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" Hors des clous ou Désobéissances diverses !...
Liste créée par fanfanouche24 le 28/10/2017
21 livres.

Le texte passionnant de Michel Onfray sur Thoreau m'a donné une nouvelle fois envie de "faire dissidence"....

"On peut enfin affirmer que , dans cet esprit, il y eut aussi un autre grand homme [ Thoreau] , mais d'autant plus grand qu'il fut modeste et discret, farouche et mal peigné, hors les clous et inassignable, libre comme une loutre et fier comme un poisson, orgueilleux comme un arbre et sage comme une jonquille, aimable comme une porte de prison et sauvage comme un Indien, indompté comme un loup et ombragé comme un mulet: Thoreau. Thoreau qui fut disciple d'Emerson comme on est disciple quand on a compris son maître : en suivant son propre chemin. En nos temps démocratiques, le grand homme est celui qui mène seul son chemin. En lui parle l'âme du monde. (p. 24-25)"

***Le 2 novembre 2017- Enrichi le 1er septembre 2018



1. Vivre une vie philosophique
Michel Onfray
3.69★ (126)

"Michel Onfray passe en revue les ouvrages de l'écrivain écologiste avant l'heure, dont son Journal et Walden, « ce chef-d'oeuvre de la philosophie existentielle », véritable « utopie politique », ainsi que tous ceux qui traitent de ses innombrables périples dans la nature, dont Marcher. Il évoque aussi les écrits qui révèlent un autre Thoreau, plus politique encore, épris de justice et opposé à l'État, qui deviendra l'apôtre d'une certaine insurrection, comme De la désobéissance civile ou son Plaidoyer pour John Brown. Ainsi se dégage un portrait double de Thoreau, «écologiste et libertaire» et, par-delà, celui d'un modèle de vie où la pensée contemplative associée à l'action crée les conditions d'une existence authentique et d'une harmonie nouvelle. Un modèle auquel Michel Onfray s'apparente et qui invite chaque philosophe et chacun d'entre nous à mettre en adéquation sa pensée et ses valeurs."
4. La transcendante
Patricia Reznikov
3.33★ (101)

"«Quelques semaines après le sinistre, en fouillant dans les décombres de ma chambre, j'ai retrouvé un ouvrage intact. Un seul. C'était La Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne ... J'ai creusé ce livre dans tous les sens, pour y chercher une réponse, comme on remue une tombe.» Pour tenter de renaître, Pauline part à Boston, en Nouvelle-Angleterre. Des rencontres étonnantes et baroques ? un libraire-cyclope, un homme-oiseau, un professeur fantasque ? la mènent sur les traces du grand écrivain romantique. Ode au rêve américain, celui de Hawthorne, Thoreau et Melville, La Transcendante est l'émouvant parcours d'une rédemption par la littérature. On y retrouve l'univers poétique et envoûtant de l'auteur de La nuit n'éclaire pas tout, prix Cazes-Lipp 2011."
7. Cortège de la désobéissance
Jean Cocteau
5.00★ (5)

"Voici le cortège des grandes solitudes, des bâtons dans les roues, des empêcheurs de danser en rond, de mes frères, de mes amis et de mes ennemis que je salue. Illustré de quelques portraits inédits, ce recueil de critiques, pirouettes de style pour échapper à la corvée d'un éloge immérité ou preuves de la plus fervente admiration, est encore un des moyens pour Cocteau de faire, de défaire, de refaire son autoportrait. Il n'est pas surprenant, comme le note Pierre Caizergues dans sa préface, que cette démarche trouve son aboutissement parfait dans la forme même du poème et l'on y remarque cette liberté d'allure et de ton qui rapproche la critique d'art de Cocteau de celle d'Apollinaire, son maître reconnu dans ce domaine."
8. Provocation à la désobéissance
Editions de Minuit
5.00★ (3)

"On se rappelle comment, en décembre 1961, l'opinion française assista à cet épisode grotesque, qu'on n'ose dire scandaleux, tant nous avons vu de scandales, mais d'une qualité particulière d'absurdité : le jugement et la condamnation de Jérôme Lindon, directeur des Éditions de Minuit, pour avoir publié Le Déserteur, roman. Jérôme Lindon vient de publier, sous le titre « Provocation à la désobéissance » le compte rendu sténotypique des débats, augmenté de quelques pièces annexes, lettres et documents. L'aspect mineur du scandale est celui qui apparaît le premier : poursuivre un éditeur, sous prétexte qu'il a publié un roman contenant certains traits autobiographiques (ce qui est le cas de bien des romans !) en lui imputant les opinions d'un personnage de ce roman. Mais le véritable scandale n?est pas là : il est d'abord d'entendre des magistrats user, pour arriver à une condamnation, d'une dialectique boîteuse, de citations tronquées, d'affirmations qu'on aimerait croire sincères. « Tout le monde est d'accord contre la torture », affirment juges et procureurs. Et de condamner Lindon. [.]. Dans les grands procès politiques de ces dernières années, celui du réseau Jeanson, celui de Georges Arnaud, celui de l'abbé Davezies, les débats prenaient l'allure d'un véritable combat politique, et la défense démontrait clairement l'inanité du prétendu « arbitrage » d'un tribunal acquis par avance, pour des raisons politiques, au thèses de l'accusation. Paul-Louis Thirard, Tribune socialiste, 24 février 1962"
9. L'impératif de désobéissance
Jean-Marie Muller
3.67★ (36)

"Plongez dans les fondements philosophiques et stratégiques de la désobéissance civile ! Contre l'inertie des institutions, l'aveuglement des professionnels de la politique, la prolifération des lois et leur usage électoraliste, les pratiques policières et judiciaires abusives, la désobéissance civile prend de plus en plus de place dans le débat démocratique. Ce livre écrit par un des grands spécialistes de la non-violence est l'ouvrage de référence sur ce thème. De Tolstoï à John Rawls, de la " marche du sel " en Inde aux " faucheurs volontaires " en France, Jean-Marie Muller explique tous les ressorts de la désobéissance civile, et nous montre que, loin d'affaiblir la démocratie, la désobéissance civile est de nature à en restaurer le sens et à la renforcer."
10. De la désobéissance et autres essais
Erich Fromm
4.00★ (14)

"Erich Fromm, homme de paix, humaniste convaincu, nous presse, tout comme Bruno Bettelheim dans Le coeur conscient, de désobéir : aux idoles, aux idéologies politiques, aux idées reçues, aux conformismes de toute nature. L'histoire de l'humanité, écrit-il, a commencé par un acte de désobéissance et il n'est pas improbable qu'elle se termine par un acte d'obéissance..L'urgence est là et l'auteur ne cesse de nous le dire à travers cet ensemble d'essais réunis par lui à la veille de sa mort, en 1980. Fromm expose ici son point de vue sur les conditions fondamentales d'une vie pleinement humaine (besoin de rapports humains, d'enracinement, de transcendance et d'identité) et critique toutes les structures sociales qui s'opposent à leur réalisation"
11. Chambre avec gisant
Éric Pessan
4.12★ (31)

"Un homme, père de famille, décide un jour de se coucher et de ne plus se relever. Qu'est-ce qui a pu motiver une telle décision? Est-il malade? Déprimé? Fou ? Au pied de son lit, les proches défilent : femme, enfants, parents, amis, médecins. Chacun y va de son analyse, de son interprétation, de son remède pour tenter de briser le mur du silence et d'incompréhension qui s'est dressé dans une vie banale, apparemment heureuse. A-t-il surestimé ses forces en restaurant sa maison ? N' est ce pas lui qui hier encore, clouait, assemblait, isolait, avec une énergie radieuse ? En a-t-il trop fait ? Il est bien portant, les médecins sont formels. Alors, qu'est-ce qui cloche? Pourquoi tout celà ? Et la vie insensiblement se dérègle... Chacun s'interroge, remue le passé pour trouver une cause logique à son renoncement. Né en 1970, journaliste à la radio, Eric Pessan habite Nantes. "Chambre avec gisant " reprend les grandes questions de son premier livre "L'Effacement du Monde" (La Différence, 2001)"
12. Les chemins qui ne mènent pas à Rome : Réflexions et maximes d'un libertaire
Georges Brassens
4.14★ (43)

"J'aime la pensée solitaire, je déteste les moutons. je n'ai pas besoin d'un grand frère là-haut qui me protège et me dicte ses lois. L'effort d'aimer, c'est peut-être l'amour... Il ne me déplaît pas de déplaire à certains. Ma vie privée ne regarde personne, même pas moi. La vraie nature de l'homme, c'est la férocité, le fanatisme, la folie. Les foules modernes ont une puissance d'avilissement telle que rien ne leur résiste. Il n'est jamais trop tard pour mal faire. Les militaires de carrière sont affligés d'un crétinisme hyperbolique. Les nouilles ne nourrissent pas aussi bien qu'on le prétend chez les mangeurs de canard farci. Qu'est-ce que nous sommes ? Un peu d'argile et d'eau. Et nous voulons être éternels... C'est l'éternelle sottise. Georges Brassens"
13. Dissidence de la broussaille
Rodolphe Christin
4.00★ (3)

"Ce livre est un livre de refus et de quête. C?est un objet de résistance et d?imagination, il raconte une histoire et trace une réflexion. Nomade, il déroule un cheminement. L?imaginaire sensible et les pensées abruptes de l?auteur entrainent le lecteur à la découverte de mondes imprévus. Le voyage se fait moyen de renouer avec la vie, au point de convergence où dedans et dehors éprouvent leur solidarité. Pour cela tout éteindre et sortir devient un sursaut nécessaire, afin de prendre le large à bras le corps, avec la tête, les mains, l?esprit et le c?ur. Agrandir le monde, rien que cela. Et sortir de la programmation généralisée qu?on nous promet au prétexte de rendre la vie performante en tout, de mieux la diriger surtout. De main de maître, contre cette liberté nue qui pourrait nous habiter si nous savions l?écouter. Ce livre est un livre de plein air. Ce livre est un livre contre l?étouffement. Ce livre est un livre de critiques et d?invitations. Contrairement à ce que l?époque voudrait, il ne contient ni ne suit aucun programme."
14. L'insoumis : Léon Werth - 1878-1955
Gilles Heuré
4.25★ (9)

"« Ses pages sur la Première Guerre, dans Clavel soldat et Clavel chez les Majors en 1919, sont parmi les plus lucides sur la peur et l'ennui, le dégoût du bourrage de crâne et des foules qui s'y plient. Dans les années suivantes, Werth sera confronté à la politique, aux tourmentes idéologiques et aux controverses intellectuelles. L'antimilitariste soldat sera aussi anticolonialiste, notamment dans son livre Cochinchine, pourfendant l'arrogance et la cruauté des sociétés civilisées à l'égard de celles qu'elles pillent et maintiennent sous le joug des armées et des colons. Il écrira contre le nazisme et le stalinisme dans les journaux, alertera sur l'inexorable descente collective vers les abîmes et, pendant quatre ans, entre 1940 et 1944, tiendra un journal qui deviendra Déposition, un des plus grands livres sur les années de l'Occupation, celles qui virent tant de renoncements, d'ignominies et de courage. À regarder tous les tableaux des peintres qu'il a connus et sur lesquels il a écrit, à sillonner les campagnes à bicyclette, bref, à lire tous ses livres et articles, on se dit que l'homme reste singulièrement notre contemporain [.], qui se refuse à accepter la modernité à tout prix, fût-elle parée des plus beaux atours culturels. » Gilles Heuré À l?occasion du cinquantenaire de la mort de Léon Werth, les Éditions Viviane Hamy font paraître cet Insoumis de Gilles Heuré qui permettra de mieux appréhender la liberté du « bonhomme » Werth dans toutes ses dimensions, la lucidité de sa pensée et l?intransigeance de ses positions."
15. Clavel soldat
Léon Werth
4.22★ (85)

"Comme beaucoup de pacifistes en 1914, Werth s'engagea pour faire "la guerre à la guerre", et passa quinze mois dans les tranchées. Clavel soldat, publié en 1919, fit scandale: ce récit du front n'allait-il pas à contre triomphalisme et, patriotisme d'Épinal ? Pourtant, l'horreur, la guerre à' "l'état pur", le soldat Clavel ne l'avait pas encore débusquée. Ce n'est qu'après avoir été blessé et rapatrié vers l'arrière, avec le recul, que Clavel perd espoir en l'intelligence et l'humanité de l'homme dans la guerre; dans la GUERRE, l'homme s'efface, seul reste le soldat. Paru également en 1919, Clavel chez les majors transmet cette vérité en chapitres courts, où un désespoir violent explose en rage, en dégoût, en mépris. "Clavel comprend que "la guerre ne l'avait pas rendu intact à la vie". Toute croyance se trouve chez lui comme abolie par la constatation de "l'acceptation universelle" du conflit qui se poursuit. La vraie sortie de guerre, décidément, reste et restera hors de portée.- Et peut-être est-ce là que réside la vraie leçon dé ce livre tellement affranchi." Stéphane Audoin-Rouzeau"
17. A bas les chefs !
Joseph Déjacque
3.83★ (19)

"Ce livre n'est point écrit avec de l'encre, c'est de l'acier tourné en in-8° et chargé de fulminate d'idées. C'est un projectile autoricide que je jette à mille exemplaires sur le pavé des civilisés." Toute sa vie, balloté par la misère et l'exil, Déjacque n'a cessé d'écrire. Ouvrier colleur de son état, "poète des misérables" comme le surnomme son ami Gustave Lefrançais, "tapageur acharné", il s'arme de sa plume contre les réactionnaires de tout poil. En 1848 à Paris, il chante la gloire des insurgés de Juin, ce qui lui vaut la condamnation et l'exil. A Londres, puis Jersey, où il côtoie les proscrits, il s'attire les foudres des républicains dont il fustige le modérantisme et l'opportunisme. En 1858, à New York, il fonde son propre journal, Le Libertaire, dont il est à la fois le rédacteur, le gérant, le plieur, le porteur et l'actionnaire. On le retrouve enfin à La Nouvelle Orléans, "ville de commerce et d'esclavage au moral aussi sale que ses rues", appelant à la vendetta contre les planteurs esclavagistes... Ennemi déclaré des Jésuites et de l'Etat, il hait l'autorité d'où qu'elle vienne. Aux rois, aux bourgeois, aux exploiteurs, lui, "infime prolétaire", lance cet avertissement : "Dent pour dent !" Mais derrière la violence verbale, cet artificier des mots se révèle un sublime rêveur. La quête du bonheur, de l'harmonie, du socialisme l'anime, ce dont témoigne son texte le plus audacieux, L'Humanisphère. Sous-titré "Utopie anarchique", il nous rappelle que pour Déjacque, l'utopie n'est pas un vain mot mais un acte : écrire, c'est combattre. Ce recueil rend hommage à l'oeuvre injustement méconnue de Joseph Déjacque. Passé le choc de la première lecture, restent admiration et tendresse pour ce "volontaire de la révolution" qui n'a jamais baissé pavillon."
20. Voyage à Oarystis
Raoul Vaneigem
4.67★ (9)

Ajout le 1er septembre 2018 " Elle en avait les larmes aux yeux. Un pays où il n'y a ni temple, ni église, ni synagogue, ni mosquée, ni prêtre, ni pasteur, ni gourou, ni rabbin, ni banquier, ni marchand, ni flic, ni militaire. Quel bonheur!"
21. Journal imaginaire
Raoul Vaneigem
2.00★ (6)

Ajout le 1er septembre 2018
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