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Critiques de Nicolas Ancion (410)
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Positive

Voici mon retour de lecture sur Positive de Camryn Garrett.

Nouveau lycée et nouveau départ pour Simone Garcia-Hampton : elle se fait de vraies amies, se voit confier la mise en scène de la comédie musicale de l’année et se rapproche de Miles, celui qui la fait fondre dès qu’il entre dans la pièce.

Mais voilà, Simone est séropositive, et elle n’a qu’une peur : qu’on découvre sa maladie.

Lorsqu’elle commence à sortir avec Miles, elle sait bien qu’elle devra lui en parler, même si cette idée la terrifie.

Mais bientôt, un message trouvé dans son casier la menace de tout révéler à l’ensemble du lycée si elle ne le plaque pas…

Simone renoncera-t-elle à l’amour pour protéger son secret ?

Positive est un roman pour adolescents dont la lecture ne m'a pas totalement convaincue.

La romance entre Miles et Simone ne m'a pas semblé crédible. C'est dommage car c'est sur quoi repose ce roman !

En effet, nous avons une jeune fille positive au virus du SIDA qui éprouve ses premiers émois et se pose donc des questions sur sa sexualité.

Le thème est très intéressant car on oublie souvent que des jeunes peuvent être séropositif et souhaiter avoir une vie sexuelle.

C'est d'ailleurs très bien abordé, avec beaucoup de pudeur.

Les adolescents, et les adultes, apprécieront la lecture qui permet vraiment d'en apprendre plus sur le SIDA.

J'ai apprécié toutes les questions que se posent Simone, sa façon de voir les choses, ses inquiétudes.

J'ai moins apprécié son rapprochement avec Miles.

Quand au maître chanteur.. ben là encore je n'ai pas trouvé ça toujours crédible.

Malgré tout, je ne regrette pas la lecture de Positive.

L'autrice s'est un peu perdue à vouloir trop bien faire mais pour un premier roman, c'est plus qu'honorable.

Ma note : un encourageant trois étoiles et demie.
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Momies et compagnie

J'ai reçu ce livre dans le cadre de

l'opération Masse critique jeunesse. Je remercie donc Babelio ainsi que graine2.

Ce roman jeunesse est très malin. Tout d'abord son format comporte des annotations dans la marge, qui permettent d'expliquer aux jeunes lecteurs mais également au plus grands, les mots compliqués, les précisions sur les lieux et l'origine de leur nom ou de leur création.

car Alex et sa soeur, sont de jeunes enquêteurs qui dans ce premier tome arrive à Paris chez leur grand-mère pour les vacances. Ils se retrouvent mêlés, de part leurs talents exceptionnels pour leur âge, à une aventure fantastique.

Le lecteur découvre donc les plus hauts lieux de la capitale, avec des annotations et des dessins qui enrichissent le roman et lui donne un côté documentaire.

Je conseillerai avec enthousiasme cette série de romans aux jeunes qui souhaitent vivre une enquête assez palpitante et enrichir leur culture generale. Même en tant qu'adulte, je dois avouer avoir fait quelques découvertes intéressantes sur certains lieux de Paris qui m'étaient méconnus.
Lien : http://livresque78.over-blog..
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Le Pape a disparu

Iconoclaste et déjanté! Et inclassable...



Il faut être bien naïf pour accepter de transporter une boîte de «médicaments» que Mady destine a sa mère, malade en Belgique, même lorsque l’on est un sémillant jeune homme, Ernest et que l’on exerce le métier de...pape (sans grande conviction d’ailleurs :



«il n’y croyait pas trop. on lui avait parlé du pari de Pascal. Cela ne coutait rien de toute façon».



Si le trafic se prolonge pendant quelques mois il aboutit au drame : Sa sainteté est kidnappée, au grand dam de son ami le cardinal Vertupoint qui lui avait conseillé d’abandonner cette activité à haut risque.



C’est court et animé, simple dans le propos mais farci de calembours et de remarques humoristiques, qui compensent la banalité du sujet. Le relief est donné par la personnalité particulière du héros et par le fait que l’auteur ne se prenne pas au sérieux



Un court et agréable intermède de lecture, qui se termine sur quelques recettes de cuisine, qu’affectionne notre pontife et qui sont le témoin de son caractère facétieux


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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La cave

Que la vie était simple pour Summer, adolescente de quinze ans. Son amoureux Lewis, les disputes avec son frère, les sorties avec les copines... Mais tout ça fut balayé d'un revers de main après avoir croisé la route d'un certain Trèfle. Enlevée en lisière de forêt par cet inconnu puis enfermée dans une cave, Summer est confrontée à la terrible épreuve de la séquestration, à ceci près qu'elle n'est pas seule dans cette cave... Rose, Iris et Violette, trois autres jeunes-femmes, sont elles aussi prisonnières de la folie de cet homme. Tandis que l'emprise psychologique semble fonctionner sur certaines, Summer rebaptisée Lilas, n'est quant à elle pas prête à baisser les bras. L'escalade psychique ne fait que commencer... Natasha Preston offre avec ce roman ado, un thriller remarquable ! Parfois glauques, les situations fluctuent suivant l'humeur du ravisseur ou les tentatives d'évasion de ses chères "fleurs". Jamais linéaire, l'auteure surprend par son audace en alternant les points de vue entre Summer, Lewis et Trèfle et signe ainsi un livre troublant à la finesse psychologique indéniable. 



Enlevée et séquestrée par un maniaque nommé Trèfle, Summer désormais rebaptisée Lilas par ce dernier, peine à accepter son sort, et il y a de quoi ! La veille, encore libre et entourée de sa famille et de son petit ami Lewis, celle-ci menait la vie insouciante d'une ado de quinze ans. Aujourd'hui, sa famille se résume à Rose, Iris et Violette, trois étrangères elles aussi séquestrées et placées dans cette cave aménagée. Pourquoi ont-elles été enlevées ? Pourquoi les avoir renommées par des noms de fleurs ? Si Summer/Lilas est encore pleine de courage et d'espoir, on ne peut pas en dire autant des autres. Les jours, puis les mois passent, les noms de fleurs restent, mais pas forcément les filles... Summer reverra-t-elle un jour sa "première" famille ? 



Noir et troublant, je me suis demandée dès le début comment ce roman tiendrait en haleine le lecteur dans ce huis clos glaçant. Parce que ce n'est pas un huis-clos justement ! Enfin si, mais pas vraiment. Toute l'ingéniosité de l'auteure réside dans la pluralité des personnages et les différentes voix qui s'y rapportent comme l'attente interminable des proches de Summer à travers celle de Lewis. La cave n'est donc pas le seul décor, mais le lieu de toutes les tragédies. Et croyez-moi, il y en a !



Grâce au soin et au réalisme avec lequel elle décrit pas à pas la spirale psychologique, Natasha Preston réussit à décrire le processus du syndrome de Stockholm avec précision. Aboutie, la fin va d'ailleurs dans ce sens, mais ne comptez-pas sur moi pour vous en dire plus à ce sujet... ! 



Thriller au suspense grandissant, la romancière aborde avec beaucoup d’intérêts l'image de la famille et les traumatismes d'enfance qui affecteront l'adulte de demain. Loin d'en excuser le comportement qui peut en découler, elle met le doigt sur un sujet intéressant afin de le détourner et en explorer les failles en mettant par exemple en parallèle, la famille lambda de Summer avec celles de Rose, Iris et Violette, sans oublier Trèfle.



Pour conclure, je ne peux que vous conseiller ce young adult qui réserve de belles et sanglantes surprises, et dans lequel j'ai poussé des "Nonnnnnnnnnn" ou encore des "Olalalalala" assez distinctifs ! Hâte de découvrir les prochains romans de la romancière...



Après l'angoisse, place au réconfort ! Entre deux sueurs, il me faut bien trouver à quelle gourmandise m'attaquer. Pour cette histoire, ce sera une crème brûlée au café sur lit de cookie dough. Oui, vous avez bien lu ! Psychologiquement dense, ce roman mérite d'explorer une gourmandise à sa hauteur. Car derrière la surface, se cachent d'étonnantes révélations...gustatives !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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En mille morceaux

Une ville parmi d’autre, une école, un quartier, une bande de jeunes... Un quotidien comme celui de milliers d’adolescents. Il y a Erik, le militant, l’engagé, qui s’en sort grâce à une écriture salvatrice, Frank, le noceur, parfois violent, Karine, la gothique, meilleure amie de Jess, révoltée en permanence, Léa, l’amoureuse, qui oscille entre respect des règles et lâcher prise... Ils vont prendre la parole à tour de rôle pour raconter quatre jours de leur vie. Quatre jours marqués par des événements dramatiques. Et au milieu d’eux, une bloggeuse anonyme qui les bouscule dans leurs certitudes par son anticonformisme et son franc parler.



La mort, les jeunes la côtoient parfois, mais en parler, c’est autre chose. Comment l’apprivoiser ? Que nous dit-elle sur nous-mêmes ? Et la vie ?



Nicolas Ancion met le doigt sur des questions essentielles. Ses personnages ont chacun une manière personnelle d’appréhender la vie et de réagir et il les laisse s’exprimer sans juger. Certains fuient dans divers addictions : drogue, alcool, jeux vidéo... comportements auxquels les jeunes lecteurs peuvent s’identifier.



Roman de commande, pour un projet en partenariat avec Infor-Drogue, ce récit tente de montrer que ce qui pousse les jeunes à consommer est très souvent d’ordre relationnel. La fiction permet aux jeunes d’en prendre conscience et c’est un point fort du récit.



Raconter des histoires, c’est faire passer des émotions et des messages. Deux objectifs atteints par Nicolas Ancion dans un texte fort et prenant sur le deuil, l’amitié, la culpabilité, à proposer dès 14-15 ans.



Pour des informations complémentaires, les lecteurs peuvent ensuite surfer sur le site www.enmillemorceaux.be réalisé en partenariat avec Infor-Drogue

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La cave

Natasha Preston aurait pu prétendre à un gros coup de cœur de ma part. Elle est malheureusement passée à côté de son final qui n’est pas à la hauteur du roman dans son ensemble. Après je n’oublie pas qu’on est dans un registre Young adult et que développer la partie très psychologie d’une longue séquestration aurait fait perdre son lectorat visé.



En tout cas, je lui tire mon chapeau pour l’enfermement des ces quatre fleurs. Le lecteur est dans l’ambiance anxiogène de La cave avec Lilas, Iris, Rose et Violette. L’auteure aborde avec justesse le syndrome de Stockholm.



Un young adult thriller qui reste soft et abordable pour nos jeunes lecteurs même s’il traite un sujet douloureux. La fin n’est pas crédible et précipitée mais je prends quand même.



Je partage le succès de ce roman. J’ai vu beaucoup de retours positifs et je suis passée à côté. Il est addictif, intense, bouleversant, palpitant, émouvant, anxiogène, angoissant et surtout il nous met mal à l’aise. On souhaite de tout notre cœur que ce calvaire se termine pour ces quatre fleurs.



Je trouve judicieux que l’auteure ait donné la voix à Trèfle et Lewis. Cela a permis de donner un rythme au thriller et d’avoir des points de vue différents. On en apprend plus sur les personnages. J’aurais même vu un peu plus de prises de paroles de Lewis pour cerner un peu mieux l’après séquestration.



En tout cas, je me ferais une joie de relire l’auteure. J’ai dévoré son premier roman. Intense en émotion.
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La cave

J'ai été assez surprise de découvrir ce thriller classé dans la catégorie Young Adults.



Pour ceux qui auraient tendance à ne pas se lancer dans des livres de cette catégorie, il serait dommage de ne pas découvrir "la cave", vous risqueriez de passer à côté d'un très bon moment de lecture, mais surtout de ne pas vivre le paroxysme de l'horreur.



Au départ, j'avais un peu peur de tomber sur une enquête classique suite à l'enlèvement de Summer qui mène une vie parfaitement normale d'une ado de 16 ans. Elle est entourée de ses parents, amis et un petit ami. le tout commençait d'une manière assez "nian-nian" et je me disais que je ne le finirais certainement pas !



Le tournant arrive rapidement, sans que l'ennui ne s'installe, lorsque Summer croise la route de Trèfle et ne rentre donc pas chez elle...



Imaginez une maison comme n'importe quelle autre. Une pièce. Dans cette pièce, une armoire. Derrière cette armoire, une porte. Au-delà de cette porte, des escaliers. Et en bas, une cave.



Une cave où sont séquestrées trois filles, Rose, Iris, Violette, et Summer rebaptisée Lilas.



Ces filles sont soumises à la folie meurtrière d'un homme : Trèfle, dont la folie est telle qu'il a décidé qu'elles faisaient partie de sa famille et qu'il les protégeait... Mais le cauchemar ne s'arrête pas là...



L'auteur nous entraîne dans la psychologie des personnages. Une alternance de point de vu très intéressante.



D'un côté Summer/Lilas avec son quotidien, l'évolution de ses pensées, sa vie dans "la cave" sa relation aux autres, le regard qu'elle porte sur ses quo-détenues est sans complaisance...



Enfin, Lewis, le petit ami de Summer qu'on découvre lors de la disparition de Summer, ses recherches, ses espoirs ... Ses émotions sont palpables et sa douleur est transmise à travers le récit de l'auteur.



Ces alternances donnent du rythme à cette lecture, qui sans cela aurait été assez plate et sans intérêt pour tomber dans une banale enquête suite à disparition, comme une mauvaise série TV.



J'ai parfois eu envie de secouer certaines filles pour les réveiller ! Un syndrome de Stockholm complètement déstabilisant, qui les pousse à faire et accepter des choses qu'en temps normal elle auraient rejeté en bloc, mais es-ce seulement ça ? La peur parfois vous fait accepter le pire....



De temps en temps on a des retours en arrière avec les années indiquées en début de chapitre, notamment sur Trèfle et comment il a basculer... Certains passages concernent Summer et sa relation avec Lewis. Ces détails ajoutent à l'intrigue un rythme non négligeable.



L'ambiance est angoissante, certains passages sont choquants, glauques. Tout est tellement dingue dans ce livre que cela frôle la perfection dans le récit et la vérité ne semble pas loin. Malgré tout, l'espoir est très présent.



Certains passages seront gores à souhait, choquants pour certains et trop crus pour d'autres ! Mais c'est là toute la qualité d'un très bon thriller qu'on a du mal à lâcher et qui allie la terreur et l'espoir. Deux antonymes dans un thriller, mais l'auteur arrive à les marier avec talent.



En bref, une lecture addictive qui prend son envol à la dernière partie ! Je pensais même à mon livre lorsque je devais faire autre chose ! J'étais impatiente de connaître le dénouement.



Un huis clos, angoissant qui va vous remuer et ne ménagera pas vos nerfs ! Une lecture à découvrir et surtout un récit magnifiquement construit par son auteur Natasha Preston.



Un thriller jeunesse de qualité, avec une psychologie des personnages et un psychopathe digne du genre. le final est très différent d'un thriller classique, mais cela tient de la classification Young Adults...
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Histoires de zombies

Dans la même collection d'anthologies que "Histoires de... Démons et merveilles" dont j'ai fait la chronique ici il y a quelques semaines, nous sommes tout de même ici un cran au dessus avec les zombies.

Ce recueil compte pas moins de 16 nouvelles diverses et variées avec plein de bonnes surprises, seules deux ou trois nouvelles ne m'ont pas accrochées mais pour le reste c'est tout bon, je précise que certaines histoires ne sont pas dénuées d'humour, d'amour, de suspense ou encore de stress.



Pour les thèmes on passe par le jeu vidéo en ligne qui se transforme en apocalypse réelle ; un homme n'aimant pas trop les enfants se retrouvant à aider et aimer une petite fille traumatisée ; Nous sommes à un moment donné dans la peau d'un zombie (j'adore) ; il y a aussi du plus classique dans la veine de The walking dead (sans non plus en être une copie) ; une histoire de Père Noël ou encore une momie Égyptienne semant la panique dans un camp d'archéologues. Mention spéciale pour une des nouvelles qui se déroule en Amazonie avec une légende autour d'une tribue terrassant des exploitants de bois, impressionnant !



J'ai beaucoup apprécié ma lecture et l'ai fait dérouler lentement (une nouvelle ou deux par jour) pour ne pas tomber dans l'indigestion (sans jeux de mots).

En tous cas l'originalité est au rendez-vous et les fans de marcheurs et autres rôdeurs, monstres ou mordants auraient tort de se priver de cette lecture bien sympathique.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Maudit Cupidon, tome 1

Maudit Cupidon est une bonne surprise. Alors que le résumé laissé croire à une histoire d'amour assez basique, dans un univers adolescent un brin cucul, Lauren Palphreyman nous offre une histoire avec un univers bien plus développé qu'on aurait pu croire.

Coté personnage, on a aussi une bonne surprise. Même si on échappe pas à certains stéréotypes, les personnages sont attachants et bien développés. Lila, rapidement dépassée par les évènements, se retrouve coincée entre les 2 frères, Cupidon, beau gosse charmeur et obstiné pas si futile que çà, et Cal, beau gosse décidé à ne pas transgresser les règles et à empêcher les autres de le faire.

L'intrigue est bien ficelée, pleines d'aventures et de rebondissements. La seule chose qui m'a un peu agacé, c'est le triangle amoureux, dont on se doute qu'il va arriver, mais qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe à la dernière minute.

Mais pas de quoi gâcher la lecture, en attendant l'arrivée du tome suivant.

Merci à Netgalley et aux éditions Hachette pour cette chouette découverte.
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New York 24h chrono

Miguel mène une vie paisible entre sa passion pour la course à pied qu’il exerce en arpentant les ruelles pavées de la belle ville de Carcassonne et son emploi plutôt routinier dans le domaine des assurances.

Une monotonie qui vole en éclats lorsqu’il reçoit une lettre de feu son grand-père Ramon qui lui promet en héritage une magnifique villa à Barcelone à la condition d’y amener sa cousine Ana. Pour Miguel, c’est la perspective d’une nouvelle vie qui s’offre à lui.

Fini la monotonie de ses journées, il rêve déjà de se dorer la pilule dans sa superbe résidence hispanique.

Grâce à la magie des réseaux sociaux, Miguel a vite fait de retrouver la trace de sa cousine qui l’invite derechef à New York. Nous suivons sa folle journée où rien ne va se passer comme prévu.



C’est toujours avec grand plaisir que je retrouve l’écriture talentueuse et acérée de Nicolas Ancion.

Un petit roman qui s’apparente plus à une nouvelle. Court mais intense, impossible de le lâcher avant la fin, surtout quand on comprend que l’implacable réalité ne rejoindra pas le rêve de Miguel.





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La cave

Lorsque j'ai découvert la magnifique couverture et l'énigmatique résumé de la Cave de N. Preston, je me suis : « il me faut absolument ce livre ! ». Ensuite, lorsque je me aperçue qu'il était classé dans la catégorie young adult, j'ai hésité… les histoires d'ados gnian-gnian : très peu pour moi ! Finalement, j'ai craqué… oui je suis faible, très faible.

Summer, jeune fille de 16 ans, est enlevée par un inconnu alors qu'elle se rend à pied à un concert. L'inconnu en question se fait appeler Trèfle. Il charge Summer dans sa fourgonnette, l'emmène chez lui et la fait descendre sans ménagement dans une cave aménagée avec soin et complètement aseptisée où trois autres jeunes femmes sont séquestrées : Rose, Iris et Violette. Trèfle rebaptise Summer en Lilas : sa famille de fleurs est enfin complète. Mais Lilas ne se soumettra jamais et donnera du fil à retordre à son tortionnaire.

Le positif : N. Preston mêle trois points de vue dans le roman, celui de Summer, Lewis – le petit ami de Summer – et Trèfle. Cette construction insuffle un rythme dynamique à l'histoire ; les chapitres courts renforcent cette impression. On a l'impression de vivre ce que vit Summer : ses moments d'espoir et de désespoir, de ressentir la souffrance de Lewis et de divaguer comme Trèfle. On partage le quotidien de ces jeunes femmes séquestrées, aux tempéraments totalement différents, qui sont obligées de vouer obéissance et reconnaissance à un détraqué qui se croit investi d'une mission. Celle de purifier sa ville des âmes féminines dépravées.

Les époques de chevauchent également. La fiction démarre un 24.07.2010 mais l'auteure prend le parti d'opérer des bonds en arrière (1987, 2005, 2009 etc) afin de nous permettre de mieux cerner les personnages.

Ceux-ci sont touchants et crédibles. Summer est une toute jeune fille très attachante. Malgré sa peur et son dégoût, elle reste volontaire et combattive. Trèfle possède quant à lui 2 personnalités : une sorte de Dr Jekyll et Mr Hyde. Aux yeux de tous, il est Colin Brown, célibataire, salarié d'un cabinet d'avocats, poli, serviable, sans problème. En coulisse, il est Trèfle : un désaxé maniaco-dépressif, détruit par un lourd passé personnel.

Le négatif : Ce huit clos est un peu répétitif : les jours passent et se ressemblent et on a de la peine à ne pas décrocher, en particulier dans la 1ère partie du roman. D'autre part, j'ai été un peu déçue de la fin. Elle arrive trop vite et s'avère trop simpliste. le coté psychologique, notamment celui portant sur le syndrome de Stockholm est à peine abordé. Enfin, malgré tous mes efforts, l'empreinte jeunesse de ce récit est trop forte à mon goût.

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Contre la montre

Le commissaire Riga a une nouvelle affaire à résoudre: quelqu'un a cambriolé le palais de justice et a dérobé une pièce à conviction. Accompagné de son fidèle coéquipier René, ils vont devoir faire vite pour éclaircir tout ça !!!

Un roman pour les 10-13 ans bien écrit, qui va à l'essentiel pour les accrocher et ne pas les perdre en détails superflus... une enquête qui délit vite et bien !!!
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La cave

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Thriller psychologique ,fascinant,dérangeant et que l'on a du mal à lâcher. La séquestration de "la famille"est angoissante même si certains passages sont par moments répétitifs.La violence est bien présente mais sans jamais tomber dans l'extrême.Ce roman se passe entre la cave ( vous vous en doutez bien!!!!)et l'extérieur. L'extérieur de ce psychopathe boulot,enlèvements et les recherches par la famille de Summer allias Lilas,qui n'a jamais failli à la retrouver vivante ou morte. Ce roman montre aussi le comportement des filles dans ce sous-sol.,De Summer qui a décider de ne jamais se laisser abattre malgré......,et Rose qui semble être du côté de ce salopard malgré toutes les horreurs qu'elles ont subies.Chaque membre de "de la famille" ont des réactions différentes mais sont très liées entée elles.Un roman sombre que j'ai beaucoup aimé mais ceci n'est que mon avis personnel.
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La cave

Généralement, quand ça fait longtemps qu’on a pas lu de thriller, on a toujours cette hâte d’en rouvrir un, couplé à la peur que nos attentes ne soient déçues. Toute excitée, j’ai foncé tête baissée dans ce roman… et j’en ressors ravie. Terrifiée, mais ravie.



Un homme, surnommé Trèfle, enlève et séquestre des filles, généralement prostituées et sans attaches, dans la cave de sa maison. Il s’amuse à les renommer avec des noms de fleurs (Iris, Violette, Rose et Lilas), et les considère comme sa famille. Un psychopathe dérangé, sur qui Summer, rebaptisée Lilas, est malencontreusement tombée. Traînée jusqu’à la cave, elle va faire la rencontre des trois autres filles prisonnières, qui vont lui expliquer leur calvaire et leur quotidien. Une chose est sûre : Summer n’est pas prête à se laisser faire et est bien décidé à tout faire pour se sortir de là.



L’histoire tourne autour de trois narrateurs différents : Lilas d’abord, qui raconte son quotidien comme prisonnière de la cave ; Lewis ensuite, le petit ami de Lilas, qui s’active pleinement pour tenter de retrouver sa copine ; Trèfle enfin, que l’on voit dans le présent, mais également dans sa vie passé. Trois narrateurs différents qui dynamisent l’histoire et tendent à ajouter une tension narrative au récit déjà électrique.



Car l’ambiance est angoissante et ne cesse de croître. La dynamique stylistique de l’auteure est telle que le lecteur, inconsciemment, se met à la place des filles captives. Comme elles, on se sent kidnappé, enfermé. Et on tourne en rond dans notre tête comme elles tournent en rond dans la cave : en attendant le dénouement final.



Hélas ! L’histoire est tellement exaltante est prenante, que je m’attendais à une apothéose finale, qui bouclerait en beauté cette intrigue épouvantable. Malheureusement, et c’est là mon seul regret, Natasha Preston va à la facilité, et nous livre une fin classique, très peu surprenante et peu travaillée. Je la trouve en deçà de l’entièreté de l’histoire. Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette histoire et les puissantes émotions qu’elle nous transmet ; c’est pour cela que sans cette fin bâclée, ce thriller aurait été un véritable coup de coeur.



Plongez au coeur de ce roman psychologique oppressant, qui vous terrifiera autant qu’ils vous énervera. Un premier roman signé Natasha Preston, qui augure une jolie carrière future.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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L'homme qui valait 35 milliards

Cet été est propice aux belles découvertes ! C'est mon premier roman de Nicolas Ancion, auteur belge que je ne connaissais pas même de nom. Mais grâce à une amie de Liège, j'ai pu découvrir son univers décalé, disjoncté, d'une originalité et d'un imaginaire rares.

Mais où a-t-il été chercher ces idées ? Certainement dans ce coin de pays qu'il aime, pays en proie à la récession économique et aux promesses de grands industriels non tenues.

Sur fond de combat social, voilà les héros, Richard, Léon, Octavio déployant une énergie hors du commun pour dénoncer une nouvelle injustice - la fermeture des usines d'acier - en kidnappant la 4eme fortune du monde, leur patron. Cette équipe délirante et improbable souhaite, grâce à son action, créer une oeuvre d'art contemporain pour réveiller les consciences et atteindre un large public.



D'autres histoires aux personnages attachants se mêlent au fil des pages : celle de cet homme et son fils toxicomane et sa rencontre avec Marie-Ange sur un lit d'hôpital; celle de Nafisa aux rêves si légitimes et à l'honneteté si exemplaire...



Le sujet des inégalités sociales est présent en filigrane dans ces pages. Mais, lors de la lecture, pas de place à l'accablement. L'esprit est au sourire, à la folie joyeuse, à la vie croustillante qui anime tous les êtres qui décident d'oser être fous. Le ton est frais, drôle et la plume de Nicolas Ancion, enthousiaste, savoureuse et généreuse.

Une lecture pétillante, pleine de rebondissements et de surprises !
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Les ours n'ont pas de problème de parking

Après avoir lu les excellentes critiques de latina et Chaplus, je me suis aperçue que l'édition originale (?) parue aux éditions Le Grand Miroir comportait huit nouvelles et non neuf, comme dans l'édition Pocket.



Comme quoi, avec Nicolas Ancion, les ours se suivent et ne se ressemblent pas ! *



Belgique, pays des ours ? Pour moi, c'est plutôt le pays des lions : celui de Waterloo, celui du drapeau flamand, ... Dans les ours n'ont pas de problème de parking, on parle d'ours en peluches, mais aussi de chiens, de cochons qui nous renvoient à notre enfance et que l'on garde à l'âge adulte : doudou, décoration, talisman, témoins du temps qui passe; mais qui peuvent avoir une vie autonome, en conflit avec des chats ou d'autres jouets, à la recherche d'une mère perdue en Chine ...









* Trop dommage de ne pas la placer, celle-là
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Nous sommes tous des playmobiles

Merci à Babelio et à la maison d'édition belge Espace Nord de m'avoir permis de découvrir ce recueil de nouvelles grâce à la masse critique de Septembre.

Cela m'a fait plaisir d'être sélectionnée pour le lire car j'aime beaucoup les nouvelles, et je ne connaissais pas du tout Nicolas Ancion.

Nous sommes tous des playmobiles est un recueil de 10 nouvelles se déroulant en Belgique, et sur le fait qu'il faut parfois peu de choses pour changer le cours de sa vie !

"Moi, je dis qu'il y a une justice", la première nouvelle, m'a beaucoup plu. C'est assez classique, je n'ai pas réellement été surprise par la fin. Mais c'est quand même bien trouvé, et j'ai apprécié le narrateur, un banquier qui m'a fait sourire.

"La tache de sauce'" est également une très bonne nouvelle, qui montre que parfois la vie peut changer du tout au tout à cause d'une toute petite chose. ici, une tache de sauce ! Assez originale, un peu trop répétitive par moment car il y a beaucoup de si mais dans l'ensemble c'est pas mal :)

Châteaux en Espagne est un peu en dessous des deux premières, sympathique mais sans plus.

Le niveau remonte avec "Bruxelles Insurrection" même si je n'ai pas été plus convaincue que ça, j'ai pas trouvé ça très moral en fait et ça m'a un peu dérangé.

"Mon secret" se lit...

"Bureau fais mon office" est une nouvelle déconcertante, avec un narrateur qui va pas bien dans sa tête et c'est peu dire lol J'ai aimé :)

La septième "George et les dragons" m'a également plu, le petit George est très touchant et c'est une jolie nouvelle.

"J'apprend à bien tuer" est là encore totalement immoral, déconcertante et j'avoue que ça m'a beaucoup plu.

Malheureusement je n'ai pas apprécié "L'échappée belle", que j'ai trouvé très en dessous.

Quand à la dernière, "Haute pression" ça se lit, et elle n'est pas si mal que ça.

Je ne regrette pas ma lecture mais je n'ai pas été scotchée par ces nouvelles. Je précise que c'est une réédition car elles datent de 2007 mais elles ont bien vieillies et sont toujours d'actualité.

Les narrateurs sont plus souvent dérangeants qu'attachants, parfois immoraux voir pas tout seul dans leur tête !

Surprenant, assez réussi dans l'ensemble, mais je ne pense pas en garder un immense souvenir !

Je mets trois étoiles :)

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J'arrête quand je veux !

Comme tous les enfants, Théo joue sur sa console de jeux avec ses copains. Il a des connaissances pointues sur l’histoire et l’évolution des jeux vidéo car cela le passionne. Il a deux amis, Mathieu et Son et une famille séparée. Sa sœur vit avec sa maman et lui une semaine sur deux avec chacun de ses parents. Mais son père travaille beaucoup et il se sent seul. Le jour où il entend parler d’un nouveau jeu vidéo, il s’y connecte même s’il est interdit aux moins de 18 ans. Très vite, il va devenir accro et quitter peu à peu le monde réel pour se réfugier dans le monde virtuel.



Ce roman paru en 2013 vient d’être réédité chez Mijade après actualisation. L’histoire qu’il raconte est une fiction imaginée par Nicolas Ancion à la demande de l’association Infor-Drogues. Comme il le fait toujours lors de commande, l’auteur a rencontré des élèves de 5e et 6e primaire et discuter avec eux de ce dont ils ne pourraient se passer, des choses auxquelles ils tenaient beaucoup. Et évidemment, les jeux vidéo en faisaient partie.



Associée au roman, il existe une page (jarretequandjeveux.org) qui permet aux jeunes, enseignants et parents de s’informer sur l’utilisation excessive de ces jeux et de la dépendance qui peut en découler. Des discussions et des activités à réaliser en classe sur base des éléments de l’histoire sont aussi proposées aux enseignants.



J’ai aimé l’histoire simple et efficace qui peut se lire de la 5e primaire à la 2e secondaire. J’aborde déjà ce sujet en classe car la plupart des jeunes jouent aux jeux vidéo et parfois ne parviennent pas à décrocher au point d’y passer la nuit entière. Il est inutile de diaboliser ces jeux mais il me semble important de montrer aux enfants et jeunes ados que cela ne doit pas être une activité enfermante, coupant du monde réel. Et que si cela le devient c’est sans doute parce qu’un souci donne envie de se réfugier dans un monde virtuel. Une utilisation réfléchie de ces jeux, le partage des expériences avec autrui, la possibilité d’en parler en famille… sont autant de façons d’éviter l’addiction.

Bref, un roman que je conseille vivement aux enseignants et aux parents. A mettre entre les mains de nos enfants.

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La cravate de Simenon

Dans un récit drôle, tendre et touchant, Baudouin évoque son père, héros de ses jeunes années, qui lui a donné le goût de raconter des histoires en bâtissant une légende autour d'un trophée: une cravate qui aurait appartenu à Simenon. À découvrir, avec les autres livres de Nicolas Ancion !



De mon compatriote liégeois Nicolas Ancion, parti infiltrer le sud de la France, j'ai commenté ici quelques romans et un recueil de nouvelles, dont je m'étais régalé. "La cravate de Simenon" se situe entre les deux genres: c'est un livre assez court, mais plus long qu'une nouvelle, qui fait partie de la collection "Mondes en VF" que les éditions Didier destinent à des lectures pour lesquels le français est une langue étrangère.



Je ne connais pas assez bien l'auteur pour pouvoir juger dans quelle mesure ce texte pourrait être autobiographique. Nicolas Ancion a grandi dans une famille de marionnettistes. Il serait donc plausible que son père lui aurait donné le goût d'amuser les gens en racontant des histoires. Mais de marionnettistes, il n'en est pas question dans « La cravate de Simenon » et le héros ne se prénomme pas Nicolas.



Néanmoins, on sent que l'historiette n'est que le prétexte d'un hommage de Baudouin à son père. La forme est touchante. Baudouin plante le décor de la maison de son enfance. Il dépeint ses parents et puis il raconte de manière assez cocasse comment la fameuse cravate de Simenon lui a servi de porte-bonheur à différentes étapes de sa vie. L'expression des sentiments de Baudouin est indirecte: il ne dira pas directement qu'il admire son père, il se contente de décrire ses actes et son apparence. Mais même sans voir le visage de Baudouin, on sent qu'il a les yeux qui brillent quand il parle de son père. C'est cette force du non dit qui est remarquable dans cet ouvrage.



Au premier degré, le livre est un divertissement. On s'amuse des épisodes de la jeunesse de Baudouin et on s'amuse même du dernier épisode, qui est pourtant tragique. Mais au second degré, le texte est extrêmement touchant. Un réel tour de force qui rappelle que les auteurs belges valent d'être découverts. Je vous le recommande !
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Haute pression

Premier livre lu de cet auteur belge , un petit roman de 50 pages , presque une longue nouvelle

J'avoue que je n'ai pas beaucoup aimé , cette histoire d'accident , de coïncidences .

Il faudra que je lise un autre livre de l'auteur pour me faire un autre avis .

Une histoire lue très rapidement et dont je ne garde presque aucun souvenir .

Et dommage il n'y a pas d'autres critiques sur ce livre , je ne peux comparer , je vais lire les critiques des autres livres sur Babelio .
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