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Critiques de Nicolas Ancion (410)
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Positive

J'ai vraiment beaucoup aimé la lecture de ce roman young adult!

L'auteur met en scène Simone, une adolescente noire, séropositive de naissance, adoptée par un couple gay. Bon, avec cette première phrase, vous avez ce que j'ai le moins apprécié : c'est un peu trop de diversités réunies dans le même récit... Je ne suis pas du tout contre les représentations diversifiées mais j'estime que tout réunir en même temps n'est pas forcément le plus porteur et selon moi cela produit un effet moins naturel...

En revanche, les personnages sont attachants et les attitudes adolescentes sont très vraisemblables. Simone doit s'intégrer dans un nouvel établissement puisque dans le précédent elle a subi beaucoup d'agressivité et d'agressions quand sa séropositivité a été révélée au grand jour par celle qu'elle considérait comme sa meilleure amie.

Le roman soulève beaucoup de problématiques concernant la question identitaire chez les adolescents, les relations amicales et amoureuses tout en apportant pas mal de contenu scientifique et pratique sur la gestion de la séropositivité au quotidien.
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J'arrête quand je veux !

L’addiction aux jeux vidéo est un fléau qui frappe une partie de notre jeunesse. Théo est fan de jeux en ligne et, comme beaucoup de gamins de son âge, il s’y adonne sans compter. S’il n’y avait la présence de ses parents ni l’obligation de se rendre à l’école, il resterait devant son écran jour et nuit. Pour lui, pas de problèmes, puisqu’il gère ! Un jour, il découvre un jeu particulièrement addictif. Sans le savoir, il met les pieds dans un engrenage qui, doucement, le coupe de son entourage, de sa vie sociale, au point d’en oublier ses amis et la jolie Yaëlle, ses devoirs, ses leçons et tout le reste. Nicolas Ancion se sert de chapitres courts et d’une narration à hauteur d’épaules pour raconter une histoire qui pourrait être vraie. Progressivement, il nous fait entrer dans l’univers virtuel de Théo, tant pour nous amener à réfléchir que pour conter de quelle manière on s’enlise sans en prendre conscience. L’énigme demeure celle-ci : Théo trouvera-t-il suffisamment de ressources pour décrocher et retrouver les siens ? Sans déflorer l’intrigue, on peut répondre oui.
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J'arrête quand je veux !

Théo est fan de jeux vidéo. Il fait même un exposé très développé et apprécié sur l’histoire du jeu vidéo. Mais lorsqu’il commence à jouer à Land of the living dead, un jeu immersif en ligne, pourtant interdit aux moins de 18 ans, Théo devient accro. Il se met à sauter les repas, mentir, sécher l’école…



Un roman facile à lire, avec de courts chapitres et une histoire qui avance vite. Le thème est pertinent, surtout pour le public visé, aussi bien en termes d’attrait que de sensibilisation. Toutefois, certaines scènes un peu trop exagérées cassent la crédibilité de l’histoire (la bagarre avec les « grands » ou encore l’escalade de la maison). La fin est aussi très rapide et la morale un peu trop appuyée. Mais peut-être est-ce nécessaire sur une telle question de société.
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Le livre le plus nul de la bibliothèque

Petit ouvrage arrivé par hasard dans ma commande de livres jeunesse pour le CDI, son titre « racoleur » ne m’a pas laissée indifférente et j’y ai donc plongé mon nez dedans... Je ne pensais pas y trouver des nouvelles mais un récit. Petite déception pour moi qui ai souvent du mal avec les textes courts. Ici, le principe fonctionne bien pour le public ciblé : collégiens dés la 6eme non fanatiques de lecture. Les textes présentent des situations modernes avec des intrigues variées surfant tantôt sur le policier, tantôt le fantastique ou le conte moraliste. C’est ce qui m’a – pour ma part – le moins convenu bien sûr car j’aime plonger dans une histoire et y rester un bout de temps... Mais pour proposer en lecture à de jeunes ados, cela peut particulièrement bien marcher. Première histoire : 2 jeunes collégiens fans de jeux vidéo investissent dans la nouvelle console dernière génération qu’ils vont avoir la primeur de tester mais une seule partie de jeu va bouleverser complètement la vie des deux garçons... Une autre nouvelle fonctionnant plutôt bien : celle de ce jeune homme passionné de politique qui peu à peu infiltre le milieu et découvre que le maire pour qui il travaille avec énergie est véreux et détourne de l’argent. Bref, vite lu mais je pense aussi, vite oublié si je dois être franche...
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Maudit Cupidon, tome 1

Je me suis laissé tenter par ce roman ayant été intriguée par l’idée de découvrir une histoire reprenant le mythe de Cupidon très peu présent en littérature adolescente. Une curiosité plutôt récompensée parce que si le roman ne me restera probablement pas très longtemps en tête, il m’a toutefois offert un moment de lecture agréable, et surtout, sans prise de tête.



Si on occulte l’ébauche d’un triangle amoureux dont je me serais volontiers passée, j’ai trouvé une certaine fraîcheur et originalité à ce récit qui nous plonge sans préambule dans la vie de Lila, une adolescente qui découvre que Cupidon existe et qu’en plus, il est son âme sœur. Petit problème, cette chère légende de l’amour avec un grand A et du coup de foudre qui foudroie n’a pas le droit d’avoir d’âme sœur. À vrai dire, aucun des cupidons de l’agence qui les régit n’a le droit d’en avoir une, politique de la maison oblige. La sanction si Lila et Cupidon tombaient dans les bras l’un de l’autre ? Le retour de la Présidente ! Or, personne ne semble vouloir qu’une telle chose se produise. Et pour empêcher son retour, les Flèches, un groupe de cupidons fanatiques, sont prêts à tout quitte à employer des moyens radicaux et définitifs…



Face au danger, Lila pourra heureusement compter sur sa meilleure amie Charlie, Cal bien décidé à l’empêcher de tomber dans les bras de son frère Cupidon, Crystal, une femme cupidon pas très chaleureuse au premier abord, et Cupidon en personne. Je ne me suis attachée à aucun personnage en particulier parce que l’histoire va assez vite, ce qui ne permet pas d’approfondir la personnalité de chacun, mais aucun ne m’a déplu. Tous ont ainsi un petit quelque chose qui donne envie d’apprendre à mieux les connaître : Cal et son côté sérieux qui le rend parfois grincheux mais également attachant, Crystal qui n’est peut-être pas si hautaine que cela et dont on a envie de fouiller dans le passé que l’on devine riche, Charlie qui fait face vaillamment à la situation alors que cela l’impacte directement, Lila qui garde la tête sur les épaules malgré son attraction pour Cupidon et ce dernier qui, derrière une certaine nonchalance, semble finalement moins sûr de lui qu’il n’y paraît…



À mesure que ses sentiments grandissement pour Lila, Cupidon réalise que son obstination à vouloir la rencontrer et à interférer avec sa vie n’était peut-être pas une très bonne idée et qu’en faisant fi des avertissements de Cal, il a mis la jeune fille dans une situation dangereuse. Je m’attendais à être agacée par Cupidon et son arrogance, mais cela ne fut pas le cas parce qu’on comprend vite que c’est une façade et qu’il est aussi perdu que Lila avec cette histoire d’âme sœur dont il a une vision assez particulière et en décalage avec sa nature profonde. J’ai d’ailleurs apprécié les réflexions soulevées par l’autrice sur cette notion d’âme sœur qui, quand on prend le temps d’y réfléchir, est aussi poétique que triste. N’est-il pas, en effet, assez démoralisant de penser qu’il n’existe qu’une seule chance d’être heureux ? Cette idée d’âme sœur et de ses limites est donc assez bien traitée dans ce roman. Je retiens notamment une très belle scène vers la fin du roman qui apporte une conclusion aussi émouvante que pleine de pertinente…



Puisqu’on parle du mythe de Cupidon, il y a bien sûr une romance, mais je l’ai trouvée assez légère pour ne pas prendre le pas sur l’action même si les réflexions de Lila sur le corps de sa supposée âme sœur m’ont parfois fait lever les yeux au ciel. Cupidon et Lila se tournent autour, mais il y a cette barrière à ne pas franchir qui maintient entre eux une certaine distance… Ne vous attendez donc pas à ce qu’ils se sautent dessus dès les premiers chapitres, ce qui, je dois en convenir, m’a plutôt plu. Toutefois, je reconnais ne rien avoir ressenti devant ce couple interdit. Il n’y a pas assez de tension et d’interactions entre les deux personnages pour que leurs sentiments et leur attraction paraissent réels. Mais je pense que leur histoire pourra plaire à des lecteurs plus jeunes ou un peu moins exigeants de ce côté-là.



J’ai, à l’inverse, complètement été convaincue par la bonne dose d’action présente tout au long du livre. Si la psychologie des personnages manque de développement, l’action, quant à elle, est donc bien au rendez-vous. L’histoire est menée tambour battant et l’on n’a pas le temps de s’ennuyer, le groupe formé autour de Lila devant faire face à un certain nombre d’attaques plus ou moins organisées. Et quand ils ne sont pas attaqués, les personnages sont occupés à fuir leurs sentiments et les Flèches ainsi que les autres cupidons, tous bien décidés à éviter le retour de la Présidente.



L’autrice tente de rendre l’identité de cette fameuse Présidente mystérieuse, mais il suffit de quelques connaissances en mythologie grecque et romaine pour tout de suite comprendre son identité. Un mystère qui n’a donc pas pris de mon côté, mais qui ne nuit en rien à l’intrigue. J’ai, dans tous les cas, apprécié l’incursion de la mythologie dans ce roman puisque les cupidons ne seront pas les seules créatures mythologiques à faire leur apparition. Attendez-vous, par exemple, à retrouver le Minotaure que l’autrice a eu l’idée originale et plutôt convaincante de lier à un célèbre tueur en série dont on n’a jamais vraiment su avec précision l’identité. Sa relation étrange avec Crystal suscite également quelques interrogations… Autre originalité, avoir mélangé mythologie et monde virtuel ! Cela marche vraiment très bien même si c’est un point assez anecdotique par rapport à l’histoire.



Quant à la plume de l’autrice, elle m’a agréablement surprise. Le style est certes simple, mais efficace, agréable et dynamique, ce qui rend la lecture plutôt addictive et plaisante. J’ai d’ailleurs lu le roman en deux ou trois soirées sans jamais trouver le temps long. La seule chose qui m’a un peu frustrée est la rapidité avec laquelle Lila est plongée dans l’univers des cupidons. Cela évite les longueurs, mais j’aurais peut-être apprécié de la voir batailler un peu plus avec l’idée d’être mêlée, bien malgré elle, à cet univers surnaturel dans lequel les créatures mythologiques existent vraiment. On regrettera également une fin un peu trop précipitée qui donne le sentiment que l’autrice a survendu le danger entourant une potentielle romance entre Lila et Cupidon…



En conclusion, Maudit cupidon fut une bonne surprise. La psychologie des personnages aurait probablement mérité d’être un peu plus fouillée pour rendre leurs émotions et ressentis plus palpables, mais l’autrice a su compenser ce point par une bonne dose d’originalité et une fraîcheur inattendue qui ont rendu la lecture aussi agréable que prenante. Si vous souhaitez (re)découvrir le mythe des cupidons, ce roman young adult rythmé et bien mené pourrait vous plaire.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Positive

En arrivant dans un nouveau lycée, tout semble bien se passer. Nouvelles amies, un projet de comédie musicale et le beau Miles…

Mais Simone est séropositive… Elle sait que si elle souhaite que les choses aillent plus loin avec Miles (ou n’importe qui d’ailleurs), elle devra le dire et craint terriblement que son secret soit révélé à tous, comme dans son ancien lycée. Aussi, quand une lettre lui demande de quitter Miles ou d’assumer son secret, la voilà au pied du mur.

Voilà un roman à la fois dans l’air du temps et qui aborde le sujet de la séropositivité et du VIH, sujet qui a tendance à se faire oublier auprès de cette nouvelle génération, moins anxieuse et moins précautionneuse que la précédente. Personnellement, les derniers romans pour ados que j’avais lu sur le sujet devaient dater des années 2000, autant dire qu’outre l’absence de roman (de ma connaissance) sur le sujet durant cette période, la médecine a également fait des avancées et j’ai pu apprendre des choses ! et je considère, peut-être vaniteusement, que si j’apprends quelque chose, je ne dois pas être la seule à qui ça peut profiter !

Le SIDA est donc un des sujets centraux de ce roman, mais lorsque je disais moderne, je pensais également au rapport à la sexualité et tout ce qui concerne les différents types de sexualité justement. Si l’héroïne se pose des questions sur sa propre orientation sexuelle, ses amies son bi pour l’une et asexuelle ; ses parents sont homo, etc. La tolérance et l’acceptation des autres est donc au cœur du roman (d’autant plus qu’elle est noire, adoptée par un coupe mixte avec un père noir et un père hispanique) et on sait qu’en Amérique il y a bien besoin d’un peu de tolérance et d’ouverture d’esprit !

Seul petit bémol pour moi dans le début du roman, l’orientation sexuel des personnages est mise en avant très vite, avant même qu’on fasse connaissance avec les personnages, donc on s’y perd un peu et l’utilisation du mot Queer dont je n’avais jamais vraiment saisi les subtilités et qui n’est expliqué nulle part ce qui pour un public jeune et/ou peu informé manque ne serait-ce que d’une note de bas de page.

Mais à part ça, c’était un roman très sympathique, à la fois frais et léger, tout en ayant le mérite de poser de vraies questions et d’apporter également des réponses !

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Maudit Cupidon, tome 1

Le pitch de la série est très prometteur et la mise en place de l'intrigue ne se fait pas trop attendre pour un premier tome. Par contre, je m'attendais clairement à ce que la romance soit au centre du roman. En fait, ça tombe un peu comme cheveu sur la soupe... étant donné qu'il s'agit plutôt d'un roman d'action ayant un amour interdit comme ligne de fond. On suit les personnages dans leur volonté d'écrire eux mêmes leur destin face aux codes des Cupidons.

J'ai eu du mal à finir ce premier tome...
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La cave

Dans ce roman nous suivons une jeune fille nommée Summer.

En un instant la vie de Summer s'écroule lorsqu'elle est enlevée. Son ravisseur nommé Trèfle l'enferme dans une cave, où se retrouvent trois autres filles : Rose, Iris et Violette.

Summer tente de survivre face aux violences de ce monstre qui les tient captives. Elle en est certaine elle se battra jusqu'au bout pour sortir de là ! Elle ne deviendra pas cette personne du nom de Lilas qu'il lui impose d'être.

Summer garde l'espoir de retrouver les personnes qu'elle aime.



Dans ce livre, nous suivons par alternance de chapitre, le point de vu de Summer, de son copain et du bourreau Trèfle. C'est super intéressant de connaître la situation vue par ces trois personnages. Ça apporte vraiment beaucoup à l'histoire.



Lorsque que j'ai commencé ma lecture de La cave, il m'était devenu impossible de l'arrêter ; je voulais toujours connaître la suite et la fin de cette histoire. C'est un véritable page turners !

Concernant les personnages je me suis beaucoup attachée à eux. D'ailleurs cela ne facilite pas cette lecture déjà sombre, puisque l'autrice n'hésite pas à les torturer psychologiquement et physiquement.



Ce thriller psychologique est prenant, je vous le conseille fortement si vous appréciez ce genre littéraire.

Cependant un avertissement est à formuler : ce livre heurte notre sensibilité, il n'est pas à mettre entre les mains de tous les lecteurs !

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L'homme qui valait 35 milliards

En choisissant ce roman de Nicolas Ancion sur les rayons de ma bibliothèque favorite, je me suis dit que j'allais me divertir dans un bon moment de lecture bien belge. Et ainsi en fut-il ! Mais pas que, comme on dit chez moi.



L'histoire se passe à Liège, d’où Nicolas Ancion est originaire. Et il faut savoir que les Liégeois sont très attachés à leur ville; on dit d’ailleurs qu’ils divisent les gens en deux catégories : ceux qui vivent à Liège et ceux qui rêvent d'y vivre !



Alors que la Belgique n’existait pas encore, John Cockerill a fait de la région de Liège un haut lieu de l’industrie sidérurgique, ses usines couvrant, au fil des ans, toute la chaîne de production, depuis les hauts-fourneaux jusqu’à la construction de machines. Longtemps florissant, l’empire Cockerill a fini par s’effondrer; intégré au groupe Usinor en 1998, puis au groupe Arcelor en 2002, il a provoqué des restructurations, avec d’importantes conséquences sociales. En 2006, une OPA de Mittal Steel fait naître ArcelorMittal, provoquant une vague d’espoir grâce à la réouverture du haut-fourneau n° 6 de Seraing en février 2008, qui sera de nouveau arrêté en 2008.



Voilà le contexte économique et social dans lequel paraît le livre de Nicolas Ancion, en 2009.



« L’homme qui valait 35 milliards », c’est le PDG Lakshmi Mittal, dont Nicolas Ancion imagine l’enlèvement. Ailleurs qu’en Belgique, cet enlèvement aurait été perpétré par un commando hyper-organisé, qui aurait ensuite exigé une colossale rançon ou l’annulation des plans de restructuration. Mais en Belgique, pays du surréalisme, l’affaire est traitée d’une manière bien plus rocambolesque, que je vous laisse découvrir.



C’est succulent de belgitude, délicieux de dérision. Quand j’entendrai encore parler de Lakshmi Mittal, je ne pourrai m’empêcher de le voir comme le dépeint Nicolas Ancion: propret dans son costume clair, tirant sur ses manchettes pour les réajuster.



Le livre évoque « Strip-tease », ce cultissime magazine télévisé de Jean Libon et Marco Lamensch qui a déshabillé la société belge pendant des années. Dans l’esprit, ce roman en est proche. On y voit des gens vivant leur vie, poursuivant leurs idéaux, personnels ou altruistes, sans se laisser atteindre par le regard des autres. Au premier degré, un vernis de drôlerie qui donne le plaisir d’une lecture divertissante. Mais ce vernis n’est qu’un voile camouflant une dure réalité sociale qu’inlassablement des héros du quotidien tentent d’améliorer.



Pas de haute philosophie, pas de culture prétentieuse, juste de l’action, des petits gestes pour se sortir du trou, et tendre la main à ses voisins pour qu’ils suivent le même chemin. C’est émouvant, en fin de compte. Lisez donc !

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Quatrième étage



Tout d'abord merci à Babelio et à Espace Nord pour cette rentrée masse critique.

J'avais été attirée par la quatrième de couverture de quatrième étage et je tirais déjà des plans sur la comète. J'imaginais la fin avant d'avoir tourné la première page, quelle surprise!

J'ai été choquée par la misère des gens et leur façon de vivre, la pauvreté. Même au 20ème siècle j'ai du mal à m'imaginer qu'on puisse vivre comme ça. Qu'il y ait les riches qui abusent de leur pouvoir pour dépouiller les plus pauvres. On se croirait dans Robin des bois.

J'ai trouvé qu'il y avait parfois trop de détails qui n'apportaient pas grand chose à l'histoire. Par contre le pourquoi Marie est alitée aurait pu être un peu plus étoffé.

Cela reste quand même une très belle histoire d'amour et une belle découverte pour moi qui ne connaissais pas Nicolas Ancion.
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La cave

J’ai été irrémédiablement attirée par la couverture de ce roman ainsi que par son quatrième de couverture ! Ayant lu bon nombre de témoignages réels portant sur des enlèvements et des séquestrations, ma curiosité a d’emblée été titillée par le côté romancé de la chose.



Je vous le dis par avance, La cave est un thriller à ne pas mettre entre toutes les mains car il est absolument terrifiant ! C’est un roman psychologique très intense, qui nous capture et nous plonge dans les abîmes de l’horreur en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire !



Tu débute le jour où un homme aborde Summer en l’a prénommant Lilas. Il l’a kidnappe à bord de sa camionnette blanche, et l’emmène dans sa cave dissimulée par une bibliothèque et aménagée avec soin, contenant tout l’essentiel que l’on retrouve dans une maison.



Summer est une jeune fille de 16 ans qui vit chez ses parents avec son frère. Elle partage depuis un an et demi une belle histoire d’amour avec Lewis, un garçon très attentionné. Tous l’avaient prévenu, tous lui avaient dit de ne pas se balader seule le soir et d’être prudente…



Pourtant, la voici déposée comme un paquet dans la cave de cet inconnu, complètement terrifiée ! Sur place elle découvre trois autres jeunes filles renommées Rose, Iris et Violette. Également enlevées et séquestrée par cet homme depuis de nombreuses années pour l’une d’entre elle…



Nous découvrons cette histoire, au son de trois voix. Celle de Summer emprisonnée dans la cave, celle de Lewis, qui la recherche activement sans baisser les bras et enfin celle de Trèfle, le bourreau qui passe de l’un a l’autre tableau avec une facilité déconcertante.



De multiples flash-bacs ponctuent ce récit et lui apportent du rythme, mais aussi pas mal de détails sur les personnages en eux-mêmes, ce qui leur apporte de la profondeur. Cela permet au lecteur de s’attacher plus facilement à eux, et de ce fait, de se préoccuper de leur destin et de ce par quoi ils vont traverser.



Forcément, celui de Summer m’a tenue en haleine, plus particulièrement, car plusieurs de ces flash-bacs sont centrés sur elle. Nous y apprenons, par exemple, de qu’elle manière sa relation avec son petit ami a commencé ou encore comment se déroule son quotidien avec sa famille.



...

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Le Pape a disparu

Synopsis

Ernest, le premier Belge, le seul qui a l’immense privilège de poser le fessier sur le Saint-Siège, Le Pape tout vêtu de blanc « dashé » est pris dans un guet-apens. Il officie, malgré lui, en tant que passeur. La cible parfaite pour ses déplacements internationaux non contrôlés. Il est déjà passeur, c’est vrai, en connaissance de cause, il passe le message du Tout-Puissant à qui veut bien l’entendre. Mais ici, c’est tout autre, ce sont des boîtes, Non ! Non ! Non !, pas des cadeaux de noël, cela pourrait vu le résultat obtenu pour le destinataire qui respirerait à pleins poumons le contenu. C’est certain que le gouteur verrait le père Noël et tous les Saints imaginables. Donc Ernest, naïf, a les deux pieds dans un réseau de trafic de drogue. Son alter ego, l’évêque Vertupoint, s’inquiète, influencé, informé par la police et tente de le sortir de cette impasse. La réaction ne se fait pas attendre, Le Pape disparaît.

Impression

Une double lecture découverte, d'abord pour l'auteur et ensuite pour le côté numérique. Ou inversement. Me voilà face à un surréalisme amusant. Avec des personnages très naïfs, des gamins pratiquement, sauf peut-être les « gangsters », et caricaturaux. De prime abord, j’ai ressenti que le but était de pas trop se prendre au sérieux, la rigolade, l'humour décalé avant l'intrigue et le suspens... Du moins, au départ, dès les premières pages.

Petit à petit, lors d’une pause où j’avais tapé le premier paragraphe de mon impression, le franc tomba. Pardon, l’euro ou le centime chuta. M’a fallu le temps, je l’ai dit avant toi, na !

Une aventure somme toute très simple. Pas de surprise étonnante sur la chute. Mais qu’est-ce donc ? Une histoire de trafic, d’enlèvements, on plonge dans le thriller, le polar… Sans apocalypse hollywoodienne "at the end". Que nenni.

Ce texte surréaliste est une caricature à la Charlie Hebdo. Un dessin humoristique au trait exagéré qui pointe une actualité, une info plutôt, qui dérange. Sur le ton de la blague.

Amusante, mais pas que. Car quand la pièce est tombée, rappelez-vous je le disais au début : l’euro tomba, je n’arrivais plus à rire autant. Ce ne fut pas le choc, mais une interpellation instantanée. Un flashback jusqu’en 1996, un deuil, une année sombre pour la Belgique. Sans les citer, car je n’ai pas le recul de l’auteur, de l’humoriste, pour prononcer les prénoms qui me dressent les cheveux sur la tête. Ce qui est impressionnant, c’est justement la possibilité de quelque part, viser juste sans la jouer nudiste. Je mets l’affaire à poil et prenez ça dans la tronche, car c’est comme cela que ça s’est passé.

J’ai beaucoup apprécié ce côté décalé, impossible, dessiné, écrit avec la vérité. Les jeux de mots sympas, avec certaines blagues parfois très plates. La moquerie de tout ce qui construit l’histoire pour pointer un/des fait(s) de société innommables est originale. L’exercice, même si l’histoire de 100 pages à un air d’action précipitée est difficile. Dans l’ensemble, le seul inconvénient, est que c’est une histoire, justement, réduite à 100 pages. Romancée sur 300 en gardant la même ligne humoristique, avec plus de décor et d’ambiance, elle aurait eu un effet intéressant.

Pour conclure. Je suis étonné par l’approche. Pas de débordement. L’absurde d’une absurdité qui termine par l’absurde. L’ironie du sort. L’inaction dans une tempête qui te bouffe de l’intérieur, c’est une noyade lente, cruelle et douloureuse. Quand tout est fini, on passe à autre chose.

Une très bonne première expérience numérique.
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La cravate de Simenon

C'est la fin des années 70. Une époque où "chaque chose était à sa place, l'univers était stable et l'avenir s'annonçait radieux". Baudouin en est d'autant plus persuadé que trône dans le salon, accrochée à un clou, la vraie cravate de Simenon, porte-bonheur de la famille et de son père en particulier. Un père qu'il croit indestructible...



Un vrai bain de jouvence ce titre! En parcourant ces 74 pages, je me suis retrouvée, gamine, à une époque où, effectivement, la vie était bien moins stessante qu'aujourd'hui. Et les instantanés (en ce temps-là, on faisait des polaroïds) ont défilé devant mes yeux: le téléviseur en noir et blanc, l'unique chaine nationale, les lampes en plastique, la fameuse bière brune (Piedboeuf si mes souvenirs sont bons), les pantalons pattes d'eph en matière synthétique, la moustache de mon père, les jupes courtes, les voitures aux couleurs acidulées, les élocutions en primaire, les livres au papier jauni qui remplissaient (déjà) ma vie...



Dans ce récit, Nicolas Ancion nous conte donc l'histoire de Baudouin (et non Leopold comme noté en 4e de couverture! (1)), un petit Liégeois de sa génération qui va, par le biais de cette fameuse cravate de Simenon, découvrir sa vocation d'écrivain. Et de s'interroger alors sur le caractère un brin autobiographique de ce récit. Allez savoir! Son narrateur brouille lui-même les pistes:



"Ce que j'avais aimé, cet après-midi-là, c'était le plaisir de raconter une histoire en toute liberté, sans être contraint ni par la vérité ni par l'exactitude. J'avais juste cherché à captiver mon public. Je venais de découvrir le bonheur de mentir. Je voulais devenir écrivain."



Quant à captiver son public, mission remplie en ce qui me concerne. Autour de cette cravate se nouent les liens d'amour indéfectibles entre un père et son fils. Un père dont la philosophie : "Il n'y a rien de plus beau que les histoires qu'on se raconte et qui font pétiller la vie" m'évoque furieusement celle du magnifique film "La vie est belle". L'air de rien, l'auteur aborde ici le thème difficile de la maladie et de la fin de vie. Et même si, confrontés à de telles circonstances dramatiques, nous n'aurons certainement pas la possibilité ou le courage d'agir comme son héros, nous pourrons toujours nous souvenir de ceci:



" La vie, comme l'éternité, ne dure qu'un instant, c'est à nous d'en profiter."



Enfin, grâce à ce récit, j'ai enfin découvert pourquoi j'ai moi aussi depuis l'enfance le nez dans les livres! La faute en revient à la météo belge car, comme le dit notre narrateur, "avec une météo pareille, on est condamné à aimer la littérature.



Tout cela ne vous dit toujours pas quelle est la véritable histoire de cette cravate? A vous de le découvrir en lisant ce récit à la fois drôle et émouvant.


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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La cave

Intriguée par le titre et la couverture, je me suis laissée tenter par ce livre...sans remarquer qu'il était classé dans la catégorie "jeunesse".



Malgré tout, je l'ai dévoré en deux jours, une fois plongée dedans, je ne pouvais plus m'arrêter. Je tournais les pages inlassablement, je voulais savoir ce qui allait leur arriver, si elles allaient s'en sortir...



Le livre est efficace pour nous prendre aux tripes, on a peur avec les filles et en même temps, il ajoute une petite touche de psychologie très intéressante !



Il n'y a que deux défauts à mes yeux :

- Quelques répétitions dans la plume, des choses répétées sur plusieurs paragraphes et des fois, j'ai eu l'impression de quelques incohérences.

- L'horreur n'est pas totalement décrite. En soit, c'est un livre jeunesse donc c'est logique, tout est centré sur les émotions des filles, sur la psychologie des personnages...mais je dois avouer que je reste un peu sur ma faim.



En résumé, une lecture addictive mais avec un goût de trop peu.
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Positive

Un roman méritant de l'attention par ses différents sujets : le principal étant le VIH/Sida mais aussi en parallèle le racisme et le harcèlement scolaire.

On s'attache très facilement à Simone et on a envie que tout se passe bien pour elle malgré les péripéties car elle le mérite !

Un roman touchant et si vrai.

Il devrait être trouvable dans tous les lycées et me fait prendre conscience qu'on a beaucoup de lacunes sur la maladie.
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Positive

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La cave

J’AI ADORE !!! On est plongé tout de suite dans le vif du sujet, c’est prenant, intriguant et addictif au possible !!! On suit Summer 16 ans qui a tout pour être heureuse, un petit-copain qui l’aime, une famille aimante, jusqu’au jour où tout son monde bascule et elle se fait kidnapper par un homme malade au caractère explosif et obsessionnel. On est plongé dans une ambiance dans un monde remplie de noirceur et on découvrir que ce n’est pas la seule jeune fille à être dans cette situation. Summer fait preuve de beaucoup de force pour essayer de suivre et ce qu’elle endure et horrible, les atrocités dont elle est témoin sont glaçante.

Le vrai point positif de ce livre c’est qu’on a bien entendu la version de Summer, mais on a aussi le point de vue de Lewis sont petit-ami et également celui du kidnappeur et c’est vraiment un gros point positif, on sait pourquoi il fait ça, bien que ce ne soit pas pardonnable on comprend ce qui le pousse à agir de cette façon !! Et Lewis qui se démène bec et ongles pour retrouver sa chérie qu’il aime plus que tout, c’est très beau !! En tous cas c’est thriller poignant, addictif qu’on ne peut pas lâcher. Je vous le conseille il était vraiment GÉNIAL !!
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Les Glob'enquêteurs, tome 1 : Momies et compa..

« Momies et compagnie » est un roman jeunesse, paru en 2011 et qui vient d’être réédité en poche, par Hachette.



Alex et Maya s’apprêtent à passer leurs vacances chez leur grand-mère Mado. Hyper active, elle leur a prévu un programme culturel chargé et des repas bios et sains. Mais dans le train, Alex a entendu une étrange conversation. Un Russe à l’allure inquiétante, tatoué dans le cou, évoquait un sarcophage en sa possession. Les deux enfants n’en demandent pas plus pour se lancer dans une enquête à travers Paris. Alex, hyper calé en sciences et polyglotte, et Maya, surdouée en informatique, vont mener cette affaire tambour battant. Sur les traces de ce mystérieux Russe, ils vont mener leurs recherches aux quatre coins de Paris, du Louvre aux catacombes en passant par l’Opéra Garnier, la Bibliothèque nationale ou le métro.



Ce récit destiné aux jeunes dès 10 ans pourra cependant intéresser les lecteurs jusqu’au premier degré du secondaire. En effet, l’histoire est dynamique et entraînante, facile à lire et les informations qu’elle transmet sur l’Egypte des pharaons, les quartiers et les lieux culturels de Paris sont très intéressantes. Grâce au rythme soutenu du récit, le lecteur ne s’ennuie jamais et les nombreux rebondissements maintiennent le suspense jusqu’à la fin. Ajoutez à cela un peu de sorcellerie et de magie noire ainsi qu’un trait d’humour et vous avez la recette idéale d’une agréable lecture.



Des annotations en marge du récit apportent des explications claires sur des faits historiques ou des lieux géographiques et permettent une parfaite compréhension.



Enfin, un plan de Paris et les illustrations de Bruno Tatti complètent le tout. Réalisées en noir et blanc, elles contribuent à l’atmosphère mystérieuse et fantastique de l’aventure vécue par les jeunes héros.



J’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir. C’est l’introduction idéale à l’exposition Toutankhamon qui débute le mois prochain à Liège et que j’irai, bien sûr, voir avec mes élèves.
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La cave

Après avoir lu le résumé, j'ai eu un certain doute. Bon, une jeune fille qui se fait kidnappé, c'est mysterieux, mais elle se fait enfermée dans une cave. Je me demandais donc, si le livre allait avoir de l'action où si ça serait ennuyeux, mais absolument pas! L'auteur y decrit si bien les scènes et les émotions des jeunes filles, qu'on se croirait presque emprisonné dans la cave avec elles. Un livre poignant, un suspence jusqu'au bout du livre, il a su parfaitement me tenir en haleine tout du long!
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La cave

En deux mots: j'ai a-do-ré. Ce livre est vraiment génial. J'ai trouvé l'intrigue très intéressante, mais aussi assez effrayante. En effet, le fait que 4 jeunes filles soient enlevées par un dangereux criminel est une affaire totalement réaliste. Durant la lecture de ce livre je me disais: Et si cela m'était arriver, qu'aurais-je fais ? Et par le même temps c'est aussi un rappel de nombreux faits divers dont on entend encore parler aux informations. Il faut aussi ajouter que Trèfle est vraiment tordu pour séquestrer ces jeunes filles et leur dire qu'elles sont sa famille.

Pour finir, avec un intrigue et des personnages aussi intéressants je mets 5 étoiles à ce livre.
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