Hello my lovely friends ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'une de mes meilleures lectures, voire la meilleure, de l'année 2019, rien que ça !
Comme indiqué dans l'intitulé de cet article, je vais vous parler de Je suis ton soleil écrit par Marie Pavlenko et autant vous dire que ce roman porte sacrément bien son nom ! En effet, ce livre m'a procuré pile poil la dose d'énergie, de requinquant et de bonne humeur nécessaire pour affronter l'hiver dernier avec le sourire. Je ne sais pas vous mais, durant ces périodes de grands froids et d'épaisse brume, je me sens tel un bon gros nounours en hibernation qui ne saurait rien faire d'autre que de préparer ses réserves fort conséquentes se résumant sommairement à du chocolat et du fromage à raclette cuisinés à toutes les sauces (bien chaudes, si possible) et de se pelotonner au fin fond de son lit ! Autant vous dire que, niveau moral et motivation à cette époque-ci de l'année, le soleil n'est pas forcément au beau fixe pour moi...
Mais ce sont justement des romans tels que Je suis ton soleil qui me remettent d'aplomb vite fait bien fait, en me faisant rire aux éclats à de multiples reprises notamment dans les lieux publics et autres transports en commun sans que j'en ressente une honte ou une gêne, et en dessinant ainsi tout du long du récit un sourire radieux digne du Joker himself sur mon visage - bien que Je suis ton soleil a aussi eu tendance à faire se baigner de larmes ce dernier à certains moments donnés. En clair, ce livre, c'est ce roman qui te prend par la main, qui ne te permet pas de te laisser aller mais qui au contraire te rappelle à quel point toi, petit lecteur en apparence insignifiant, tu es sublime et précieux.
C'est la leçon majeure que Déborah, l'inénarrable et irremplaçable héroïne de cette savoureuse et judicieuse tranche-de-vie, va apprendre à ses dépens au fil du récit. Adolescente en difficultés scolaire et familiale, notre petit bout de femme aux mille et une couleurs de l'arc-en-ciel (et encore, il faudrait en inventer d'autres pour elle tant elle est unique en son genre) se sent pourtant au début de l'intrigue tout ce qu'il y a de plus morne, terne et délaissée. Il est vrai que le tableau de sa toute jeune existence n'est pas très reluisant au départ. Or, c'est justement là que la magie euphorisante de Marie Pavlenko opère : Déborah va croiser sur sa route de lycéenne à la dérive mais à l'humour toujours aussi mordant et redoutable de véritables alliés sous forme de personnes constituant son quotidien qu'elle n'aurait jamais songé ne serait-ce qu'à simplement aborder dans un premier temps. D'autres figures emblématiques de son entourage avec lesquelles on pourrait dire qu'elle est sérieusement en froid vont elles aussi se révéler pleine de surprises et la sauver à leur façon bien particulière de son mal-être enfoui sous une épaisse couche d'auto-dérision. De cette manière, je dirais que ce qui m'a le plus marquée en lisant mon premier Marie Pavlenko (et j'ai bien l'intention de rencontrer d'autres de ses ouvrages au cours de ma vie de lectrice à peine entamée !), c'est le fait clair comme de l'eau de roche et pourtant pas encore pleinement assimilé que c'est souvent les individus desquels on attend le moins, voire desquels on n'escompte pour ainsi dire rien du tout, qui parviennent in fine à nous faire fondre et à se faire une place de choix dans notre cœur. Autrement dit, les apparences sont généralement trompeuses et il faut mieux toujours garder la porte ouverte, à tout le moins entrebâillée, à ceux qui aimeraient se risquer dans le tourbillon affriolant de nos vies et qui seraient fiers d'en faire partie. À méditer attentivement, sans précipitation aucune...
Pour conclure, Je suis ton soleil a été l'une de mes toutes premières lectures de 2019 et, parmi les nombreuses que j'ai pu faire cette année, elle a indubitablement été l'une de mes meilleures. En effet, j'ai pu découvrir grâce à ce roman une autrice française de grand talent qui m'a illuminée de l'intérieur et qui est déjà en passe de devenir l'un de mes écrivains incontournables tant sa plume aussi pétillante, hilarante que bouleversante m'a littéralement transportée. C'est le cœur lourd que j'ai dû quitter la resplendissante Déborah, le meilleur chien du monde Isidore et toute sa joyeuse et fabuleuse troupe mais je me rassure en me disant que les autres romans de Marie Pavlenko sont autant de promesses de rencontres littéraires et humaines juste merveilleuses qui s'annoncent. En clair, j'ai de quoi me réjouir et ainsi me frotter les mains de délectation non contenue pendant encore longtemps !
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