AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lucien de Gieter (106)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Papyrus, tome 23 : Le Cheval de Troie

Ce tome 23, intitulé "Le Cheval de Troie", est la 1ère partie de L’Odyssée de Papyrus… La princesse Théti-Chéri et son chevalier servant sont enlevés par des pirates phéniciens n’ayant rien à envier aux pirates d’Astérix : elle se fait passer pour la servante du grand seigneur Papyrus et tout le monde est obligé de subir son infâme cuisine ! Toujours est-il que le navire fait naufrage en Mer Égée et que nos héros se retrouvent piégés dans les ruines de la cité de Troie, dont les derniers habitants sont exploités et martyrisés par une bande de pillards à la recherche du trésor du roi Priam…

Un tome sympa mais très frustrant : il y avait tellement de trucs à exploiter avec la barque damnée de Rê (Mario Bava style ^^), l’opposition entre les réfugiés et les pillards, la course au trésor du roi Priam, la malédiction d’Hécube, l’héroïsme d’Astyanax le dernier héritier de Priam, les anciens Troyens qui se font passer pour les nouveaux Achéens pour l’emporter… Oui mais non, beaucoup trop de temps est consacré à des running gags plus ou moins bof : les petits malheurs de la princesse pourrie gâtée, la love story de Pouin et Shepta complètement OSEF, la Grosse Hélène qui en pince pour Papyrus, le naming de butor des sbires de Priam II genre Brutorus…

C’est vraiment dommage de ne pas avoir fait d’Astyanax un personnage régulier, cela aurait été super !
Commenter  J’apprécie          370
Papyrus, tome 22 : La prisonnière de Sekhmet

Dans ce tome 22, intitulé "La Prisonnière de Sekhmet", pharaon décide de resacraliser le sanctuaire de Sekhmet, lieu d’étranges disparitions et phénomènes, pour que la déesse de la guerre devienne déesse de la guérison. Théti-Chéri doit assurer l’intronisation du nouveau grand-prêtre, mais voilà qu’elle disparaît à son tour… Le problème c’est qu’on est dans les jours épagomènes, jour néfastes parmi les jours néfastes, et que Papyrus qui se fait déjà violence pour vaincre ses superstitions ne trouve pas d’alliés pour partir à la recherche de la princesse ! ^^

Passé le tome 20, je craignais le déclin de la série mais non en fait : l’auteur pioche dans l’humour à la Goscinny et cela se lit bien. Après, bien que l’album soit paru en 1999 le scénario sent les années 1970 donc accuse son âge quand même… Dans cette optique, on se serait bien passé des méchants hideux, grimaçant et ricanant qui tirent le tome vers le bas (ça et quelques gags machistes dans la plus grande tradition de la BD franco-belge), pire qui cassent un peu le fantastique à la Mario Bava qui s’attarde sur des catacombes labyrinthiques et les disparus transformés en varans géants… (je dis Mario Bava, mais H.P. Lovecraft aurait bien aimé aussi ^^)

Graphiquement l’auteur continue d’hésiter entre le perfectionnisme de l’école Hergé et le pragmatisme de l’école Franquin, et cela m’agace un peu car il choisit souvent la facilité aurait que régulièrement il montre qu’il est capable de mieux !
Commenter  J’apprécie          350
Papyrus, tome 27 : La fureur des dieux

Dans ce tome 27, intitulé "La Fureur des dieux", cela m’a fait un bien fou de retrouver Imhoutep l’architecte unijambiste et Hapou l’apprenti prêtre complètement fou (marre des runnings gags éculés autour de Pouin le nain orgueilleux et de Khamelot l’âne cabochard ! ^^).

Le surnaturel développé dans cet opus est fantastique voire fantasy : en travaillant sur des travaux de réfections du temple des millions d’années, Imhoutep est tombé sur les chroniques sacrées écrites par le dieu Thot lui-même qui contiennent les noms secrets des dieux et qui permet d’accéder à tous leurs pouvoirs… Et dans ce tome cela permet de rendre la vie à tous les bas-reliefs de l’un des plus haut-lieux de le l’Egypte antique, et force est de constater que l’auteur a fait preuve d’inventivité à chaque incursion de la magie : Oh Mon Dieu, qu’est-ce que cela ferait un excellent blockbuster hollywoodien ! Oh yeah !!!

Malheureusement ce tome auquel j’aurais adoré mettre 4 étoiles est tiré par le bas par quelques trucs :

- la mise en place est un peu poussive, et en plus est truffé des gags sexistes auxquels la série est abonnée

- le vilain of the week, pourtant incarné par Seth en personne, est carrément horripilant au possible

- niveau dessins et couleurs la série n’est pas à son meilleur niveau

Au final, un bon voire un très bon tome quand même ! 3,5 étoiles

Commenter  J’apprécie          310
Papyrus, tome 24 : La main pourpre

Ce tome 24, intitulé "La Main pourpre", est la 2e partie de "L'Odyssée de Papyrus"…

La série a la bonne idée de s'attarder en Phénicie, protectorat de l'Empire Égyptien : en sauvant Théti-Chéri d'un mollusque 3M (Mutant, Maudit, Monstrueux ^^), Papyrus délivre Irina l'héritière de la couronne de la cité-Etat de Tyr. L'usurpateur Thanos (rien que le nom déjà ^^), depuis longtemps menacé par les oracles, fait une crise cardiaque à son arrivée au palais… C'est l'occasion rêvée pour le gouverneur d'augmenter encore plus son pouvoir donc ses revenus : la petite Irina est mise au secret, et ses sauveurs sont envoyés au bagne… le gouverneur se ravise quand averti par un Pouin banni d'Egypte, il lance l'intégralité de la soldatesque de Tyr aux trousses de nos héros. Mais Papyrus et Théti-Chéri peuvent compter sur le soutien des petites mains laissées-pour-compte qui leur viennent en aide dans l'espoir qu'ils avertiront Pharaon de la corruption de son administration !

Encore une fois beaucoup de bonnes idées pas exploitées avec la tragédie grecque de la maison royale tyrienne, ou la résistance des bagnards qui transforment le murex en pourpre, ou les personnages astérixiens du gouverneur corrompu (remember "Astérix en Corse") ou de l'espion freelance (remember "L'Odyssée d'Astérix"). Et pour une fois que Théti-Chéri lorgne du côté des strong independant women, l'auteur se charge de la faire rentrer dans le rang des demoiselles en détresse farcies de clichés machistes… (Soupirs) Et je n'ai pas envie de m'attarder sur un affreux passage digne de "Tintin au Congo" : il va falloir passer à autres choses car il est bien fini le temps des colonies et des clichés plus racistes du meurs... (Soupirs)
Commenter  J’apprécie          300
Papyrus, tome 17 : Toutankhamon

Dans ce tome 17, intitulé "Toutankhamon, le Pharaon assassiné", nous voyons Papyrus accusé d'être le chef d'une troupe pilleurs de tombes ayant violé la sépulture des plus grandes figures de Khemet ! Il y a donc un côté thriller, voire policier, avec Papyrus cherchant à prouver son innocence en découvrant le véritable coupable (un homines crevarices appartenant à la haute société prêt à tout et au reste pour gagnent plus d'argent et plus de pouvoir… comme d'habitude quoi, cela en devient presque lassant tellement c'est prévisible mais vu que cela se passe comme cela IRL on va dire OSEF).

Chassez le naturel il revient au galop, et le fantastique intervient très vite dans le récit avec le fantôme de la pharaonne Ânkhésenamon séparée pour l'éternité de son Toutankhamon bien aimé… Via un phénomène de métempsychose, nous revivions les dernières heures du pharaon hérétique Akhenaton, la substitution de sa fille condamnée à un mariage incestueux avec la soeur d'un jardiner ancêtre de Papyrus, une belle histoire d'amour entre deux jeunes adolescents, et les luttes de pouvoir entre Aÿ et Horemheb qui vont amener au pouvoir la XIXe dynastie à laquelle appartiennent Séthi Ier, Ramsès II et Mérenptah, le père Théti-Chéri…

C'était un peu trop, ou en tous cas un peu trop hétérogène pour être abouti. Et puis toujours pas fan des gags autour de Pouin le nain et Khamelot l'âne chafouin… Néanmoins cela m'a vraiment donné envie de me replonger dans l'Histoire de l'Egypte antique !
Commenter  J’apprécie          280
Papyrus, tome 16 : Le Seigneur des crocodiles

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Dans ce tome 16, intitulé "Le Seigneur des crocodiles", le cauchemar de Pharaon se réalise puisque les mercenaires libyens offrent le pays à leurs frères du désert… Kêmi est mise à feu et à sang, et seuls les palais et les temples de Thèbes résistent encore à l’envahisseur étranger alors que Papyrus et Théti-Chéri sont emmenés vers la Montagne d’Occident dans le camp ennemi pour être vendus comme esclaves. Aidés d’un prince libyen en otage, ils s’enfuient pour regagner la Vallée du Nil et après moult tribulations, Papyrus investi des pouvoirs d’Horus lance les crocodiles du fleuve sur l’armée barbare aux portes de la victoire !

Encore un tome où on passe sans transition et sans explication de l’Histoire au Fantastique (peu ou prou à la Mario Bava), avec un Horus sénile et aveugle qui combat un Apophis tellurique : on suit à la lettre les codes du conte avec un Papyrus qui obtient temporairement les pouvoirs mais aussi le handicap du dieu pour sauver son pays matériel après avoir sauvé son pays spirituel… C’est joli, mais le manque de culture fantasy se fait cruellement sentir !!!

Sinon le tome aurait pu et aurait dû être bon, mais multiples bouffonneries de Pouin le prince libyen nain et de son fidèle et rusé âne Khamelott et ben « je suis trop vieux pour ces conneries », même si j’imagine que cela doit bien faire rire le public cible. D’une autre manière, les blagues sur Théti-Chéri frivole, capricieuse, obsédée par sa ligne et terrorisée par l’idée de prendre quelques kilos, on aurait parfaitement pu s’en passer…
Commenter  J’apprécie          280
Papyrus, tome 15 : L'enfant hiéroglyphe

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Sur plusieurs aspects, ce tome 15 intitulé "L’Enfant hiéroglyphe", est assez proche du tome 12 intitulé "L’Obélisque" puisque qu’on retrouve la rivalité entre architectes au sujet d’un projet commandé par Pharaon : Aménopé est mort et Imhoutep se retrouve chargé de continuer son chantier malgré l’hostilité du clergé du Dieu Amon…

Pour réaliser un nouveau temple en l’honneur de Pharaon, la team Papyrus se doit de démonter un édifice Akhenaton le pharaon maudit et les signes contraires se multiplient… D’un côté on a un côté polar anglais qui entre "Frère Cadfael" et "Les Piliers de la terre" reprend les tenants et les aboutissants du conte d’Ali Baba d’origine plus égyptienne tu meurs, d’un autre côté on a un côté fantastique voire fantasy avec Aménopé l’architecte défunt qui après avoir traversé l’au-delà dans de merveilleuses planches Mario Bava style revient « hanter » son fils Hapou pour accomplir les désirs du Dieu Osiris…

Je ne vous cache pas que j’ai bien aimé ce tome, dont le récit est à suivre dans "Le Seigneur des crocodiles", mais que j’aurais encore mieux aimé si cette histoire avait été débarrassée de certains gimmicks... Car une fois encore, alors que les décors sont souvent somptueux, le charadesign carrément hétérogène laisse carrément à désirer ! C’est la malédiction de la bande dessinée (franco-)belge à la croisée des chemins…
Commenter  J’apprécie          280
Papyrus, tome 7 : La vengeance des Ramsès

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Ce tome 7, intitulé "La Vengeance des Ramsès", est assez simple et assez linéaire : la famille royale se rend à au temple des millions d'années d'Abou Simbel, et la team Papyrus partie en reconnaissance tombe dans un traquenard où deux groupes de bandits se disputent le trésor de Ré…

Les arrière-plans sont très réussis, avec de décors, des monuments et des paysages joliment réalisés, mais le charadesign franco-belge basique voire enfantin parfois casse un peu l'ambiance. Toujours au niveau des bémols, si les phylactères descriptifs sur fond jaunes se fond de plus en plus discret dans ce tome Théti-Chéri est plus pimbêche que jamais en cumulant ici un paquet de clichés sexistes. le rivalités entre les pillards n'est pas exploité du tout du coup le côté aventure est limité, par contre c'est assez bien rattrapé par l'aspect fantastique avec passages secrets, chambre au trésor, grand-prêtre capable de dédoublement, incantations magiques et interventions divines à base de statues vivantes, d'inondation géante et de tempête de sable apocalyptique… (que de bonnes idées pour réaliser une Egypte fantaisie : avis aux amateurs !)Et pour ne rien gâcher on joue bien sur la dualité entre rêve et réalité jusqu'à la toute dernière case… car seuls les dieux savent où est la vérité !





Lucien de Gieter a décidé d'arrêter sa série en 2013 au numéro 33 et il a sans doute bien fait. Mais la formule reste d'actualité, et son univers ne demande qu'à être repris par d'autres auteurs plus modernes dans la narration et dans le dessin car l'Egypte fantasy c'est cool et fun…

D'ailleurs l'excellent Alex Proyas nous régale dans cette veine :

https://www.youtube.com/watch?v=IJBnK2wNQSo
Commenter  J’apprécie          280
Papyrus, tome 19 : Les momies maléfiques

Dans ce tome 19, intitulé "Les Momies maléfiques", Papyrus et Théti-Chéri sont missionnés pour ramener des mines d'Ammâmât les momies de dix archers compagnons du Pharaon Sekenenrê, mais plane sur eux la colère de Seth le maître du désert…

Bon, il y a un petit côté morts vivants d'Amando de Ossorio mais comme nous sommes dans une série résolument jeunesse les intentions horrifiques ne peuvent pas aller très loin. Pour le reste, nous sommes dans une suite de péripéties pulpiennes qui sentent quand même le réchauffé voire le recyclage. Et je n'ose m'appesantir sur les gags gamins (bouh la séquence où Papyrus se retrouve cul nu), ou les expressions naïves voire forcées (bouh l'illustration de couverture eco+). Scénaristiquement et graphiquement l'auteur m'avait habitué à mieux, et l'apport aux couleurs de G. Vloeberghs ne tire pas l'ensemble vers le haut, pire il relève presque de la moins-value ! Sinon la manière sexiste dont est traitée Théti-Chéri c'était encore amusant au début des années 70, mais là nous somme à la fin des années 1990 et c'est carrément insupportable !

Un tome aussitôt lu aussitôt oublié et c'est très bien ainsi, à commencer par cette affreuse illustration de couverture...
Commenter  J’apprécie          270
Papyrus, tome 5 : L'Egyptien blanc

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Ce tome 5, intitulé L'Egyptien blanc est grandement le reflet du précédent : Papyrus et Théti-Chéri trouvent inanimé un chtiquechtaquelaguelac qu'ils décident de ramener en son pays…

Nous repassons par la vallée des rois où il faut affronter des pilleurs de tombes déguisés en momies, par la forêt morte où il faut affronter les sortilèges des nains chafouins, et par la montagne d'occident où il faut affronter une créature de Sobek… L'objectif ? Délivrer la dame à la chevelure étincelante condamnée pour avoir dérogé à la divinité en s'éprenant d'un mortel…

De bonnes idées comme la cape de téléportation constituée d'un essaim de guêpe, Papyrus transformé en harpie dans un moment à la Yakari, ou une nouvelle épreuve de courage où Papyrus entravé doit se débarrasser sans le réveiller d'un cobra noir lové sur son corps. On est une nouvelle fois dans la logique des contes de fées, du coup l'égyptien blanc qui donne son nom à l'album n'est qu'un deus ex machina pour échapper à la colère de Sobek en le prenant à son propre jeu (c'est un peu une grosse ficelle, mais bon ce n'est pas grave), et tout est bien qui finit bien avec une déesse délivrée qui retrouve son prince charmant et un peuple délivré de la malédiction d'un sortilège de métamorphose de masse…

Effectivement, plus que jamais il est fort probable qu'il faille avoir fait connaissance avec cette série dans l'enfance pour l'apprécier à sa juste valeur mais il reste quand même ces cochonneries de phylactères descriptifs complètement superfétatoires (ici de moins en moins présent) et l'hétérogénéité graphique entre un découpage dynamique, des arrière-plans soignés véritable appel à l'aventure et un charadesign un peu basique issu de l'académisme de l'école belge… (d'ailleurs dès que l'auteur s'en éloigne, l'ensemble gagne immédiatement et nettement en qualité !)





Lucien de Gieter a décidé d'arrêter sa série en 2013 au numéro 33 et il a sans doute bien fait. Mais la formule reste d'actualité, et son univers ne demande qu'à être repris par d'autres auteurs plus modernes dans la narration et dans le dessin car l'Egypte fantasy c'est cool et fun…

D'ailleurs l'excellent Alex Proyas nous régale dans cette veine :

https://www.youtube.com/watch?v=IJBnK2wNQSo
Commenter  J’apprécie          270
Papyrus, tome 20 : La colère du grand Sphinx

Dans ce tome 20, intitulé "La Grande Colère du Sphinx", Papyrus doit délivrer Théti-Chéri des manigances de l’homme-tempête, avatar de leur vieil Seth le maître du désert… Nous sommes dans un tome placé sous le signe du conte avec une jolie morale finale quand tout le monde met la main à la pâte pour lever la malédiction, mais je l’ai trouvé assez bancal :

- Seth ensable le Sphinx pour que le pacte entre ce dernier et la dynastie pharaonique soit rompu, que le Sphinx réclame la vie de Théti-Chéri en sacrifice et que Papyrus soit obligé de donner son glaive magique en échange de l’aide de celui à l’origine de tous ces malheurs… Comment dire ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ???

- le running gag de l’indigestion de canard, les ruses d’Anty le passeur feignasse, le bad trip de Papyrus et Pouin, les chamailleries des pépés Triplés Pépi I, Pépi II et Pépi III, les bandits foudroyés par le glaive magique… ça fait beaucoup d’humour pour une récit qui dont la trame relève quand même de la tragédie !

A la fin de toutes les tribulations pulpiennes avec une narration à la va comme je te pousse, tout est bien qui finit bien mais perso je trouve que tout le fantastique à la Mario Bava est plein plus plaisant que les gags de remplissages… (je sais, nous sommes dans une série résolument jeunesse, mais comme vous le savez l’humour est chose tellement subjective ^^)

Sinon au niveau dessin, les décors réalistes ou psychédéliques sont réussis mais le charadesign de certaines cases laisse clairement à désirer, et au niveau couleurs profitons de G. Vloeberghs avant le passage de témoin à B. Swysen (OMG !)…
Commenter  J’apprécie          250
Papyrus, tome 11 : Le pharaon maudit

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Ce tome 11, intitulé "Le Pharaon maudit", fait suite au précédent puisque Papyrus et Théti-Chéi libérée de son envoûtement reviennent après leur trek vers les sources du Nil. Le Destin les fait s’arrêter en chemin à Akhet-Aton, la capitale déchue et en ruine du pharaon hérétique maudit dont il ne faut pas prononcé le nom maudit…

Un tome sérieux et sombre : il ne fera pas partie des albums préférés du public jeuness mais j’ai trouvé celui-ci très intéressant. Grosso modo on a une course au trésor entre d’un côté six pillardes libyennes qui veulent voler les momies d’Akhenaton et Néfertiti dont elles se prétendent les filles, et d’un autre côté Papyrus et Théti-Chéri aidés par une vieille muette qui veulent assurer à ces dernières la paix à jamais. Dans les ruines hantées par les kâ muets et désespérés du pharaon maudit et de la pharaonne maudite, la ventriloque Méritaton multiplie les ruses pour se livrer à divers jeux cruels, dont certains m’ont semblé tirés du "Satyricon" de Fellini sorti en 1969, nos héros étant à un cheveu de périr lapidés sans l’intervention d’un deus ex machina…

Mais l’ombre de Khépri plane du début à la fin, et les serviteurs du Dieu Scarabée interviennent dans la plupart des rebondissements, de manière bienveillante voire salvatrice pour les uns, de manière malveillante voire destructrice pour les autres. L’auteur a d’ailleurs inséré une jolie allégorie avec la lutte d’un scarabée et d’une araignée : elle représente la vaillance des uns contre la perfidie des autres…

Une ambiance sombre certes, mais un happy end quand même avec le couple maudit parvenant quand même à rejoindre le paradis. Mais qui était la vieille muette et pourquoi la ventriloque Méritaton la haïssait mortellement, nous ne le saurons jamais…
Commenter  J’apprécie          250
Papyrus, tome 4 : Le Tombeau du Pharaon

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Ce tome 4, intitulé "Le Tombeau de Pharaon", est la continuation du tome précédent : Papyrus et Théti-Chéri rentrent de l'Île Sacrée mais le temps des dieux et le temps des hommes est différent, et 10 années se sont écoulées depuis lors…

Le pharaon Mérenré a disparu depuis longtemps, et non seulement à la cour du nouveau pharaon personne ne les reconnaît mais en plus le nouveau maître des deux terres compte les utiliser pour profiter de la situation en éliminant ses opposants ! On passe donc par la vallée des rois, la forêt morte et la montagne d'occident pour rétablir la vérité…

Si on se met en mode jeunesse, c'est très sympa, notamment avec les chtiquechtaquelaguelacs alter egos égyptiens des kappas japonais, Bouto le dieu Cobra aux dix viess alter ego de l'Hydre de Lerne grecque, ou la manière dont Papyrus défait le maître de la montagne d'occident grâce à des tours de passe-passe… Mais si on se met en mode adulte c'est décousu et illogique : pourquoi le pharaon a volontairement disparu ? pourquoi a-t-il enfermé dans sa tombe le Cobra et le Vautour sacrés ? pourquoi Bouto veut-il absolument se venger du pharaon et de sa famille sans les tuer au lieu de s'occuper du cas de l'usurpateur de la royauté et donc de la divinité ? Pourquoi l'épouse de pharaon est-elle morte ou vivante en fonction des scènes ? et pourquoi faut-il absolument reconstituer une amulette en trois parties pour que tout finisse bien ?… je n'en sais fichtrement rien !!!

Effectivement, plus que jamais il est fort probable qu'il faille avoir fait connaissance avec cette série dans l'enfance pour l'apprécier à sa juste valeur mais il reste quand même ces cochonneries de phylactères descriptifs complètement superfétatoires et l'hétérogénéité graphique entre un découpage dynamique, des arrière-plans soignés véritable appel à l'aventure et un charadesign un peu basique issu de l'académisme de l'école belge… (d'ailleurs dès que l'auteur s'en éloigne, l'ensemble gagne immédiatement et nettement en qualité !)





Lucien de Gieter a décidé d'arrêter sa série en 2013 au numéro 33 et il a sans doute bien fait. Mais la formule reste d'actualité, et son univers ne demande qu'à être repris par d'autres auteurs plus modernes dans la narration et dans le dessin car l'Egypte fantasy c'est cool et fun…

D'ailleurs l'excellent Alex Proyas nous régale dans cette veine :

https://www.youtube.com/watch?v=IJBnK2wNQSo
Commenter  J’apprécie          250
Papyrus, tome 30 : L'oracle

Le tome 30 intitulé "L’Oracle" est un tome très classique, où Papyrus, Imhoutep et Pouin doivent déjouer une nouvelle conspiration contre le Pharaon Merenptah ourdi par l’un des membres de sa vaste famille, qui ici utilise l’oracle de Thot du sanctuaire de l’ancienne cité d’Elkab pour le discréditer et monter la population contre lui avant de soutenir le nouveau Pharaon qui a déjà vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué…

Un tome vintage agréable plein de péripéties pulpiennes dans temple truffé de prêtres masqués et de passages secrets, et pour une fois Théti-Chéri n’est pas une potiche puisque qu’elle sauve la mise des garçons…

Et pour fêter le 30e album de la série démarrée en 1974, un dossier découpé en 7 parties l’accompagne : « Pharaon », « les cultes », « la mort ou la seconde vie des Egyptiens », « des bâtisseurs », « l’art officiel », « l’écriture », « contes et légendes »
Commenter  J’apprécie          230
Papyrus, tome 28 : Les enfants d'Isis

Dans ce tome 28, intitulé Les Enfants d’Isis, après des tomes et des tomes de « je t’aime, moi non plus » le fellah Papyrus et la princesse Théti-Chéri s’avouent enfin leurs sentiments pour vivre leur amour au grand jour… Je sais pour les fans des la série cela a été un moment longtemps attendu, mais là cela arrive tout d’un coup quand même…

Il y a un côté romance avec Thét-Chéri qui ne veut pas épouser le prince mitannien que Pharaon lui a choisi comme époux, il y a un côté intrigue avec ledit prince mitannien qui ourdit un complot dans son coin, il y a un côté conte de fées avec Seth le maître du désert qui compte bien se venger de l’affront qui lui a été fait dans le tome précédent, il y a un côté humoristique avec Shepta qui pourrit la vie de Pouin par jalousie (avec toutes les blagues sexistes traditionnelles de la BD franco-belge) et un cupidon momifié qui essaye de semer de la zizanie entre le héros et l’héroïne (encore que je n’ai pas trouvé drôle du tout le fait qu’il s’appelle Phoetus)…

Au-delà des diverses tribulations habituelles de la série, l’auteur a voulu réaliser un remake du "Roméo et Juliette" de Shakespeare, mais de la vengeance de Seth et du complot du prince Southarna il y avait un élément de trop pour la mayonnaise prenne…
Commenter  J’apprécie          230
Papyrus, tome 26 : Le masque d'Horus

Dans ce tome 26, intitulé "Le Masque d’Horus", Papyrus est mandaté par la reine pour retrouver le frère perdu de Théti-Chéri et les dieux l’envoient sur la piste du double temple de Kôm Ombo, dédié à la fois à Horus et Sebek… Mais qu’il y a-t-il au bout de sa quête : un jumeau maudit ou un jumeau maléfique ???

Le deus ex machina initial est gros et le deus ex machina final est encore plus gros, mais au vu des partis pris de la série peu importe : le récit fait la part belle à la jeune Ankhéri, petite rouquine aux yeux verts qui a plus d’un tour dans son cas (et qui partage ici avec Théti-Chéri les boutades sexistes habituelles de la série), et l’aventure se termine joliment en conte avec un remake de la Belle et la Bête… Encore 2 personnages qui auraient pu intégrer la saga mais qui font un petit tour et puis s’en vont…



Un tome graphiquement plus que jamais entre deux eaux avec d’un côté un paquet de cases peu détaillées avec des personnages qui changent carrément de visage d’une planche, et d’un autre côté un temple de Kôm Ombo très réussi avec sa société secrète, ses crocodiles gardiens et son escalier à la Escher qui tirent carrément ce tome vers le haut.
Commenter  J’apprécie          230
Papyrus, tome 9 : Les larmes du géant

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Ce tome 9, intitulé "Les Larmes du géant", est assez difficile à jauger : trop adulte pour de la littérature jeunesse, trop jeunesse pour de la littérature adulte…

Pourquoi ? Parce qu’il l’auteur pioche largement dans "Sinouhé, l’Egyptien", le roman référence de Mika Waltari… On retrouve un Pharaon pacifiste qui souhaite conserver la paix avec l’Empire Hittite, et un général ambitieux qui souhaitent reconquérir le Levant en profitant de la guerre entre Hittites et Assyriens, quitte à bafouer les accords de paix signés par son pays… Entre les deux hommes et les deux camps, une princesse hittite détentrice du secret de l’acier, ce métal magique contre lequel les armes de bronze ne peuvent rien faire !

Le belliqueux Menehetet souhaite donc recourir aux pouvoirs magiques du grand-prêtre de Sekmet pour enlever et faire parler la future épouse de Pharaon (qui lui souhaite en faire sa fille adoptive, restons dans un ton résolument jeunesse), et ainsi transformer la sidérite géante gardée dans les entrailles du grand temple d’Anémophis III en arsenal de guerre capable de conquérir le monde ! Mouhahaha…

https://www.youtube.com/watch?v=iUeRXeB96Oo



OK pour la côté aventure avec la société secrète, la base secrète et le coup du passage secret

OK pour le côté fantastique avec les philtres, les potions, et les incantations

OK pour la colère que Sekmet qui n’a trop aimé qu’on se foute d’elle

Par contre les vilains of the week portent bien trop la fourberie sur leurs visages (on dirait Le Teigneux et Le Nabot de la saga "Il était une fois…"), je n’ai pas tout compris au délire d’Hathor qui donne naissance à Sekmet-Nefer, Théti-Chéri hypnotisée pour devenir une machine à tuer… Et le coup du je t’aime moi non plus entre la princesse hittite et le notre jeune fellah héroïque mélange de Tintin et d’Enak, cela rentrait pour moi dans le cadre du « je suis trop vieux pour ces conneries »… ^^

Au final un tome sérieux, voire tragique, mais il manquait scénaristiquement et graphiquement un truc pour aller au bout des belles ambitions : c’est un peu dommage, mais je reste sur une bonne impression d’ensemble !





Lucien de Gieter a décidé d'arrêter sa série en 2013 au numéro 33 et il a sans doute bien fait. Mais la formule reste d'actualité, et son univers ne demande qu'à être repris par d'autres auteurs plus modernes dans la narration et dans le dessin car l'Egypte fantasy c'est cool et fun…

D'ailleurs l'excellent Alex Proyas nous régale dans cette veine :

https://www.youtube.com/watch?v=IJBnK2wNQSo
Commenter  J’apprécie          232
Papyrus, tome 8 : La métamorphose d'Imhotep

La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !

Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !





Ce tome 8, intitulé "La Métamorphose d'Imhotep", développe de jolie manière un scénario assez simple de prime abord…

Le clergé de Memphis intrigue pour discréditer Pharaon car le grand-prêtre Chepseka veut devenir Pharaon à la place de Pharaon (refrain connu ^^)… Pour déjouer le complot, la team Papyrus doit oeuvrer sur plusieurs plans : gagner du temps en recourant au sosie de Pharaon qui doit réaliser l'Heb-Sed, récupérer l'herbe aux crocodiles pour soigner le véritable Pharaon, et bien sûr démasquer en bonnes et dues formes les instigateurs de l'odieux complot…

Le côté compte à rebours est bien rendu et offre un bon suspens, avec un véritable deus ex machina qui recourt à l'apothéose d'Imhotep et l'intervention d'une nuée d'ibis morts-vivants (remember "Les Oiseaux" d'Hitchcock, cette fois-ci en pire ! ^^)… Mais tout est bien qui finit bien car nous sommes dans une série résolument jeunesse !





Lucien de Gieter a décidé d'arrêter sa série en 2013 au numéro 33 et il a sans doute bien fait. Mais la formule reste d'actualité, et son univers ne demande qu'à être repris par d'autres auteurs plus modernes dans la narration et dans le dessin car l'Egypte fantasy c'est cool et fun…

D'ailleurs l'excellent Alex Proyas nous régale dans cette veine :

https://www.youtube.com/watch?v=IJBnK2wNQSo
Commenter  J’apprécie          231
Papyrus, tome 29 : L'île de la reine morte

Dans le tome 28, nos héros affrontaient la vengeance de Seth pour laver l'affront du tome 27, dans ce tome 29, nos héros affrontent la vengeance du magicien Ourhi-Teshoub pour laver l'affront du tome 28… Mouais…

On retrouve l'île maudite dont il faut s'échapper, schéma déjà usité dans la série en particulier et dans la BD franco-belge en général…

Une colonie d'insectes de grande taille enlève Théti-Chéri en faire la transformée en reine-pondeuse, et Papyrus trouve de l'aide en les personnages de Phoetus l'enfant mort-vivant (naming de mauvais goût, j'en conviens), et de Gaspard le serpent de mer trouillard (calqué sur la barque divine à tête de dragon précédemment rencontrée dans la saga).

On retrouve le thème de la Belle et la Bête utilisé dans le tome 26, ici inversé certes mais d'abord et surtout avec tout un fond horrifique : "Aliens", "La Mouche", "Starship Troopers"… Pas sûr que tout ça soit compatible avec l'univers de la série !
Commenter  J’apprécie          221
Papyrus, tome 25 : L'Odyssée de Papyrus III, ..

Ce tome 25, intitulé "Le Pharaon fou", est la 3e partie de "L'Odyssée de Papyrus"…

Après avoir tourné en rond durant plusieurs mois dans les campagnes du Levant, Papyrus et Théti-Chéri retrouvent le chemin de l'Egypte dans la cité portuaire de Dor. Ils apprennent que Pouin a été désigné bouc-émissaire de la ville : durant 15 jours il a les honneurs et les pouvoirs de la royauté, mais au bout du 15e jour il sera mis à mort par décapitation ! Ni une ni deux, nos héros se précipitent au secours de leur ami…

Le pitch me plaisait bien et on pioche de nouveau dans l'humour à la Goscinny mais je n'ai pas adhéré au ton, au rythme et aux péripéties : trop de gags autour de Pouin et Khamelot qui ne veulent pas être sauvés, le retour de la Grosse Hélène de la princesse tyrienne Irina qui ne servent à rien (ainsi quelques situations sexistes un peu pénibles quand même) et le personnage What The Fuck de l'embaumeur fou. La conspiration des dynastes levantins qui trahissent l'Egypte au profit de l'Assyrie est à peine exploitée, mais on arrive quand même à caser Moïse, Aaron et les Hébreux quittant l'Egypte durant le voyage de retour… (ça ne sert à rien, mais bon ça ne tire pas non plus le tome vers le bas hein)



Cette trilogie n'aura finalement pas su tirer parti de ses bonnes idées, et finalement aucun des nouveaux personnages n'aura su laisser une marque dans la saga. Après au niveau des graphismes, on hésite toujours entre l'Ecole Hergé et l'Ecole Franquin qui ne se marient pas forcément très bien…
Commenter  J’apprécie          220




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Lucien de Gieter
Lecteurs de Lucien de Gieter (460)Voir plus

Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3664 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}