne alors même que la 4e de couverture laisse entrevoir une histoire assez originale autour de la pratique du reiki. Je ne vais pas m’appesantir davantage sur ce livre qui manque de souffle romanesque à mon goût mais qui trouvera sans aucun doute son public parmi les adeptes de polars français.
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Lectio Letalis

Paris fin avril 2013 :

Alexandre vient de décrocher un poste d'assistant d'édition et c'est dans l'enthousiasme de la bonne nouvelle qu'il entame paisiblement chez lui la lecture d'un manuscrit.

Il va être le 3ème employé de cette maison d'édition à se suicider.

Le commandant Nils Tiéno est chargé de l'affaire.



Floirac 10 jours plus tard :

Le lieutenant Gabriel Barrias, de la BAC, est en planque pour intercepter un arrivage de drogue.

Tout est prêt pour cueillir les trafiquants. Mais tout vire au fiasco quand ...

Un télescopage d'enquête qui va projeter Gabriel dans une affaire très spéciale !



C'est d'une plume fluide et cinématographique que l'auteur m'a entraîné dans un récit atypique et captivant.

Tout d'abord, il campe les évènements de deux affaires qui semble n'avoir rien en commun. Progressivement, c'est la découverte des personnages, des enjeux ...

Quand tout est en place, explosion, action, rapace tueur, kidnapping, torture ...

Je me suis retrouvée au coeur d'une enquête touchant les dérives de l'hypnose et le contrôle de l'inconscient par un livre tueur. Au nom du pouvoir par une secte de personnes haut placées.

Les personnages principaux rattrapés par leur passé respectif vont être confrontés à la vengeance, le doute, la haine, l'obsession.

Anna Jeanson est-elle un ange ou un démon ?

Au fil des chapitres, l'intrigue prend du corps et s'assombrit; l'adrénaline monte, telle la marée au Bassin d'Arcachon.

Une plongée en eau trouble pour le meilleur et pour le pire !

Stop ! Pas plus ! À vous de découvrir le secret de "Lectio Letalis" !!!


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Lectio Letalis

Merci à NetGalley et aux éditions Belfond de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller.Le lieutenant Barrias qui planque sur un flagrant délit de trafic de stupéfiant est dérangé par des collègues qui recherchent Anna Jeanson soupçonné du meurtre d'un psychiatre bordelais.Le suicide de 3 salariés d'une maison d'édition parisienne après la lecture d'un étrange livre ramène aussi à Anna qui fut la seule rescapée d'une secte.Barrias va se voir confronter à ses vieux démons,frustré de l'impunité d'un ancien dirigeant de secte .
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Lectio Letalis

La quatrième de couverture m’a tout de suite interpellée. Un mystérieux manuscrit qui tuerait tous ses lecteurs? Voilà de quoi éveiller ma curiosité. Au final, si j’ai aimé certains aspects de ce thriller, je sors plutôt mitigée de ma lecture.



A Paris, un jeune assistant est retrouvé mort. Il vient de se suicider en s’ouvrant les veines. L’inspecteur en charge constate qu’il s’agit du troisième cas de « suicide » lié cette fameuse lecture. Alors qu’il convoque l’éditeur sur place pour constater les faits, ce dernier prend la fuite. Que sait-il? A Bordeaux, en même temps, un psychiatre renommé a été assassiné par une de ses anciennes patientes, Anna Jeanson. L’inspecteur Gabriel Barrias mène l’enquête et comme il est du genre têtu, il se rend compte que son affaire possède un point commun avec celle de Paris…



Dans ce thriller, il faut s’accrocher car tout va très très vite. On suit d’abord l’enquête à Paris avec ce fameux manuscrit maudit qui tuerait ses lecteurs pour ensuite se décentrer rapidement sur l’enquête bordelaise, là où officie Gabriel. Pas le temps de s’ennuyer surtout que l’auteur mêle ésotérisme et secte dans son roman. D’ailleurs l’explication donnée pour cette fameuse létalité du manuscrit m’a plutôt convaincue. L’auteur part sur la piste des sectes et émet l’hypothèse qu’elles envahissent notre paysage quotidien. J’ai trouvé que c’était plutôt cohérent et intelligent.



Là où je suis moins convaincue c’est justement sur l’enchaînement des actions. J’ai trouvé finalement que tout allait bien trop vite. Gabriel ne « galère » pas vraiment dans son enquête et toutes les portes semblent s’ouvrir devant lui. J’aurais préféré que l’auteur prenne davantage son temps. Une centaine de pages ne m’auraient pas dérangée outre mesure. En outre, le thème de ces fameux oiseaux tueurs n’est pas assez développé pour moi. Je n’y ai pas vraiment cru là non plus. Paradoxalement, certains passages sont très longs et ne servent pas vraiment l’intrigue. Ainsi, les chapitres liés au personnage de Capucine m’ont ennuyée.



En revanche je dois reconnaître que l’auteur s’y connaît lorsqu’il parle du métier de policier (en est-il un lui-même? je crois…). Même si certaines flics sont caricaturaux (lourd passé, dépendance, traumatisme, …), Laurent Philipparie nous fait vivre ce métier à haut risque de l’intérieur et ça c’était vraiment chouette. Gabriel est toujours divisé entre suivre son instinct qui passe par une désobéissance à la loi et respecter justement les règles pour ne pas sortir du droit chemin. J’ai aussi aimé le fait que l’auteur place une femme comme chef suprême de tous ces hommes à la testostérone sur-développée! C’est bien trouvé et bien amené pour la profane que je suis.



« Lectio Letalis » reste un bon thriller qui n’est pas exempt de défauts. Sa force réside dans son originalité mais certains raccourcis dans l’intrigue me laissent un sentiment mitigé.
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Lectio Letalis



Un livre qui tue, on a déjà vu ça, notamment dans le nom de la Rose d'Umberto Eco mais ici c'est dans un tout autre contexte que nous découvrons un manuscrit qui pousse son lecteur à se donner la mort, un cauchemar pour un lecteur.



C'est le troisième cas de suicide dans cette maison d'éditions après la lecture du même roman. Roman qui a d'ailleurs disparu avec l'éditeur qui est en fuite.

D'un autre coté nous avons le lieutenant Gabriel Barras qui est chargé d'une enquête sur la mort d'un psychiatre qui a été assassiné par un rapace, une mort peu conventionnelle.

Peu de temps avant, sur un flag pour une affaire de drogue qui a mal tourné, une vieille dame s'était retrouvée coincée dans l'immeuble en feu et était entre la vie et la mort.

Quel rapport entre ces trois situations et enquêtes ? Une femme : Anna Jeanson dont le nom est retrouvé à chaque fois.

Elle était la patiente du psychiatre et la fille de la vieille femme. Il n'en faut pas plus à notre policier pour se mettre à la recherche de cette femme d'autant qu'elle est l'unique survivante d'un suicide collectif dans une secte: les symphoniens dont la particularité était de dresser des animaux à tuer.



Voici donc notre policier plongé dans une sacré affaire dont il ne connait pas les tenants et les aboutissants. Il lui faudra de la patience et du courage pour venir à bout de cette enquête pas facile ni ordinaire.



Ce roman est original et passionnant, il est bien rythmé, présente des rebondissements et nous tient en haleine tout le long de l'histoire.

Les circonstances passées et le présent qui se mêlent apportent énormément de suspense et d'intérêt à cette histoire.

J'ai aimé les personnages qui sont plein de failles et de contradictions et qui sont de ce fait attachants.

L'écriture est fluide et percutante, elle donne beaucoup de relief à cette histoire.



En conclusion, Laurent Philipparie est un auteur que je ne connaissais pas mais que je vais prendre plaisir à suivre car cette histoire m'a énormément plu.



Merci aux Editions Belfond et à NetGalley pour cette lecture passionnante.



#LectioLetalis #NetGalleyFrance


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Lectio Letalis

Parce que je suis toujours à la recherche de nouveaux auteurs français de romans noirs et de polars, j’ai eu envie de lire Lectio Letalis, second roman de Laurent Philipparie après « Ne regarde pas l’ombre » aux éditions Vents salés.

On est là, quelque part, entre un polar et un thriller.

Dans les premiers chapitres, le côté fantastique, et, avouons-le, pas très crédible, de l’histoire, a bien failli me faire renoncer à poursuivre cette lecture. Ce n’est pas particulièrement le fait qu’un livre puisse « tuer », comme c’est le cas au début du roman, mais plutôt l’écriture qui ne se prêtait pas du tout au fantastique qu’il vaut mieux maîtriser avant de se lancer.

Puis, brutalement, l’auteur passe sur une intrigue policière qui finit par être vraiment prenante, laissant complètement de côté l’aspect fantastique du roman.

Clairement, l’écriture, même si le style n’est pas encore abouti, devient plus précise et plus adaptée.

L’auteur nous entraîne dans une enquête sur fond de sectes plus ou moins satanique qui pourrait un peu rappeler à ceux qui l’ont lu, le dernier roman de Sire Cédric, paru aux presses de la Cité, « Du feu de l’enfer ». (Disponible en poche chez Pocket).

Je ne lis plus que très rarement des thrillers et celui-ci s’avère plutôt pas mal et je salue la retenue concernant certaines scènes, ce qui devient rare dans un genre qui tend à faire plus dans le sensationnel que dans du texte travaillé.

Quelques petits bémols cependant. Les personnages mériteraient d’avoir plus de relief. Dans ce roman, ils sont survolés surtout en ce qui concerne l’aspect physique. Ils n’ont pas de texture et cela les rends difficiles à visualiser.

Un carton jaune à l’auteur qui en profite pour régler ses comptes avec une certaine forme d’édition. Cela n’apporte rien au récit et plombe l’appréciation du roman.

En bref, un auteur prometteur avec un style à définir et une écriture qui manque un peu de maturité. C’est un bon roman dans l’ensemble, et même très bon si on tient compte du fait que ce n’est qu’un deuxième roman, qui plaira sans aucun doute aux lecteurs de thrillers, ceux de polars seront peut-être un peu plus mitigés, c’est le risque du mélange des genres.


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Lectio Letalis

Il n’est jamais aisé pour un auteur de passer entre les mains d’un lecteur qui a adoré sa lecture précédente. Ce fut mon cas avant d’attaquer « Lectio Letalis ». Je venais de terminer un livre qui a provoqué un énorme coup de foudre, le premier de l’année dont je ne suis pas prête de me remettre.



C’est donc un peu fébrile que j’attaque ce roman demandé sur Netgalley parce que j’en avais entendu parler par Barbara Abel et que la couverture, il faut le souligner, est magnifique !! Quel bon choix de la part de Belfond pour attirer l’oeil du lecteur sachant que le titre est tout à fait mystérieux et ne renvoie à rien dans mon imaginaire personnel !



Nous sommes à Paris en 2013. Alexandre vient d’être engagé comme assistant d’édition chez Paul Gerber Editions. Enfin, le job de ses rêves à portée de main. Sans perdre une seule seconde, il entame la lecture d’un manuscrit, un thriller ésotérique. Quelques heures plus tard, il s’ouvrira les veines. C’est le troisième assistant d’édition à se donner la mort après avoir tenté de lire ce roman. À Bordeaux, le lieutenant Gabriel Barras découvre le corps supplicié d’un psychiatre tué par un rapace. Un nom revient dans les deux affaires, celui d’Anna Jeanson. Pourquoi ? Quel rôle peut-elle bien jouer dans ces deux affaires ? Il apparaît très vite qu’elle est la seule survivante d’un suicide collectif d’une secte très puissante aux multiples ramifications.



Vous admettrez que le pitch est plutôt alléchant et suscite un certain engouement, pour ne pas dire une grande curiosité ! C’est globalement très éloigné de ce que je lis habituellement puisque je suis plongée très rapidement dans les arcanes d’un mouvement sectaire, « Un pouvoir capable de contrôler tous les pouvoirs ».



D’abord petit focus sur les personnages. Gabriel est un flic, ancien SDF. On ne vous l’avez pas encore faite cette là non ? En termes de crédibilité, ça peut poser des difficultés à certains lecteurs exigeants. Le parcours est bien expliqué, chez moi c’est passé. Ce qui fait le charme de ce personnage ? Les traumatismes de sa vie d’avant qui conduisent toute sa vie de flic, et surtout, son intérêt pour les enquêtes qui touchent aux sectes. Anna est un personnage atypique, vous comprendrez assez vite pourquoi. Ce personnage – réceptacle donne beaucoup de corps à l’histoire. Enfin, le duo improbable que ces deux-là vont former donne au scénario des airs de film d’action.



Tout l’intérêt de ce roman réside dans l’originalité des instruments qui provoquent la mort : un livre et un rapace. Pour ce qui est du livre, j’aime assez l’idée qu’une lecture puisse modifier entièrement votre vie, alors y mettre fin c’est encore mieux. Avouez que c’est mettre dans l’objet un pouvoir particulier qui le rend encore plus fascinant : au-delà de la transmission d’un savoir, il devient une arme, comme si les mots devenaient vivants. Si je vous dis que durant la lecture de ce livre j’entendais le cri des rapaces survolant ma maison, vous n’allez pas me croire. Et pourtant si… Dans les montagnes de Californie, nous avons de nombreux rapaces dont je ne connais pas l’espèce précisément, qui tournent au-dessus de nos têtes à la recherche de proies. Je consens à dire qu’ils sont accompagnés de cris de corbeaux qui croaillent et que tout ce petit ensemble rend la vie parfois très hitchcockienne. On va dire que tout cela a créé une ambiance plutôt bénéfique pour la lecture de ce roman au titre assez mystérieux.



Je me suis donc prise au jeu et il n’a pas fallu longtemps pour que l’histoire me happe. On y trouve de belles scènes d’action qui contrebalancent avec des moments de plus grande introspection. J’ai relevé quelques belles formulations dans l’écriture, des idées originales dans le script notamment dans les passages un peu plus « casse gueule » de mode de transmission d’un fameux code dont je ne peux vous parler, ou du dressage des rapaces.



Il m’a manqué une toute petite chose, mais c’est vraiment personnel et cela n’entrave en rien le plaisir de la lecture : j’aurai vraiment aimé en savoir plus sur le passé de Gabriel que je ne trouve pas assez exploité. Ma curiosité n’est pas complètement satisfaite de ce point de vue là et je pense qu’il y avait matière à approfondir ce personnage principal du roman en axant davantage sur ses blessures psychologiques passées. Mais bravo pour le scénario, l’atmosphère très anxiogène lors de certains passages (la scène de plongée sans en avoir jamais fait me donne des cauchemars), et le traitement du thème principal, la secte, sans en avoir fait des tonnes. Ce sujet a tendance à rendre le verbe parfois trop prolifique, donc très vite saoulant. Ici, le dosage est juste parfait !



Je souhaite à Laurent Philipparie beaucoup de succès pour son livre et de très nombreux lecteurs !


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Lectio Letalis

Lectio Letalis de Laurent Philipparie.

Sortie le 17 janvier 2019 chez Belfond



Mon avis:

Un début très accrocheur, l'auteur nous plonge dès le début de l'histoire, dans le vif du sujet. Ensuite, les événements s'installent doucement, mais à un rythme ni trop lent, ni trop rapide.

Je me suis tout de suite posé beaucoup de questions sur ce manuscrit, sur ces suicides qui surviennent.

Un psy qui meurt sous le bec d'un rapace... plutôt atypique, non?!

Anna est un personnage bluffant, mordant et terriblement attachant. Survivante d'une secte, elle va mener Gabriel sur des terrains pour le moins... minés et pour mon plus grand plaisir, car j'ai adoré les suivre dans leurs aventures.

Nous sommes plongés dans les débordements psychologiques et dévastateurs des sectes. Un livre à découvrir, car il sort des thrillers classiques qui abordent des thèmes parfois trop abordés justement.

J'ai passé un très bon moment sans pour autant avoir le coup de coeur.

8/10



Résumé :

PARIS. Un assistant d'édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C'est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d'édition.



BORDEAUX. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l'assassinat atypique d'un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.

Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des 2 côtés. Celui d'Anna Jeanson, qui fut, 10 ans plus tôt, l'unique survivante d'un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.

Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout y est si vrai que c'en est effrayant.
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Ne regarde pas l'ombre



Ceci est le premier roman de cet auteur et il sait de quoi il parle car il est lui-même capitaine de police et là, ça ne nous rassure pas du tout ! Un vrai complot se trame autour de l’arrestation d’un truand et de la prise d’otages qu’il organise pour s’évader. Et les flics dans tout ça ? Tous suspects … coupables, complices, victimes et tout à la fois ? Il faudra bien ces 300 pages pour démêler les fils de cette intrigue, comme une série TV qui relance l’action à chaque épisode. Qui est Germain ? Flic ou voyou ? En voilà un qui a la science de l’immersion. Je me suis un peu perdue dans les méandres de la hiérarchie du pauvre Grégoire mais cela reflète sans doute la réalité même si l’avertissement nous dit le contraire … Une belle découverte !

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Ne regarde pas l'ombre

Je viens de terminer ce roman de l'auteur qui est en fait (contrairement à ce que je pensais) son premier livre.

A la lecture de la 4 ème de couverture j'imaginais me retrouver dans un huis clos au cœur du commissariat mais l'auteur à su voir plus loin et surprendre son lecteur en donnant davantage que cela. L'intrigue évolue au fil des page et j'ai été incapable de savoir comment l'histoire allait se terminer. J'ai été parfois un peu perdue avec le nombre de personnage mais l'intrigue à su me tenir en haleine et m'aider à garder le cap. J'ai passé un bon moment.
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Lectio Letalis

Coucou tout le monde .

Je viens de découvrir l'univers de notre membre Laurent Philipparie à travers son roman Lectio Letalis .

Qu'est-ce que je me suis régalé on a là un vrai bon roman policier !!



On rencontre ici le lieutenant Gabriel Barrias ancien SDF et indic devenu flic par la force des choses.

Dans cette enquête Gabriel va travailler sur l'assassinat d'un psychiatre massacré par un rapace.

Il va se retrouver confronté à une secte que tout le monde pense disparue suite à un suicide collectif quelques années plus tôt.

Il croisera la route d'Anna Jeanson seule survivante du suicide collectif et se retrouvera encore une fois sur la route de son meilleur ennemi.

Rajouter à tous cela une pincée d'ésotérisme avec un livre écrit sous hypnose qui aura le pouvoir de pousser au suicide son lecteur et vous obtenez un livre qui tue.

C'est bien évidemment un 5/5 pour moi qui adore ce genre de lecture .



Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce roman et de vous lancer dans l'univers de Laurent Philipparie.

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Lectio Letalis

Bonjour,



Voici un roman policier que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Lectio Letalis" de Laurent Philipparie aux éditions Belfond.



Paris. Un assistant de direction d'une maison d'édition se donne la mort après la lecture d'un manuscrit. Fait troublant : c'est le troisième employé de cette maison d'édition à se suicider dans ces circonstances similaires.



Bordeaux. En parallèle, le lieutenant Barrias enquête sur l'assassinat d'un psychiatre. Sa dernière patiente était atteinte d'un trouble psychotique et est activement recherchée. Là encore, le plus troublant est que le psychiatre a été attaqué à mort par un rapace.



Les deux affaires vont se rejoindre en la personne de Anna Jeanson, celle qui a écrit le manuscrit et qui a fait partie d'une secte adepte du dressage de rapace tueur.



Un bouquin sympa à lire, j'ai pu accrocher à l'intrigue une fois les deux affaires réunies, même si j'ai trouvé quelques longueurs issues d'une intrigue assez complexe.



Les personnages sont crédibles mais on a encore affaire à des flics torturés, têtus, se la jouant en solo et des méchants issus d'une secte dont on ne sait pratiquement rien. C'est dommage, je suis restée en manque d'informations pour comprendre ce qui les a poussés au suicide collectif et à faire renaitre ce manuscrit.



J'ai trouvé bizarre que la liaison entre les deux affaires se soit faite difficilement, maladroitement. J'ai été déçue que le Fauconnier ne soit pas autant mis en avant avec son rapace, j'en attendais un peu plus de ce côté là.



Un livre qui fait le job de divertir le lecteur. La plume de l'auteur s'assure de distiller son imaginaire au rythme de cette enquête quelque peu palpitante. J'ai aimé l'idée assez originale du rapace tueur. Ma lecture m'a laissée en conclusion sur un sentiment plutôt mitigé.



Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Reikiller

Jenny est une acrobate de talent dans un cabaret , son mari Didier est gendarme , qui mène une enquête sur la disparition de touristes . Ils ont une petite fille , qui est très malade, et dont il reste peu de temps à vivre . pour tente la guérir, la patronne du cabaret lui propose le reiki, qu'elle exerce elle même sur les artistes du cabaret ..Au début sceptique , les parents vont tenter le coup.. Cependant le désespoir va prendre le dessus quand "la star" du reiki qui leur a proposé ses services disparait ..a t'elle été victime du recherché par didier et son équipe..jenny va jeter toutes s es forces et tous ses espoirs pour retrouver celle qui pourrait sauver sa fille ...

Disons le clairement, je n'ai pas pris du plaisir à lire ce reikiller dont le résumé m'avait interpellé ( lu en numérique grâce à (#netgalleyfrance) . Une première partie trop longue, une partie thriller qui occupe trop peu de place , le reiki ( qui signifie énergie de l'esprit - merci le dico) je ne connaissais pas, mais il y avait trop de détails qui ne m'intéressaient pas sur cette pratique venue du japon je n'ai pas adhéré au style d'écriture, ni aux personnages, certains trop caricaturaux . J'aurais du à voir de l'empathie envers les parents mais même pas. L'intrigue m' a laissée de glace , car invraisemblable et la fin pas convaincante et même limite malaisante ( peut être que je n'ai pas l'esprit assez ouvert ) , malgré un rebondissement plutôt bienvenu J'ai par contre apprécié le cadre du cabaret avec une ambiance bien décrite et visuelle . Évidemment tout est une question de gout, moi je suis passé à coté , ça m'arrivera encore , c'est toujours frustrant . Pour autant, je lirai lectio lactalis du même auteur qui est dans ma pal ...
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Reikiller

Reikiller est le quatrième roman que j’ai reçu en tant qu’Expert Polar Plon et c’est celui qui m’attirait le moins en lisant la quatrième de couverture. Un récit qui prend place dans un cabaret autour de la pratique du reiki, une technique de guérison non-conventionnelle, n’attirait vraiment pas mon esprit terre-à-terre et très rationnel. Malheureusement, ma lecture a confirmé ma première impression alors que j’espérais pouvoir réviser mon jugement.



Le début du roman est assez intrigant entre ces personnages hauts en couleur du cabaret Le Satyre Rieur de Sarlat et ce flic, Didier, qui est sur l’affaire de disparition de touristes allemandes. Le lecteur s’interroge sur le lien entre tous les protagonistes mais l’histoire commence assez lentement et l’élément déclencheur de l’intrigue tarde à venir. Cela s’accélère autour de la centième page mais le livre m’avait déjà laissé de côté pour la suite… Entre la tumeur de la petite Luna, l’histoire du reiki, les meurtres étranges liés à la légende de la région et des actes commis pendant la Seconde Guerre mondiale, l’auteur s’éparpille au fil de son récit. Je me suis sentie perdue, ça part dans tous les sens et certains ressorts sont assez alambiqués. Je pense que l’auteur aurait gagné en clarté et en tension dramatique a resserré l’intrigue autour de quelques éléments. J’avais du mal à faire le lien entre tout ça et malgré les quelques passages historiques intéressants, je n’ai pas réussi à me passionner pour ce roman. Je l’ai tout de même terminé pour connaître le fin de mot de l’histoire. L’intrigue est tout de même bien ficelée avec quelques rebondissements inattendus.



Malgré ma déconvenue, il faut reconnaître que la trame est originale pour un polar tant dans les thèmes abordés que le rythme du roman. Il réussit à nous prendre à contre-pied et c’est peut-être pour cela que j’ai pu être désarçonnée à ma lecture mais je suis certaine qu’il peut plaire à beaucoup de lecteurs. De mon côté, mon esprit très rationnel n’a pas pu adhérer au reiki, que je ne connaissais d’ailleurs pas. De plus, les personnages sont très intéressants. Entre l’acrobate Jenny, son compagnon flic Didier, la charismatique patronne Virginie, toute la troupe du Satyre Rieur et le prédateur qui rôde dans le Sarladais, l’auteur a réussi à nous peindre des protagonistes plus excentriques les uns que les autres, ce qui fait le charme de ce roman. Une vraie réussite tout comme l’écriture, riche et efficace !



Bref, ce polar fut ma première déception de cette collection chez Plon mais je pense que je n’étais pas le public pour celui-ci. Il possède des qualités indéniables que d’autres apprécieront et la plume de l’auteur n’est pas en reste non plus assurément. N’hésitez pas à le découvrir si le reiki et le milieu du cabaret vous attirent 😉

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