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Citations de Tamara McKinley (513)


C’est pas le gin qui parle à ma place. Non. C’est moi. Margaret Finlay. Le gin, lui, m’a simplement permis d’y voir plus clair.
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Le temps semblait s’être arrêté pour lui permettre de contempler aujourd’hui l’enfant qu’elle était alors. Elle redevenait cette gamine innocente, ignorante de l’écheveau de secrets et de mensonges qui la liait aux êtres en qui elle plaçait sa confiance.
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- Ce que vous n'avez jamais eu ne vous manque pas, déclara-t-il.
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L'horizon semblait vibrer, diluant l'ocre lumineux du désert dans le bleu immaculé de la voûte céleste.
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Le bruit de ses pas résonnait à peine sur la terre rouge. Il se dirigeait vers la brume verte qui flottait sur l'horizon: c'était le bush, qui peu à peu se matérialisait devant lui. Hélas, les images de ce dont il avait été témoin durant ses premières années se faisaient plus nettes que jamais. Les Blancs, il ne l'ignorait pas, avançaient peu à peu vers le nord, ils conquéraient le sud et l'ouest mêmement, sans égards pour les pistes chantées millénaires, qu'ils franchissaient résolument. Le péril se rapprochait.
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Rien ne vaut une bonne femme en furie pour rabattre le caquet à n’importe quel tyran.
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Le système de classes sociales qui prévalait en Grande-Bretagne se révélait d’une rigidité à toute épreuve, les barrières entre elles aussi nettes qu’infranchissables. Quiconque défiait ces règles s’exposait aux pires déconvenues.
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J'ai découvert cette auteur il y a pas très longtemps. J'ai eu la chance de découvrir l'Australie l'année dernière et du coup, ce roman m'a attiré. Je n'ai pas été déçue. Que d'émotions !
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Attendant que le médicament fasse son effet, elle s'interrogea sur le psychisme humain et sa faculté de faire face à la perte d'un être cher. Le temps et l'éloignement avaient un pouvoir réparateur. Même si ceux qui restaient se refusaient à le croire, le vieil adage se vérifiait : la douleur s'apaisait, les larmes séchaient et il arrivait un jour où l'on pouvait passer vingt-quatre heures sans penser à celui ou à celle que l'on regrettait. Ces quelques heures s'étendaient ensuite à des jours, puis des semaines, des mois et des années. On cessait alors de chercher les absents dans les endroits familiers, d'entendre le son de leur voix. Leur souvenir subsistait, mais leurs traits devenaient de plus en plus flous et s'évanouissaient peu à peu, comme sur de vieilles photographies laissées trop longtemps au soleil.
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L'ouest, les vastes territoires inconnus où un homme pouvait trouver refuge – à condition qu'il n'y rencontrât pas la mort.
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Le physique ne compte pas si on n'a pas aussi les bonnes manières qui vont avec.
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Les trois jeunes femmes ayant remonté leurs couvertures jusque sous leur menton, elles fermèrent peu à peu les paupières et se mirent à somnoler. Il était 23 heures et rien ne semblait devoir se passer, car les sirènes s'obstinaient à se taire. Une paix bienveillante berçait à présent la ville endormie.
Il lui sembla percevoir au loin le grondement du tonnerre. Ruby s'obligea à ouvrir les yeux, et, d'abord, elle se demanda ce qu'elle faisait au beau milieu de ce jardin plutôt que de se trouver bien au chaud dans son lit. Puis son attention se porta sur le rugissement qui, lourd de menaces, semblait émaner d'un point situé au-delà des collines. Elle s'éveilla pour de bon dans un sursaut.
_ C'était quoi...? interrogea Jane somnolente.
_ Je crois que nous allons subir un gros orage, répondit Sarah. Nous ferions mieux de regagner l'abri avant que la pluie se mette à tomber.
Elle se saisit de la couverture.
_ Attendez, souffla Ruby, qui l'oreille aux aguets, se concentrait sur le bruit lourd, qui à présent s'intensifiait. Ce n'est pas le tonnerre.
Peggy, qui avait entendu aussi, prit entre ses bras sa fillette en pleurs pour la serrer contre sa poitrine. Elle rejoignit ses pensionnaires, le regard assombri par l'effroi.
_ C'est une attaque? Je n'ai pas entendu les sirènes.
_ ça vient du nord, murmura Sarah. Je ne crois pas me tromper en disant qu'il doit s'agir d'un escadron de bombardiers.
_ Des bombardiers ennemis? glapit la logeuse. Mais pourquoi les sirènes n'ont-elles pas retenti?
Personne ne possédait de réponse, et malgré le danger, elles semblaient incapables de bouger. Elles regardaient le ciel. Le grondement se faisait de plus en plus fort, roulant au-dessus des collines, glissant méchamment sur les toits de la ville pour s'engouffrer ensuite dans l'enchevêtrement des rues étroites et des allées.. Le son enflait... Il ne fut pas jusqu'à Mme Finch que ce vacarme n'éveillât.
Après avoir trituré sa prothèse auditive, elle se pencha sur sa canne.
_ Ce n'est sans doute pas un raid, s'égosilla Peggy, car personne n'a déclenché les sirènes.
Elles demeurèrent au jardin, comme en transe, tandis que des formes sinistres et ténébreuses paraissaient là-bas, au nord, au-dessus des collines, pour s'éployer peu à peu, jusqu'à dérober à la vue des observatrices la lune et les scintillantes étoiles. Ils se rapprochaient, et le rugissement guttural de leurs moteurs fit, une bonne fois pour toutes, voler en éclats le silence.
Ils grondaient, et ce grondement sourd ébranlait le sol sous les pieds des femmes, résonnait dans les murs des maisons, dont il soulevait presque les toits. C'était des vagues, des vagues d'appareils, qui, les unes après les autres déferlaient, et, ce faisant, emplissaient de leur vrombissement tous les crânes. Ils se révélaient trop nombreux pour qu'on pût les compter. Les bombardiers britanniques se dirigeaient vers la Manche.
Il s'agissait d'un spectacle incroyable, d'une démonstration de force peu commune, qui fit monter les larmes aux yeux de tous, qui emplit leur âme de fierté. L'on se mit à hurler des encouragements dans leur direction, et l'on agitait les bras avec fougue.
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La jeune femme sentit une quiétude inattendue s'emparer d'elle - les fantômes bienveillants de plusieurs générations de fidèles s'approchèrent pour la consoler, en ce lieu séculaire où elle tentait de redonner sens à sa vie. Elle ne priait pas. Ne savait comment, au juste, on s'y prenait pour prier.....Un peu de réconfort lui vint.
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Il laissa dériver ses pensées en même temps que la fumée de sa cigarette. La liberté était un cadeau précieux, et à l'époque où il luttait pour survivre dans le camp de prisonniers, c'était des choses menues, apparemment sans importance, qui lui manquaient le plus. Ainsi brûlait-il de humer à nouveau le parfum de l'eucalyptus et du pin porté par le vent. Il songeait encore aux vastes espaces qu'un homme pouvait sillonner à cheval plusieurs jours durant sans croiser âme qui vive. Il rêvait d'entendre le cri des pies ou des grands réveilleurs. Et que dire du sourire d'un être cher, du rire d'un enfant, de l'intense satisfaction d'avoir un jour trouvé l'endroit où couler des jours heureux, puis mourir ?
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Comme ils traversaient au pas les luxuriantes pâtures, il perçut l'odeur fraiche et pure du sol humide, celle de l'herbe écrasée par les roues de la voiture. Les tons sépias du temps de la sécheresse avaient disparu, noyés dans une palette de couleurs qui aiguisait les sens. Les fleurs rouges du gommier de Camaldoli le disputaient au jaune de l'acacia, tandis que les perruches jetaient leurs arcs-en-ciel parmi les feuilles vert pale des eucalyptus ; les hérons garde-bœufs, diversement blancs ou chamoisés, déambulaient avec une lenteur majestueuse. De quoi rappeler aux trois voyageurs que cette merveilleuse contrée, qui était la leur, se révélait terre de contrastes, et que sa beauté ne se comparait à nulle autre.
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Ellie glissa sa main dans celle du jeune homme. Ils demeurèrent ainsi un long moment, sans mot dire, l’œil vers les confins. Il n'était pas d'embarras dans leur commun silence, car c'était tout à coup comme si leurs pensées s'étaient mises au diapason... Baissant le regard vers l'enfant, Joe devina qu'elle avait compris que tous deux étaient pareils aux fleurs que la brise agitait sur la plaine immense - prisonniers du destin, voués à ne laisser de leur passage ici-bas que les traces de leurs pas dans la poussière...
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La jeune femme ne partageait pas sa passion, il en était persuadé. Elle lui portait plutôt l’affection profonde qu’elle aurait éprouvée pour un grand frère. S’il lui parlait d’amour, tout changerait entre eux. Il se glisserait une gêne qui n’avait jamais eu cours jusqu’ici, c’en serait fini de leur intimité, et qui sait si, pour finir, ils ne perdraient pas ce qu’ils chérissaient tant ? Pour cette raison, il gardait le silence.
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" Effleurant le feuillage des poivriers, le vent tiède murmurait ce nom. Churinga. Terre âpre, que les grands-parents de Mathilda avaient taillée dans le bush et le scrub. Aux yeux de la fillette, qui y était née, treize ans auparavant, ce lieu n'avait rien perdu de la magie, du mys­tère sacré de ses origines. Peu importait que les corps et les cœurs y fussent souvent mis à rude épreuve, Churinga représentait tout ce qu'elle avait jamais connu, tout ce qu'elle avait jamais désiré.
Alors que son regard se portait au-delà du cimetière familial, vers l'étendue sauvage, sa gorge se contracta. Elle ne devait surtout pas pleurer ; la dignité sans faille de sa mère, face à la maladie, le lui interdisait. Les larmes n'atténueraient en rien le sentiment d'abandon qui la submergeait. Son enfance venait de prendre fin. Devant elle se déroulait un chemin solitaire, déjà tracé dans l'austère immensité de ce domaine, dont la beauté primitive la retenait tout entière. "
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Les pluies durèrent deux mois, période qui permit à Mathilda de mesurer pleinement l'héritage que lui avait laissé son père. Une station d'élevage au bord de la ruine; un désir de réussir là où il avait échoué; et un enfant dans son ventre, qui serait à jamais l'incarnation des années sombres.
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Il est impossible de briser le coeur de quelqu'un gentiment...
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