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3.54/5 (sur 257 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Queens, New York , le 08/09/1965
Biographie :

Matthew Theron Ruff a étudié à Stuyvesant High School à Manhattan où il a bénéficié d’un casting de professeurs prestigieux comme Frank McCourt et Allison Lurie.

Il est diplômé de Cornell University en 1987.

Il aime se frotter à des genres divers et a déjà publié trois romans très différents : "Un requin sous la lune" (Gallimard SF, 2004), un thriller délirant, "La proie des âmes" (Seuil, 2005, prix James Tiptree, Jr) et "Bad Monkeys" (Washington State Book Award et Alex Awards).

Matt Ruff vit aujourd’hui à Seattle.

Source : www.10-18.fr
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Retrouvez vos "Live Books" du quinzième numéro saison 2 de Gérard Part En Live ici : On Mars - tome 1 Un monde nouveau (1) de Sylvain Runberg et Grun aux éditions Daniel Maghen https://www.lagriffenoire.com/90269-bd-on-mars.html On Mars - tome 2 Les solitaires (2) de Sylvain Runberg et Grun aux éditions Daniel Maghen https://www.lagriffenoire.com/144667-achat-bd-on-mars---tome-2-les-solitaires---vol2.html La salle de bal de Anna Hope et Élodie Leplat aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/147333-pile-poche-la-salle-de-bal.html Octobre de Søren Sveistrup et Caroline Berg aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/142554-nouveautes-polar-octobre.html https://www.youtube.com/watch?v=cMaJzSqKZAo Surface de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon https://www.lagriffenoire.com/147440-nouveautes-polar-surface.html Bad Man de Dathan Auerbach et Nathalie Peronny aux éditions Belfond Noir https://www.lagriffenoire.com/142091-nouveautes-polar-bad-man.html Scènes de crime : Histoire des sciences criminelles de Val McDermid aux éditions Les Arènes https://www.lagriffenoire.com/145412-livres-entreprise---management-scenes-de-crime---histoire-des-sciences-criminelles.html Errance de Eric Montésinos, Inio Asano aux éditions Kana https://www.lagriffenoire.com/144951-livres-mangas-errance--tome-0.html Bonne nuit Punpun! Vol.1 de Inio Asano aux éditions Kana 9782505014133 A la droite d'Hitler de Nicolaus von Below et Jean Lopez aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/144713-encyclopedie-a-la-droite-d-hitler---memoires-1937-1945.html Super Sons, Tome 3 : Futur funeste de Collectif, Jorge Jimenez aux éditions Urban Comics https://www.lagriffenoire.com/139761-achat-bd-super-sons-tome-3---dc-rebirth.html Mémoires du crime : le légiste raconte: de la Belle Epoque aux Années folles (1910-1925) de Bernard Marc aux éditions MA https://www.lagriffenoire.com/136325-nouveautes-polar-memoires-du-crime---le-legiste.html Mémoires du crime : le légiste témoigne: Des années sombres aux années noires (1930-1945) de Bernard Marc aux éditions MA https://www.lagriffenoire.com/146762-nouveautes-polar-memoires-du-crime---le-legiste-temoigne---des-annees-sombres-aux-annees-noires-1930-1945.html Geneviève de Gaulle, les yeux ouverts de Bernadette Pecassou-Camebrac aux éditions Calmann-Lévy https://www.lagriffenoire.com/144431-encyclopedie-genevieve-de-gaulle--les-yeux-ouverts.html Lovecraft Country de Matt Ruff aux éditions Picador https://www.lagriffenoire.com/146187-romans--lovecraft-country.html L'albatros de Nicolas Houguet aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/144686-divers-litterature-l-albatros.html Soni

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Connaissez-vous la sensation que l'on éprouve lorsque, suivant tranquillement son bonhomme de chemin, sans se préoccuper du temps qu'il fait, on se laisse surprendre par les nuages qui cachent brusquement le soleil et que, la lumière se faisant rare, on se retrouve soudain dans un tout autre paysage que celui dans lequel on évoluait une seconde plus tôt ? Eh bien, cela m'a fait le même effet : en l'espace d'un instant, la physionomie de ma journée a été bouleversée.
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C'est l'horreur. Perdre conscience du temps qui a passé, ce n'est jamais bon - c'est un signe de folie, et cette folie prouve que Penny est une horrible femme, une bonne à rien -, mais il y a des degrés dans l'horreur, et se retrouver ainsi au lit avec un inconnu, c'est toucher le fond.
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- Le diesel est antisémite! S'écria Morris pour se justifier.
Philo écarquilla les yeux en grand.
- Quoi?
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Elle ne hurle pas. Elle aimerait bien, mais lorsque l'on passe sa vie à perdre conscience du temps - et à le cacher - on apprend à contrôler ses réactions.
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Savoir qui je suis, c'est savoir pourquoi je suis, et j'ai toujours su qui j'étais, depuis les tout premiers instants.
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- Ne vous en faites pas, lui dis-je. Si quelqu'un tente de m'attaquer, il ne fera pas le poids face à nous.
C'est une vieille blague, un classique chez les personnalités multiples, d'ordinaire elle m'attire au minimum un sourire poli, mais Mrs Winslow se contenta de me donner une tape sur le bras avant de dire :
- Vas-y, alors. Il ne faudrait pas vous mettre en retard, tous autant que vous êtes.
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Le jeune Philo et la communauté amish n’avaient guère développé d’atomes crochus. Après le décès de Gunther Lapp en 1994, Philo, alors âgé de 18 ans, s’était rendu à Philadephie où il avait succombé aux atouts physiques et à la séduction scientifique des cours d’informatique de l’université de Pennsylvanie. Ils avaient été nombreux dans son village à se réjouir d’apprendre qu’il ne reviendrait pas. Après tout, qui d’autre que le diable irait abandonner un bébé afro-américain dans un champ de blé mennonite ?
Il avait dérivé vers l’activisme écologique au début du siècle, motivé par un intérêt sincère pour la planète mais également – il essayait toujours de se montrer honnête sur ce point – par un penchant antisocial qui avait rudement besoin d’un exutoire. Gunther Lapp l’avait élevé comme un pacifiste, et Philo aurait toujours la violence en horreur, mais une fois livré à lui-même, il avait découvert qu’il n’avait pas les mêmes scrupules vis-à-vis de la dégradation des biens d’autrui. Comme il l’avait appris en travaillant pour Earth First ! et la Ned Ludd Society, rien n’était plus satisfaisant qu’un acte de vandalisme moralement justifié.
Obligé de se cacher pour échapper à la pandémie, Philo avait passé les années suivantes à errer littéralement dans le désert, jusqu’au jour où il avait fait la connaissance d’un luddite juif du nom de Morris Kazenstein. Celui-ci, à peine sorti de l’adolescence, se décrivait comme « la réponse de Delancey Street à Thomas Edison ». Il prétendait avoir tracé les plans d’une centaine de gadgets utiles mais, pour des raisons personnelles, avait juré qu’aucune de ses inventions ne tomberait jamais entre les mains des militaires. Comme les armées du monde entier puisaient librement – quoique pas toujours gratuitement – dans l’industrie privée, Morris avait décidé que la seule manière honorable de s’adonner à son art consistait à devenir un hors-la-loi. Cela étant dit, Philo était-il disposé à écouter ses propositions concernant ce qu’il appelait une « écopiraterie pacifique » ?
Philo avait écouté, un pacte avait été passé. Le lendemain matin, ils avaient commencé à jeter les bases d’un plan qui mettrait plus de dix ans à porter ses fruits.
Et voilà comment, à l’âge de 47 ans, Philo se retrouvait pirate, peut-être le plus tristement célèbre pirate de toute l’histoire, en tout cas celui qui faisait le plus d’audience à la télévision. Morris était à la fois son second et son magicien technologique, avec des inventions qui ne se comptaient plus par centaines mais par milliers. Le Yabba-Dabba-Doo était rapidement devenu une légende.
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C’est une salle qu’un auteur dramatique en manque d’inspiration aurait pu imaginer, les yeux rivés sur sa page blanche : des murs blancs. Un plafond blanc. Un sol blanc. Pas complètement dépouillée, mais assez pour que les rares éléments du décor laissent pressentir qu’ils tiendront un rôle crucial dans la pièce qui va se jouer.
Une femme est assise sur l’une des deux chaises alignées contre une table blanche rectangulaire. Ses mains sont menottées devant elle ; elle est vêtue de la combinaison orange des détenus, dont la couleur vive paraît terne dans toute cette blancheur. Un homme politique sourit sur une photographie accrochée au mur, au-dessus de la table. De temps à autre, la femme lève les yeux vers la photo ou vers la porte qui est l’unique issue de la pièce, mais en général elle ne quitte pas ses mains du regard et attend.
La porte s’ouvre. Un homme en blouse blanche entre, apportant de nouveaux accessoires : un dossier et un magnétophone.
– Bonjour, dit-il. Jane Charlotte ?
– Elle-même.
– Je suis le Dr Vale.
Il ferme la porte et s’approche de la table.
– Je suis ici pour vous poser quelques questions, si vous êtes d’accord.
Comme elle hausse les épaules, il demande :
– Savez-vous où vous êtes ?
– Sauf s’ils ont déplacé la salle…
Puis :
– Dans la prison de Las Vegas. L’aile des barjots.
– Et vous savez pourquoi vous êtes ici ?
– Je suis en prison parce que j’ai tué quelqu’un que je n’étais pas censée tuer, répond-elle, impassible. Quant à savoir pourquoi je me trouve dans cette pièce avec vous, j’imagine que ça a un rapport avec ce que j’ai raconté aux policiers qui m’ont arrêtée.
– Oui.
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Le policier vous a-t-il arrêtés ?
Il nous a emmenés au commissariat, mais il ne nous a pas coffrés. Il nous a sorti le grand jeu : nous a montré la cellule, nous a présenté de pauvres types qu’il avait bouclés, nous a raconté des histoires horribles sur de vraies prisons, où c’était bien pire. Lorsque j’ai enfin compris qu’il n’allait rien nous faire, je n’étais plus impressionnée, mais j’ai fait comme si, parce que je me suis dit qu’il valait peut-être mieux que ce type m’ait à la bonne lorsque ma mère se pointerait. Je lui ai donc donné du « Monsieur » sans compter, et j’ai préféré passer pour une racaille plutôt qu’une petite garce.
Ma mère a fini par arriver, et elle s’est ruée sur moi, sans crier gare. À ce stade, je m’étais débrouillée pour me mettre plus ou moins l’agent Friendly dans la poche, mais il trouvait quand même toujours qu’il fallait que cette affaire me serve de leçon, et si ma mère s’était contentée de me flanquer quelques torgnoles, il aurait laissé couler. Mais c’était une vraie furie, elle déblatérait en hurlant ses histoires de mauvaise graine et elle s’est mise à, comment dire, m’étrangler, et alors j’ai perdu mon calme et je me suis rebiffée, et ça a donné une espèce de scène incroyable, avec les flics qui accouraient de partout pour nous séparer. Quand ils y sont parvenus, ils ont appelé une assistante sociale, et on a fait une séance de trois heures, durant laquelle ma mère leur a clairement fait comprendre que si je rentrais à la maison avec elle, elle ne se contenterait pas de m’envoyer au lit sans dîner, mais me noierait dans la baignoire. Il leur a donc fallu trouver un plan B.
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– Bon… Vous avez dit aux policiers qui vous ont arrêtée que vous travailliez pour une organisation secrète de lutte contre la criminalité, les Bad Monkeys.
– Non, dit-elle.
– Non ?
– Nous ne luttons pas contre la criminalité, mais contre le mal. Il y a une différence. Et les Bad Monkeys, c’est le nom de mon département. L’organisation dans son ensemble ne porte pas de nom, pour ce que j’en sais. C’est simplement « l’organisation ».
– Et qu’est-ce que cela signifie, « Bad Monkeys » ?
– C’est un surnom, dit-elle. On en attribue un à tous les départements. Les appellations officielles sont trop longues et trop complexes pour être employées autrement que sur du papier à en-tête, donc on leur trouve des diminutifs. Par exemple, pour la branche administrative, officiellement il s’agit du « Département pour l’optimisation de l’utilisation des ressources et du personnel », mais tout le monde appelle ça « Coûts-Bénéfices », tout simplement. Et quant au pôle de renseignements, il s’agit du « Département de surveillance omniprésente et intermittente », or, dans la conversation, on parlera juste du Panoptique. Et puis il y a ma division, le « Département des dispositions finales relatives aux individus irrécupérables… »
– Les individus irrécupérables.
Le docteur sourit.
– Les Bad Monkeys.
– Tout à fait.
– Ne faudrait-il pas d’ailleurs les appeler les Bad Apes ?
Comme elle ne répond pas, il entreprend de lui expliquer :
– Les êtres humains sont davantage liés aux grands singes qu’à…
– On croirait entendre Phil, dit-elle.
– Qui ?
– Mon petit frère, Philip. Lui aussi, il aime bien couper les cheveux en quatre.
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