AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Raoul Vaneigem (275)


Raoul Vaneigem
L'absolue tolérance de toutes les opinions doit avoir pour fondement l'intolérance absolue de toutes les barbaries.
Commenter  J’apprécie          510
Raoul Vaneigem
" Rien n'est impossible à celui que n'arrête pas l'improbable. "
Commenter  J’apprécie          421
L'entreprise scolaire n'a-t-elle pas obéi jusqu'à ce jour à une préoccupation dominante ;: améliorer les techniques de dressage afin que l'animal soit rentable ?
Aucun enfant ne franchit le seuil d'une école sans s'exposer au risque de se perdre ; je veux dire de perdre cette vie exubérante, avide de connaissances et d'émerveillements, qu'il serait si exaltant de nourrir, au lieu de la stériliser et de la désespérer sous l'ennuyeux travail du savoir abstrait. Quel terrible constat que ces regards brillants soudain ternis ! …
Mais pourquoi les jeunes gens s'accommoderaient-ils plus longtemps d'une société sans joie et sans avenir, que les adultes n'ont plus que la résignation de supporter avec une aigreur et un malaise croissants.
Commenter  J’apprécie          383
Le droit de tout dire, de tout écrire, de tout penser, de tout voir et entendre découle d’une exigence préalable, selon laquelle il n’existe ni droit ni liberté de tuer, de tourmenter, de maltraiter, d’opprimer, de contraindre, d’affamer, d’exploiter.
Commenter  J’apprécie          341
Raoul Vaneigem
Ouvre-toi à l’humain ! La générosité n’est rien d’autre que le désir de vivre.
Commenter  J’apprécie          310
Épingler un papillon n'est pas la meilleure façon de faire connaissance avec lui. Celui qui transforme le vivant en chose morte, sous quelque prétexte que ce soit, démontre seulement que son savoir ne lui a même pas servi à devenir humain.

Tel que relevé pour "Les fils de la pensée" https://filsdelapensee.ch/
Commenter  J’apprécie          310
Les stupides résurgences du nationalisme et des religions ne sont que l'écume dérisoire du vrai danger : l'acquiescement suicidaire au sort qui nous est fait et par lequel une économie en dépérissement nous enjoint de dépérir avec elle.
Commenter  J’apprécie          300
Le travail est partout où l'on ne fait rien de sa vie.
Commenter  J’apprécie          270
Raoul Vaneigem
"Ce qui est utile et agréable est systématiquement mis à mal" Bibliobs 7 mai 2018
Commenter  J’apprécie          230
Le temps du travail ignore le poète. Le temps de vivre appartient au poète, qui ignore le travail. (p. 149)
Commenter  J’apprécie          220
Mettre l'école sous le signe de la compétitivité, c'est inciter à la corruption, qui est la morale des affaires.

Tel que relevé pour "Les fils de la pensée" https://filsdelapensee.ch/
Commenter  J’apprécie          220
Raoul Vaneigem
La passivité hargneuse des résignés est pire que la tyrannie des maîtres.
(Interview au journal "Le Soir", 14/11/2020)
Commenter  J’apprécie          190
Confondre la vie et la survie découle de la réalité mensongère instaurée par le système d’exploitation de l’homme par l’homme, qui est la base de notre civilisation marchande. Qui persiste à croire qu’assurer le pain quotidien justifie la nécessité de travailler alors que de tout temps une minorité s’est enrichies aux dépens d’une majorité laborieuse, astreinte à payer les bien qu’elle produisait ? 
Commenter  J’apprécie          180
N'avons-nous pas depuis longtemps à juger insensé le comportement du consommateur achetant une paire de chaussures non parce qu'elle est solide, de bonne qualité, confortable et presque inusable mais parce que son prix est élevé, dûment argumenté par un discours publicitaire, l'impose comme un devoir-être identifié à la mode (un must), lui assure un haut degré de représentation, lui garanti une apparence prestigieuse, une identification spectaculaire, une existence abstraite, gouvernée par des besoins fictifs et parfaitement séparée de la réalité vécue ?
Un mépris général de la valeur d'usage se trouve ainsi à l'origine de la dénaturation qui a gravement altéré la productions des biens indispensables à la survie. Et cette dénaturation a fait de l'homme une marchandise d'un certain prix et un être vivant déprécié. La prolifération de denrées et de services répondant de plus en plus aux exigences de la rentabilité et de moins en moins aux besoins réels des hommes a fini par stériliser toute forme de travail nécessaire à l'existence quotidienne. Elle a généré un travail parasitaire, appelé à gérer l'argent qui se nourrit de sa propre substance jusqu'à la folie d'une dévaluation mondiale. Ne croirait-on pas que les batteries de cotations boursières répètent in abstracto les élevages industriels où les bêtes nourries de leurs déjections invoquent du fond de leur douleur l'épizootie qui les délivrera d'elles-mêmes et du monde ?
Commenter  J’apprécie          170
Le despotisme des circuits financiers et le dédain que ces fonctionnaires formatés affichent pour la survie de la planète et de ses habitants montrent assez à quel point les démocraties consuméristes sécrétaient, sous la bonhomie hédoniste et la publicité humanitaire, ce mépris de l'humain cyniquement claironné, maintenant que les affaires sont les affaires et qu'il n'y a plus à ménager quiconque ne danse pas en rond avec elles.
Commenter  J’apprécie          170
Les mœurs policées ont tôt fait de devenir des mœurs policières.
Commenter  J’apprécie          170
La vérité est que la violence résulte de conditions bien précises : la promiscuité, le surnombre, le ghetto, l’oppression, l’étouffement, la carapace caractérielle, l’ennui, la frustration. Une fois le canon bourré à mitrailles, le moindre motif boute le feu : match de football, jeu vidéo, sentiment d’injustice, peur viscérale, fantasme sécuritaire, illumination, rumeur.

Les opinions sont un prétexte, non une cause.
Commenter  J’apprécie          170
La civilisation marchande crève et fait crever sans apprêt. Sa purulence est à vif. Elle prête à son agonie la rentabilité d’une faillite frauduleuse, elle ne s’en cache pas.
Commenter  J’apprécie          160
Il est peu de lectures, même médiocres, qui ne m'inspirent une idée, une envie, un choix dont je puisse tirer quelque chaleur, voire une flamme susceptible, sinon d'embraser l'existence, du moins d'éclairer mon jeu de dés. (p. 184)
Commenter  J’apprécie          160
Que faites-vous d’autre que de confier vos biens à des escrocs qui les bradent et vous intiment l’ordre de rétribuer leurs services ?
Et vous ne trouvez pour les contester rien de mieux que de quémander auprès d’eux un peu de l’argent qu’ils vous volent ?
Commenter  J’apprécie          150



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Raoul Vaneigem (392)Voir plus


{* *} .._..