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Citations de Marie Sizun (348)


𝘊𝘦 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘦. 𝘌𝘵 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵 : 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘦 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦, 𝘰𝘶 𝘶𝘯 𝘮𝘰𝘳𝘤𝘦𝘢𝘶 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘵𝘵𝘰𝘪𝘳 𝘷𝘶 𝘥'𝘦𝘯 𝘩𝘢𝘶𝘵, 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘦𝘯𝘦̂𝘵𝘳𝘦, 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘰𝘳𝘵 𝘥'𝘶𝘯 𝘣𝘢𝘭𝘤𝘰𝘯. 𝘖𝘯 𝘷𝘰𝘪𝘵 𝘥'𝘢𝘣𝘰𝘳𝘥, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘰𝘯𝘨𝘦́𝘦, 𝘰𝘤𝘤𝘶𝘱𝘢𝘯𝘵 𝘱𝘳𝘦𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘢𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘵𝘰𝘪𝘭𝘦, 𝘭𝘦 𝘧𝘦𝘶𝘪𝘭𝘭𝘢𝘨𝘦 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘶𝘴 𝘥'𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘣𝘳𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘯𝘵𝘢𝘯𝘪𝘦𝘳, 𝘦𝘵 𝘦𝘯 𝘣𝘢𝘴 𝘢̀ 𝘨𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦, 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘵𝘵𝘰𝘪𝘳, 𝘶𝘯 𝘣𝘢𝘯𝘤 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘤 𝘴𝘶𝘳 𝘭'𝘦𝘹𝘵𝘳𝘦́𝘮𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘶𝘲𝘶𝘦𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘢𝘴𝘴𝘪𝘴 𝘶𝘯 𝘷𝘪𝘦𝘪𝘭 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘯 𝘩𝘢𝘣𝘪𝘵 𝘯𝘰𝘪𝘳.
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Qui était-ce ? Que faisait-il là ? Comment était-il entré dans la maison ? Et quand était-il mort ? C'était un mort innocent, propre, sans odeur. Quand était-ce arrivé ? Hier ? Aujourd'hui ? Et comment ? S'agissait-il d'un crime ? D'un suicide ? D'un accident ?
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Il y a des histoires étranges dans les familles. Des secrets, des choses inavouables, inavouées, quelquefois terribles, sur lesquelles les adultes se taisent, comme si le silence pouvait étouffer la réalité, et, qui sait, la faire disparaître.
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La poésie, c'est aussi ça : nous parler de ce qui nous blesse en secret. Mais c'est un mal qui fait du bien, tout simplement parce que c'est beau.
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De nouveau, la magie du mot. Et si c'était ça, la poésie? Ce trouble pour un mot. Ce bonheur à le retrouver. A le savourer.
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Les souvenirs surgissent, comme d'une vieille pelote de laine dont on tire un fil et c'est plusieurs qui vous arrivent à la fois, et chacun est une surprise dont vous ne savez pas si elle sera douce ou cruelle.
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«  La pièce était baignée de la lumière indécise d’une fenêtre voilée par la chute épaisse et incessante des flocons de neige.
L’appartement était silencieux , et le seul bruit venu de l’extérieur était celui du glissement des traîneaux attelés à des chevaux dont le pas s’étouffait dans la neige.
On entendait parfois , comme irréel , le claquement d’un fouet ou le juron d’un cocher » .
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Défaire. Détruire. Les déménagements ont quelque chose de morbide, d’angoissant. Même pour Livia, qui attend pourtant beaucoup de cette vie nouvelle, il y a brisure, mort de quelque chose, séparation d’étranges émotions, liées à la lumière particulière d’un jour, d’un soir dans cette maison aimée. Mais c’est bien sûr pour Hulda que l’abandon de l’appartement de Stockholm est le plus cruel.
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Au cimetière, enfant,j'avais toujours froid.Comme un malaise qui me faisait doucement frissonner : le silence alentour ,la solitude,toutes ces croix.Ma mère,debout devant la tombe des nôtres, se recueillait,soudain absente étrangère :elle m'avait oubliée.
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Il y a des histoires étranges dans les familles. Des secrets, des choses inavouables, sur lesquelles les adultes se taisent, comme si le silence pouvait étouffer la réalité, et, qui sait, la faire disparaître. Mais il arrive que, malgré tout, des mots s'échappent, parviennent aux oreilles des enfants distraits, et même à demi, ils les entendent. Un jour, ces mots prennent sens, et une histoire singulière se dessine.Pour moi, il n'aura fallu qu'un nom prononcé par inadvertance.
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La petite attend son père.Elle l'attend, comme on peut attendre dans l'enfance, comme on le fait aussi, plus tard, dans l'amour.Elle sait que ce sera long,mais elle attend.
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p.180 C'est encore elle la moins menteuse.
Il va pourtant bien falloir qu'ils te la disent cette vérité que tu connais déjà mais que tu as peur d'entendre, comme si les choses ne prenaient existence que par la parole, comme si le pire n'arrivait qu'avec les mots pour le dire.
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On dirait une forêt.
Une forêt.
De nouveau, la magie du mot. Et si c'était ça , la poésie ? Ce trouble pour un mot. Ce bonheur à le retrouver. A le savourer. (p. 126)
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Et quand je l'ai découverte, cette petite écriture, elle a eu pour moi quelques chose d'immédiatement bouleversant : c'était la vie même que j'avais sous les yeux, dans son mystère et la brutalité de son interruption.
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C’est tout simple : l’art, c’est rendre belles même les choses tristes et permettre aux autres de les voir.
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Qu’est-ce qu’il penserait ,Hugo, de ces élèves ratés d’aujourd’hui qu’on envoie pas travailler dans les mines, non, mais qu’on laisse sur le bord de la route, qu’on abandonne en cours de scolarité, sans aucun diplôme, livrés à quel avenir ?
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Ils se regardent, et lui ce n'est plus France qu'il voit, mais sa petite. Elle, non plus le mari de la dame blonde, mais son père, son père à elle. Celui qui a été son père un peu de temps. Si peu de temps.
Et, dans ce regard, il y a beaucoup de tristesse et un peu de gaîté. Mais cela, c'est leur secret.
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Tu ne peux plus rien pour Fanny. Tu dois te sauver, ne plus t'occuper d'elle. La tentation de la pitié, tu le sens confusément, c'est la tentation d'autre chose. Tu ne veux pas devenir le double de Fanny, le double de l'image adorée et haïe. (p. 238).
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Et quoi de plus propice à la curiosité que la promiscuité d'une plage? Là, pas de murs, pas de toits pour enclore les foyer, en dérober la vue, en étouffer la parole. On pénètre quand on veut dans l'existence des autres, à la façon d'Asmodée : mais nul besoin de pouvoir magique. Une plage, c'est un théâtre, ouvert à tous les regards, un théâtre où cent histoires se déroulent sumultanément. Quelle tentation de papillonner de l'une à l'autre, pour moi qui, en entendant que tu sois là, n'en ai pas, d'histoire, moi qui suis libre comme l'air !
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Et je comprenais qu'une maison, ce n'était pas seulement des murs, un toit et des souvenirs de famille, doux ou cruels, mais aussi le pays où elle a été plantée. La maison de Bretagne, c'était la Bretagne, sa lumière, ses couleurs, ses parfums ! Et ses gens, surtout ses gens, qui en sont l'âme vive, avec leur gentillesse, leur simplicité, leur énergie. Sans eux, elle n'existerait pas, ma maison ! (p. 246)
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