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Critiques de Valentin Musso (1395)
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La femme à droite sur la photo

La femme à droite sur la photo de Valentin Musso est un roman que je me suis acheté, même si comme je le dis souvent ma PAL déborde ! Et c'est peu dire ;)

Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement ? Meurtre ? Disparition volontaire ? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue.

New York, 1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film.

Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n’est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d’Elizabeth, la mère de David. Et l’un des derniers à l’avoir vue vivante. En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats...

Valentin Musso nous emmène avec lui aux Etats-Unis avec un personnage dont la maman a disparue 40 ans plus tôt. J'ai apprécié l'ambiance de ce roman, ça me fait penser à un roman noir des années 50. L'histoire est très mystérieuse, très film Hitchcockien... Des années que je n'ai évidemment pas connue (je suis née au milieu des années 1974) mais que j'aime découvrir à travers mes lectures.

Même si la majeure partie du roman se déroule en 1998, l'ambiance très fin des années 50 est présente tout au long du livre, pour mon plus grand plaisir.

L'histoire est assez classique, honnêtement je m'attendait un peu à ça en démarrant ce roman. Je n'ai pas été surprise par le dénouement, la finalité de la disparition... C'est prévisible à partir du moment où, comme moi, on lit énormément !

Mais l'auteur a su m'intéresser de la première à la dernière page, ce qui est déjà bien :)

J'ai apprécié les personnages, l'ambiance, les intrigues... Pas de surprises certes mais un roman agréable à lire ce qui convient tout à fait.

D'où le quatre étoiles sur cinq :)
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Sans faille

Il m'aura fallu un seul petit jour et une nuit matinale à 2h34 du matin, je l'ai terminer .







Ce roman pour moi et tout simplement époustouflant , dire que je ne l'ai pas aimé, serait un mensonge .







Pourtant, l'histoire , se lis , doucement monte en crescendo , elle paraît complexe , mais plus tu la lis , plus les pièces s'emboîtent et là j'ai commencé à comprendre .







L'histoire débute ainsi " connaît-on vraiment ses amis " ?.





Ici on rencontre Romuald,Théo,David et Juliette qui se retrouvent dans les Pyrénées .







De là tu te dit que tu connais ce genre de thème et tu t'attends à un déjà vu .









Eh-bien , n'est-ce pas ! .







Ici place aux souvenirs , à la haine , au mépris , l'arrogance , la vanité , les désarrois , l'incompréhension , la rage , la jalousie , tout et rondement mené vers un plan machiavélique très bien orchestre .







Mr Musso Valentin , nous livre un thriller psychologique sur fonds de huit clos dans les Pyrénées avec ce décor si magnifique la Montagne et sa randonnée avec pour issus le drame bah oui sinon ce serait pas un thriller .







On ne va pas se le cacher l'être humain et fait ainsi , il a soif de vengeance , ils y'en à qui rumine dans leur coin leur vengeance et se dise " ah !, je lui ferais bien subir ça ? " et d'autres qui mettent leur menace à exécution. et la mène de front sans relâche .







C'est un roman qui me parle beaucoup .







Ce roman et très bien écris , et il m'a même fait chercher des mots dans le dictionnaire quand je ne comprenais pas et j'ai trouvé sa chouette , car ainsi j'ai pu enrichir mon vocabulaire .







Bah oui je n'ai pas la science infuse ^^ !.







Franchement je l'ai énormément apprécié et je pense que pendant longtemps il me fera cogiter les neurones .

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Dans mon obscurité

D'après les premiers retours sur ce roman, j'ai eu hâte de me lancer dans ce récit qui semblait être plus tourné vers le thriller psychologique.



J'aime le fait que Valentin Musso n'écrive pas tout le temps le même style de roman et j'ai aussi beaucoup apprécier ici le fait que le personnage d'Emma soit aveugle c'est assez rare dans les romans je trouve, la couverture du roman a d'ailleurs une partie en braille.



Comme souvent le personnages d'Emma correctrice de roman et Ludivine jeune adolescente vont se rejoindre et Zora va également faire son apparition un peu plus tard.



Les chapitres sont courts, nous avons donc envie à chaque fois de lire quelques pages de plus ou un chapitre de plus et du coup cela se lit très rapidement.



Sans être véritablement novateur il y a cependant quelques techniques habiles dans ce récit que je ne dévoilerai pas afin que chaque lecteur puisse en avoir la surprise.



J'ai passé un agréable moment de lecture et pas mal de sujet sont évoqués comme l'adolescence, les premiers émois amoureux de cette période, le harcèlement scolaire, les pervers narcissiques, le consentement etc....



Un récit du coup bien ancré dans notre société actuelle.



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Sans faille

Il m’est arrivé de lire certains livres de Musso, et victime de l’homonymie, j’ai lu des livres Guillaume . Mais Valentin n’a rien à voir ! J'en suis à mon huitième livre du petit Valentin, et n'ai jamais été déçu.

J’ai trouvé que j’avais là un bouquin passionnant, d’autant qu’il se passe dans les Pyrénées, que j'aime ; cinq « amis » qui sont partis pour une excursion, mais rapidement les rapports vont se brouiller, et mal tourner.

Roman très addictif ; un régal !

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Dans mon obscurité

Valentin Musso se joue des codes de l’empathie dans son nouveau thriller, Dans mon obscurité, et balade son lecteur dans un faisceau de fausses pistes pour mieux l’attirer dans le monde ombrageux de son imaginaire, complètement noir !



Christelle recherche le prince charmant dans des applications de rencontres. Mais, surtout, elle est la seule à rendre encore visite à sa meilleure amie, Emma, contrainte à l’obscurité depuis son accident. Heureusement, son travail de traductrice la relie encore au monde social, même si elle le pratique à son domicile.



De plus en plus, Emma a la sensation très désagréable d’être observée, et même épiée. Paranoïa ou réalité ?



Heureusement, elle rencontre à une fête où Christelle l’a traînée un homme beau et effacé, Stéphane, qui va tout faire pour la forcer à quitter sa solitude.



Par ailleurs, Ludivine vit ses dix-sept ans avec sa crise d’adolescence en effervescence et émergence de boutons d’acné, même peu visibles, lorsque déboule, dans sa classe, le “Bad Boy” dont elle va tomber amoureuse, éperdument !



Seulement, tout va aller trop vite pour elle ! Au début, elle aime se sentir femme, pour la première fois, mais à un moment, tout va déraper…Sera-t-elle capable de combattre l’emprise qu’il excerce sur elle…



Valentin Musso choisit de décrire deux situations où deux femmes différentes et vulnérables tombent sous l’emprise d’hommes aux intentions malsaines. Une autre femme viendra compléter ce tableau !



Ainsi, en détaillant leurs relations, Valentin Musso identifie tous les signaux qu’une femme accorde, sans y réfléchir vraiment, à son agresseur. Emma abandonne toute sa réserve sans méfiance. Ludivine rappelle son Bad Boy même s’il n’a pas respecté son avis.



Néanmoins, si ce récit était encore une énième histoire d’emprise, ce ne serait pas un excellent thriller. Ici, Valentin Musso conduit son lecteur de fausse piste en fausse piste pour que la fin le scotche, comme un uppercut !



Bien sûr, impossible d’en dire plus. Il faut se laisser embarquer dans ce style si simple et si précis où la vérité n’a rien à voir avec ce qui est décrit et où l’obscurité n’est pas que celle éclatante de son héroïne !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Qu'à jamais j'oublie

Valentin MUSSO. Qu’à jamais j’oublie.



En mai 2008, à Paris, Théo inaugure une exposition consacrée à son défunt père, Joseph Kircher, un célèbre photographe, mondialement connu pour son talent. Lorsqu’il regagne son appartement il découvre un message sur son répondeur, message émanant d’un policier. Ce dernier lui annonce que sa mère, Nina, a tenté d’assassiner un homme. Les faits se sont déroulés dans un luxueux palace, près d’Avignon. Que s’est-il donc passé ? Comment et surtout pourquoi, cette femme, la seconde épouse de Joseph a-t-elle commis un tel acte ? Quel est donc le mobile de cette tentative de meurtre ?



Les relations entre Théo et sa mère sont assez distantes et pourtant c’est lui qui vole à son secours. Depuis ce geste, sa mère a sombré dans un profond mutisme. Théo va se lancer dans la bataille. Sur les conseils de son ami Mathieu, il va confier la défense de sa mère à Eric Guez, un très bon avocat, dont la renommée n’est plus à faire. La victime est un ancien médecin suisse, Gregory Dallenberg. Quels liens unissent Gregory à Nina ? S’agit-il d’une acte accompli sous l’emprise de la folie, d’une vengeance, un acte gratuit ?



Théo va tenter se plonger dans le passé de sa mère. Il n’a pas connu ses grands-parents maternels. Il est très lié avec sa tante Maud, la sœur de son père. Il sait que sa mère a été placée dans une institution pour jeunes inadaptés, en Suisse, le foyer Sainte-Marie, dans le canton de Vaud, près de Lausanne. Il va se rendre sur le lieux afin de consulter les archives de cet établissement qui a fermé ses portes dans les années 1980. Marianne Dussaut, une historienne va lui offrir ses services. Une descente dans les abîmes pour Théo. Sa mère, déclarée née Jansen a pris l’identité d’une amie de pension. Quel écheveau faut-il démêler afin de découvrir la vérité et la réalité des faits survenus dans ce pensionnat? Et ces faits sont relativement récents, dans les années 1960-1980, et qui plus est, en Suisse ! Une hérésie !



Valentin MUSSO nous ouvre les portes d’un pensionnat aux règles strictes, d’une rigidité invraisemblable, des souffrances, des maltraitances morales et physiques subies par ces jeunes filles… Une exploitation de ces enfants et le comble, encadrée par une administration perverse. Dans ce récit bouleversant, nous allons découvrir des secrets de famille. Est-ce que la réunion de toutes les preuves apportées par Théo permettront à sa mère de retrouver la liberté et de vivre, la conscience libérée de tous ces non-dits ? Tous ces poisons ont entachés la vie de la mère du héros. Elle a souffert de longues années sans jamais pouvoir confier les sévices qu’elle a subis et endurés au cours de sa jeunesse.



Un très bon thriller psychologique. Une bonne intrigue . Des personnages forts. N’oublions pas la souffrance du demi-frère de Théo, Camille, né du premier mariage du photographe. Lui aussi a eu une enfance brisée, par la séparation du couple parental, puis par le décès prématuré de son père dans la propriété familial, ce moulin cher à son cœur. Après toutes ces épreuves, la levée des secrets, ces deux hommes vont-ils enfin pouvoir reconstituer une fratrie ? Je vous recommande la lecture de ce roman, le dernier à ma connaissance de cet écrivain, frère de Guillaume. Il y a du talent génétique dans cette famille.

( 09/10/2022 ).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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L'homme du Grand Hôtel

Pour son 10ème roman, Valentin Musso plante le décor à Cape Cod, Massachusetts où le Grand Hôtel – luxe, calme, volupté, vue mer et service impeccable – accueille Randall Hamilton, écrivain célèbre qui n'a plus aucun souvenir d'avoir écrit 40 best-sellers. Où sont passées son imagination fertile et sa plume prolifique ? Concomitamment, à Boston, dans un logement modeste sans vue sur l'océan, Andy Marzano a pourtant du vague à l'âme, aucun de ses tapuscrits n'ayant trouvé grâce auprès d'un éditeur, le classant dans la catégorie des écrits-vains. Comment écrire l'histoire qui le sortirait enfin de l'anonymat ?





Il ne faut pas être sorcier pour subodorer que ces deux personnages que tout oppose en apparence, finiront par se trouver des points d'ancrage communs, comme dans tout bon thriller. Mais comment ? Au terme de quels rebondissements ? Et bien, la bonne nouvelle est que Valentin Musso est en forme. Son intrigue est tortueuse, pavée de chausse-trappes et impasses. Dans cet opus, l'auteur choisit de décortiquer les mystérieux processus de la création et de l'inspiration, rendant au passage hommage aux romanciers qui ont été ses modèles ainsi qu'à l'antique Underwood sur laquelle de mythiques romans noirs ont vu le jour. (Il existe une photo célèbre de Dashiell Hammett fumant comme un pompier, installé devant ce terrifiant engin). Ces détails anecdotiques incrustés avec respect et sans prétention d'un coup de plume léger dans l'histoire ne masquent pas les questions essentielles soulevées par l'auteur : quelles confidences un auteur a-t-il le droit d'utiliser à des fins romanesques ? A-t-il moralement le droit de mettre en scène ses proches ? Où se situe la frontière poreuse entre réalité et fiction ? Jusqu'où repousser ces limites dans l'unique but d'être publié ? Jusqu'à s'approprier les évènements marquants d'une vie ?





Dans L'homme du grand hôtel, il y a de l'amour, de la trahison, du luxe et de la pauvreté, et même un tueur en série qui vient semer un peu plus de zizanie dans l'esprit tourmenté du lecteur. Ces éléments sont répartis dans deux parties de poids inégal servies par un style leste et agréable. La première est lente, pose toutes les bases, peaufine les personnages et les décors. Dans la seconde, tout s'emballe, toutes les pièces du puzzle s'emboîtent rapidement, sans jeu entre elles.





Au-delà de l'élucidation du mystère de la suite 328 et de l'histoire bien tournée, bien construite et écrite dont j'ai apprécié la lecture, la question essentielle posée par Valentin Musso n'est-elle pas : Qu'est-ce qu'une vie réussie ? "Et si c'était cela le bonheur : être avec la personne que l'on aime, sans avoir à se soucier de rien, ni de gloire ni de réussite ?"



Merci à Seuil et Babelio pour leur confiance.
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L'homme du Grand Hôtel

Voilà que je termine L'homme du Grand Hôtel de Valentin Musso et comme à chaque lecture de ses romans, il m'a été impossible de trouver les prémices de la fin de l'intrigue pendant ma lecture! J'avais bien des idées, des hypothèses, de ci de là, je me suis parfois rapprochée un peu, juste un peu, certains indices me laissant à penser que... Mais force est de constater, qu'encore une fois, je n'ai pas trouvé le dénouement avant la fin! 😊



L'on suit deux vies, deux héros en parallèle.

Randall Hamilton, qui se réveille un matin au Grand Hôtel sans avoir aucune idée de ce qu'il y fait, de qui il est, et pourquoi il est là.

Petit à petit, il va enquêter sur sa propre vie puisque, à part quelques réminiscences, celle-ci lui est presque totalement inconnue. Il apprend avec stupéfaction qu'il est un auteur de romans renommé de par le monde.



Quant à Andy Marzano, c'est tout l'inverse! Devenir un écrivain renommé, c'est son rêve! Malheureusement, l'inspiration lui fait défaut, bien trop souvent. Ce n'est pas force d'écrire, sans cesse, de travailler, mais on lui reproche son manque d'originalité et il n'arrive pas à percer dans le monde littéraire.



Au fil du récit, on apprend un peu de l'un, un peu de l'autre, et on découvre leurs vies en parallèle.



Randall Hamilton nous entraîne dans un quotidien mystérieux, fait de pertes de conscience, de quêtes, de bribes de souvenirs, de méfiance envers son entourage.



Andy Marzano nous emmène avec lui dans les affres de l'écriture, et ce à quoi on est prêt dans la vie pour arriver à trouver l'inspiration, écrire et être publié.

Il passe en quelque sorte un pacte avec le diable en "jouant" avec la vie de son entourage.

La frontière entre le réel et l'imaginaire? Andy ne la perçoit pas, ou plus, ou du moins pas souvent et cela peut faire de sacrés dégâts autour de lui.



Pourquoi les destins de Randall et Andy vont ils se croiser? A vous de le découvrir au fil du récit!

Quant au rebondissement du dénouement de l'intrigue, il nous scotche car vraiment, on ne s'y attend pas!



Une bonne lecture, une intrigue bien menée, une écriture précise sur les affres de l'écriture, une atmosphère particulière, pas mal de références littéraires (auteurs, livres, ambiance,...), une histoire d'amour, mais aussi des questionnements intérieurs de chacun des personnages sur leur vie, sur leurs buts à atteindre, sur leur humanité.



Contrairement à d'autres romans précédents de Valentin Musso, je n'ai pas été totalement happée par la lecture de bout en bout, celle-ci n'a pas été un "page turner" pour moi. Mais il ne s'agit là que de mon ressenti personnel. L'intrigue est très bien pensée, les trouvailles au fil du récit sont étonnantes, le dénouement très difficile à trouver. J'ai cependant ressenti quelques longueurs pendant la narration des vies des deux personnages, ce qui m'a empêchée de plonger totalement dans le récit, mais c'est une très belle lecture de Valentin Musso et ce ressenti n'engage que moi.



Si vous désirez un soupçon de mystères, un zeste d'histoire d'amour, une part d'enquêtes, un grain de folie, une dose d'intrigue machiavélique, une pincée de vie d'écrivain, une pointe d'originalité, quelques grammes de meurtres non résolus, foncez donc au Grand Hôtel, vous ne serez pas déçus!



Merci à Babelio et et aux Editions du Seuil pour cette masse critique privilégiée 🙏




Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Toucher le noir

Troisième tome de cette série de nouvelles, où j'ai encore pris un immense plaisir, soi de retrouver des auteurs que j'aime, soi d'en découvrir de nouveaux.



Certaines m'ont glacée, d'autres étaient jubilatoires !



J'ai adoré

8118 Envers - Frank Tilliez et Laurent Scalèse en fin de tome 8118 Endroit (j'ai préféré l'envers)

Retour de soirée - Valentin Musso

No Smoking – Michael Mention

L'ombre de la proie – Ghislain Gilberti

Signé - Benoît Philippon



J'ai aimé :

Une main en or – Jacques Saussey

Doigts d'honneur - Danielle Thiéry



Je salue de s'être plié au jeu, mais j'ai moins aimé, c'est plus horreur que polar

L'ange de la vallée- Solène Bakowski

Mer Carnage – Eric Charrière

Zeru Zeru – Maud Mayeras



Voilà, chouette lecture !
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Un autre jour

Comment réagir à la disparition brutale de l’être aimé ? Comment survivre avec sa douleur et sa colère ? Et si on pouvait modifier le cours des événements ? Et comment punit-on les coupables de crimes odieux ? Autant de questions qui traversent l’esprit d’Adam Chapman quand il apprend l’assassinat de sa femme. Il ne faut pas en dire plus : il faut lire « Un autre jour » !



Après une première expérience de lecture positive il y a quelques mois, me revoilà avec un roman de Valentin Musso dans les mains. Et, comme la première fois, je n’ai pas été déçue.



Organisée en 5 parties, sortes d'« actes », cette tragédie (car c’est bien de cela qu’il s’agit) se lit très rapidement, d’une part, parce que l'écriture est fluide et sans détour et, d’autre part, parce que le suspense est omniprésent. Les pages se tournent sans que l’on s’en rende compte et il est difficile de poser le livre tant on envie de poursuivre et de connaître le dénouement.



Ce dénouement, d’ailleurs, est totalement inattendu. Pas un instant, je n’ai soupçonné le renversement de situation final. Bon, avouons-le, c’est un peu tiré par les cheveux… mais ça n'ôte absolument rien à la qualité de l’intrigue. Manipulation, culpabilité, désir de vengeance, désespoir… autant de thèmes qui participent au suspense et qui font de ce roman un bon thriller.



Petit bémol qui a déjà été identifié par d’autres lecteurs : il est difficile de s’identifier et de s’attacher aux personnages car ils manquent quelque peu de profondeur, leur psychologie n’est pour moi pas sassez explorée. Et cette remarque vaut aussi pour le personnage d’Adam. Mais cela n’empêche pas de se plonger dans l’histoire et de voir interagir les différents acteurs de cette tragédie.



Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette masse critique spéciale et pour la découverte du tout dernier roman de Valentin Musso.
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Un autre jour

Nous regardons défiler les jours sur le calendrier, certaines dates nous marqueront plus que d'autres. Adam Chapman ne savait pas encore que le samedi 8 juin 2019 serait une fracture dans son existence, cette date à l'odeur du sang métallisé, cette date qui s'apparentera pour toujours à la mort, à la perte de l'être aimé. Cette date marquera une descente aux enfers qui semblera ne jamais prendre fin.

Si au départ le roman semblait prendre la tournure d'un thriller classique, l'auteur nous prend complètement au dépourvu à la seconde partie de l'intrigue! Je n'ai pas lu tous les romans de Valentin Musso mais je peux tout de même dire que ce roman se démarque complètement des autres, j'ai été bluffée par la construction de cette intrigue complexe. L'auteur nous surprend avec ce thriller à la dimension psychologique très travaillée. Il est le seul maître de ce scénario intriguant, il joue avec le destin de son personnage le plongeant alors dans une infâme confusion psychologique invraisemblable et cauchemardesque. Adam semble nager entre deux mondes alternatifs. Une intrigue à deux réalités qui nous fait perdre nos repères, un thriller réussi et addictif. Comme Adam, le lecteur est trompé et manipulé puis ensuite abasourdi par le dénouement !

Il y a pire châtiment que la mort croyez-moi comme celui d'être dépossédé de sa vie, de son identité. Lorsque notre cerveau se retourne contre nous et que nos souvenirs nous font défaut, c'est là que la torture psychique commence... Valentin Musso explore le genre du thriller psychologique avec maîtrise. Un registre qui lui va plutôt pas mal.
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Les cendres froides

Je découvre Valentin Musso à travers ce chef d'oeuvre.

C'est une intrigue très bien construite dans laquelle Valentin Musso m'a entraînée dès les premières pages. Il m'a étonnée jusqu'à la dernière ligne avant le prologue.

C'est aussi un roman qui s'inscrit dans une page peu illustrée de la Seconde Guerre Mondiale, celle d'un "lebensborn" implanté par les Allemands en France.

J'ignore pourquoi, pour les besoins de cette histoire, Valentin Musso a inventé une seconde maternité dédiée à l'eugénisme allemand, alors que, historiquement, il n'en a existé qu'une seule en France, à Lamorlaye, dans l'Oise, mais cela ne nuit en rien à ce roman totalement addictif.

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Une vraie famille

L’auteur a le don pour brouiller les pistes et au fil des chapitres, il lève le rideau sur le pourquoi du comment dans les comportements des protagonistes de l’histoire. Une découverte de cet écrivain qui m’a donné à lire un roman plutôt plaisant, palpitant et flippant.
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Les cendres froides

Un thriller rondement mené qui nous entraîne dans les secrets de famille et dans l'atmosphère trouble de l'Occupation.

Aurélien Cochet est un jeune professeur de français et à l'occasion du décès de son grand père, il découvre que celui-ci a travaillé dans une "lebensborn" autrement dit une maternité nazie ou plutôt un haras humain. Ces établissements avaient pour vocation d'accueillir des jeunes femmes enceintes des membres de la SS.



Aurélien va trouver de l'aide en la personne d'une jeune universitaire et va devoir lever le voile sur de lourds secrets de famille qui ont déjà terrassé sa soeur.



Un bon roman au rythme vif, alliant des faits historiques à une enquête vivante et bien menée.

C'est le deuxième livre de Valentin Musso après "La ronde des innocents" sorti en 2011.

Valentin est le frère de Guillaume et,me semble-t-il, n'a rien à envier au talent de son frère...
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Les cendres froides

Bien contente d'avoir replongé dans l'univers de Musso ! Et ce bouquin était dans ma PAL depuis une éternité. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas ouvert avant. Ce bouquin a été une très bonne lecture. Il regroupe des personnages fouillés, une histoire qui tient la route, en lien avec la seconde guerre mondiale... Tout pour me plaire. J'ai pris beaucoup de plaisir a la lecture !! Un très bon moment de lecture.
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Qu'à jamais j'oublie

Valentin Musso signe ici un roman basé, une fois de plus, sur des faits réels, comme ce fut le cas dans « Les cendres froides ». Dans ce dernier, il nous parlait des Levensborn de triste mémoire. Ici, il s’en prend aux institutions pour jeunes filles qui, en Suisse, s’apparentaient plus à des lieux de torture psychologique et physique, qu’à des centres d’éducation. Ces institutions où l’on enfermait aussi bien les orphelines que les jeunes femmes dont les familles voulaient se débarrasser pour diverses raisons ont existé jusque dans les années 80.



Mêlant habilement Histoire et secrets de famille, réalité et fiction, Valentin Musso nous entraine sur les traces de Nina, la mère de Théo. Alternant le récit de l’enquête menée par Théo, pour comprendre les raisons qui ont poussé sa mère à tuer un homme, et souvenirs d’enfance de Nina, il échafaude une intrigue complexe et bien ficelée, menée tambour battant, réussissant à nous surprendre quand on pensait avoir compris où il nous emmenait. Nous sommes alors plongés dans l’histoire de Nina, Denise, Danielle et toutes les autres jeunes filles ayant fréquenté l’Institut Sainte Marie de Lausanne. Une époque révolue mais une réalité qui a perduré assez tard en Suisse où les femmes n’avaient guère un statut enviable et n’ont eu le droit de vote qu’en 1978 !



Un texte touchant, une intensité qui croît au fil des pages, et comme d’habitude chez Valentin Musso, une fin surprenante et ouverte. Je me suis laissé happer dès les premières pages et ai aimé à la fois la dimension psychologique de l’histoire de Théo et le côté historique des recherches menées en amont pour donner de la consistance au récit.



Un coup de cœur pour moi.



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Qu'à jamais j'oublie

4ème de couv':" Et si votre famille n'était pas celle qu'elle prétendait être ?

Nina Kircher, une sexagénaire, veuve d'un photographe mondialement célèbre, passe quelques jours dans un hôtel de luxe dans le sud de la France. Soudain, elle quitte la piscine où elle vient de se baigner pour suivre un homme jusqu'à son bungalow puis, sans raisons apparentes, elle le poignarde dans un enchaînement inouï de violence, avant de s'enfermer dans un mutisme complet.

Pour tenter de comprendre cet acte insensé, son fils Théo, avec lequel elle a toujours entretenu des relations difficiles, n'a d'autre choix que de plonger dans le passé d'une mère dont il ne sait presque rien. De Paris à la Suisse en passant par la Côte d'Azur, il va mener sa propre enquête, jusqu'à découvrir des secrets inavouables et voir toute sa vie remise en question...



MON AVIS: Voilà une intrigue oh combien captivante!

De chapitre en chapitre Valentin Musso nous entraine de révélations en découvertes dérangeantes et le passé obscur de Nina ne s'éclaircit que pour entrevoir la noirceur de sa jeunesse où elle a baigné bien malgré elle.

Décidément la famille ce n'est pas un long fleuve tranquille pour certains et là je peux dire que le fleuve est agité de remous qui font tomber des pans entiers de vie construite sur des mensonges.

Et même dans le présent Théo n'est pas au bout de surprises désagréables.

C'est une fiction poignante car basée sur des faits réels et le destin de milliers d'enfants a été bien cruels pour beaucoup d'entre eux.

Il y a pléthore d'émotions qui se dégagent a travers les personnages de Nina, de Théo, de Denise et de Camille. lls sont liés par un passé douloureux pour les uns et trop neutres pour les autres. Lever le voile sera-t-il salvateur ou au contraire destructeur? A chacun de s'approprier ses souvenirs et les regarder avec un yeux neuf.



C'était une belle lecture et je remercie Babelio et les éditions Seuil pour ce partenariat .
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Un autre jour

J’étais particulièrement impatiente de découvrir l’écriture de Valentin Musso, le frère cadet du célèbre écrivain, Guillaume Musso, romancier le plus vendu en France, dont les titres, exportés dans le monde entier, connaissent un terrible succès. Son frère, Valentin, bien moins connu dans la sphère littéraire, se différencie de ce dernier par son attrait pour le roman noir. Il jouit notamment depuis quelques années d’une notoriété croissante en France et dans le monde.



Adam Champan est marié à Claire. Un beau matin, un terrible pressentiment le prend : il sent que Claire est en danger. Ni une ni deux, il part chez ses beaux-parents, où Claire a trouvé refuge le temps d’un week-end. Et l’indicible se produit : on lui apprend que sa femme a été retrouvée morte, étranglée, sur la plage, alors qu’elle faisait son jogging quotidien. Une nouvelle qui l’anéantit littéralement. Sauf que la vie nous réserve parfois de drôles de surprises. Le lendemain matin, ouvrant les yeux, il se rend compte que son réveil affiche la même date que la veille. Comme dans le célèbre film américain Un jour sans fin, réalisé par Harold Ramis, notre héros semble bloqué dans une boucle temporelle qui l’oblige à revivre la même journée. Une situation tout a fait profitable à Adam, qui va pouvoir sauver sa femme avant qu’elle ne se fasse tuer.



Valentin Musso nous projette dans un univers suffocant et énigmatique, au coeur d’une enquête pour le moins incompréhensible. Deux temporalités parallèles se confrontent, sorte de faille spatio-temporelle comme on en trouve dans les plus grands romans de science-fiction. Mais attention, il s’agit bien ici d’un polar : peuplée de rebondissement et doté d’un suspense qui captive et effraie tout à la fois. On se perd en conjectures, tentant vainement de comprendre ce qu’ils se passe : quelle est la véritable temporalité ? Claire est-elle vraiment morte ? Que s’est-il passé pour qu’Adam revive la même journée ? Autant de questions qui ne trouveront réponse qu’au dénouement du récit. Ce dernier, bien que quelque peu surfait, tiré par les cheveux, comme on dit – je ne vous en dirais pas plus, pour ne pas gâcher la surprise, dans le cas où vous seriez intéressé pour le découvrir. Sachez seulement que l’expérience vécue par Adam est expliquée de façon désordonnée et peu cohérente et ne m’a pas convaincue. Une histoire de manipulation mentale qui aurait bien être mieux travaillée.



J’avoue avoir été passablement perturbée par l’univers parallèle, proche de la science-fiction, que je n’attendais pas dans un roman policier comme celui-ci. Mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture, bien au contraire : en pleine confusion narrative, j’ai pris plaisir à décortiquer les tenants et aboutissants de l’intrigue. Celle-ci est bien ficelée, haletante comme je les aime. Je déplore seulement la construction du protagoniste Adam, que je n’ai pas trouvée aboutie. Manque de profondeur, de vraisemblance, d’empathie… je n’ai pas accroché avec lui, ni avec aucun des autres personnages, qui ressemblent à monsieur et madame tout le monde : banals, simples, caricaturaux à souhait.



Entre réel et imaginaire, Valentin Musso nous ballotte au coeur d'une intrigue captivante et énigmatique.
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Sans faille

J’avais depuis longtemps envie de découvrir la plume de Valentin Musso mais je m’étais toujours arrêtée au fait qu’il était le frère de « l’autre Musso », celui dont les romans ne sont pas vraiment ma tasse de thé… Quelle erreur de ma part de m’être arrêtée sur cette parenté sans pousser plus loin ma curiosité ! Car Valentin, ce n’est définitivement pas Guillaume !



Rien que le style d’écriture est déjà différent : simple et à la fois recherché, avec un vocabulaire précis et parfois soutenu mais qui n’empêche absolument pas une lecture fluide.

Les descriptions sont détaillées sans être assommantes et elles permettent d’imaginer les paysages de montagne, les lieux, les personnages de manière très réaliste.

L’alternance de chapitres en focalisation (presque) omnisciente et d'autres en focalisation interne est un classique pour donner une autre manière de percevoir les événements ; mais, ici, cette alternance est déstabilisante : dans les passages en focalisation interne, qui constituent autant de flashback expliquant la vie de Romuald (le personnage principal), le narrateur emploie le « tu » ce qui est très inhabituel. Il faut attendre la fin surprenante de l’histoire pour comprendre pourquoi…



L’intrigue en elle-même est intéressante. Romuald, Théodore, Dorothée, David, Juliette, cinq amis qui se lancent dans un banale randonnée en montagne qui tourne mal ? Que nenni ! Et hors de question que j’en dévoile plus ! Le suspense est bien présent et il serait idiot de le gâcher. Je me suis longtemps demandé à qui et comment rattacher le prologue de l’histoire. Je me suis trompée dans mes conjectures, j’ai vraiment été surprise par la fin et ça arrive rarement ! C’est donc pour moi (tout à fait personnellement), un indicateur d’une intrigue bien ficelée.



Lu dans le cadre de la lecture commune Polar du mois d’août 2018, ce n’est de fait pas vraiment un polar mais un très bon thriller qui me donne envie de poursuivre ma découverte de Valentin Musso en lisant prochainement d’autres de ses romans.
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La femme à droite sur la photo

Ce roman nous transporte dans l'univers des films noirs,à Hollywood,afin de résoudre un meurtre jamais élucidé.Le narrateur,fils de la victime et auteur en panne d'inspiration,entraîne le lecteur dans cette enquête compliquée car cherchant à retrouver des témoins presque quarante ans plus tard.Chacun de ceux qui ont connu l'actrice s'en souvient en fonction des relations qu'il a eu avec elle,soit dans le travail,soit dans l'intimité et certains ne souhaitent pas tout dévoiler.C'était,de plus ,une femme à la personnalité complexe,dans un contexte historique très influencé par Mc Carthy et sa chasse aux sorcières.

Comme toujours ,l'auteur soigne la psychologie de ses personnages,les rend vivants dans notre esprit.

Un auteur qu'il me fut agréable de rencontrer grâce à Babelio,tellement simple dans sa relation avec ses lecteurs .Très belle rencontre.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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