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Critiques de Scott Snyder (535)
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Batman : Sombre reflet, tome 2

Tome. 2 de "Sombre Reflet" et fin du run de Snyder et Francavilla avec un final en apothéose.

Là où James Gordon le fils du commissaire Jim Gordon disait vouloir se soigner et se réintégrer la société et la ville de Gotham, on se rend compte dans cet ultime chapitre que le fils du commissaire avait tout prévu depuis le début.

Que ce soit les méandres avec "Le Priseur" du premier tome ou un plan beaucoup plus machiavélique que je vous laisserais découvrir si jamais vous êtes intéressés par la lecture de ce Comics en deux tomes.



Le Joker y fait une brève apparition dans ce second tome après s'être échappé de l'asile d'Arkham et il sera lié d'une manière ou d'une autre à l'intrigue principale.



Le point fort de ce Comics est son scénario sur ton de thriller à l'ambiance bien dark.

On notera néamoins un dessin en deçà par rapport à ce que peut proposer le scénario mais cela reste quand même carrément plus que correct. Après c'est selon ses goûts de tout à chacun.



Ça m'a fait plaisir de re-découvrir cet arc de l'univers Batman qui n'était plus très frais dans ma mémoire l'ayant lu il y a quand même pas mal d'années de ça maintenant.

On peut y voir un Batman incarné non pas par Bruce Wayne mais par Dick Grayson qui n'est autre dans le batverse le premier Robin et qui deviendra plus tard Nightwing.
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Wytches, tome 1

♫Promenons-nous

Dans les bois

Pendant que le loup

Y est pas♪



Et là je double lol.

Si tu t'aventurais dans ces riantes forêts, le loup serait alors le cadet de tes soucis.

Les Rooks allaient en faire l'amère expérience.

Leur fille Sailor sortant d'un trauma profond, cette famille décide alors de changer radicalement de vie en troquant sa vie de citadin pour celle, a priori bien plus sereine, de néo campagnard.

Et là je triple lol, ce qui m'arrive excessivement rarement exceptés les jours bénis de paiement de tiers provisionnel, comme tout un chacun.



Dictionnaire Larousse :  tomber de Charybde en Scylla, cf famille Rooks.

La campagne, ça vous gagne.

Pourquoi pas, à condition qu'elle ne soit pas sise en limite de forêt peuplée d'entités maléfiques pas vraiment jouasses pour inaugurer la première fête des voisins en votre honneur.



J'adore le cinéma de genre et tout particulièrement l'horreur.

J'ai vu tous les Sissi, c'est dire le connaisseur que je suis en la matière.

J'ai flippé devant Evil Dead, L'exorciste, Les Dents de la Mer, The Descent, Alien, moult films de zombies, Vendredi 13 -le 12e de la franchise..., mais jamais en lisant une BD.

Pas de bruit suspect annonciateur d'un truc bien moche dans la seconde qui suit, pas de bande-son pour vous mettre dans l'ambiance, rien que de l'image et basta.

Mais ça, c'était avant.

Avant de découvrir Wytches.



Seul petit bémol, un scénario manquant peut-être d'originalité.

D'où la perf' de parvenir à surprendre avec du réchauffé.



Dessins au cordeau, d'un dynamisme incroyable, et porteurs d'une puissance anxiogène étonnamment palpable.

Très visuel, ce Wytches annonce du très lourd dès les quatre premières planches.

Une entrée en matière qui se suffirait à elle-même comme bande-annonce sur grand écran pour susciter et la curiosité et l'envie.



Découvrir Wytches, c'est convoquer certaines épouvantes furieusement ancrées dans l'imaginaire de tout gamin jadis impressionnable.

Moi, j'ai pas eu peur, je l'ai dévoré avec mon magnum 44 à portée de main. Mon doudou fétiche qui ne me quittera qu'à l'aube de mes 50 printemps. Un moment donné, faut quand même grandir.

Âmes sensibles s'abstenir, à moins de posséder un doudou qui envoie du lourd...
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Batman : Sombre reflet, tome 1

Dans ce Comics en deux tomes de Batman, on a à faire non pas sous la cape du Chevalier Noir à Bruce Wayne comme à l'accoutmé mais à Dick Grayson, le premier Robin que l'on connaît aussi sous le pseudonyme de Nightwing.



Batman, enfin Dick Grayson sous le costume du chevalier noir se voit dans ce premier tome de "Sombre Reflet" après avoir enquêté sur une affaire mettant en scène des substances qui n'auraient jamais du se trouver là où elles étaient, Batman se verra participer à une étrange mise aux enchères un peu particulière d'un ennemi qui se fait appeler "Le Priseur" après avoir suivi sa piste suite à ses enquêtes. "Le Priseur" se révélera être un redoutable adversaire.



Dans la seconde partie de ce premier tome, les vieux démons du commissaire Jim Gordon refont surface après que son fils James revienne à Gotham. Criminel et psychotique, James avouera à son père Jim Gordon que ce n'est pas seulement d'un état psychotique dont il souffre mais qu'il a été diagnostiqué comme étant un psychopathe, suivant un traitement expérimental et voudrait se réinsérer dans la société en commençant par un travail dont Jim et Dick Grayson pourraient l'aider en le pistonnant.



Ce premier tome ainsi que le second, je les avais déjà lu il y a une douzaine d'années de ça. Mais comme cela remontait à pas mal d'années, jusqu'ici je ne pouvait pas en faire une critique.

Ce Comics est noir, très sombre et on pourrait le comparer à pas mal de romans policier ou de thrillers dont il n'a rien à envier.
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Batman, tome 1 : La cour des hiboux

Pour un premier tome de la renaissance DC Comics, Batman tome. 1 "La Cour des Hiboux" frappe très fort.

Avec Scott Snyder au scénario et Greg Capullo au dessin (Capullo fait parti de mes dessinateurs Comics préférés), ce premier tome est un must-have pour tout fan de batou.



Bruce Wayne le jour et Batman la nuit, Gotham est sa ville. Et quand une comptine pour enfants sur la Cour des Hiboux vient aux oreilles de Batman celui-ci n'y croit pas une seule seconde.



Mais voilà, en plein remaniement de restructuration de la ville de Gotham, et après un meurtre sordide prévoyant l'assassinat de Bruce Wayne condamné par la Cour des Hiboux ce dernier se verra pris au piège par son nouvel ennemi inconnu jusque-là.



Honnêtement et c'est juste parce que je suis un fan inconditionnel de Batman, si j'avais pu attribuer à ce tome une sixième étoile je l'aurais fait.

Je n'ai pas encore tous les tomes du renouveau de Batman mais pour un premier tome ça commence réellement très fort !



J'ai vraiment hâte de lire la suite !
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Je commence enfin la série American Vampire par le bon bout ! En 2010, Scott Snyder décide, après plusieurs tentatives, de se lancer dans une vraie série de vampires, ambitieuse et liée à ses chevaux de bataille habituels que sont le côté sombre et les liens avec l’histoire des États-Unis. Ce premier tome, titré Sang neuf, voit se réunir la figure montante des comics d’horreur, Scott Snyder, et l’auteur chevronné et prolifique du genre, Stephen King !



Du sang neuf, il en fallait, en effet ! N’en avez-vous pas marre des vampires à l’eau de rose, souvent trop romantiques et parfois bien trop niais ? Comme l’affirme Stephen King dans sa préface, un vampire se devait d’être, avant tout, un tueur, en tout cas pour lui. Stephen King et Scott Snyder aborde cette production à quatre mains par un processus qui, déjà, peut poser problème : ils écrivent chacun une moitié d’épisode, s’occupant chacun de leur côté d’un moment précis de la chronologie. Si la complémentarité entre les deux auteurs est à saluer, ce procédé est vraiment dommageable pour le rythme de lecture, d’autant plus que les découvertes dans les moments « passés » n’éclairent pas les choses au bon moment dans les moments « présents » et que Stephen King le reconnaît lui-même, il n’est pas un véritable scénariste de comics.

Pour le reste, le cahier des charges est largement rempli. En effet, l’histoire des États-Unis est revisitée à travers les affrontements entre vampires et la création/naissance d’une nouvelle génération de vampires dont les pouvoirs et faiblesses diffèrent des vampires plus « classiques ». Scott Snyder maîtrise bien son format et délivre une histoire déjà largement approfondie dès ce premier tome. Je me limite malgré tout à trois étoiles, car j’avoue que l’ensemble ne m’a pas fait un effet formidable non plus, malgré plein de bonnes choses, et parce que le dessin comme le scénario suivent un schéma à la montagne russe, alternant des très hauts et des bas.

En tout cas, nous sommes gratifiés d’une très belle édition par Urban Comics qui se permet un nouveau pied-de-nez à Panini Comics en rééditant ce premier tome d’American Vampire en format cartonné, avec une préface bien illustrée ainsi que des bonus de qualité, et surtout (surtout !) à un prix de lancement particulièrement attractif : 10 € ! N’hésitez plus.



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Wytches, tome 1

En 2014, la famille Rocks déménage et s'installe dans une petite ville paisible, loin du tumulte urbain. Le père, Charlie, fait des albums pour les enfants. La mère, Lucy, clouée dans un fauteuil roulant depuis un terrible accident, ne travaille plus. Quant à Sailor, leur fille unique, elle redoute déjà de devoir affronter le regard des autres, peur que sa réputation ne la précède. Et effectivement, la question ne tarde pas à être posée par une élève dans le bus scolaire. A-t-elle réellement tuée une jeune fille de son ancien lycée? Harcelée par cette dernière, Annie, qui la menaçait sans arrêt, Sailor, l'a vue disparaître sous ses yeux, lors d'une confrontation dans les bois. Comme avalée par un arbre. Charlie fait tout pour rassurer sa fille mais les cauchemars continuent. Qui plus est, la jeune fille a des visions et soutient qu'une femme étrange est venue la voir et l'a mordue dans le cou...



Une nouvelle vie qui commence, des espoirs et des rêves pleins la tête pour cette famille qui veut se reconstruire... Malheureusement, quelqu'un en aura décidé autrement. Scott Snyder nous plonge dans l'horreur avec cet album. Dès les premières planches, le ton est donné. La violence s'accentue au fil des pages, une violence aussi bien physique que psychologique. La tension est palpable à chaque instant. En plus de cette histoire de sorcyairs, l'auteur s'attarde sur cette relation père/fille, très bien décrite. On retrouve forcément un peu de Stephen King dans cet album.

Graphiquement, Jock réussit parfaitement à créer une atmosphère glaçante et horrifiante. Un procédé hors du commun pour ce dessinateur qui colore de tâches (aquarelle puis acrylique) ses planches. Peut-être parfois un peu trop, rendant la lecture délicate mais l'on obtient ici un rendu fort original. Le trait est précis, les couleurs sombres, la mise en page enlevée et les planches fourmillent de détails. De pleine pages terrifiantes...

Un album oppressant...
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Batman, tome 2 : La nuit des Hiboux

C’est plus fort que moi, je poursuis les nouvelles aventures de Batman dans l’univers des New 52, la fameuse Renaissance DC. Après la découverte de la Cour des Hiboux, l’heure est foncièrement au combat, car les Ergots de cette société secrète sont lancés dans tout Gotham pour éradiquer la classe dirigeante de la ville, Bruce Wayne évidemment en tête.



Nous retrouvons ici à l’écriture Scott Snyder qui poursuit tranquillement son petit bonhomme de chemin : je m’attendais à un enchaînement méthodique de combats similaires, mais finalement cet arc se révèle plutôt court, alors peu de temps morts à consommer. Le twist central arrive rapidement et explique certaines de mes incompréhensions graphiques à propos de cet arc majeur, et cela me rassure un peu. L’histoire peut paraître classique, mais cela se laisse vraiment lire avec plaisir et au moins Batman / Bruce Wayne peine pour résoudre cette affaire, pas tout à fait réglée d’ailleurs.

Qu’a-t-on alors par la suite, dans la deuxième partie de ce deuxième tome, si ce n’est plus la Nuit des Hiboux ? Déjà, on change de dessinateur : Greg Capullo n’officie pas sur tous les chapitres présents ici. Cela pourrait être dommageable, mais comme nous changeons aussi d’histoires, le style de Jon Fabok et surtout de Rafael Albuquerque ont leur intérêt propre pour illustrer des histoires attenantes à la principale, à propos d’Alfred et d’Harper Row. En parlant de cette dernière, on est toujours ravi que les auteurs tentent de construire de nouvelles mythologies pour des personnages aussi connus que Batman, mais par pitié, franchement, cher Scott Snyder, arrêtez les frais avec cette Harper Row que vous essayez de caser partout alors qu’elle n’a (pour l’instant, en tout cas) absolument aucun intérêt ! Cette deuxième partie est en tout cas l’occasion d’approfondir l’histoire principale, sans pour autant déborder sur les tie-ins présents dans toutes les séries de la Bat-Family (Detective Comics, Batman et Robin, Nightwing, Batwoman et autres Batgirl).



Un tome beau à tout point de vue, malgré une constitution scénaristique un peu particulière.



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Batman - Anthologie

Les anthologies de chez Urban Comics sont de l’or ! Après celles sur les principaux super-héros de l’univers DC Comics en général, puis sur Jack Kirby, et ensuite sur Superman, il en fallait bien une sur le fameux Chevalier Noir de Gotham, Batman.



Avec cette Batman Anthologie, ce n’est pas moins de vingt récits qui nous sont proposés, détaillant la chronologie du super-héros de Gotham, de 1939 à 2013 ! 75 ans d’aventures masquées en vingt histoires, il a été évidemment compliqué pour Urban Comics de trancher. Le choix s’est arrêté sur les épisodes suivants (c’est toujours important, que nous soyions complétistes ou non, de savoir ce que ces anthologies renferment) :



- « L’affaire du syndicat de la chimie » (Detective Comics #27, 1939)

- « La légende de Batman » (Detective Comics #33, 1939)

- « Robin, le garçon prodige » (Detective Comics #38, 1940)

- « Accidents intentionnels » (Detective Comics #83, 1944)

- « Le scoop du siècle » (Batman #49, 1948)

- « Le Batman de demain » (Detective Comics #216, 1955)

- « L’origine de l’équipe Superman – Batman » (World’s Finest Comics #94, 1958)

- « La menace du masque mystérieux » (Detective Comics #327, 1964)

- « Les débuts fracassants de Batgirl » (Detective Comics #359, 1967)

- « Le secret des sépultures vacantes » (Detective Comics #395, 1970)

- « La mort rôde dans les cieux » (Detective Comcs #442, 1974)

- « Ricochet de Deadshot » (Detective Comics #474, 1977)

- « On recherche : le Père Noël… mort ou vif » (DC Special Series #21, 1980)

- « Mon commencement, et ma probable fin » (Detective Comics #574, 1987)

- « Crise d’identité » (Detective Comics #633, 1991)

- « Permission de minuit » (Detective Comics #711, 1997)

- « Prendre l’air » (Detective Comics #757, 2001)

- « Les belles gens » (Detective Comics #821, 2006)

- « Batman Impossible » (Batman and Robin Annual #1, 2013)

- « L’An Zéro : Cité secrète, 1ère partie » (Batman #21, 2013)



Ces vingt histoires, plat de résistance à forte consistance, ne sont pas rééditées sans accompagnement. Chacune d’entre elles est replacée dans son contexte historique et éditorial ; l’éditeur fournit des mini-biographies de chaque auteur concerné, une présentation de l’écriture de l’arc concerné et une explication sur la progression de l’histoire des comics DC. Car en effet, cet ouvrage est divisé en cinq grands chapitres de la vie éditoriale de Batman : « Dynamique Duo » (1939 – 1950), « Croisé en cape » (1950 – 1970), « Créature de la nuit » (1970 – 1980), « Chevalier noir » (1980 – 2011), « Renaissance » (2011 – 2013) ; je donne les dates approximatives de manière purement informative. Cette plongée dans le Bat-verse est l’occasion de contempler tous les styles, de lire tous les grands auteurs sur ce personnage fétiche. Ici, on trouvera du Bill FInger, du Bob Kane, de l’Ed Hamilton, du Carmine Infantino, du Dennis O’Neil, du Neal Adams, du Frank Miller, du Peter Milligan, du Graham Nolan, du Greg Rucka, du Paul Dini, du J. H. Williams III, du Peter J. Tomasi, du Scott Snyder, du Greg Capullo et plusieurs autres encore. Du très beau monde et de la narration très différente pour plaire à tout le monde. L’intérêt n’est pas tant de voir toute la vie de Batman, mais bien d’aborder toutes les possibilités du personnage. Les styles sont très différents, les narrations varient considérablement, tout comme les graphismes. C’est une façon de balayer l’ensemble des histoires écrites pendant 75 ans, ce qui n’est déjà pas mal. Et ce processus a un énorme avantage : il permet autant aux novices qu’aux plus chevronnés des fans de la première heure d’avoir plaisir à lire cette anthologie. Le tout premier épisode ne trompe pas : tout s'y trouve déjà ! Autant le costume que l'origine de Bruce, son amitié avec le commissaire Gordon, l'importance de la ville où il agit ou même les produits chimiques qui "créeront" le Joker, tout est déjà à portée de mains en 1939, à nous de découvrir ce que tous ces auteurs en ont fait par la suite !



Quand un tel volume recèle une telle quantité d’informatives de qualité tout en parlant à tous les lecteurs possibles de comics, je ne me vois pas attribuer autre chose que cinq étoiles. Il reste, bien sûr, bien d’autres histoires à découvrir sur le Caped Crusader, mais Urban Comics a bien raison d’en garder pour plus tard.
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Marvel Noir, tome 8 : Iron Man - La quête du ..

Les cadeaux ont du bon, car ils permettent de rattraper le retard conséquent sur des séries intéressantes. Le label Marvel Noir en fait partie et il était grand temps que je vois ce qu’il vaut parmi la ligne éditoriale de Marvel Comics.



Le label Marvel Noir mérite quelques explications. Non, il ne s’agit pas de pigmenter la peau de tous les super-héros pour en faire de grands et beaux Noirs dans les mêmes costumes, mais bien de réémettre des origines de ces personnages dans le contexte des années 1930 pour en faire des récits noirs. Dans le cas d’Iron Man, nous découvrons un Indiana Jones à la sauce Robert Downey Jr, puisque l’énorme réussite des films Iron Man au cinéma a joué un grand rôle dans la commande et la réalisation de ces épisodes d’Iron Man Noir, et qui joue sur tous les tableaux : explorateur, inventeur, milliardaire, coureur de jupons, etc.

Scott Snyder mixe le tout pour en faire une aventure relativement détonante sans trop en faire pour ne pas déborder sur une simple caricature du personnage de Tony Stark. Même si le fait qu’il s’agit d’un tome unique et lisible en solo tend à réduire la capacité du scénariste à élargir son univers, il réussit malgré tout à nous surprendre un tant soit peu, c’est déjà ça. Les dessins, quant à eux, ne sont pas exempts de tout reproche, mais ça se laisse regarder sans trop de déplaisir.



Un épisode digne d’un film hollywoodien donc, avec ses qualités (rythme, scénario) et ses défauts (clichés, graphismes trop légers) : il y a de quoi être amateur sur un tome unique comme celui-ci.



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Batman, tome 9 : Année zéro

Urban Comics propose la collection parfaite pour découvrir Batman pour la première fois. Ainsi avec l'année zéro, on part véritablement du début pour découvrir l'univers de la célèbre chauve-souris.



Les menaces les plus visibles ne sont pas forcément les plus dangereuses. Batman va apprendre cette leçon à ses dépend. 5 ans après avoir disparu, il revient dans sa ville natale afin de combattre le gang de Red Wood.



Gotham va être plongée dans les ténèbres suite à un blackout savamment planifié. Dans une ville devenue sauvage, Batman devra faire preuve de beaucoup d'intelligence pour la sortir de ce mauvais pas et combattre le Sphinx, bien décidé à faire plier la cité et son nouveau protecteur.



A noter qu'il s'agit du préquelle à l'année un de Batman. Il est beaucoup moins connu que le précédent qui avait eu un certain succès. le problème est qu'il souffre de cette comparaison qui ne tourne pas en son avantage.



Encore une fois, plusieurs intrigues se rejoignent pour un final explosif. Côté dessin, j'ai apprécié le charme qui se dégage du trait avec de magnifiques couleurs.



Pour autant, ce titre reste correct sur le fond et la forme sans rivaliser avec le meilleur. Ce titre est assez clivant parmi les fans de la chauve-souris : soit on aime ou pas.
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Batman metal, tome 1 : La forge

J’ai eu du mal à suivre.



Cette série de trois albums Batman Metal correspond à une nouvelle crise qui création/destruction qui agite le multivers / univers DC. L’idée n’est pas si bête. Elle s’appuie sur les théories en vogue en cosmologie qui ressentent un besoin de supposer l’existence de matière noire et d’énergie noire pour expliquer des mesures. Bien sûr, les auteurs se contentent de retenir le mot « noir » et de l’interpréter comme « maléfique » : il existerait « en dessous » ou « de l’autre côté » du multivers classique de matière-antimatière, un multivers noir qui cherche à pénétrer le nôtre, et pas pour son bien.



Pour cela il y a besoin d’un passage, et c’est Batman qui va le devenir en faisant ce qu’il fait le mieux : enquêter sur d’inquiétants métaux répartis à travers le monde. Batman étant Batman, il refuse l’aide de la Ligue, travaille en solo ou seulement avec sa Bat-famille, s’enfonce dans une forme d’aliénation de recherche de la vérité, et ce faisant fait exactement ce qu’il espère empêcher.



C’est pas si mal, mais j’avoue que je perd mon temps à tenter de donner une valeur aux explications pseudos scientifiques qui ne veulent rien dire, du genre « on doit pouvoir mesurer la fréquence dimensionnelle exacte de l’énergie noire ». J’ai eu du mal à suivre les dialogues de ce genre. Au final il vaut mieux ne pas s’attarder sur les détails et se contenter de saisir l’idée générale.



Quand Batman a « trouvé ce qu’il cherchait », l’histoire réunit alors des épisodes de multiples séries (Teen Titans, Green Arrow, Suicide Squad, etc.) alors qu’elle se transforme en escape game (plutôt un invasion game) d’une Gotham devenue cinglée. Donc multiplicité de dialoguistes et de dessinateurs, toujours perturbant. La multiplicité de personnages empêche aussi d’approfondir l’un ou l’autre. On est dans l’action générale.



J’ai récupéré le deuxième tome. J’espère y prendre quand même un peu plus de plaisir.

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Batman Saga - H.S., tome 1 : Les Portes de ..

En 1881, deux demi-frères architectes, financés par les principales familles de Gotham, entament des aménagement majeurs dans la ville, en particulier la construction de ponts qui permettront à la ville de connaître son rayonnement actuel. De nos jours d'importantes quantité d'explosifs ont été volés et sont utilisés dans la destruction des dits ponts. Batman, qui n'est autre que Dick Grayson, mène l'enquête aidé de Red Robin, Robin et Black Bat.



Les événement relatés dans ce premier hors-série de Batman Saga, légèrement antérieurs à la Renaissance DC (The New 52), offre un divertissement de qualité. Au travers des yeux de Dick Grayson le lecteur explore l'histoire de Gotham. Scott Snyder, aidé de Kyle Higgins, forge véritablement une âme à la ville la plus obscure de l'univers DC. Les deux auteurs ont également eut à cœur de marquer les contrastes entre les traits de caractère des différents membres de la Bat family, démarche idéale en introduction de la Renaissance DC.



Trevor McCarthy qui exécute la grande majorité de planches dispose d'un trait précis et riche. La première de ses qualité nous permet de distinguer sans mal les différents membres de la Bat family, ce qui est loin d'être toujours le cas chez ses coréligionnaires. La multiplicité de son trait, la constance de son épaisseur sont autant de rappel à l'Art nouveau qui habillait les salons de la fin du XIXème siècle. L'ambiance steampunk, omniprésente de part les nombreux flashbacks et la tenue même de l'adversaire de Batman, s'en trouve renforcée.



En proposant ce comic gratuitement à l'occasion des 48h de la bande dessinée, les éditions Urban Comics s'inspirent de l'esprit du Free Comic Book Day. Sans être luxueuse, la parution est soignée. Comme à l'habitude chez l'éditeur, les premières pages proposent, de manière très pédagogique, d'éclairer le contexte du récit. Loin d'infantiliser le lecteur, ces précisions sont appréciables dans le cadre du comic, en particulier concernant l'univers foisonnant de Batman. La gratuité n'entame en rien la volonté de l'éditeur de proposer à son lectorat des lectures de qualité portées par des supports de qualité. Le résultat est une réussite, une parfaite introduction aux récits portés par la Renaissance DC.
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Batman, tome 3 : Le deuil de la famille

Après une longue histoire sur la Cour des Hiboux en deux tomes et une année de publication, Batman revient à ses premières amours pour affronter de nouveau le Joker dans un troisième tome dont le titre fait particulièrement référence au volume Un Deuil dans la famille, qui voyait un des Robin se faire violemment tué par le fameux Prince du Rire.



Scott Snyder s’associe ici à James Tynion IV pour ramener le Joker sur le devant de la scène. Déjà, il faut avoir lu Detective Comics #1 pour être au courant des plus récents déboires du Joker à Gotham : avec le concours du Taxidermiste, il s’est séparé de son visage (!!!... !) qui trône désormais au Gotham City Police Département. Drôle de départ, d’autant qu’à peine quelques cases après nous avoir informés de cela, le retour du Prince du Crime est évidemment en marche. Autant dire que le lancement de ce tome est franchement abrupt, notamment après les révélations de la fin du deuxième tome qui ne sont nullement approfondies (voire déjà quasiment oubliées ?) pendant cette aventure.

Greg Capullo apparaît pour certains la seule raison de continuer à lire cette série ; il faut dire qu’il continue d’officier de manière très appliquée aux dessins, tandis que Jock assure les back-ups de chaque épisode qui servent d’interludes au sein de l’histoire. Nous avons ici affaire à un graphisme très violent, servant tout autant, voire plus, le récit que ne le fait le scénario lui-même. Malheureusement, tout cela apparaît trop souvent gratuit : pour faire un énorme rappel à la saga Le Deuil dans la famille qui voyait la mort violente du deuxième Robin, Jason Todd, de la main du Joker, Scott Snyder tente de créer des scènes traumatisantes incluant systématiquement toute la Bat-family, mais même si ce n’est évidemment pas mal dialogué, les choix du Joker ne tiennent pas debout, manquant de fondations solides au sein de l’univers des New 52.



À force de revisiter les poncifs du personnage, Scott Snyder commence à se répéter, au point de devoir faire plus violent pour se démarquer. Cet aspect gênant est rattrapé par les dessins d’ambiance de Greg Capullo (attention aux visages, quand même…). Espérons que « Zero Year », l’arc suivant, relancera la machine car ce « Deuil dans la famille » n’est pas très rassurant.

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Batman Saga - H.S., tome 1 : Les Portes de ..

Complètement largué le gars. Voilà ce que c'est que d'avoir bouffé du super-héros pendant des lustres pour finalement avoir super arrêté, d'où ce léger sentiment de perdition à la lecture de ce nouveau Batman.

Batman n'est plus Bruce Wayne, parti sauvé la veuve et l'orphelin sous d'autres latitudes, mais désormais Dick Grayson. Premier choc ! Faut prévenir les gars...

Si le fidèle Robin me rassure deux secondes, Red Robin et Black Bat, illustres inconnus, finissent de m'achever. La famille est cependant au grand complet. Tremblez vils vauriens vagissant et autres vains voleurs vilipendeurs, ça va latter sévère...



Est-ce que j'y ai pris du plaisir ? Aucun doute là-dessus !

Quelqu'un s'évertue à faire sauter tous les ponts financés par les clans fondateurs de Gotham ce qui aurait tendance à foutre le bourdon à notre chauve-souris préférée. Le chaos est en marche, la Bat Family itou. Un super salopiot revanchard et quelques pains généreusement distribués à son encontre plus tard, je referme ce DC comics conquis, totalement subjugué par un récit original, un graphisme totalement abouti, une mise en page nerveuse et un encrage soigné même si un peu sombre à mon goût. Comme bien souvent, présent et passé finissent par se confondre histoire d'expliciter un tel bordel ambiant. Dans leur grande bonté, les auteurs se fendront ici d'un historique passionnant, véritable fil rouge finalement révélateur. Top à la vachette Léon !

Deux récits parallèles totalement imbriqués, du super vilain de compétition, de la baston de concours et de l'intelligence scénaristique à revendre, cet opus, sans véritablement surprendre quant à son issue, aura pris le parti de divertir tout en instruisant et rien que pour ce ressenti inespéré, j'applaudis des trois mains !

Par contre, concernant les textes finement imprimés en caractères lilliputiens, merci de penser à tous ceux ne possédant pas 30/10 ! Plisser ses super yeux de myope, tendance canne blanche, ça va un moment...
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Batman, tome 3 : Le deuil de la famille

J’avais décidé d’arrêter cette série au tome 2, guère plus emballé que cela. Mais laulautte a fait un lobbying forcené pour que je lise au moins le troisième opus qui met en scène ce cher clown pas triste et super flippant qu’est le joker. J’ai fini par céder.



Je ne le regrette pas. Ce volume pousse l’horribilitude du personnage presque aux limites de l’acceptable sans vomir. Le Joker contrôle le jeu (c’en est un pour lui) avec un niveau de précision qui laisserait penser qu’il a kidnappé et torturé les auteurs. Il a dix-sept coups d’avance sur la police, la Bat-famille et même ses collègues méchants pourtant d’envergure (genre Pingouin ou Sphinx). Il a écrit le « livre dont Batman est le héros » dont toutes les voies sont condamnées à une fin désagréable. Bref, il est le même marionnettiste dingue que Heath Ledger dans le film « The Dark Knight » de Nolan mais avec un design physique dix fois plus affreux (repris d’ailleurs dans la série Gotham).



Rien que le début donne le ton très aigu sur la portée de l’horreur. Il ne fait pas bon être flic à Gotham ; ça ou jeune fille en détresse, on a autant de chance de s’en sortir entier avec un cœur qui bat. Joker déroule son scénario sans un accroc ou presque (Batman a failli croire qu’il avait une chance à un moment, comme Papa Talon avec Maman Talon). Mais curieusement il ne va pas au bout de sa logique. Les auteurs ont dû reprendre le contrôle et penser qu’il fallait des survivants en bonne santé à la fin ; du coup ça cloche un peu en termes de cohérence. Si cela avait été un one-shot je gage que la conclusion aurait été plus funeste encore.



Le plus intéressant est la relation particulière que le Joker et Batman vivent. A mon avis le couple devrait consulter un conseiller matrimonial. Joker, en fait, se plaint que Bat s’est ramolli avec sa petite bande. Il veut le réveiller. L’affrontement est avant tout psychologique entre ces deux-là.



Un beau face à face. Cependant, j’ai quand même préféré la version Joker que Brian Azzarello nous avait offert dans son album dédié au vilain. On pénétrait un peu plus la psyché du dingo, même si c’était par personne interposée.

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American Vampire, tome 2 : Le Diable du désert

Scott Snyder et Rafael Albuquerque poursuivent la quête de Skinner Sweet dans ce deuxième tome d’American Vampire, leur série de comics horrifique aux dents longues.



Le diable du désert est composé de deux histoires principales. La première est un huis-clos à Las Vegas. Scott Snyder nous y propose un polar vampirique qui, sans être très angoissant, sait être prenant et contient quelques bonnes petites surprises. Si nous retrouvons le Skinner Sweet au-dessus des lois du premier tome, mais maintenant dans le Las Vegas de la Grande Dépression, nous pouvons largement voir comment Scott Snyder a cherché à complexifier son intrigue tant dans son contenu (multiplications des personnages divers et variés, des lieux géographiques, mais aussi des timings chronologiques plus ou moins serrés) que dans sa façon de nous la dévoiler (Urban Comics s’est même senti obligé de présenter les personnages en début d’ouvrage comme si nous devions les connaître depuis le premier tome, alors qu’en fait nous les découvrons ici). Du point de vue graphique, les dessins de Rafael Albuquerque font un effet très bizarre à chaque fois que nous les retrouvons, et il faut savoir accrocher à son style pour ne pas décrocher de l’histoire.

L’avantage de cette série est surtout de nous proposer des vampires psychopathes et paranoïaques ; ils retrouvent la nature méchante qui les a vus naître. C’est le but ici : ne pas retrouver des créatures qui vivent le jour et qui brillent comme des paillettes. Avec Skinner Sweet, nous traversons à pas de géant l’histoire des États-Unis depuis le milieu du XIXe siècle, mais l’évocation de la mutation de Las Vegas est largement secondaire pour faire place aux conflits générationnels entre les multiples genres vampiriques.

Enfin, dans Évasion, la minisérie plus courte qui conclut ce tome, le thème principal est le temps qui passe, thème très particulier pour des générations de vampires vivant plusieurs vies humaines. Il s’agit de constater les conséquences de l’intrigue secondaire du premier tome, de manière parallèle la destinée de Hattie Hargrove d’un côté et celle de Pearl Preston et de son bien-aimé Henry de l’autre. Mateus Santolouco officie au dessin, en lieu et place de Rafael Albuquerque, et offre une performance de qualité en alternant traits torturés et scènes plus calmes ; il semble déjà plus inspiré que dans la minisérie 2 Guns.



En somme, American Vampire est définitivement le genre de séries qu’il convient de relire pour vraiment l’apprécier. En effet, le graphisme en général est largement torturé et ne se laisse pas apprécié au premier coup d’œil, mais surtout l’histoire est suffisamment complexe pour entretenir des intrigues secondaires pendant de longs épisodes. Les différentes revanches entre chaque personnage sont autant de rebondissements qu’il vous faudra découvrir vous-mêmes pour votre plus grand plaisir de lecteur.



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Batman - Anthologie

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’homme chauve-souris en vingt leçons.



A travers cette très belle anthologie éditée par Urban Comics (qui fait son poids en kg et en €) c’est toute l’histoire des multiples interprétations de ce personnage dores et déjà mythique qui nous est offerte. Car il s’agit bien d’interprétations. Contrairement aux héros franco-belges de notre enfance qui meurent parfois avec leur auteur ou, s’ils sont repris par d’autres, restent de style constant (il n’y a qu’à voir la reprise d’Astérix) chaque scénariste américain de comics nous livre une interprétation nouvelle, originale ou pas, du héros dont il est amené à s’occuper.



Vingt récits de tous les âges du comics nous sont proposés. On voit Batman évoluer avec son temps, avec la culture et les grands problèmes de chaque époque, essayant de coller à son public vieillissant ou d’attirer un lectorat plus jeune, tour à tour ouvert à ses alliés ou renfermé dans son âme comme dans un coffre infracturable. On découvre sa première apparition, la première de Robin, la première de Batgirl, la première collaboration avec Superman (excellent numéro), la prise d’identité de Robin par son fils (il a un fils ???). On voit les récits devenir plus sages à l’avènement de la censure (le Comics Code de 1955), le dessin affligeant de Carmine Infantino (je n’ai jamais aimé ce dessinateur découvert dans ma jeunesse sur Star Wars ou Nova), le dessin épatant de Neal Adams ou de l’époque moderne plus dure d’Ardian Syaf, l’interprétation fracassante de Franck Miller dans les années 80 (il fera un travail du même genre sur Daredevil).

Chaque récit a droit à une introduction propre contant le tournant qu’il représente, augmenté d’une petite bio du scénariste et du dessinateur. L’ensemble est lui-même découpé en époques chronologiques également introduites en détail.



Un ouvrage indispensable pour tous ceux qui, comme moi, connaissent plus Batman par les films et les animes que par la BD. Je n’ai qu’un seul regret, l’absence quasi-totale de tous ses ennemis charismatiques dans les récits. Ce sont plutôt des gangsters et vilains de seconde zone qui font le show ici. Si assurément un héros se définit aussi par opposition à ses ennemis, il nous manque une dimension fondamentale de Batman dans cette anthologie.

Assurément, Urban Comics les réserve pour de futurs albums (lourds en kg et en €) ;-)



Merci, comme toujours, à Dionysos89 dont la critique m'a décidé à lire cet indispensable.

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American Vampire, tome 2 : Le Diable du désert

Après un premier tome qui m'a vraiment laissé une super bonne impression, j'étais ravi de poser les mains sur le tome 2 de cette série qui fait la part belle aux dents longues et à l'hémoglobine...



Stephen King n'est plus partie prenante de l'écriture, mais Scott Snyder s'en tire très bien. La narration est en béton, les personnages sont en place et promettent un chassé croisé des plus passionnants et les dialogues sonnent juste.



De nouveaux personnages font leur apparition, et le temps s’est un peu écoulé puisque l’intrigue se passe dans le Las Vegas de 1930. Skinner n’apparait pas immédiatement et semble un peu plus spectateur que lors du premier volume. Mais lorsqu’il fait son apparition, il la met en scène avec brio et hémoglobine.



Entre les humains qui chassent les vampires et les luttes de pouvoir qu'ils se livrent, les intrigues s'imbriquent parfaitement bien.

Je pense que l’on reverra certains personnages secondaires au cours des prochains volumes, ce qui promet de joyeuses retrouvailles !
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Swamp Thing, tome 2 : Liens et racines

La Créature du Marais est de retour dans ce deuxième tome de la série Swamp Thing. Face à la Nécrose et en partenariat avec le Sang, le représentant de la Sève va devoir affronter bien des épreuves pour délivrer celle qu’il vient de rencontrer mais qui apparaît comme un avatar de choix pour la Nécrose et qui pourrait se rapprocher le plus d’une petite amie.



Mis à part la formidable idée de la Nécrose, de la Sève et du Sang, cette préparation du crossover Swamp Thing – Animal Man, titré Nécromonde, est plutôt brouillonne et insipide. En effet, on tâtonne, on s’essaie à quelques escarmouches, on pense perdre certains personnages mais en fait tout est encore rattrapable, et même la différence de continuité avec le reste de l’univers DC nous pousse à ne pas trop nous inquiéter pour nos chers avatars de la Sève et du Sang. Alors, certes, nous en prenons plein les yeux dès le départ, mais il faut avouer que les combats à répétition sans grand intérêt, sans grand enjeu, ainsi que le sempiternel renouvellement des « renaissances » agacent énormément. Définitivement, on en est revenu de la scénarisation « à la Scott Snyder », qui, si on y prête un peu attention, ne varie pas énormément entre des séries aussi différentes que Batman et Swamp Thing. C’est finalement le dessin qui donne sa patte particulière à cette série, d’autant plus que l’interlude, l’épisode #0, est particulièrement facile et, finalement, ne propose pas d’explications à la renaissance d’Alec Holland pour le moment (alors qu’il me semblait que c’était le but... mais beaucoup de ces numéros 0 ont été ratés de la même façon).

Comme dans beaucoup trop d’autres séries DC Comics, nous constatons une bien malheureuse alternance entre des styles graphiques très différents, puisque nous découvrons le travail de pas moins de cinq dessinateurs (!) : nous retrouvons ainsi Yannick Paquette, mais également Marco Rudy, Francesco Francavilla, Kano et Steve Pugh. L’enchaînement n’est donc pas des plus heureux, mais le dessinateur principal se rappelle à notre bon souvenir. Ainsi, le canadien Yanick Paquette sauve une nouvelle fois la partie graphique du volume : ce professionnel de la double page nous propose des tableaux dantesques à peine affaiblis par une colorisation un peu trop tape-à-l’œil.



Ce deuxième tome de Swamp Thing est nécessairement imbriqué à l’aventure menée dans la série Animal Man et c’est toujours intéressant de voir se lier deux séries majeures. Pour autant, la perte de cohérence graphique et le bombardement scénaristique font que nous pouvons regretter bien des choix éditoriaux. Nécromonde, le crossover maintenant lancé, ne demande plus qu’à se résoudre afin de savoir si oui ou non la Nécrose va reprendre sa place initiale dans l’ordre « naturel ».



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American Vampire, tome 9 : Le grand mensonge

J'ai mis plusieurs années à lire les huit premiers tomes de cette saga que je pensais terminée. C'est par hasard que j'ai découvert que non !



J'ai bien évidemment eu envie de connaître le fin mot de cette histoire - bien qu'il reste encore, au minimum, le tome 10 - et j'ai donc emprunté le livre à la bibliothèque. Bien que je n'ai pas été passionnée par l'entièreté de la série, j'étais contente de lire ce neuvième volume !



L'avantage de cette saga, c'est qu'elle traverse l'Histoire des États-Unis à travers différentes époques, en y intégrant des vampires. Cette fois, cela se passe en 1976, alors que le Marchand Gris veut asseoir sa domination sur la Terre.



J'étais contente de retrouver Skinner - bien que je n'aime pas vraiment ce personnage - et Pearl, ainsi que l'univers d'American Vampire. Malgré tout, ce livre ne m'a pas marquée plus que cela, alors que je l'ai lu il y a un mois et demi seulement. Néanmoins, j'ai hâte de lire le dernier tome !
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