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Critiques de Tôru Fujisawa (261)
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GTO Paradise Lost, tome 2

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré qui derrière la grosse déconne pointe du doigt les nombreux maux de la société, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !). Il s'est ensuite essayé au seinen en abordant de manière plus mature des thèmes et des sujets plus sérieux, mais il a reçu des fins de non recevoir de la part d'éditeurs politiquement corrects ne voulant surtout pas se fâcher avec le Japon bien-pensant (sous savez, les gens qui comptent et qui ont de l'influence mais qui en fait ne servent à rien du tout).

Crise des subprimes, décroissance, chômage, rodomontades du néolibéralisme, magouilles et compagnie… et "Le Capital" de Karl Marx bestseller au Japon ! le mangaka finit par revenir à la charge plus durement encore, mais pour faire passer la pilule enrobe sa nouvelle série avec les gros nibards et les petites culottes tant prisés les Tartuffes éditoriaux (de plus en plus de mangakas se plaignent de cette malédiction boobesque, même si certains ne se font guère violence pour se plier aux exigences éditoriales ^^)





Eikichi Onizuka, crétin de 24 ans encore puceau, après avoir fait le ménage dans la terrible classe de 3e4, est muté au lycée de l'école Kisshô pour s'occuper de la classe G, dédiée aux élèves acteurs, tandis qu'Hiroshi Uchiyamada suit le mouvement en passant du poste du Sous-directeur à celui de Directeur adjoint. Chacun des deux compères réalise son rêve (son fantasme ? ^^) et l'équipe de choc est reconstituée : les élèves n'ont qu'à bien se tenir ! ^^

Dans ce tome 2, Tetsuya Niizaki, membre du célèbre boys band Samourai, ne s'avoue pas vaincu et veut se venger d'Onizuka en lâchant à ses trousses des meutes entières de fangirls en délire : lettres de menace, tags d'insulte, colis piégés, actes de vandalisme divers et variés, et toute une série d'agressions caractérisées…

Il manipule la dénommée Sadako (^^), une géante à la force herculéenne suspectée d'être une psychopathe, pour assassiner Onizuka tout en gardant les mains propres, sa groupie devant recevoir à sa place les années de prison condamnant l'homicide… Mais on ne la fait pas à Onizuka qui avec ses potes contre-attaque en montant une arnaque à la "Mission Impossible" / "Lupin III" pour le prendre à son propre jeu tout en libérant Sadako de l'emprise qu'il a sur elle !

Toutefois, et c'est là que le mangaka est fort, de chapitres en chapitres de petits cailloux sont semés pour nous amener à cette question : et si l'égocentrique Tetsuya Niizaki était lui aussi une victime du système devant être sauvé des forces obscures de la crevardise ?
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GTO Paradise Lost, tome 7

Ce tome 7 est divisé en 3 parties :

- dans un 1er temps, les arnaqueurs qui souhaitent prostituer Ririka Nishiwaki pour se faire du pognon facilement et rapidement chercher à se débarrasser d'Onizuka en le faisant tomber dans un « love trap »... Mais tel est pris qui croyait prendre, et on retourne contre les arnaqueurs leurs propres méthodes pour libérer l'adolescente de son lavage de cerveau...

- dans un 2e temps, un lavage de cerveau on en sort pas facilement, et d'autant plus quand les problèmes qui vous ont fragilisés avant que les sectes ne s'en prennent à vous n'ont pas disparu pour autant... Les arnaqueurs reviennent à la charge pour récupérer leur gagne-pain mais Onizuka se sert d'eux en retournant leurs méthodes contre eux pour réconcilier la mère et sa fille... et tout est bien qui finit bien en grand gueuleton !

- dans un 3e temps, l'ancienne agence de Natsu Ôishi revient à la charge et engage un clan de yakuzas pour se débarrasser d'Onizuka, et le clan yazuka prestataire de services engage à son tour le dénommé Kagetora (littéralement « le Tigre de l'Ombre »)... Qui s'avère être un loser persuadé d'être le rival d'Onizuka durant leur époque racaille ! ^^

Une fois de plus on passe d'un récit à un autre, mais l'opposition entre Onizuka et Kagetora revient aux fondamentaux de la saga !
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GTO Paradise Lost, tome 6

La moitié de ce tome 6 est un flasback consacré sur la descente aux enfers de Ririka Nishiwaki approché par une voyante New-Age après la mort de son père dans un accident de la route (le smartphone à encore fait un mort). On connaît les méthodes de lavage de cerveau des mouvements sectaires (qu'ils soient islamistes, christianistes ou autres... j'espère que les cellules de radicalisation on pris en compte la dimension sectaire de ces phénomènes) : profiter de la faiblesse et de la détresse, apporter faussement ou réellement aide et réconfort avant d'amener des réponses toutes faites sur les responsables des malheurs de leurs victimes et sur les solutions à adopter atteindre le bonheur... Peu à peu la communauté sectaire réécrit la vision du monde de leurs victimes, peu à peu elle se substitue à sa famille et à ses amis avant de les exploiter à leur profit : arriver à ce stade il faut tout le courage et toute le patience de leurs parents pour essayer de les en sortir... C'est un véritable chemin de croix, et le complaisance des autorités et de la haute société envers les mouvements sectaires est absolument hallucinante : fort heureusement la France laïque malgré quelques erreurs ne mange pas de ce pain là !

Donc notre voyante New-Age affirme que les ondes nuisibles ont tué le père de Ririka, et pour s'en protéger le Seigneur Adams protecteur de l'humanité lui a ordonné de passer des épreuves destinées à lui faire atteindre la sérénité (en fait d'humiliantes séances d'effeuillage et de pole dance qui lui rapporte beaucoup d'argent). Pour ne rien gâcher elle monte tout un bordel de vies antérieures attestées par des grains de beauté... Onizuka a tout de suite compris son manège et remonte sa piste pour la confronter Ririka à ses parents et à ses amis, mais la vieille peau a bien effectué son lavage de cerveau... Parfois toute la force du monde ne sert à rien : faute de recours au German Souplex, comment le Great Teacher va-t-il sortir son élève de l'enfer sectaire, comment va-t-il la délivrer des forces obscures de la crevardise ? To Be Continued ?!
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GTO Paradise Lost, tome 4

Dans ce tome 4, Onizuka part en croisade contre le droit de cuissage sévissant dans le show-business (vous savez, le truc qui n'était pas censé exister, mais on dont parle fréquemment et fortement depuis l'Affaire Weinstein)... Et pour défendre la jeune actrice de 16 ans Natsu Ôishi, il est prêt à défier toute la profession à luui tout seul ! C'est ainsi qu'il prend à son propre jeu le producteur Morinoshin Itô... Ce dernier fait appel à ses soutiens mafieux, mais Onizuka est vernis : le nettoyeur qu'on lui envoie est un vieux pote, et le big boss en personne apprécie son style ! ^^

Ensuite Onizuka doit retrouver son vieil ennemi Hiroshi Uchiyamada... Qui est parti seul en vacances à Hokkaido, et qui est tombé sur un chanteur de Visual Kei qui exploite et martyrise une fangirl dont il se sert comme porte-monnaie et comme sextoy... Le Directeur Adjoint se demande alors comment agirait Onizuka... Agir pour la justice, agir pour la défense des faibles et des opprimés quoi qu'il puise en coûter ! C'est ainsi que le vieux réactionnaire se transforme en jeune révolutionnaire et qu'il affronte sans trembler les ours du monde sauvage et les voyous du monde civilisé ! To Be Continued !!!



Entre arrière-plans photo-travaillés et charadesign sympathique mais clonesque, entre grosses poitrines et petites-culottes, c'est un peu toujours la même chose, mais derrière la déconne le mangaka met le doigt où cela fait mal pour l'autoproclamée bonne société / haute société japonaise ! Nous sommes peu ou prou en face d'un manga social qui joue la carte de l'humour ^^
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GTO Paradise Lost, tome 3

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré qui derrière la grosse déconne pointe du doigt les nombreux maux de la société, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !). Il s'est ensuite essayé au seinen en abordant de manière plus mature des thèmes et des sujets plus sérieux, mais il a reçu des fins de non recevoir de la part d'éditeurs politiquement corrects ne voulant surtout pas se fâcher avec le Japon bien-pensant (sous savez, les gens qui comptent et qui ont de l'influence mais qui en fait ne servent à rien du tout).

Crise des subprimes, décroissance, chômage, rodomontades du néolibéralisme, magouilles et compagnie… et "Le Capital" de Karl Marx bestseller au Japon ! le mangaka finit par revenir à la charge plus durement encore, mais pour faire passer la pilule enrobe sa nouvelle série avec les gros nibards et les petites culottes tant prisés les Tartuffes éditoriaux (de plus en plus de mangakas se plaignent de cette malédiction boobesque, même si certains ne se font guère violence pour se plier aux exigences éditoriales ^^)





Eikichi Onizuka, crétin de 24 ans encore puceau, après avoir fait le ménage dans la terrible classe de 3e4, est muté au lycée de l'école Kisshô pour s'occuper de la classe G, dédiée aux élèves acteurs, tandis qu'Hiroshi Uchiyamada suit le mouvement en passant du poste du Sous-directeur à celui de Directeur adjoint. Chacun des deux compères réalise son rêve (son fantasme ? ^^) et l'équipe de choc est reconstituée : les élèves n'ont qu'à bien se tenir ! ^^

Dans ce tome 3, c’est Onizuka ange-gardien… ^^

Dans un 1er temps Sadako devient Eri Dômyoji et sa nouvelle moi se tourne vers un nouveau rêve ; Tetsuya Niizaki se rend compte que lui en poursuivant sans vergognes ses ambitions a perdu de vue son rêve… Il revient de justesse en arrière avant de basculer dans la crevardise : ce n’est pas parce qu’il existe qu’il a des fans, mais qu’il y a des fans qu’il existe !

Dans un 2e nous vivons les heurs et malheur du Directeur Adjoint Hiroshi Uchiyamada, qui sont ceux des pères de famille des classes moyennes japonaises : sa femme le méprise, son enfant le déteste et son chien lui pisse dessous… Après s’être réfugié dans le rêve mécanique de sa Crown, il se réfugie dans le home sweet home d’un camping-car nouvelle génération. En surfant sur le net lors d’une soirée porno, il tombe sur des selfies cochons de lycéennes, et parmi eux il croit reconnaître celui de sa fille… C’est le drame, et il entre la trouille au ventre dans le monde terrifiant des adolescentes plein de photos dénudées postées sur snapchat, de sextapes postées sur instagram, de séances skype avec des érotomanes, des voyeurs et des pervers…

Dans un 3e temps, le mangaka s’attaque au tabou du droit de cuissage dans l’industrie du showbusiness, d’autant plus tabou qu’ici il sévit dans le monde des enfants-acteurs. L’actrice montante Natsu Ooishi, élève de la classe G, préfère se donner à Onizuka plutôt qu’à son producteur amateur de chair fraîche… Onizuka n’est pas dupe, et retarde l’échéance pour son élève en simulant son kidnapping et en l’emmenant en excursion à Kobé… L’enseignant justicier se montre très patient en accordant une possibilité aux queutards et aux maquereaux des agences de se repentir mais ces derniers ne comprennent même pas où le mal… C’est tout naturellement qu’il demande à la Directrice de lui accorder carte blanche pour régler le problème une bonne fois pour toute : pour les crevards bien-pensants, c’est l’heure du german souplex ! oh yeah !!!
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Kamen Teacher, tome 1

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c’est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l’improbable croisement entre "Equalizer" et "L’Instit", l’incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !).



La mission sacrée des Kamen Teachers est de ramener la lumière sacrée au sein des temples de l’éducation enténébrées par les puissances occultes de la crevardise… Et pour atteindre cet objectif tous les coups sont permis !!! (et dans le naming le raccord est fait avec la saga super héroïque culte "Kamen Rider", du coup je sais désormais que l’un des plus grand super héros de la culture japonaise est entré au gouvernement pour faire le ménage en haut : cf. "Kamen Teacher Black" ^^)

Gôta Araki et Hayato Jûmonji sont mutés au lycée Kyokuran, établissement dépotoir où se côtoient les pires racailles de la mégapole tokyoïte. Tout le monde a démissionné depuis longtemps, et on ne sait qui incriminer des élèves voyous, des parents démissionnaires, des professeurs absentéistes et des chefs d’établissements fanboys de Ponce Pilate et farouches adeptes de la politique de l’autruche…

Notre héros découvre en la 1ère C une classe fumeurs composé exclusivement de glandeurs bastonneurs… Dès sa première journée le newbie se fait tabasser et défenestrer du haut du 3e étage… Mais son collègue masqué propose immédiatement des cours particuliers de baston dont les lycéens rebelles ressortent tous contusionnés, tondus et marqués ! L’affaire fait grand bruit, au point de ramener au lycée les fameux frères cerbères, de la terrible meute des sécheurs…

Dans ce tome 1 les personnages clés ne sont pas clairement identifiés, mais notre professeur héros se voit réconforté par le joli minois et la grosse poitrine de sa collègue Miki Ichimura…



J’avais beaucoup aimé cette série, mais force est de constater que sa suite "Kamen Teacher Black" est bien meilleure à tous les niveaux !

PS : c’est un peu gros tous ces branlous qui ne viennent au lycée que pour zoner, s’ennuyer puis foutre la merde parce qu’ils s’ennuient grave, et casse tout dès qu’on leur fait une remarque, avant de rameuter les potos voyous pour tout casser encore plus (un vrai moulin ce lycée !)… Mais bon, IRL on sait à quelles compromissions ubuesques les institutions sont prêtes pour « ne pas faire de vagues », quitte à mettre en danger des générations entières sacrifiées sur l’autel de la Méthode Coué pour managers privilégiés…
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GTO Paradise Lost, tome 8

Dans ce tome 8 Kagetora Tendô intègre l'équipe pédagogique du Lycée Kisshô, et on oppose immédiatement la méthode du « marche ou crève » à celui du « qui peut le moins peut le plus » (qui sont évidents aux antipodes tant dans les résultats que dans le traitement humain)... On nous racontant l'histoire d'Onizuka ado, car il se croyait son rival attitré, Kagetora nous raconte sa propre histoire et nous entrons une nouvelle fois dans le manga social ! Dans le très élitiste Japon moderne, il n'était pas assez bon pour devenir basketteur professionnel, et son échec l'a fait virer racaille et commettre divers conneries et délits... Après une longue période de dépression il s'est repris et a repris goût à la vie en devenant professeur de maths et entraîneur de basket, mais il est rattrapé par ses conneries d'adolescents et vire yakuza après son licenciement (dans les deux cas à cause de son fameux tatouage du « Tigre de l'Ombre »).

Ce tome est ensuite une succession de défis tous plus loufoques les uns que les autres visant à déterminer qui est le plus fort d'Onizuka et de Kagetora : énigmes ubuesques fomentées par les élèves, concours de jeux de cafés, concours de jeux vidéos... Entre le surhomme puceau et le surdoué boloss mais qui arrive toujours à pécho l'affrontement est très drôle ! Kagetora se fait une fois de plus rattraper par son « Tigre de l'Ombre », mais Onizuka qui croit en lui et en sa belle énergie lui file un tuyau pour échapper aux foudres des terribles parentes d'élèves ! (parce qu'au Japon beaucoup de femmes arrêtent de travailler après avoir enfanté, donc emmerder tout le monde au sein du monde associatif c'est un moyen privilégié de se venger de la société)
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GTO Paradise Lost, tome 3

Suite des aventures du prof irrésistible Onizuka !



Dès que j'ai vu que la suite était dispo à ma librairie, je me suis jetée dessus et je les ai lus dès le week-end suivant.



Le tome 2 est consacré à la suite de l'histoire commencée dans le premier où Onizuka montre à sa façon les méfaits du lien fan/star aux personnes concernées. Cela aurait pu mal tourner mais Onizuka a heureusement des amis de choix pour l'aider dans ses idées farfelues.



Ce tome 3 continue avec 2 autres histoires qui permettent à Onizuka d'expliquer à ses co-détenus la raison de sa détention alors qu'il est prof. Il continue à apporter son aide à ses élèves, qu'il soit « superstar » ou non. Cela peut également lui jouer des tours mais pour le moment, il a toujours réussi à s'en sortir sans trop de problème.



Comme vous l'aurez compris, j'attends la suite de cette série avec impatience maintenant que j'y ai repris goût. Je vous conseille donc de découvrir ce prof hors norme, complètement puceau et en même temps, tellement humain envers les autres. Pour ma part, je vais essayer d'attendre patiemment.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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GTO Paradise Lost, tome 9

Dans ce tome 9 Onizuka sauve la mise à Kagetora, et les deux adulescents se réconcilient fortement... Sauf que les yakuzas font pression sur Kagerora pour qu'il tue Onizuka sinon c'est lui qu'ils tueront, et le lieu de l’exécution sera l'île d'Iriomote puisque les élèves partent en vacances à Okinawa ! (du coup on retrouve tout les classiques du voyage touristique sous les tropiques ^^)

Pendant qu'Onizuka multiplie les plans voyeurisme, Kagetora cherche le moyen de commettre le meurtre parfait, et c'est passablement énervé que son superviseur mafieux enlève deux glandeurs geeks fans de Final Fantasy XV et somme Onizuka de les rejoindre à la cascade Pinaisara en pleine tempête tropical... De quel côté de la Force la racaille repentie va-t-elle basculer ? C'est l'heure de la Souplesse Bavaroise de la Colère ! To Be Continued !!! ^^
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GTO Paradise Lost, tome 5

Ce tome 5 met toujours le Directeur Adjoint Hirosho Uchiyamada à l'honneur, et en vacances à Hokkaido il continue de jouer au justicier pour sauver une jeune fille d'un chanteur pervers, d'un agent yakuza, des voyous qu'ils ont embauchés de se débarrasser d'eux, et bien sûr des ours sauvages qui pullulent dans les région du septentrion... Quand tout semble perdu, Onizuka arrive à la rescousse : c'est l'heure du German Souplex ! Tout est bien qui finit bien, et pour une fois c'est le petit chauve qui est le héros et non le grand chevelu ^^

Dans la Prison Wangan le prisonnier n°20 continue ses récits de sa vie d'enseignant : après sa croisade contre le show business, il s'attaque au douloureux problème des dérives sectaires (véritable fléau d'hier et d'aujourd'hui)... Ririka Nishiwaki la petite-fille de la Directrice s'est enfuie de l'hôpital psychiatrique, et elle s'empresse de rejoindre les arnaqueurs new age qu'elle considère comme sa vraie famille et qui la considèrent elle comme un porte-monnaie sur pattes... To Be Continued ?



Entre arrière-plans photo-travaillés et charadesign sympathique mais clonesque, entre grosses poitrines et petites-culottes, c'est un peu toujours la même chose, mais derrière la déconne le mangaka met le doigt où cela fait mal pour l'autoproclamée bonne société / haute société japonaise ! Nous sommes peu ou prou en face d'un manga social qui joue la carte de l'humour ^^
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Kamen Teacher Black, tome 5

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !).

Sauf qu'il y a eu la crise des subprimes, la décroissance, le chômage, les rodomontades du néolibéralisme, les magouilles et compagnie… et "Le Capital" de Karl Marx bestseller au Japon ! C'est donc tout naturellement qu'après avoir fait le ménage dans un lycée professionnel de banlieue gangrené par les voyous d'en bas, le Kamen Teacher est appelé à faire le ménage dans un lycée huppé de centre-ville gangrené par les voyous d'en haut… Une fois de plus le Kamen Teacher va devoir faire revenir la lumière des valeurs citoyennes dans un établissement scolaire prisonnier des ténèbres de l'incivilité à grands coups de kung-fu ! ^^

(Et pour ne rien gâcher les dessins sont très plaisants : le charadesign cloonesque est certes répétitif, mais c'est largement compensé par des arrière-plans soignés et un découpage travaillé.)

Le lycée d'Hiiragi à Ikebukuro est un établissement VIP, mais aussi un enfer ploutocratique dirigé par les « Spé-A », des fils et filles à papas pourris gâtés qui font appliquer leurs propres règles via le comité des élèves, un organisme fascisant au service des puissants : les faibles n'ont qu'à obéir aux ordres ou subir les représailles… Une métaphore de la société actuelle même pas déguisée, puisque le Kamen Teacher déclare haut et fort qu'il est hors de question que les gangrènes de l'argent et de l'inégalité ne viennent souiller les temples de l'éducation !





Bon passons sur les interludes :

- Yûichi Yotshsui s’offre le remake SM du conte de Cendrillon ^^

- Rio Kitamura s’essaye au maquillage zawachin pour attirer l’attention d’Hayato Jumonji ^^

- Jôdan Ôagaki, le prof de sport pervers, fait un bref retour sous l’identité du Kamen Teacher la touffe ^^



Revenons aux choses sérieuses : les Spé-A humiliés par les actes de justiciers du Kamen Teacher cassent leur tirelire d’enfants pourris gâtés pour engager les gros bras de Ryûka Kunô, le président du conseil des élèves au-delà des lois qui contrôle le lycée grâce à l’argent roi de son papa… Bref les délinquants en col blanc sortent du bois et les masques tombent !

On a droit à tous ingrédients du super-héros masqué à la double identité désormais traqué par ses ennemis qui veulent faire éclater la vérité : le Kamen Teacher Silver, enseignant, est ainsi obligé de se sacrifier pour que le Kamen Teacher Black, étudiant, puisse aller au bout de mission de rédemption… Mais celui-ci esseulé, épuisé et blessé pourra-t-il défendre un temple de l’éducation contre les ténèbres de la corruption ?



On mélange "21 Jump Street", "Kick Ass" et "V pour Vendetta" sur fond de révolte des classes modestes contre le NWO ploutocratique, donc nous sommes forcément dans la supracoolitude !



Le Kamen Teacher Black est désigné protecteur d’un temple de l’éducation…

Le Kamen Teacher Silver s’en va à Hokkaido pour remplir une nouvelle mission…

Mais l’identité du Kamen Teacher Prime reste inconnue… Mais derrière le bureau et le drapeau tous les Japonais auront reconnu une légende de l’univers tokusatsu… (Ah quel pied de voir un super-héros ministre, parce marre des super-vilains ministres IRL…)
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Kamen Teacher Black, tome 4

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !).

Sauf qu'il y a eu la crise des subprimes, la décroissance, le chômage, les rodomontades du néolibéralisme, les magouilles et compagnie… et "Le Capital" de Karl Marx bestseller au Japon ! C'est donc tout naturellement qu'après avoir fait le ménage dans un lycée professionnel de banlieue gangrené par les voyous d'en bas, le Kamen Teacher est appelé à faire le ménage dans un lycée huppé de centre-ville gangrené par les voyous d'en haut… Une fois de plus le Kamen Teacher va devoir faire revenir la lumière des valeurs citoyennes dans un établissement scolaire prisonnier des ténèbres de l'incivilité à grands coups de kung-fu ! ^^

(Et pour ne rien gâcher les dessins sont très plaisants : le charadesign cloonesque est certes répétitif, mais c'est largement compensé par des arrière-plans soignés et un découpage travaillé.)

Le lycée d'Hiiragi à Ikebukuro est un établissement VIP, mais aussi un enfer ploutocratique dirigé par les « Spé-A », des fils et filles à papas pourris gâtés qui font appliquer leurs propres règles via le comité des élèves, un organisme fascisant au service des puissants : les faibles n'ont qu'à obéir aux ordres ou subir les représailles… Une métaphore de la société actuelle même pas déguisée, puisque le Kamen Teacher déclare haut et fort qu'il est hors de question que les gangrènes de l'argent et de l'inégalité ne viennent souiller les temples de l'éducation !





L'heure est grave ! Alors que le professeur Gôta Araki est en détention, ses alliés sont accusés de harcèlement sexuel, de fraude et trafic ou de troubles scabreux à l'ordre public (quand ils ne sont pas pourchassés et passés à tabac pour le faux Kamen Teacher)… Un nouveau temple de l'éducation va-t-il basculer dans les ténèbres de la crevardise ? Non, la justice triomphe toujours ! L'organisation secrète Kamen Teacher donne carte blanche au Kamen Teacher Black qui arrive à la rescousse pour châtier les profs ripoux et les fils/filles à papa pourris gâtés de la haute société qui croient dur comme fer en sa propre impunité : patrons-voyous et politiciens véreux n'ont qu'a bien se tenir, et ici aristos et bobos ne comprennent même pas qu'on leur reproche d'exploiter et d'oppresser les gueux… Tant pis pour eux !

Mais si la team Arisa Mizumori est mise hors d'état de nuire, il reste encore à neutraliser les derniers et pires Spé-A du Lycée d'Hiiragi… Les Kamen Teacher Silver et Black parviendront-ils à sauver la jeunesse de la corruption et à la mettre sur le chemin de la rédemption ? To Be Continued !



On emprunte énormément aux séries tokusatsu, véritable institution au Japon, mais d'abord et surtout aux codes des comics de super-héros dont elles s'inspirent : le masque, le costume, l'identité cachée qu'il ne faut pas dévoiler, les échanges de personnalité pour ne pas la révéler, la base secrète qui permet d'organiser la lutte contre les forces du mal, les relations qui se nouent entre le super-héros vétéran et le super-héros débutant… C'est un gros délire jouissif : si Batman le Dark Knight de Gotham déboulait dans un lycée parisien pour faire le ménage, je ne crois pas que le résultat serait très différent de celui-là… Pendant ce temps là, en France on en en resté aux rediffusions de "L'Instit"… (Soupirs)
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Kamen Teacher Black, tome 3

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !).

Sauf qu'il y a eu la crise des subprimes, la décroissance, le chômage, les rodomontades du néolibéralisme, les magouilles et compagnie… et "Le Capital" de Karl Marx bestseller au Japon ! C'est donc tout naturellement qu'après avoir fait le ménage dans un lycée professionnel de banlieue gangrené par les voyous d'en bas, le Kamen Teacher est appelé à faire le ménage dans un lycée huppé de centre-ville gangrené par les voyous d'en haut… Une fois de plus le Kamen Teacher va devoir faire revenir la lumière des valeurs citoyennes dans un établissement scolaire prisonnier des ténèbres de l'incivilité à grands coups de kung-fu ! ^^

(Et pour ne rien gâcher les dessins sont très plaisants : le charadesign cloonesque est certes répétitif, mais c'est largement compensé par des arrière-plans soignés et un découpage travaillé.)

Le lycée d'Hiiragi à Ikebukuro est un établissement VIP, mais aussi un enfer ploutocratique dirigé par les « Spé-A », des fils et filles à papas pourris gâtés qui font appliquer leurs propres règles via le comité des élèves, un organisme fascisant au service des puissants : les faibles n'ont qu'à obéir aux ordres ou subir les représailles… Une métaphore de la société actuelle même pas déguisée, puisque le Kamen Teacher déclare haut et fort qu'il est hors de question que les gangrènes de l'argent et de l'inégalité ne viennent souiller les temples de l'éducation !



Dans ce tome 3, on est un peu dans la transition, mais on sent que ça va secouer fortement dans le tome suivant…

Après le Kamen Teacher Silver libérant la classe de 1ère A des freshair corrompus par l'argent roi, on entre dans les tranches de vie :

- avec le Kamen Teacher Black qui libère Rikiya du Cartel Q Kawazaki venu lui extorquer 10 millions de yens

Ce dernier a bien compris la leçon, et brûle publiquement lesdits 10 millions de yen avant de déclarer à ses parents et à ses amis qu'il ne veut plus être un parasite mais un homme, et que plus jamais l'argent ne gouvernera sa vie !

- avec la Kamen Teacher Red qui libère Sakuraba de son fiancé, un héritier friqué qui a tout le temps de s'adonner à ses vices à base de chaussures à talons aiguilles et de trampling vu que quoi qu'il fasse il occupera un poste haute-placé dans l'entreprise familiale en attendant que le poste de PDG se libère…

Mais la progéniture pourrie-gâtée de l'autoproclamée bonne société n'a pas dit son dernier mot et le Big Five lance la contre-attaque en engageant un faux Kamen Teacher pour agresser les élèves du lycée avant d'exercer de sévères représailles sur les familles des alliés du justicier masqué…

La pétasse friquée Arisa Mizumori fait jouer les relations de son père dans la politique et la police pour faire arrêter Gôta Araki, dont les passés de délinquant juvénile, de parachutiste des Forces de Défense Japonaises et de commando au sein de la Légion Étrangère sont révélés (Ryo Saeba n'a plus qu'à bien se tenir ! ^^)…

Elle et ses amis pensent avoir acculé le professeur justicier en attendant les résultats truqués de la perquisition. Mais pour le programme Kamen Teacher c'est un casus belli et la guerre est déclarée aux élites gangrenées par l'argent-roi !

Je suis le mangaka de longtemps et là c'est clair : dans la lutte des classes, il a clairement choisi son camp !
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Kamen Teacher, tome 3

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !).

La mission sacrée des Kamen Teachers est de ramener la lumière sacrée au sein des temples de l'éducation enténébrées par les puissances occultes de la crevardise… Et pour atteindre cet objectif tous les coups sont permis !!! (et dans le naming le raccord est fait avec la saga super héroïque culte "Kamen Rider", du coup je sais désormais que l'un des plus grand super héros de la culture japonaise est entré au gouvernement pour faire le ménage en haut : cf. "Kamen Teacher Black" ^^)

Gôta Araki et Hayato Jûmonji sont mutés au lycée Kyokuran, établissement dépotoir où se côtoient les pires racailles de la mégapole tokyoïte. Tout le monde a démissionné depuis longtemps, et on ne sait qui incriminer des élèves voyous, des parents démissionnaires, des professeurs absentéistes et des chefs d'établissements fanboys de Ponce Pilate et farouches adeptes de la politique de l'autruche…



Après un tome 2 de bonne facture, j'ai trouvé ce tome 3 divisé en 3 temps plutôt inégal :

- dans un 1er temps, Gôta Araki, Hayato Jûmonji et son agent de liaison avec le Programme Kamen Teacher intriguent pour que les élèves résolvent eux-mêmes leurs problèmes… Dans la baston au sommet entre la 1ère C et le gang des Frères Cerbères, Tomoya le beau-gosse banni du lycée revient sous l'identité du Kamen Teacher pour prêter main-forte à ses camarades de classe et faire éclater la vérité… Amour, amitié, honneur, courage, rédemption : tout est bien qui finit bien ? Non, on entre désormais dans le coeur du Kamen Teach Project !

- dans un 2e temps, le mangaka s'autoparodie avec le personnage d'Ôta-Gaki Jôdan, un sportif branlou reconverti dans l'éducation, volontairement voyeuriste et involontairement exhibitionniste, qui lui aussi veut jouer au justicier masqué…

- dans un 3e temps, nous passons au drama familial avec la mère adolescente attardée de Kinzô qui se fait voler son bar et toutes ses économies par des arnaqueurs liés à la mafia… (il y avait déjà une histoire très similaire à celle-ci dans "GTO")
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Kamen Teacher, tome 2

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !).



La mission sacrée des Kamen Teachers est de ramener la lumière sacrée au sein des temples de l'éducation enténébrées par les puissances occultes de la crevardise… Et pour atteindre cet objectif tous les coups sont permis !!! (et dans le naming le raccord est fait avec la saga super héroïque culte "Kamen Rider", du coup je sais désormais que l'un des plus grand super héros de la culture japonaise est entré au gouvernement pour faire le ménage en haut : cf. "Kamen Teacher Black" ^^)

Gôta Araki et Hayato Jûmonji sont mutés au lycée Kyokuran, établissement dépotoir où se côtoient les pires racailles de la mégapole tokyoïte. Tout le monde a démissionné depuis longtemps, et on ne sait qui incriminer des élèves voyous, des parents démissionnaires, des professeurs absentéistes et des chefs d'établissements fanboys de Ponce Pilate et farouches adeptes de la politique de l'autruche…





Dans ce tome 2, les frères cerbères de la terrible meute des sécheurs reviennent au Lycée Kyokuran pour se défouler sur le Kamen Teacher en particulier et sur la classe de 1ère C en général… Mais le professeur masqué les tient en respect eux et leur gang de bikers, malgré un chef d'établissement carriériste qui accuse les pompiers de tous les maux au lieu de s'en prendre aux pyromanes… (comportement classique bien que queue ni tête de la part des homines crevarices qui depuis bien longtemps déjà ne comprennent plus rien à l'humanité)

Alors que Gôta Araki enquête pour savoir pourquoi la classe de 1ère C est devenu un champ de bataille (dans un série d'interviews / tranches de vie), Hayato Jûmonji lui mise sur Tomoya le beau-gosse badass et la team Kinzô pour régler les choses une bonne fois pour toutes… La confrontation entre le gang des frères cerbères et la 1ère C est imminente !
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Kamen Teacher Black, tome 1

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c’est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l’improbable croisement entre "Equalizer" et "L’Instit", l’incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !). Sauf qu’il y a eu la crise des subprimes, la décroissance, le chômage, les rodomontades du néolibéralisme, les magouilles et compagnie… et "Le Capital" de Karl Marx bestseller au Japon ! C’est donc tout naturellement qu’après avoir fait le ménage dans un lycée professionnel de banlieue gangrené par les voyous d’en bas, le Kamen Teacher est appelé à faire le ménage dans un lycée huppé de centre-ville gangrené par les voyous d’en haut… Une fois de plus le Kamen Teacher va devoir faire revenir la lumière des valeurs citoyennes dans un établissement scolaire prisonnier des ténèbres de l’incivilité à grands coups de kung-fu ! ^^

(Et pour ne rien gâcher les dessins sont très plaisants : le charadesign cloonesque est certes répétitif, mais c’est largement compensé par des arrière-plans soignés et un découpage travaillé.)



Le lycée d’Hiiragi à Ikebukuro est un établissement VIP, mais aussi un enfer ploutocratique dirigé par les « Spé-A », des fils et filles à papas pourris gâtés qui font appliquer leurs propres règles via le comité des élèves, un organisme fascisant au service des puissants : les faibles n’ont qu’à obéir aux ordres ou subir les représailles… Une métaphore de la société actuelle même pas déguisée, puisque le Kamen Teacher déclare haut et fort qu’il est hors de question que les gangrènes de l’argent et de l’inégalité ne viennent souiller les temples de l’éducation !





Gôta Araki, professeur d’histoire et nouveau professeur principal de la classe de 1ère A, a fort à faire pour survivre à sa première journée : renversé par une voiture, électrocuté au taser, aspergé de Tabasco avant d’être projeté de la fenêtre du 3e étage, pris en embuscade à la cantine par deux balèzes du conseil des élèves…

Hayato Jûmonji, le légendaire Kamen Teacher a lui aussi fort à faire : sanctionner une bande de racketteurs, bastonner des gorilles engagés par un fils à papa pour passer à tabac une victime récalcitrante, mettre en ligne les méfaits des uns et des autres sur youtube (avec moults détails sur l’identité des uns et des autres dans les descriptifs ^^) et mettre en garde lors d’une grande messe les fresh air voyous, les professeurs complices et les administratifs collaborationnistes !



Sans aucun état d’âme, les « Spé-A » se remettent à leur spécialité : la chasse au professeur principal ! Ils sont persuadés que Gôta Araki est le Kamen Teacher et dressent tout le lycée contre lui, et ils se mettent à dos en faisant de la courageuse Rio la victime collatéral de leurs manigances. Malgré tout un attirail de ruses à la "JoJo’s Bizarre Adventure", le nouveau professeur principal est sur le point de se faire lyncher quand arrive à la rescousse le Kamen Teacher Black, qui lui n’hésite pas une seconde à exercer de sévères représailles sur la racaille !



Les Spé-A ne s’avouent pas vaincus et mettent la tête à prix de Gôta Araki et Hayato Jûmonji pour 1,7 millions de yens : pour tous les voyous du centre-ville de Tokyo, la chasse à l’homme est ouverte… Mais sous le masque, il y a plus que de la chair, sous le masque il y a une idée, et les idées sont à l’épreuve des balles !!! ^^





PS: il va de soi qu’un minimum de culture tokusatsu est nécessaire pour apprécier à leur juste valeur les blagues faisant référence aux célèbres séries live japonaises
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GTO Paradise Lost, tome 1

Mais quel crétin cet Onizuka !!



Il ne changera donc jamais mais c'est également pour notre plus grand plaisir, enfin pour ceux qui connaissent ce prof complètement hors norme. J'avais lu les 2 premières séries sur Onizuka au lycée, j'avais bien aimé le principe de baston mais avec des valeurs indécrottables dès qu'on parle de hiérarchie dans un groupe de classe. Il a une façon bien à lui de transmettre ses valeurs et en même temps, il ne prend pas de pincettes avec les élèves ni avec les profs. Seule la directrice générale l'apprécie tel qu'il est et elle vient de le muter au lycée où une classe de « superstars » fait sa loi au détriment des autres élèves.



Niveau graphismes, le mangaka a du mal à sortir de l'espace pré-établi par les cases, il y a donc beaucoup de blanc inutilisés. Sinon quand Onizuka passe au milieu des gens dont l'importance est moindre, il n'y a rien sur le visage, que du blanc. Le reste du graphisme est bien réalisé et détaillé. Les différents personnages sont facilement reconnaissables entre eux.



Comme vous l'aurez compris, ce premier tome est toujours dans l'esprit de « GTO » (Great Teacher Onizuka, pour les non-connaisseurs). Il a l'air toujours aussi immature avec les filles mais en même temps, le respect est une notion toujours aussi primordiale pour lui. Si vous ne connaissez pas ce manga, je vous conseille de découvrir Onizuka par la première série pour bien connaître le passé du personnage et pour ceux qui sont amateurs du GTO, vous ne serez pas dépaysés. Quand j'en aurais l'occasion, je pense que je m'en procurerais la suite.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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GTO (Great Teacher Onizuka), tome 8

Si l’intrigue générale du volume reste plutôt convenue, Onizuka tentant de sortir une élève dotée d’un QI exceptionnel de son ennui existentiel et de son isolement. Et même si cette dernière a tout de même la particularité de traduire son mal-être par du terrorisme scolaire ; je précise que la locution est de l’auteur. Un chapitre en particulier a cependant retenu mon attention.

Rappelons que les mangas sont découpés en chapitre parce que prépubliés dans des revues hebdomadaires, Weekly Shōnen Magazine dans le cas de GTO. Cette particularité en scandant le récit évite généralement à celui-ci de s’enliser, d’une part parce que les lecteurs du magazine sont généralement invités à communiquer leur opinion et ainsi orienter l’écriture du chapitre suivant mais aussi parce que chaque chapitre est une histoire dans l’histoire. Celui en question sert d’ouverture au volume. Onizuka, exceptionnellement, n’est pas représenté par l’auteur. Présent dans la scène, seul son hôte, ami et ripou notoire, est mis en scène case après case. Si dialogue il y a, seules les paroles de son interlocuteur sont retranscrites et permettent de comprendre en substance les interventions d’Onizuka. Le procédé n’est pas nouveau mais il est ici particulièrement bien utilisé. Le flic, parangon d’immoralité et de débauche, nous sert un récital inoubliable. Tout y passe, psychologie de comptoir, propositions malhonnêtes, grossièretés, analyse sportive au rabais, anecdotes … Il gesticule, s’exorbite, s’avachi, s’époumone, ironise. L’ensemble est rythmé par l’intervention muette de prostituées qui se présentent à sa porte comme autant de mesure sur un portée et se font aussitôt refouler pour leur physique disgracieux. Merveilleux tout cela, mais quel intérêt pour le récit ? D’abord les révélations sur le passé et le présent d’Onizuka justifient à elles seules cette introduction haute en couleur. En outre le lecteur perçoit tout l’accablement du héros face à un quotidien contraignant et tellement éloigné de son ancienne vie.

Véritable catharsis pour Onizuka les élucubrations de son ami lui offre l’occasion d’exorciser définitivement ses anciens démons, et finalement, de tourner la page.
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GTO (Great Teacher Onizuka), tome 5

Ce cinquième opus des pérégrinations scolaires du Great Teacher Onizuka nous propose une nouvelle fois de découvrir ses méthodes pédagogiques pour le moins originales. Je ne m’attarderai pas sur le graphisme, d’une qualité constante depuis le premier tome. Une singularité mérite d’être soulignée cependant, le choix que fait l’auteur de substituer à son encrage académique, le temps d’une planche, un trait plus instinctif, plus sale, pour souligner l’emportement de son personnage. Le procédé fonctionne merveilleusement. Le récit, quant à lui, offre son lot de surprises. De bonnes surprises, quand il décortique les motivations profondes des personnages les plus obscures, tantôt pathétiques dans le cas du sous-directeur, tantôt malsaines dans celui d’un professeur défenseur d’une conduite droite et traditionnelle. Et de moins bonnes surprises, quand Onizuka délivre une jeune élève, dont la poitrine est aussi imposante que son intelligence est faible, de l’ostracisme en l’inscrivant à un concours de beauté. La chute, courue d’avance, paraît complètement invraisemblable, même selon les normes de cet univers si particulier. En définitive une bonne lecture, mais peut-être plus pour les portraits dépeints que pour l’histoire contée.
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Kamen Teacher, tome 4

Le fond de commerce du mangaka Tôru Fujisawa, c'est le school life barré, et dans ce domaine il est très doué ! Après avoir rencontré le succès avec "GTO", il a remis le couvert avec "Kamen Teacher", l'improbable croisement entre "Equalizer" et "L'Instit", l'incroyable prof justicier déguisé en metal hero (remember "X-Or" !).



La mission sacrée des Kamen Teachers est de ramener la lumière sacrée au sein des temples de l'éducation enténébrées par les puissances occultes de la crevardise… Et pour atteindre cet objectif tous les coups sont permis !!! (et dans le naming le raccord est fait avec la saga super héroïque culte "Kamen Rider", du coup je sais désormais que l'un des plus grand super héros de la culture japonaise est entré au gouvernement pour faire le ménage en haut : cf. "Kamen Teacher Black" ^^)

Gôta Araki et Hayato Jûmonji sont mutés au lycée Kyokuran, établissement dépotoir où se côtoient les pires racailles de la mégapole tokyoïte. Tout le monde a démissionné depuis longtemps, et on ne sait qui incriminer des élèves voyous, des parents démissionnaires, des professeurs absentéistes et des chefs d'établissements fanboys de Ponce Pilate et farouches adeptes de la politique de l'autruche…





Ce quatrième et dernier tome est divisé en 3 temps :

- dans un 1er temps, Gôta Araki et Kinzô font équipe pour retrouver l’argent et le titre de propriété volés à la mère adolescente attardée de Kinzô, et l’aide de la logistique du Kamen Teacher Projet n’est pas de trop pour se frotter aux gros bras de la mafia

- dans un 2e temps Kinzô défie en duel à la loyale le Kamen Teacher… pour Kinzô qui s’est fait ridiculiser tondre dès l’arrivée du professeur justicier masqué c’est une affaire d’honneur viriliste, pour le Kamen Teacher c’est l’occasion de faire sortir de leur trou la meute des sécheurs pour leur expliquer de façon musclée les vertus de la pédagogie différenciée ^^

A l’issue passe la main à une génération de héros masqué défenseurs des temples sacré de l’éducation !

- dans un 3e temps, on finit dans l’auto-parodie avec le retour du prof de sport voyeuriste et exhibitionniste…



C’est pas mal, 3,5 étoiles (j’aurais arrondi à 4 étoiles sans le retour de l’Omen Teacher), mais j’ai préféré la saison 2 où on s’attaque moins aux voyous en col bleus qu’aux voyous en cols blancs : "Kamen Teacher Black" !
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