Il y a Franck et Léa, Karine et Erik, Greg, Phil et Léo, la sorcière aussi et puis Jessica. Des ados ordinaires qui font la fête le samedi soir, boivent de l'alcool, consomment des drogues, parfois trop !
Et puis il y a ce samedi où Franck est défoncé et démolit ce gars qui tourne autour de Léa puis se fait lui même démolir par les vigiles de la boîte.
Et puis surtout c'est ce soir où Jessica meurt...
Erik se lance alors dans un reportage multimédia pour son cours et le sujet principal est bien sûr la mort de Jessica. On ne connaît rien des circonstances de sa mort et chacun a une hypothèse différente.
Un livre très touchant de justesse et de profondeur, un livre qui sonne "vrai" !
Des cœurs en mille morceaux que l'on a envie de guider, d'accompagner.
Un livre sur les apparences, la mort, la liberté, les drogues et surtout sur les liens qui nous unissent qu'ils soient réels et/ou virtuels.
A découvrir et à faire découvrir...
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Bon thriller à destination des ados. Néanmoins, même si je n'entre pas dans ce critère (ce sont mes filles qui sont ados !) j'ai passé un bon moment de lecture.
Le thème est original (la séquestration de 4 jeunes femmes sur la durée), le sujet bien traité, le style sympa.
J'aurais aimé peut-être un temps plus long sur la dernière partie, la difficulté à reprendre pied dans la "vraie" vie après leur libération.
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En grand adepte des huis-clos, je ne pouvais pas passer à côté de La cave. Sur le papier, ce livre avait tout pour me séduire. Malheureusement Natasha Preston est loin d’être une très bonne auteure et on passe vite de la tension d’un huis-clos à l’hémoglobine d’un slasher movie mal réalisé.
Natasha Preston avait pourtant eu une très bonne idée de base et Trèfle aurait pu être un personnage à la fois terrifiant et fascinant. Pour ce faire, il aurait fallu que l’auteure se renseigne un peu sur les tueurs en séries et les psychopathes et on sent que ce n’est pas le cas. Au lieu de cela, Natasha Preston a été cherché pleins de caractéristiques de différents tueurs en série et les a toutes intégré à son personnage. Trèfle apparaît donc comme un véritable pot-pourri de tout ce qui est possible et inimaginable chez les criminels. Ainsi, il enlève des jeunes filles, les garde dans sa cave, les tabasse, les viole et en tue une une fois de temps en temps. Il est parfois complètement dans son délire et puis de temps à autres, il en sort comme si de rien n’était. Il est tantôt mielleux, tantôt fou de rage pour la moindre bêtise. À côté de ça, il assassine des prostituées à l’extérieur ou chez lui quand l’envie lui prend. En réalité, je pense que Natasha Preston désirait simplement rendre le personnage de Trèfle terrifiant. Malheureusement, à vouloir en faire trop, on tombe dans le ridicule et Trèfle reste donc un personnage inconstant et peu crédible.
Du coup, pourquoi dis-je que Natasha Preston ne s’est absolument pas renseignée avant de créer son personnage ? Deux choses m’ont sautées aux yeux. Tout d’abord, il me semble que ce qui fait un tueur en série, c’est sa spécialité. Il veut tuer tel type de personnes en particulier. Or, ici, il tue à la fois des prostituées et des jeunes filles « pures », deux extrêmes en somme. Ensuite, il n’a aucun mode opératoire bien à lui, aucune signature, ce qui est normalement également le cas des tueurs en série. Non, en réalité, dès qu’il rencontre une prostitué ou qu’une de ses filles lui tient tête, ça l’énerve. Du coup, bam, couteau, tchao, bonsoir ! Ah oui, d’ailleurs, il lui suffit à chaque fois d’un petit coup de couteau pour tuer instantanément quelqu’un… Pas très crédible non plus. D’autant plus, qu’à chaque meurtre la victime s’écroule avec un « Nooooooon » désespéré avant de rendre son dernier soupir dans la seconde. On y croit, on y croit…
Parce que oui, une autre tare de cette oeuvre, c’est ses répétitions. On a l’impression de voir les mêmes scènes se rejouer en boucle, de lire les mêmes pensées de Summer encore et encore. Du coup, je dois avouer que j’ai bien mis en pratique le deuxième droit du lecteur de Daniel Pennac : celui de sauter des pages. Pourtant, je n’avais pas envie de laisser tomber le livre. J’étais curieuse de savoir comment Natasha Preston allait réussir à boucler son histoire sans queue ni tête… eh bien, comme je m’y attendais : par une fin bâclée, peu crédible et sans queue ni tête.
Enfin, une dernière chose m’a tout particulièrement frappé dans cet ouvrage. Une chose tout à fait impardonnable de la part d’un auteur à mes yeux : Natasha Preston prend littéralement ses lecteurs pour des imbéciles. Ainsi, nous devrions croire que Trèfle réussit à tuer toutes ses victimes sans exception d’un simple coup de couteau (comme dit plus haut). Nous devrions simplement croire également, que dans une toute petite ville où il ne passe jamais rien (dixit l’auteure), un, voire deux enlèvement ou assassinats par mois passent inaperçus. D’accord, il tue et enlève principalement des clochardes et prostituées, mais bon, au bout de 3 ans, nous sommes quand même à au moins 45 victimes. La police n’a vraiment jamais rien remarqué ? Les incohérences sont encore nombreuses tout au cours du livre, mais je n’ai pas envie d’être accusée de spoiler.
Sinon, en ce qui concerne l’écriture, je l’ai également trouvé boiteuse. En tant que traductrice, je ne comprends pas comment des professionnels ont pu se dire que traduire le simple perfect par du passé composé et de l’imparfait était une bonne idée. Changeons le temps et mettons la narration au présent, le tout sera d’autant plus fluide. En effet, le passé composé et l’imparfait ne rendent pas en français le côté instantané et direct du simple perfect en anglais… et encore plus quand le texte est écrit à la première personne ! On obtient donc une écriture lourde et, même si elle grammaticalement correcte, un peu bizarre par moments. L’utilisation du simple perfect dans les romans jeunesse à la première personne est extrêmement répandue en anglais, tout autant que l’utilisation du présent dans ceux en français. Adaptons-nous donc, tout simplement !
Bref, vous l’aurez compris : je n’ai rien de positif à dire sur cet ouvrage. Honnêtement, ça me désole, car je n’aime pas voir tout en noir. Malheureusement, La Cave fait désormais officiellement partie de mes plus mauvaises lectures.
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Comme lectures de vacances, je me suis sélectionné quelques textes d’auteurs belges. Des textes de vacances, pour me détendre sans me prendre la tête. « Nous sommes tous des playmobiles » était le premier. J’ai un faible pour les nouvelles et le titre m’avait mis de bonne humeur. Je n’ai pas été déçu, loin de là !
Le recueil compte une dizaine de nouvelles. Les thèmes sont différents, on ne se lasse pas ! On rit de certaines histoires loufoques, dont la très belge « Bruxelles insurrection », où les Académiciens de Paris sont tournés en dérision avec cette savoureuse espièglerie irrespectueuse qui me rend fier d’être belge ! :-) Et puis quelques pages plus loin, on s’attendrit en parcourant le portrait intimiste d’un homme seul. Et puis on se réjouit de voir un homme faire fi de sa carrière pour donner de la dignité à des ouvriers exploités comme des esclaves des temps modernes.
Un peu de tout, donc. Je vous laisse découvrir le reste.
La langue est plaisante, le style est enjoué. On rit avec le loufoque, bien sûr, mais même quand il s’agit de situations plus graves, on reste souriant grâce à l’optimisme qui se dégage du texte.
De Nicolas Ancion, je n’avais lu que le tout gentil « Dans la Cité Volta », il y a quelques années. Mais je suis maintenant bien décidé à dévorer d’autres textes de ce prolifique auteur belge (qui a maintenant succombé au soleil du Midi…), à qui l’on doit aussi des recueils de poésie, des textes pour la jeunesse et des pièces de théâtre.
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J'ai eu envie de lire ce livre à la lecture de la critique de Neneve.
Dès le départ, l'ambiance glauque et malsaine est posée, elle ne me quittera pas de toute la lecture. Je l'ai dévoré en une soirée : il fallait que je sorte de cet enfer avant d'aller dormir.
Mon corps a physiquement réagi à l'enfermement des 4 fleurs. Celui-ci est décrit magnifiquement bien, une plume à la fois légère et dense, les mots triés sur le volet font mouche. J'admire l'auteur pour cet exploit.
Mais il m'a manqué quelque chose. Vraiment. Le pourquoi n'est expliqué nulle part. On devine plus qu'on ne comprend le fameux Trèfle. J'ai lu, dans une autre critique que c'était volontaire, pour ne pas perdre le public cible du bouquins, les jeunes adultes... mouais... si tu écris pour qq'un ton histoire tient moins la route que si tu suis tes personnages. Enfin c'est mon avis.
Du coup la fin est attendue et décevante.
Passez votre chemin, il y a plein de meilleures choses à lire :)
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Roman jeunesse basé sur la mythologie (particulièrement l'histoire de Cupidon). La situation initiale et l'élément déclencheur m'ont beaucoup plu, je trouve le début original et prometteur, mais le plaisir n'a pas duré longtemps. Très rapidement, c'est devenu un roman de poursuites et d'action sans profondeur ni grande originalité. De plus, les personnages restent des caricatures.
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C'est un bon thriller psychologique classé en littérature adolescente mais qui m'a fait frissonner.
On ressent toute le tension , l'angoisse des jeunes filles qui sont séquestrées dans une cave.
C'est un huis clos vraiment glaçant. Certaines scènes sont particulièrement violentes.
C'est aussi une vraie lecture addictive qui tient en haleine.
Le seul petit point négatif est la fin que je trouve un peu trop classique et rapide.
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J’avais une fringale de nouvelles belges. J’ai commencé par dévorer les « Contes carnivores » de Bernard Quiriny; j’en ai fait la chronique récemment ici-même. En guise de dessert, j’ai choisi « Les ours n’ont pas de problème de parking » de Nicolas Ancion, espérant le trouver aussi délicieux que « Nous sommes tous des playmobiles », que j’avais commenté l’été passé. Et en effet: miam !
Il s’agit bien d’un dessert. Parce que manger un bon dessert en s’en mettant plein la bouche ou plein les doigts, ou plein partout, c’est encore mieux, cela ramène aux plaisirs insouciants de l’enfance. Les yeux brillent, on sourit, on est bien !
Le dessert, on le trouve tout d’abord dans la langue de Nicolas Ancion. Ce n’est plus belle langue soignée de Bernard Quiriny: c’est la langue des gens que l’on rencontre chaque jour dans la rue. On se relâche, on se met à l’aise. On ne se fait plus plaisir en contemplant une œuvre d’art, on se fait plaisir en engloutissant une grosse glace sur une terrasse. Faut varier les plaisirs, sinon on s’ennuie !
La langue donne l’ambiance. Elle parvient à faire rire même quand on parle de Marc Dutroux, comme c’est le cas de la toute première nouvelle, qui raconte les mésaventures d’un homonyme de cette sinistre personne.
Et puis le dessert, je l’ai également trouvé dans le fait que la plupart des nouvelles m’ont mis dans le même état d’esprit que des histoires d’enfants, parce qu’il s’y passe des choses invraisemblables, mais que l’on accepte sans se poser de questions et sans s’étonner, avec la même attitude qu’un enfant face à des ours en peluche qui se mettent à parler.
Les parents de Nicolas Ancion étaient marionnettistes professionnels. Cela peut expliquer des choses…
Allez, goûtez-moi ça, c’est le printemps !
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J'ai reçu et découvert ce roman dans le cadre d'une masse critique. Merci.
Que dire ? Pas mal de choses. L'histoire nous narre la pauvreté, la misère, l'abandon, le tout situé dans la capitale de l'Europe. Les marchands de sommeil sont là tapis dans des quartiers ostracisés et où l'omerta est présente.
L'histoire se narre tel un conte de fée non féerique. L'amour et la fidélité sont là dans ces tandis glauques et maures où vivent et se côtoient plusieurs personnes. Il faut survivre dans ce marasme, survivre pour soi et chacun y va de sa façon. Survivre seul et parfois à deux. J'aime beaucoup cette symbolique de l'immeuble dans la ville. Un immeuble ni vu ni connu, qui se fond dans la masse. On ne le voit plus, ses étages se condamnent inexorablement.
Ce que j'ai apprécié dans cette histoire est l'étrange similitude avec la pauvreté, les mal-logés, les précaires, les laissés-pour-compte de la société et les marchands de sommeil qui en profitent. Une fiction qui ressemble étrangement à la réalité surtout pour un travail social.
Ce que j'ai moins apprécié par contre est parfois le surplus de détails qui ralentissent un peu l'histoire. Un livre qui aurait pu être adapté en un épisode de l'émission strip-tease de la RTBF. (chaîne belge).
Petite précision supplémentaire pour terminer. L'auteur étant belge, toute l'histoire est truffée de belgicismes ce qui peut décontenancer les autres lecteurs francophones. De plus, quatrième étage est une publication d'une ancienne version parues dans les années 90. Certains éléments n'existent plus à l'heure actuelle exemple : GB = Carrefour.
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Dès les premières pages, nous sommes dans l'action du roman. Summer une jeune fille de 16 ans part à la recherche de son amie lors d'une soirée, c'est alors qu'elle va faire la rencontre de Trèfle qui la séquestre et l’emmène dans sa cave. Summer va découvrir que dans cette cave, elle n'est pas la seule, il y a 3 autres filles prénommées avec des noms de fleurs Rose, Iris et Violette.
Summer devra répondre du nom de Lilas... Elle n'abandonnera pas son envie de retrouver sa famille, et puise une force incroyable dans l'espoir que son petit ami et sa famille la retrouvent un jour.
Qui sont ses jeunes filles ? Qui est Trèfle ? Et pourquoi fait-il cela ?
L'ambiance affolante que j'ai ressentie dans ce roman oh mon Dieu ! Cette ambiance est oppressante, stressante, nous sommes continuellement dans le suspens et tenu en haleine !
Summer est une battante et n'abandonne rien, c'est un personnage fort en caractère et très intelligente.
Lewis, le petit ami de Summer est un battant aussi ! Il va remuer ciel et terre pour retrouver sa copine et franchement, c'était une belle preuve d'amour.
Les chapitres s'alternent entre le point de vue de Summer, de Lewis son petit ami et surtout Trèfle qui est plutôt flippant, mais intéressant d'être dans sa tête, mais nous comprenons le pourquoi du comment de sa réaction et de sa folie.
J'ai complètement été happée par cette histoire ! J'avais l'impression d'être moi même enfermée dans cette cave et de ne plus pouvoir en sortir ! Un roman, très angoissant que je recommande fortement
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LE livre de mon club lecture du moment ! J’ai dû patienter et supplier pour pouvoir le capturer afin de le lire ! Les filles se le passent de mains en mains. « Il est vraiment trop bien. Ce type est une pourriture et on se met complétement à la place de Summer ». « Madame, il faut acheter tous les Natasha Preston pour le CDI ! » Un vrai engouement, quoi ! J’avoue moi-même ne pas avoir lâché le livre avant la fin. Construit sur l’alternance de trois points de vue : le premier, celui de Summer, jeune-fille de 17 ans enlevée lors d’une soirée par un psychopathe qui va la séquestrer chez lui dans la cave, celui de Lewis, le petit ami, participant activement aux recherches et à l’enquête pour retrouver Summer et enfin, celui de Trèfle, homme blanc, la trentaine, dangereux déséquilibré prêt à tout pour assouvir ses fantasmes. Ce changement régulier de narrateur donne beaucoup de rythme au récit et permet de rentrer dans la tête du tueur psychopathe. Le lecteur s’attache en outre énormément à Summer qu’il juge petite peste capricieuse au début mais qu’il va prendre en pitié au fur et à mesure des tourments vécus par la jeune fille. L’ambiance est particulièrement glauque et perturbe tout au long de la lecture mais Natascha Preston réussit le tour de force de raconter sans choquer, sans une avalanche de détails voyeuristes ou malsains. Enfin, l’enquête est menée bon train, il y a du suspense et des rebondissements. Le récit est construit comme un véritable thriller « pour les grands ». Je pense que tous ces ingrédients contribuent au succès du roman au collège même s’il est classé young adult. Les élèves – et notamment les filles – ont conscience des tourments qui agitent le monde et se sentent concernées par ce type d’affaires qui font la une des actualités à la rubrique faits divers. Alors même si le récit est dur et l’ambiance lourde, un roman qui peut plaire dès la classe de 4eme avec une petite mention pour avertir les âmes sensibles. Pour ma part, ce n’est pas mes thématiques de prédilection mais je garderai de ce roman l’idée d’un livre réussi pour amatrices de thrillers frissonnants !
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Ce court récit de Nicolas Ancion est paru dans la collection Mondes en VF des éditions Didier. Cette maison d’édition s’est spécialisée dans les livres scolaires et parascolaires innovants. La collection VF s’adresse à des non francophones, grands ados et adultes, qui commencent à lire en français. Le texte est simple, sans fioriture, et de nombreux mots de vocabulaire sont expliqués en bas de page.
Pour rédiger ce roman, Nicolas Ancion s’est prêté au jeu de l’action Book Expo America menée entre le Languedoc-Roussillon où il habitait alors et l’Institut français à Paris : s’immerger 24h dans un texte, depuis New York, avec pour seul objectif d’écrire un polar. Paru en version papier, ce récit est aussi téléchargeable en version audio sur le site www.mondesenvf.com pour aider les élèves en classe de FLE à suivre le texte.
Malgré un format de moins de cent pages et une simplicité de vocabulaire et de syntaxe imposée, Nicolas Ancion parvient à intégrer à son roman, tous les ingrédients d’un roman noir : il y a un mystère et une mise en situation qui le place au cœur d’un contexte social particulier. L’auteur s’amuse aussi à dessiner en filigranes les motivations de chacun, discordantes évidemment. Et le tout rend le récit crédible et pour le moins machiavélique.
Miguel, homme simple et paisible, est aussi un solitaire. Son père ayant rompu les ponts avec sa famille, il a perdu de vue son grand-père dans son enfance et n’a jamais connu sa cousine. Quand il reçoit la lettre du notaire lui laissant non seulement entrevoir un héritage mais aussi un rapprochement familial, il n’hésite pas une seconde. En quelques jours, sa décision est prise. Cela lui donnera aussi l’occasion de découvrir New-York, une ville qui l’attire depuis longtemps.
C’est sans compter sur les aléas de la vie. Les choses ne se passeront pas tout à fait comme il l’avait prévu et il ne devra compter que sur lui-même.
Juste assez de suspens pour tenir en haleine les lecteurs jusqu’au bout dans ce récit rythmé plaisant à lire. Je l’ai testé sur mes élèves primo arrivant de 4e et ils ont apprécié comprendre tout un roman, qui plus est pas enfantin du tout. Une bonne idée à noter pour les enseignants de FLE.
Une collection à découvrir qui propose des auteurs francophones de tous les continents.
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Dans ma vague estivale de promotion des auteurs belges, j'ai le plaisir de vous recommander chaleureusement "Quatrième étage" de Nicolas Ancion. Néanmoins, je dirais que ce beau livre sera encore meilleur à lire en hiver, sous la couette ou dans un bon fauteuil avec un thé fumant (ou une bière d'abbaye, suivant les sensibilités). Pour l'été, je vous recommanderais plutôt les nouvelles déjantées de "Nous sommes tous des playmobiles".
Dans "Quatrième étage", on s'amuse avec tendresses des maladresses loufoques de Serge et de sa rencontre improbable avec Louise; ils sont jeunes, tout fous de tomber amoureux. En parallèle, on s'attendrit sur la vieille Marie, que la maladie cloue dans son lit et que Thomas soigne tendrement, en lui cachant, pour ne pas l'inquiéter, qu'il vend petit-à-petit les meubles des autres pièces pour pouvoir la soigner. Émouvant... À la fin du livre, les deux couples fusionnent et là, on se trouve tout triste face à l'injustice du monde. Mais c'est beau... Je remercie Cécile de m'avoir conseillé ce trésor !
Car en plus d’offrir une plaisante lecture, ce livre a la richesse d’une oeuvre d’art totale, à l’image des immeubles Art Nouveau bruxellois. Je mettrai particulièrement en avant sa construction savante. J’avoue que je suis parfois un peu lourdaud et qu’il m’a fallu les indications explicites du milieu du neuvième chapitre pour comprendre le lien entre les couples Serge/Louise et Thomas/Marie. Mais j’ai alors compris (et apprécié) le subtil entrelacement des discours à travers tout le roman. C’est de la belle ouvrage; l’artisan a dû y mettre de la peine, mais comme chez les maîtres artisans, l’odeur de sa sueur ne se perçoit pas dans le résultat.
Et à part ça, de beaux portraits de jeunes, de vieux, de paumés, de Bruxellois de souche, d’immigrés qui squattent ce qu’ils peuvent, de promoteurs qui démolissent froidement…
Ainsi me voilà impatient de me choisir un autre roman de cet auteur pour l’ajouter sur ma pile. Une suggestion ?
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Théo est fan de jeux vidéos, comme ses copains et ses copines. Ils y joueraient tout le temps s'ils le pouvaient. Théo découvre un jour un jeu vidéo en ligne, et là, il devient addict. Ce livre a été écrit en collaboration avec l'association Infor-Drogues. L'auteur a rencontré des enfants de 5ème et de 6ème en Belgique pour écrire ce livre
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