AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laurent Philipparie (137)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Reikiller

Un thriller original ou le thème du Reiki est exploité en tant que dernier recours de Jenny et son mari Didier pour sauver leur petite Luna de cinq ans atteinte d’une tumeur cérébrale incurable. Jenny est une acrobate accomplie et se produit au Satyre Rieur, un cabaret réputé. Didier est gendarme nouvellement affecté sur Sarlat. Ils sont entourés d’amis qui leur veulent du bien et pourtant rien ne sera facile dans leur parcours. Une énième touriste allemande disparaît, peu à peu le portrait d’un sérial killer prend corps. Le monde de la nuit, celui du spectacle et un univers à nul autre pareil, Virginie et son mari en sont les patrons, ils gèrent leur troupe dans une ambiance familiale baignée dans la pratique du Reiki comme réponse à tous les maux. L’auteur aurait pu choisir de traiter le sujet des sectes, ce n’est pas le cas, ici nous allons suivre l’enquête et la poursuite de ce sérial killer dans cette région du Périgord accompagné de la légende du Lébérou qui prend une dimension particulière au vu des crimes commis. On oscille ainsi entre le scepticisme des uns et le prosélytisme des autres. Mais c’est le côté historique de ce roman qui m’a le plus fait frissonner. Un retour dans les années terribles de la seconde guerre mondiale auprès du personnage de Joséphine Baker résistante et résidente du château des Milandes. Vous l’aurez compris, l’histoire de Luna aussi touchante soit-elle ne représente qu’une partie du récit, heureusement on a évité le piège du pathos. Un thriller écrit sur un rythme rapide, on ne s’ennui jamais avec des personnages bien campés et qui sauront nous surprendre. Une écriture directe même si elle peut apparaître parfois un peu embrouillée tant l’auteur semble vouloir nous perdre dans un flot d’informations, mais au final on reste tenu en haleine et toutes les questions trouveront leurs réponses. Bonne réponse.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          60
Reikiller

Assez bon roman, mais j'aurais aimé qu'il soit plus développé peut-être. C'est tellement rare qu'un thriller aborde des thèmes comme le reiki !

Les descriptions du décor étaient plaisantes à lire, les personnages recherchés, mais j'ai ressenti un manque, dont je ne saurais préciser la nature, durant ma lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Reikiller

Le 17 janvier 2019, Laurent Philipparie sortait un roman au titre bien étrange « Lectio Letalis » dans lequel il mettait en scène un livre doté de pouvoirs mystérieux : tous ceux qui le lisaient se donnaient la mort. L’écrivain mettait en lumière l’endoctrinement sectaire, « un pouvoir capable de contrôler tous les pouvoirs ». « Reikiller » est un titre tout aussi énigmatique qui aiguise la curiosité. Il renvoie à la pratique du Reiki, cet art énergétique japonais ancestral qui permet de rééquilibrer les énergies par imposition des mains en faisant circuler celles-ci entre l’émetteur et le receveur. L’âme et le corps, à nouveau en harmonie œuvrent ensemble pour procurer du bien-être, et dans certains cas de possibles guérisons de maux très variés. Cette « énergie de l’esprit » plane sur la totalité du roman. D’abord à l’intérieur du cabaret le « Satyr Rieur » où Virginie, la patronne, le pratique presque fanatiquement, mais aussi dans les esprits de ceux qui s’y adonnent ou au contraire ceux qui le combattent. « Virginie était persuadée que la conscience générait des maladies ou des traumatismes afin de nous interpeller sur les obstacles à notre épanouissement. » Jenny, acrobate dans ce cabaret, est mariée à un gendarme, Didier. Ensemble, ils ont une petite fille, Luna, à qui l’on vient de diagnostiquer une tumeur très agressive. Pendant que Didier est plongé dans une enquête concernant la disparition de plusieurs touristes allemandes, Jenny, terrassée par la mort prochaine de sa fille est prête à tout tenter, y compris la pratique du reiki pour la sauver.



« Reikiller » est avant d’abord un roman d’ambiance : celle du cabaret. Au fil des spectacles et des répétitions, c’est une multitude de numéros qui défile sous nos yeux. Les mots sont choisis, les descriptions précises, les habits de lumière illuminent les pages. J’ai toujours eu une grande fascination pour les prouesses esthétiques de torsion du corps, et la beauté du spectacle des arts de cirque. Ambiance encore, puisque le roman se déroule dans le Périgord, ses grottes, le site des Eyzies, mais aussi ses mythes et légendes tels que le Lébérou. Le château des Milandes, demeure de Joséphine Baker ajoute à cette atmosphère déjà mystique, un brin de nostalgie historique. Rajoutez à l’endroit un ciel voûté par les pouvoirs du Reiki et vous aurez l’impression d’entrer dans un songe.



« Reikiller » est ensuite un roman sur la force du mental. Deux clans s’y affrontent : ceux qui croient à la puissance de l’esprit sur le corps en pratiquant le reiki, et ceux qui n’y croient absolument pas. Laurent Philipparie avait déjà exploré les dérives sectaires dans « Lectio Letalis », une thématique qui semble le passionner. À travers le personnage de Jenny, il démontre combien l’être humain poussé dans ses retranchements, victime d’évènements traumatiques peut facilement se retrancher derrière des idéologies auxquelles il n’accordait, avant, que peu de crédit. L’être humain a besoin d’espoir pour avancer et sans cet espoir, il dépérit. Malheureusement, cette quête peut aussi l’amener à suivre des chemins de traverse extrêmes, faisant fi de toute rationalité. Si les bienfaits des médecines alternatives sont prouvés, il faut raison garder.



« Reikiller » est un roman hypnotique, un savant mélange des genres qui en fait une lecture immersive et totalement dépaysante. Si parfois le lecteur a l’impression de s’égarer en se demandant où l’auteur l’emmène, Laurent Philipparie sait parfaitement, lui, où il va. En brouillant les cartes, entre médecine traditionnelle et médecine dite parallèle, contes populaires et réalité criminelle, « famille » au sens large et cellule familiale plus restreinte, il nous emmène lentement vers une réalité historique méconnue dont Joséphine Baker est la clé de voûte. Ce récit, protéiforme, aborde avec un certain brio différentes thématiques dont le dosage prouve la maturité d’écriture de l’écrivain. Par rapport à son précédent roman, j’ai senti une plus grande confiance en lui, des choix narratifs assumés, et un vrai travail de construction qui ose différents angles d’approche sans jamais se perdre. De quoi happer suffisamment le lecteur pour le garder sous son joug…



Je remercie les éditions Plon et Babelio de leur confiance.


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          60
Lectio Letalis

Alexandre qui vient juste d'être embauché comme assistant d'édition par Paul Gerber se suicide à la lecture d'un thriller ésotérique remis par son nouveau patron. C'est le troisième suicide en peu de temps d'assistants de la même maison d'édition. Alors que la police procède à l'arrestation du directeur celui-ci s'échappe emportant le manuscrit.



En parallèle à Bordeaux un psychiatre est assassiné par un rapace rare. Une des patientes a été vue par la caméra du hall s'enfuyant. Il s'agit d'Anna Jeanson dernière survivante d'une secte. Le Lieutenant Barrias, un ancien indic, obnubilé par les sectes veut à tout prix participer à l'enquête.



Un livre tueur, des oiseaux meurtriers, le postulat de départ s'avère original, mais l'enquête de fond va se révéler des plus classiques. Il est aussi à noter que la thématique des oiseaux tueurs est insuffisamment exploitée.



Le personnage d'Anna est intéressant et intriguant à souhait avec un lourd passé. Il n'en est pas de mêle pour les policiers car certains d'entre eux apparaissent avec des traits parfois caricaturaux.



Les chapitres sont courts et la plume fluide ce qui donne une bonne dynamique de lecture.



Lectio Lethalis est au final un thriller plutôt moyen qui présente dans le développement de l'intrigue certains raccourcis et des passages plus lents qui ne servent en rien le développement de l'intrigue.
Lien : https://www.livraddict.com/b..
Commenter  J’apprécie          60
Lectio Letalis

Paris 2013 :

Alexandre, Assistant d’édition chez Paul Gerber, à la suite de la lecture d’un manuscrit, se suicide. En moins d’un mois c’est le 3eme employé de cette maison d’édition qui se suicide. Le commandant Nils Tiéno trouve ces morts étranges, d’autant plus que Paul Gerber s’enfuit avec le manuscrit.



Région bordelaise :

Un psychiatre est assassiné par un rapace. Première suspecte sur la liste son ancienne patiente, Anna Jeanson, seule survivante en fuite d’une secte.



Sophie Galant commissaire demande au lieutenant Gabriel Borrias d’enquêter.



Celui-ci est traumatisé par l’histoire qu’il a vécue 7 ans auparavant alors qu’il était un vagabond sans domicile à Paris.Depuis il n’a qu’une hantise : retrouver Albert Modeas, ancien inspecteur, auteur de plusieurs crimes atroces.



On découvre le côté sombre d’une secte emprunt d’un but effroyable, dirigé par des hommes et des femmes au dessus de tout soupçon



On découvre des êtres torturés, la vengeance les menant jusqu’à des actes inimaginables, leur autant tout leur côté humain.



Au milieu de tout ce chaos, ce gâchis de vies humaines, 2 êtres normaux, Gabriel et Anna. Abîmés par la vie ils essaient de maintenir la tête hors de l’eau et de vivre une vie normale, malgré les fantômes du passé qui les hantent, ne leur laissant aucun répit. Leur chemin va se croiser, et ils vont pouvoir, enfin, avoir un espoir d’un futur plus joyeux.



Un excellent roman, je ne me suis pas ennuyée un instant. On sent que l’auteur connaît les rouages de la police. Pas de cliché, pas de temps mort dans ce roman qui sort vraiment des sentiers battus (que peuvent parfois employer les officiers de police qui s’essaient à l’écriture). Je recommande !
Lien : https://bookliseuse.fr/lecti..
Commenter  J’apprécie          60
Lectio Letalis

Opus qui parle de meurtres fait a partir d'un livre, après on est dans une course poursuite après une secte, les symphoniciens, avec un flic qui est pris en otage par la soi disante meurtrière.



Ca parle de secte, de société secréte.



J'ai beaucoup aimer aussi la relation entre les deux, un peu mi ange, mi démons.



Donc excellente lecture, a recommander
Commenter  J’apprécie          60
Lectio Letalis

Le lecteur de Ne regarde pas l’ombre retrouvera avec plaisir Gabriel qui a maintenant intégré un placard au sein de la police, dans la proche banlieue de Bordeaux. Ses vieux démons le hantent et le voici rattrapé par son passé alors qu’il va, au hasard d’un flag qui tourne mal, se frotter au monde malfaisant des sectes.

Certes Bordeaux n’est pas Chicago et l’auteur en sait quelque chose, lui qui doit être pote avec son collègue Gabriel … cependant l’approche qu’il nous propose est très documentée sur la manipulation mentale des personnes fragiles … ou pas, car chacune et chacun peut être leurré par des individus experts en PNL (programmation neuro linguistique). Les techniques sont les mêmes que celles utilisées en marketing alors qui peut proclamer : « je n’ai jamais succombé à la tentation ! »

Que l’on trouve l’histoire, selon ses convictions, un peu ésotérique ou carrément réaliste, il reste une intrigue bien menée, au rythme rapide, qui se termine en cataclysme et qui ne faiblit pas au long de ces 368 pages, ancrées dans des paysages de carte postale quand Laurent Philliparie nous emmène sur la côte atlantique, aux abords du bassin d’Arcachon. Elle a en plus le mérite d’aborder des sujets de société actuels dérangeants.

Un deuxième roman prometteur pour une suite avec ou sans Gabriel … un très bon moment de lecture.

Petit précis linguistique : lectio letalis = langage céleste … J’ai conscience que ça ne vous en dit pas assez alors … lisez !




Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          60
Lectio Letalis

Paris, fin avril 2013. Alors qu’il était en train de lire un manuscrit, un employé de maison d’édition se suicide. C’est la troisième personne à en venir à une telle extrémité lors de la découverte de ce texte. L’enquête est au point mort, l’éditeur et le manuscrit en question ayant disparu.



Bordeaux quelques jours plus tard. Gabriel Barrias est policier à la BAC. Responsable d’une intervention pour mettre fin à un trafic de drogue, il est en planque. L’opération est éventée et elle se termine par l’incendie des locaux surveillés. Une vieille dame logeant dans l’immeuble est sauvée in extremis.



Un policier de Paris est diligenté à Bordeaux. Il traque Anna Jeanson, la fille de la vieille dame rescapée de l’incendie. Elle est la principale suspecte dans le meurtre de son psychiatre. Cette jeune femme est la dernière survivante du suicide collectif d’une secte : Les Syphoniens. Une affaire qui avait été minutieusement étouffée et oubliée car elle mettait en cause des personnalités du monde politique et financier. Mais qui sont ces Syphoniens, quel est leur but ?



« - Au VIIè siècle, en cherchant un élixir d’immortalité, des alchimistes chinois ont mélangé du souffre, du salpêtre et du charbon. Cette mixture leur a explosé à la figure. Ils venaient d’inventer la poudre noire. Au lieu de poursuivre leur quête d’éternité, ces alchimistes ont utilisé leur invention pour abréger la vie des autres. Les armes à feu… C’est exactement la même chose pour les Syphoniens. En retrouvant la langue adamique, ils pensaient acquérir un fabuleux pouvoir, et finalement ce fut la découverte de l’hypnose qui leur donna des facultés exceptionnelles.

- L’hypnose pour asservir les gens, cela paraît insensé… »



La suite de ma chronique sur le blog : lien ci-dessous




Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
Commenter  J’apprécie          60
Lectio Letalis

Laurent Philipparie a une écriture imagée, parfois presque légère, qui contraste avec la noirceur de l'histoire qu'il nous raconte. Son thriller avance à un bon rythme grâce à des chapitres courts et au style qui devient plus nerveux après les cinquante premières pages. Ne vous fiez pas au marketing du quatrième de couverture qui annonce que l'auteur est capitaine de police et que tout semble si vrai. En effet c'est une histoire de flics ( avec une pointe d'ésothérisme), mais c'est avant tout un roman avec ce que ça implique de distance avec la réalité. C'est original, ça bouge vite,c'est bien écrit. Prenez-le comme ça, lisez-le sans a priori, et vous passerez un très bon moment.



#LectioLetalis #LaurentPhilipparie #Belfond #lectures #livres #chroniques #polar #SerialKiller #TueurEnSerie



Le quatrième de couverture :



Paris. Un assistant d'édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C'est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d'édition.

Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l'assassinat atypique d'un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.

Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d'Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l'unique survivante d'un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.

Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout est si vrai que c'en est effrayant.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
Commenter  J’apprécie          50
Reikiller

Je suis ressortie mitigée de ma lecture…



J’ai bien aimé le cadre de ce cabaret, de ses artistes hors normes à tout point de vue, ses meurtres qui remontent sur plus d’un demi siècle….l’ambiance , es personnages tout y est mais je pense que je m’attendais à une histoire encore plus sombre, plus noire…



C’est typiquement le style de livre où votre avis personnel sur les thérapies alternatives va jouer sur votre adhésion à l’histoire ou pas, la partie concernant l’hospitalisation de la petite Luna m’a malheureusement fait décrocher de l’histoire. Difficile de vous en dire plus sans vous dévoiler le cœur de l’histoire.



Bref…ce livre mérite une version plus sombre, moins optimiste que celle livrée ici.



MERCI AUX ÉDITIONS PLON ET NETGALLEY POUR CETTE LECTURE
Commenter  J’apprécie          50
Reikiller

Philipparie Laurent

Rei Killer

Tout d’abord merci à Babelio pour ce livre, cela me fait toujours un grand plaisir.

À Sarlat, quelques artistes de music-hall se sont groupés pour former une petite troupe, magicien, danseuses, chanteuses, french cancan, et pole dance.

L’argent n’étant pas vraiment au rendez-vous, chacun met la main à la pâte, prépare et nettoie la salle, prépare les repas et les table et tout ce qui est de l’intendance. Et cela ne marche pas mal.

Jenny est la danseuse acrobate au pole dance et a épousé Didier qui est gendarme. Ils ont une petite fille qui est gravement malade, elle souffre d’un gliome, tumeur cérébrale.

Dans le même temps, une jeune touriste allemande disparaît. Les recherches sont entamées et finalement on la retrouve dans une anfractuosité de la colline mais quelle ne fut pas la surprise d’en trouver deux autres, disparues quelques temps avant ainsi que trois personnes décédées depuis pas mal de temps vu la décomposition des cadavres.

Les cadavres sont terriblement mutilés, scalpés d’abord et l’abdomen troué de plusieurs larges trous.

Tout est mis en œuvre, même un profileur est venu, pour tenter de comprendre et de trouver ; un témoin dit avoir vu une énorme bête transporter quelque chose sur son dos la nuit de la disparition de la jeune allemande. Les légende de loup-garou vont bon train, mais est-ce bien un animal surnaturel ?

La directrice de l’établissement quant à elle est adepte du Rieki et fait venir du Japon, la grande spécialiste de cette philosophie. Certains y sont favorable, d’autres absolument pas. Elle va rencontrer la petite fille, qui ne tente rien n’a rien.

Mais elle aussi disparait, alors tout le monde, gendarmes, experts et même ceux de la troupe partent en chasse de ce monstrueux serial killer.

Bon à partir de là stop, beaucoup d’autres dénouements, et la solution, lisez et vous saurez.

Commenter  J’apprécie          50
Reikiller

Didier et Jenny forment un couple heureux, avec leur petite Luna. Lui est gendarme à la brigade de recherche de Sarlat. Elle, a trouvé une place de danseuse de pole dance dans un cabaret de la région. Deux quotidiens bien différents mais qui ne gênent en rien l’épanouissement de leur amour. Ils s’en accommodent.

Il est confronté à une affaire très intéressante, la disparition de jeunes femmes, toutes des touristes allemandes. Cela lui prend énormément de temps, il s’investit à fond car s’il réussit il sait bien que cela va booster sa carrière. De son côté, elle a parfois du mal à le comprendre de vivre dans tant de noirceur, alors qu’elle est sous le feu des projecteurs, mettant des étoiles dans les yeux des spectateurs.

Un jour, c’est le coup de massue, leur petite Luna est touchée par un gliome infiltrant du tronc cérébral, une tumeur inguérissable, elle est condamnée. Hospitalisée, il faut accepter l’idée de l’accompagner jusqu’au bout du chemin. C’est un tsunami pour les parents, comment réagir, que faire ? Face à la souffrance d’un proche, chacun réagit de façon différente, certains pratiquent le déni, d’autres baissent les bras s’en remettant à la fatalité, d’autres encore essaient d’espérer un miracle….Et si ?

Didier se noie dans le boulot, vivant de chantage avec lui-même, marchandant. « Si je coince le tueur alors ma fille sera sauvée… » Jenny ne sait pas, ne sait plus jusqu’à une discussion avec la patronne du cabaret, adepte de Reiki (une méthode de soins non conventionnelle d'origine japonaise, fondée sur des soins dits « énergétiques » par imposition des mains). Elle connaît une grande prêtresse et peut la faire intervenir pour sauver Luna. Jenny est rationnelle mais quand il ne reste plus d’espoir et que quelqu’un vous laisse une lueur, peut-on dire non ? Je n’ai pas pu blâmer cette mère, si la foi dans ce procédé lui permet de rester droite, pourquoi pas ? Mais il ne fallait pas qu’elle se laisse envahir, tout est question de dosage…

« Il y a ceux qui ne veulent pas croire, ceux qui ne peuvent pas croire, ceux qui croient mal…. Les plus dangereux restent ceux qui font semblant de croire, parfois contre leur gré… »

Le lecteur va suivre l’enquête des policiers, les interactions avec la jeune mère de famille, la vie de la troupe du cabaret où de nombreux artistes ont été convertis au Reiki par la patronne, la maladie de Luna et d’autres éléments liés à tout cela. Il y a des personnages forts : Goupil, le chef de Didier, un homme pragmatique qui avance pas à pas, qui ne veut pas que l’on bouscule les choses, la chef du cabaret qui ne jure que par le Reiki, les parents qui luttent pour tenir bon, et tous les autres, dont un tueur dans l’ombre, dangereux et violent à l’extrême….

Cette histoire aborde plusieurs thèmes, celui des croyances, le pouvoir et la force de la foi. L’évolution des personnes face à la maladie de ceux qu’ils aiment. L’Histoire avec H majuscule puisqu’on va découvrir des faits de résistance et des évènements concernant Joséphine Baker. Les investigations policières. Et les rapports humains qui se consolident ou se délitent. On pourrait penser que ça fait trop. Mais l’auteur articule tout cela avec doigté et il s’en sort bien. Son récit est prenant, découvrir l’univers du cabaret de l’intérieur, observer les ressentis de chacun, décrire les paysages où se déroulent certaines scènes difficiles, parler de l’Histoire, tout cela est écrit avec suffisamment de détails, sans en faire trop non plus. On peut mettre un bémol pour certains faits qui ne sont pas très vraisemblables, quoique…. Laurent Philipparie sait de quoi il parle puisqu’il est criminologue et capitaine de police.

Cette lecture a été une belle découverte pour moi. La construction avec plusieurs angles d’approche m’a bien plu ainsi que les sujets évoqués. L’écriture est accrocheuse, vivante et on ne s’ennuie pas une seconde !


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          50
Lectio Letalis

Un titre énigmatique, une couverture très réussie, voilà les premiers ingrédients qui supposent un excellent thriller.



Et alors... le contenu n'en est pas moins saisissant. Dans une maison d'édition à Paris, à la lecture d'un manuscrit, des suicides s'enchaînent.



A Bordeaux, le lieutenant Gabriel Barrias enquête sur le meurtre d'un psychiatre, où le meurtrier est... un rapace.



Barrias, va vite faire le parallèle entre ces deux affaires.



Entre sectes, livre qui tue, des suicides et des chasse à l'homme, Laurent Philipparie signe un thriller atypique sorti des sentiers battus.



Un bon thriller, très bien rythmé, même si j'aurai aimé un final plus explosif, j'ai réussi à tenir le choc, même si mon estomac a eu quelques spasmes !



"Une très belle découverte, Laurent Philipparie réussi à nous faire croire à cette histoire effrayante"



Maintenant, oserez-vous ouvrir le "Lectio Letalis" ?
Commenter  J’apprécie          50
Lectio Letalis

J'en ai entendu beaucoup de bien, je n'en dirais pas autant. "Lectio Letalis" se lit bien, comme un bon polar mais...

Mais l'intrigue est à la fois incroyable tellement les relations entre les personnages se tissent vite (un peu trop ?), et prévisible tellement on devine rapidement certains des rebondissements finaux.

Le thème des animaux tueurs est finalement peu exploité, et celui de la secte est tellement extra-ordinaire car la crédibilité en prend un peu un coup...

Bref une lecture sympathique, distrayante mais pas le polar de l'année.
Commenter  J’apprécie          50
Lectio Letalis

Le résumé parlant d'un potentiel "livre tueur", ma curiosité a tout de suite été piquée. Toutefois, je suis assez mitigée par l'ensemble de l'ouvrage. La construction du récit est assez inégale mais ça se lit assez rapidement et il y a quand même des passages très prenants.



À Paris, une troisième personne s'est suicidée après la lecture d'un manuscrit aux éditions Paul Gerber. Tiéno enquête sur cette affaire mais c'est une impasse, l'éditeur et le manuscrit s'étant volatilisés. Quelques jours plus tard, à Bordeaux, une autre affaire se passe mal. Barrias est en planque avec son équipe dans une cité pour arrêter un trafic de drogues mais une autre équipe de police vient sur place pour une autre affaires et les hommes surveillés prennent la fuite, mettant le feu au bâtiment juste avant. Deux foyers étaient installés dans ce bâtiment. Une famille a été sauvée et une vieille dame, vivant seule, a été sortie de justesse des flammes, maintenant entre la vie et la mort.

Cette vieille femme n'est autre que la mère d'Anna Jeanson, une criminelle en cavale accusée du meurtre de son psychiatre. Anna est la dernière survivante d'une secte, dissoute par un suicide collectif. l'affaire, à l'époque, a été étouffée, traitée dans le plus grand secret, mais surtout bâclée.

Barrias croise la route d'Anna. En vérité, il devait l'extraire d'une rave par la force mais le destin en a décidé autrement, faute d'intervenants sur les lieux. Alors Barrias, c'est écorché vif obsédé par les sectes suite à son passé avant d'être dans la police, se voit contraint de mener un combat qui n'était pas le sien à la base. Mais en est-on aussi sûr ? Et s'il y avait un lien entre toutes ses affaires ? Par la force des choses, Barrias va aller de découvertes en découvertes...



Le début est tout de suite intéressant. En effet, l'auteur n'a pas attendu pour nous montrer l'étendu des dégâts causés par ce manuscrit atypique, celui qui pousse au suicide quiconque se plonge dans sa lecture. Très rapidement, on change de décor et de personnages pour suivre Barrias, qui n'a d'abord rien à voir avec l'enquête sur le manuscrit et l'éditeur. À partir de là, on rencontre pas mal de longueurs. Il y a beaucoup de détails qui ne servent en rien au récit et ce n'est franchement pas palpitant... Ce qui l'est un peu plus, ce sont les passages concernant Barrias et son passé, l'homme qu'il est devenu aujourd'hui à cause des horreurs qu'il a vécues. Mais pendant ce temps, j'ai eu l'impression de tourner en rond, il ne se passait vraiment pas grand chose, à part de longues explications sur un peu tout et n'importe quoi. Toutefois, c'est fluide et les chapitres sont courts, il n'est pas difficile de prendre son mal en patience pour revenir au cœur de ce qui nous intéresse. Dès que Barrias se voit contraint d'évoluer aux côtés d'Anna Jeanson, les choses sont tout de suite plus captivantes. En effet, on a déjà quelques révélations à se mettre sous la dent, le suspense et l'action sont présents, le rythme du récit est bien plus dynamique et nous ne sommes plus dans des détails superficiels.

L'histoire de la secte et du manuscrit est très bien trouvée et développée, c'est plutôt pour mettre les deux affaires en lien qu'on a l'impression de piétiner un peu par moments. Malgré tout, la seconde moitié du récit est prenante et, si ça ne relève pas du grand final haletant et surprenant, la lecture reste sympa.



Un autre point qui permet d'apprécier quand même la lecture de ce livre : les personnages. Je ne suis pas très objective car j'adore les personnages torturés et ici, il y a de quoi faire !

Barrias est un personnage manipulé par ses propres démons. Il ne pense qu'à sa vengeance personnelle et est prêt à tout pour y parvenir.

Anna Jeanson est un personnage qui en a également vu. Retrouvée dix ans plus tôt après qu'elle se soit échappée d'une secte, totalement nue et amnésique, elle est en cavale depuis sa sortie de l'hôpital psychiatrique, tentant de rassembler des souvenirs. On se pose forcément des questions sur elle, elle est très intrigante.

Il y en a d'autres comme ça. La cheffe de Barrias, qu'on ne connait pas vraiment mais qui a l'air d'avoir un lien très fort avec son équipe et ça finit par se ressentir ; Dubois, dans la police également, auparavant, qui s'est isolé de tout depuis la mort de son fils. Lui, on finit par le connaître en détails et c'est un personnage vraiment intéressant tant il est torturé et habité par son désir de vengeance...



Ce n'est as le thriller de l'année et, personnellement, je n'y ai pas trouvé ce que j'adore dans ce genre littéraire, à savoir, principalement, une fois surprenante où les révélations nous retournent le cerveau mais ça reste un moment de lecture sympa. La cavale de Barrias et Anna est prenante, nos questions trouvent des réponses et, même si le récit est assez inégal dans sa construction, la plume est fluide et les chapitres courts, ce qui permet de ne pas tellement ressentir de ralentissement dans la lecture.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          50
Lectio Letalis

Il s'agit là de mon premier roman de cet auteur qui m'a attiré par son titre et sa couverture, chose assez rare pour le signaler. Qu'en est-il donc de ce Lectio Letalis ?



Bien que l'écrivain soit initialement un capitaine de police, ce dernier n'a pas perdu de temps - volontairement ou non - à nous décrire avec précision le commissariat et les divers fonctionnaires qui s'y croisent. Pourtant, il a su dépeindre les personnages principaux au fil du récit, leur passé, leur volonté et leurs manières d'agir. Le tandem principal est très atypique et attachant. Par moment, de par sa plume, Philipparie a réussi à me faire douter de la sincérité de quelqu'un.



Ne connaissant pas la Gironde, les lieux me paraissent bien décrits, qu'ils existent ou non. Certains passages nécessitant davantage de traits pointilleux n'ont pas été épargnés, et tant mieux, afin que l'on puisse mieux se projeter.



La trame était bien plaisante, travaillée comme un enquêteur, avec quelques lenteurs et longueurs. Les enquêtes parallèles sont bien amenées, l'intrigue de l'hypnose et des sectes également. Je m'attendais à plus de travail autour du livre intitulé Lectio Letalis, peut-être des exemples, un bout de phrase, quelque chose à se mettre sous la dent...



Tantôt accéléré, limite frénésique, tantôt ronronnant avec des théories, le roman crée de l'émotion ; à faibles doses. Loin d'un livre plat, il en reste qu'on en tombe pas de son canapé non plus. A noter certains passages bien torturés et admirablement manipulés.



Pour un roman policier, Lectio Letalis remplit son rôle. Un bon bouquin !
Lien : http://www.bmds.ch/index.php..
Commenter  J’apprécie          50
Ne regarde pas l'ombre

Bonjour tout le monde, je viens de terminer Ne regarde pas l'ombre de Laurent Philipparie réédité chez Phénix noir.



Premier roman de l'auteur dans lequel nous découvrons les origines de Germain flic marginal qui n'apparaît dans aucune base de données.



Suite à l'arrestation d'un dangereux criminel, le commissariat va se retrouver pris en otage.

A l'intérieur ? Les rares policiers restants, le criminel en question, un couple de touriste et un acteur célèbre, son fils et sa compagne, une femme qui vient de se faire enlever son enfant et deux témoins.

Tout va rapidement dégénérer et il faudra rendre des comptes à la hiérarchie.

L'enquête qui va en découler mettra en lumière l'existence de Germain et les raisons de sa clandestinité forcée.

Cette histoire nous emmènera également sur les traces d'un tueur qui s'en prend à des SDF dans des circonstances qui font penser à la sorcellerie.

Seul problème, il semble que ce psychopathe occupe un poste important dans la police.



Laurent Philipparie signe la un vrai bon polar qui se rajoute à la longue liste des bouquins qu'il faut avoir dans sa bibliothèque.

Un réel coup de cœur pour moi qui adore cette univers que l'on sent inspiré par le quotidien de l'auteur commandant de police à Bordeaux.

Je donne bien évidemment un 5/5 à ce premier roman de Laurent Philipparie.



Si vous avez cinq minutes passez faire un tour chez votre libraire pour commander Ne regarde pas l'ombre.



Commenter  J’apprécie          40
Ne regarde pas l'ombre

Ne regarde pas l’ombre est inspiré de faits réels.

Le commissariat du 7ème arrondissement est en plein effervescence.

Interpellation de Grégoire Janot dit « l’Affreux », un criminel dangereux, lors d’un banal contrôle routier.

De nombreuses interventions urgentes s’enchaînent : vols, enlèvement d’enfant, tentative de suicide, prise d’otages incroyable…

Qui est ce mystérieux « Germain » qui suscite beaucoup d’interrogations ! Pourquoi se cache t’il ?

L’auteur nous entraîne dans une enquête sur fond de corruptions, manipulations et violences.

Un polar captivant. Les rebondissements se succèdent alimentant un récit sans temps mort.

Une intrigue passionnante menée par une plume acérée et visuelle.

Je découvre le style de Laurent Philipparie avec ce premier polar et j’ai apprécié cette plongée dans les coulisses policières !

Je vous le recommande.

Si intéressé : https://lalibrairienoire.com/laurent-philipparie/5121-ne-regarde-pas-l-ombre-9782390460527.html
Commenter  J’apprécie          40
Ne regarde pas l'ombre

Basé sur des faits réels, l'auteur nous offre un roman, un polar d'une extrême justesse;

Une histoire captivante , de rebondissements en rebondissements, une intrigue prenante ,un suspens haletant, un rythme qui monte crescendo au fur et à mesure, de la à lecture, l'auteur nous tient en haleine jusqu'au twist final. Il nous embarque facilement dans son univers,; Une prise d'otage d'un commissariat, un chasse à la homme, des meurtres , corruption, manipulation, milieu du grand banditisme, tenant les rôles principaux, un cocktail explosif saupoudré d'une part surnaturelle.

Nous sommes en immersion totale, des personnages atypiques, une thématique maitrisée à brio;

Nous ressentons ses souches de policier rendant l'histoire encore plus prenante.

Il nous entraine dans un tourbillon qui nous laissera des marques, une sensation de faire partie du roman.

La plume est fluide, percutante et visuelle. La lecture est addictive. Un roman qui m'a tenu réveillée toute une nuit, impossible de le lâcher. . Un polar détonant accompagné de tous les ingrédients qui vont avec

Un agréable moment de lecture.

Je vous le recommande.
Commenter  J’apprécie          40
Reikiller

Jenny est acrobate au Satyre Rieur. Elle est mariée à Didier, qui vient d’intégrer la Gendarmerie de Sarlat. Ils ont une petite fille de cinq ans, Luna. L’enfant a une tumeur cérébrale et les médecins apprennent à ses parents que la médecine traditionnelle ne peut pas la sauver, que c’est une question de semaines, peut-être moins.





Pour survivre, Didier se lance à corps perdu dans l’enquête qui mobile la brigade : la disparition de plusieurs touristes allemandes. Il passe un pari avec le destin : quand le coupable sera arrêté, sa fille guérira. Jenny, elle aussi, veut tout tenter. Pour cela, elle est prête à aller à l’encontre de ses croyances. Elle se tourne vers la patronne du cabaret qui l’emploie, Virginie. Cette dernière assure pouvoir agir pour Luna, avec l’aide du reiki, une technique de guérison ancestrale, controversée en France, qui utilise les flux d’énergie. La troupe est composée d’artistes, avec des blessures intérieures, que Virginie prétend aider. Hélas, les répercussions de l’enquête de Didier écrasent les espoirs de Jenny. Une course contre la montre commence.





Un premier corps est retrouvé et l’horreur est absolue quand apparaissent les tortures subies par la victime. Cette découverte mène à un véritable charnier. Vite, il faut sauver la dernière personne enlevée, avant qu’elle ne rejoigne la terre. Pour elle et pour Luna. Ce sol renvoie à une période sombre de l’Histoire et il est situé près du Château des Milandes, dans lequel a vécu Joséphine Baker. La meneuse de revue a participé, activement, à la Résistance et a été décorée de la croix de guerre et de la Légion d’honneur. De nombreuses grottes se trouvent à proximité de sa demeure. C’est dans ce territoire que, le soir, le Lébérou revêt sa peau de bête et vous saute sur le dos. C’est ce que dit la légende périgourdine, pourtant, Jenny l’a affronté en journée. Tous ces évènements empêchent l’envoi d’énergie pour guérir Luna. Pour la soutenir, ses parents doivent tenir et ne pas perdre espoir.





Ma présentation semble décousue, car de nombreux thèmes sont mêlés dans ce thriller. Cela déroutera peut-être certains lecteurs. En ce qui me concerne, j’ai aimé que chaque élément opacifie l’intrigue, la rendant mystérieuse. Lors du dénouement, les sujets, qui ne semblaient pas liés, s’imbriquent parfaitement et créent un tableau dans lequel chaque pièce est indispensable pour débusquer le coupable et son mobile.





Mon esprit cartésien aurait pu être dérouté par le fil conducteur du reiki, aussi j’ai apprécié que certains personnages y croient, que d’autres réfutent cette technique, quand les derniers, les parents de Luna s’y raccrochent[…]





La suite sur mon blog…






Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Laurent Philipparie (239)Voir plus

Quiz Voir plus

Contes pour Enfants

Le vilain petit canard

Charles Perrault
Les frères Grimm
Hans Christian Andersen,

16 questions
41 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}