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3.25/5 (sur 61 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1963
Biographie :

Matthew Stokoe est scénariste et écrivain.

Diplômé de l'Université de Londres-Est, il a vécu en Australie, en Nouvelle Zélande et aux États-Unis.

Auteur de plusieurs livres et scénarios de films pour le cinéma, La belle vie (High Life, 2002) est son premier roman à paraître dans la Série Noire.

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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
« Cette raclée ne ressemblait pas aux scènes de bagarre dans les films, où le gars tenait encore sur ses pieds après une centaine de coups de poing. Il savait qu’un ou deux chocs supplémentaires l’achèveraient : trauma crânien, lésions cérébrales. Et puis la peur le submergeait. Attaché à une chaise, prisonnier d’un remake de « Réservoir Dog » avec un malfrat latino et un psychopathe d’Hollywood, il ignorait par quel miracle il ne s’était pas encore pissé dessus. »
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J’allumai le magnétoscope et chargeai une de mes cassettes de pubs pour parfum. Les réclames pour cosmétiques de luxe sont le meilleur instrument de mesure d’une vie saine. Les individus y sont parfaits : vous vous en rendez compte rien qu’en les voyant. Leurs corps sont désirables, ils portent les fringues les plus chères, et ne regardent pas à la dépense. Ils vivent dans un monde où les problèmes sont résolus par d’autres, où il est impossible de douter de soi et où nul ne peut vous voir sans s’empêcher de vous aimer, de désirer vous ressembler.
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Ceux que nous aidons sont si insignifiants qu’ils ne valent pas la peine que l’on porte un jugement sur eux.
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« Ils l’ont trouvée dans le parc il y a deux jours. Avant ça, elle avait vendu un de ses reins. Peut-être qu’il y a un lien.
— Vendu son rein ? Comme… vendu son rein ? »
Rex ne put retenir un petit éclat de rire.
« Eh ben, c’est ce que j’appelle de la prostitution. »
Il se ressaisit tout de suite, affecté et choqué à nouveau.
« Désolé, mec, trop de sniffettes. Bon Dieu, c’est terrible. Mais je peux piger. Parfois, tu te dégoûtes tellement que tu voudrais qu’on t’enlève une partie de toi-même. Je veux dire, tu sais de quoi je parle, hein ?
— Elle avait juste besoin d’argent.
— Nan. Peut-être que c’était pas conscient, mais elle envoyait un message. Elle disait à quel point elle était abîmée, elle payait pour ses mauvaises actions. »
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Le lendemain matin, effondré sur les toilettes, nauséeux, j’essayais de chier lorsque la porte de la salle de bains s’ouvrit avec fracas et je rencontrai Ryan pour la première fois. Il se tint un moment face à moi, me scrutant comme une sorte de tueur fou qui se demanderait si oui ou non il allait appuyer sur la détente, puis il sortit sa carte de police.
« Essuie-toi le cul. »
J’avais vraisemblablement sous-estimé les compétences des enquêteurs de la ville de Los Angeles. J’utilisai quelques feuilles de papier, mais je me sentais plutôt vulnérable et ne m’en tirai pas très bien. Alors que je remontais mon pantalon, il m’arrêta.
« La dernière feuille était encore sale. Tu ne veux pas avoir le trou qui te gratte. Frotte bien. »
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Il fut un temps où j’adhérais complètement à cette espèce d’optimisme ensoleillé. Je croyais que tant que vous aviez un boulot, tant que vous travailliez assez dur, et pour peu que vous vous teniez à l’écart de la police, vous pouviez prétendre à un certain niveau de vie. Une relation stable, une maison dans un chouette quartier, une bagnole, des vacances à l’occasion… Pas la grande vie, peut-être, rien qui n’ait l’incandescence de celle d’une vedette, mais au moins une certaine protection contre les intempéries : une gratification suffisante pour avoir respecté les règles.
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Ryan fit signe à l’assistant et ce dernier cala ses outils entre les jambes de Karen avant d’écarter la plaie au-dessus de la cicatrice latérale. Les bords étaient nets. Là où les blessures se croisaient, ils présentaient le même genre de stries, faites de graisse blanche et de fibres musculaires rouges, que la viande chez le boucher.
« Tu vois ? »
Il me regarda comme si je risquais de ne pas comprendre.
« Tu vois ? Vide. »
C’était exact. Il ne restait pas grand-chose sous les dernières côtes. Plus rien de cette pulpe d’intestins bleu-gris, pas d’abats poisseux, ni même un petit tas de matières fécales agglomérées. Sous la lumière crue, un petit morceau du pelvis brillait sous une fine couche de tissu. Il n’y avait pas de sang, tout était propre.
Éviscérée comme un poisson et lavée au jet.
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— Le rapport dit que quelqu’un lui a tout retiré à l’intérieur. »
Le Japonais feuilleta la liasse de papiers attachée à la planchette et se mit à lire :
« Incision verticale d’origine chirurgicale de vingt-trois centimètres. Incision latérale et perpendiculaire de dix-huit centimètres au-dessus du pubis. Excision de la paroi abdominale entre la hanche et les côtes flottantes. Section d’épiderme d’environ huit centimètres carrés au niveau de l’omoplate droite manquante. Pas d’autres coupures ou abrasions. Ablation de l’ensemble des organes internes à l’exception du cœur et des poumons.
— Du travail consciencieux, on dirait. Pas vrai, Jackie ? Regardons ça. »
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Un petit groupe, composé des paumés du parc et de coureurs matinaux, s’était rassemblé le long de la route. Ils se tordaient le cou pour essayer de voir ce qui se tramait au fond du ravin qui serpentait entre le haut de la route et l’intérieur du parc, deux mètres plus bas. Les policiers avaient sécurisé la scène. Ils avaient déroulé un ruban jaune le long du ravin et tendu des bâches en plastique bleu entre deux buissons, afin d’empêcher la vue depuis la rue. Tenter d’apercevoir quelque chose en remontant ou en descendant Ocean Avenue ne servirait à rien. La profondeur du ravin associée aux buissons de chaque côté rendait toute observation impossible.
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Je demeurai longtemps dans la voiture, à essayer d’analyser mes sentiments. Je finis par abandonner. Ils étaient trop ambivalents. Je songeai plutôt à combien il avait dû être facile de la décharger. Un arrêt, la portière ouverte, une poussée, et elle avait disparu. Je pensai à son allure, tandis qu’elle tombait, les jambes rejetées de part et d’autre.
Après ça, je croyais pouvoir garder l’image de son visage dans ma tête. C’est ce que semblaient faire les personnages de séries télé, lorsqu’ils perdaient un être cher. Mais la seule vision qui persistait était celle de l’eau courant entre ses cuisses sur le béton humide de la canalisation.
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