Retour sur mon premier Valentin Musso, « Dans mon obscurité « , un thriller de bonne facture, mais qui ne m’aura pas entièrement convaincu.
En effet, ce roman alterne à mes yeux de bons et de moins bons passages, ne serait-ce que de par son style, à la fois fluide et simpliste. Le roman est divisé en deux parties de longueur égale, la première, censée camper les personnages, ressemble davantage à une bluette, une histoire à l’eau de rose dans laquelle l’auteur laisse quand même planer un début de suspense, lorsque Emma, son personnage principal, aveugle depuis un accident de la circulation, a l’impression d’être épiée depuis quelque temps. A noter que dans les 30 premières pages du récit, Musso réussit le tour de force de ne pas révéler la cécité d’Emma, sans doute l’un des meilleurs passages du livre.
La seconde partie de l’ouvrage nous dévoile enfin que nous avons un thriller entre les mains. L’histoire s’emballe, le mystère s’installe, le suspens sera entier jusqu’à la fin. Les amateurs de thrillers seront alors comblés, mais celles et ceux qui en lisent régulièrement pourraient avoir une impression de déjà-vu. Il n’empêche que cette seconde partie est globalement réussie et les lecteurs auront leur compte en matière de rebondissements.
A mon humble avis, mais cela n’engage que moi, « Dans mon obscurité » est un thriller qui sait divertir les lectrices et lecteurs, mais qui ne leur laissera pas forcément un souvenir impérissable.
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Merci Valentin Musso pour cet excellent moment,sans être péjoratif,je crois que c'est le livre à emporter impérativement dans sa valise pour les vacances...
Je me suis surpris à songer,imaginer où cette histoire allait m'emmener et bien jusqu'au bout c'est inimaginable...
Quel talent dans la narration,le subterfuge,les sentiments,les personnages si empathiques, L'homme du grand hôtel est une réussite.
Ce n'est pas ma première lecture de cet auteur : depuis "La ronde des innocents" je les accumule, je trouve que celui-ci nous offre un nouveau regard ...
Sur la quatrième de couverture, l'éditeur écrit ceci :
" Avec ce dixième livre, Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux."
Difficile de surenchérir sur une phrase pareille,mais dire au moins que je suis entièrement d'accord avec ça.
On découvre Randall Hamilton, un auteur à succès avec des millions d'exemplaires vendus à travers le monde, il'se réveille dans une chambre d'hôtel à Cape Cod dans le Massachusetts.
Le problème c'est qu'il n'a aucune idée de qu'il fait là, le lieu lui est inconnu, même son existence d'auteur à succès lui échappe.
En parallèle on découvre Andy Marzano,qui vivote à Boston dans le Massachusetts également.
Écrivain en devenir ,il écume les refus des agents littéraires, passant son temps à écrire et vivant de petits boulots il cherche en vain l'inspiration.
Il croise un jour Abigaël,une comédienne de théâtre, l'idée de lui vient de s'inspirer de cette rencontre pour écrire le roman qui lui apportera le succès... Faisant fi de la réalité,il manipule cette relation, et son entourage en écrivant des pages et des pages...mais l'irréparable n'est pas loin et à force de faire de sa vie un roman, il va bouleverser des vies...
Randall Hamilton et Andy Marzano, si différents, ignorent tout l'un de l'autre mais c'est avec maestria que Valentin Musso va nous emmener dans une histoire époustouflante, où les chemins de nos deux héros vont se croiser...
Un roman choral dans la plus pure tradition, une tranche de "Vie", qui ne nous laisse aucun répit une fois la lecture commencée...
Merci infiniment pour ce délicieux moment de lecture, merci Editions du Seuil et Babelio.com , très reconnaissant de m'avoir offert cette lecture.
Je reste convaincu du talent de Valentin Musso , qui me régale à chaque fois mais je le répète : avec L'homme du Grand Hôtel, la maîtrise de la construction est inouïe, chapeau bas!!!
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un "mass murder"commis par un ado dans une université parisienne.
Un prof grièvement blessé et sa femme décide d'aller panser leur plaie dans leur résidence secondaire située au fin fond du Finistère.
Ce couple de quinquagénaire se requinquent doucement sous la pluie bretonne malgré l'absence de leur fille étudiante en Ecosse. Quand un jeune vagabond aide le mari à changer son pneu crevé. Ils vont l'embaucher pour entretenir leur jardin puis retaper un dépendance destinée à leur fille et l’héberger pendant la durée des travaux. Ce jeune homme, Ludovic, s'immisce de plus en plus dans le couple; puis une tasse et des livres rares disparaissent et une ambiance malsaine s'installe jusque à son apothéose dramatique.
Contrastes bien construits : une tuerie de masse, une nature omniprésente et un huis clos étouffant entre 3 personnages bien cabossés par leur passé
En outre, la fin peut paraître époustouflante et inattendue; pour ma part, un style assez lourd et des indices mal placés m'ont rendu la fin du livre prévisible et ennuyeuse
Mais ce n'est que mon humble avis
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Si les romans autour de la seconde guerre mondiale sont légion, il y a très peu d'histoires traduites en français concernant les Lebensborn , ces maternités spéciales qui devaient voir naître des enfants aryens de parents sélectionnés et encore moins sur celle qui a existé en France , même si , dans ce roman, l'auteur en invente une seconde située en Champagne . On imagine aisément toutes les questions qui se posent quant à l'origine de ces femmes et plus prosaïquement aux personnes qui y ont travaillé dont certains étaient français , sans oublier le devenir des enfants nés dans ces conditions ...
On se met facilement dans la peau d'Aurélien Cochet , professeur en prépa , spécialisé dans le cinéma lorsqu'il découvre un petit film amateur dans les archives de son grand-père , son abuelo , qui vient de mourir et montrant L’aïeul , ancien gynécologue dans ce genre d'endroit !
Pour lui , commence une quête de la vérité , ne pouvant croire au fond de lui-même à la complicité de son grand-père , il est aidé en cela par une jeune étudiante , Heloïse , dont la thèse porte sur ces Lebensborn et qui, bien involontairement va déclencher bien des troubles , voire des meurtres .
Le couvercle de ces secrets bien gardés est soulevé avec élégance par l'auteur tout en restant fort bien documenté sur la Grande Histoire et l'intrigue est bien conduite jusqu'à la toute fin du roman (on peut apprcier ou pas le dénouement inattendu ...) avec des flashbacks sur l'histoire de la famille d'Aurélien et sur celle d'une famille juive de Paris, les Weill .
Un régal de lecture .
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Mon premier roman de Valentin Musso et c’est une grande surprise. Merci au Livre voyageur qui permet de découvrir des auteurs.
Je connaissais celui qu’on ne présente plus mais pas son petit frère. Et bien je crois que la plume magique est une affaire de famille à ce que j’en lis.
Mathilde et François, parisiens pure souche débarquent en Bretagne pour se retrouver et oublier. Ils s’installent et doivent faire des travaux dans leur nouvelle demeure. Ils font appel à un jeune homme Ludovic qui va finir par s’installer chez eux. Et comme on peut le penser, place au polar…..
Et que nenni. Ce n’est pas un bon polar, c’est un excellent thriller psychologique.
Roman divisé en 3 parties, je me suis fait tout mon scénario dans la première partie. Persuadée que je ne me ferais pas avoir. Et bien Valentin Musso nous retourne comme une crêpe et nous présente Sa vraie famille.
Ce roman simple et bien ficelé prend aux tripes. Ils touchent des cordes sensibles que tout lecteur peut comprendre et faire preuve d’empathie. Je ne veux pas trop développer de peur de spoiler . Ce serait dommage de ne pas laisser la surprise au lecteur.
Par contre, je tique sur deux évènements du livre :
- La tasse qui est censée être un élément important dixit la couverture. Elle disparait du cours de l’histoire et on ne sait pas comment elle a atterri dans cette cachette.
- La présence de Ludovic à 2h du matin. Cela ne correspond pas au personnage au final.
Après je chipote. Une vraie famille est un très bon thriller psychologique qui kidnappe le lecteur très vite et le met mal à l’aise sur plusieurs situations. Une ambiance bien établie pour rassurer le lecteur et le surprendre au moment où l’on s’y attend le moins.
Je n’étais pas loin du coup de cœur. J’aurais eu mes deux explications, je le validais. Merci à ma correspondante Adeline qui m’a fait partager son coup de cœur par ce livre voyageur.
Je vais me pencher plus sérieusement sur le petit frère…. Et découvrir ses autres polars !
Affaire à suivre.
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Très bon suspense, qui nous plonge au début du XXème siècle. Georges Clemenceau va former la fameuse brigade spéciale des tigres .Pour pouvoir rentrer dans ce corps de police tout-à-fait spécial, il ne faut pas mesurer plus d’un mètre soixante-sept comme ça ils ressemblent à tout le monde. Quoi de plus naturel que de se fondre dans la foule sans inquiéter les voleurs et surtout les assassins .Cette histoire nous amène dans le vieux Nice ou deux prostituées ont été assassinées .Bien que la brigade est sur l’affaire c’est au tour d’enfants de disparaître et de les retrouver morts. Le commissaire Louis Forestier va faire appel à son ami le docteur Frédéric Berthellon spécialisé dans les maladies pathologiques mentales de l’hôpital Sainte – Anne qui se trouve à Paris. Ils mettent leurs efforts en commun, avec l’équipe du commissaire ils vont tout entreprendre pour que ce cauchemar finisse .
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Qu'y a-t-il de commun entre Emma, jeune correctrice qui a perdu la vue à la suite d'un accident dramatique et Ludivine, jeune lycéenne qui tombe amoureuse d'un garçon de son âge particulièrement inquiétant?
Deux récits s'entrecroisent: celui de Ludivine, rapidement engluée dans une relation dangereuse et celui de Emma, sept ans plus tard... Emma est une jeune femme solitaire, isolée par son handicap mais qui croit avoir trouvé le grand amour lorsqu'elle rencontre un certain Stéphane.. Parallèlement à cette rencontre, des événements inquiétants viennent perturber sa vie en apparence bien réglée.
Zora, troisième personnage important du livre, est une jeune femme qui travaille à l'unité des affaires non résolues de la Brigade criminelle de Paris. Malgré l'interdiction de ses supérieurs, elle va rouvrir un dossier vieux de sept ans et ne sera pas au bout de ses surprises... Les conclusions qu'elle va tirer vont bouleverser les précédentes conclusions de l'enquête...
J'ai toujours autant de plaisir à lire Valentin Musso. Encore une fois on se laisse emporter par le récit haletant, la psychologie des personnages, les faits de société comme les méfaits des réseaux sociaux. Tous les ingrédients sont réunis pour un très bon moment de lecture.. Attention vous risquez d'y passer vos nuits, ou peut-être une seule, le livre se lit d'une traite...
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👀 Renversant
En trois mots : secrets - femmes - psychologique
« Mais le temps passe et les choses empirent. La vague intuition se transforme en certitude. Quelqu’un vous épie, vous traque, vous suit. »
➡ Ce thriller ne va peut-être pas vraiment révolutionner le genre mais c’est totalement le style que j’affectionne : très efficace et surtout ADDICTIF. Je l’ai dévoré, impossible de le lâcher car on veut absolument comprendre… et alors quand on comprend… 😱
« Les choses ne disparaissent pas parce qu’on ne le voit ou ne les entend plus. »
➡ À chaque fois, avec Valentin Musso, les révélations m’explosent à la tête, et si celle de la fin m’a achevée, le récit comporte des rebondissements bienvenus.
Un sentiment général qui a été accentué par les différents points de vue qui apportent du rythme mais aussi du suspense lors des changements de parties.
« Pourquoi est-ce que ce sont toujours les victimes qui se sentent coupables ? »
➡ Trois femmes sont mises à l’honneur ici et on s’attache à elles de différentes façons. L’auteur en profite pour aborder certains thèmes importants que je ne dévoilerai pas car ils font partie du suspense.
Encore une excellente lecture et même un petit coup de cœur avec un roman de Valentin Musso, il faut absolument que je me penche sur toute sa bibliographie.
Merci beaucoup aux éditions du Seuil pour ce titre via NetGalley.
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Tiré de faits réels sur l'internement administratif en Suisse de jeunes femmes, sans autre forme de procès que simplement les avis de leur famille trouvant un prétexte à s'en débarrasser, V. Musso nous livre un roman plus qu'un polar, ni même un thriller psychologique. Tout commence par cette femme qui poignarde cet homme a priori sans raison, mais alors : pourquoi ? Le fils va devoir enquêter, et découvrir la vie cachée de sa mère. Les rebondissements sont bien trouvés, jusqu'à la fin, sans stress. On y apprend pas grand chose, et ça peut manquer de muscles, mais le page-turner est réussi - ça devrait plaire à celles et ceux qui apprécient ces oeuvres que je qualifie sans péjoration de "livre de plage".
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Une fusillade dans une université de Paris ont éloignés le couple Vasseur de la capitale, direction Quimperlé, où ils ont retapé une longère.
François garde des séquelles de "l'incident", quand à Mathilde, elle a tout quitté, notamment sa galerie d'art pour s'isoler en Bretagne avec son mari.
Ils ont une fille Camille, qu'ils voient peu...
On ignore pas mal de choses d'eux, c'est assez flou...
Et puis, vient Ludovic, un jeune homme qui va faire des travaux chez eux. Un jeune homme.. un couple de personnes âgées d'un peu moins de 60 ans mais diminuées.. Leur fille ne vient jamais...
Secouez tout ça et vous aurez un roman surprenant, un thriller psychologique qui étonne, met mal à l'aise, et dont on ne peut pas imaginer un seul moment ce qu'il va advenir des uns et des autres !
C'est pas mal, mais j'avoue avoir eu un peu de mal par moment, il y a quelques longueurs, ça manque de dynamisme.
Mais Valentin Musso a de sacrées idées, et je ne regrette pas ma lecture.
Je mets trois étoiles :)
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Musso Valentin, ah tiens, ce n'est pas Guillaume.
Parce que Guillaume, j'ai déjà donné, une fois pour voir, une autre pour confirmer.
Alors tentons Valentin, juste pour voir.
Deux histoires en parallèle.
Celle d'Emma, une jeune aveugle d'une vingtaine d'année qui vit seule dans l'appartement de sa mère décédée.
Celle de Ludivine, jeune lycéenne de dix-sept ans, en conflit avec ses parents, amoureuse d'un garçon un peu louche
Et dans la troisième partie, l'histoire de Zora qui va nous éclairer sur le lien entre Emma et Ludivine.
Vous l'avez compris, ce n'est pas le livre du siècle.
Si l'histoire d'Emma m'a un peu intriguée, celle de Ludivine m'a prodigieusement agacée.
Trop d'incohérences, d'invraisemblance.
Heureusement l'histoire de Zora suscite un peu plus d'intérêt, mais elle arrive à la fin, quand on en a déjà un peu marre de tout ça.
Donc voilà, les Musso, qu'ils soient Guillaume ou Valentin, c'est fini pour moi.
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Mon premier Valentin Musso et je n'ai pas vraiment été emballée. Peut-être parce que l'histoire me donnait une impression de déjà-vu.
Je n'ai ressenti aucune empathie envers les personnages que j'ai trouvés insipides et ternes.
Et puis ces auteurs français qui font dérouler leur intrigue aux Etats-Unis me lassent un peu ( sauf Nicolas Zeimet bien sûr avec son magnifique Seuls les vautours ).
J'ai continué ma lecture pour connaitre l'identité du coupable et j'ai trouvé la fin surprenante et à mon goût un peu immorale.
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Sur la quatrième de couverture des éditions Les nouveaux auteurs le sujet est annoncé et nous permet de nous faire un avis de ce que nous allons lire et j'y ai adhéré.
Mais sur cette même quatrième de couverture, on y trouve aussi quelques critiques du comité de lecture citoyen ( Comité composé des lecteurs et lectrices indépendants) et là je suis plus dubitative; mais c'est le propre des critiques que de plairent à certains mais moins à d'autres.
- ...".quel rebondissement final"..., et bien pas pour moi !
- ..."sujet qui touche une page sombre et peu connu de l'Histoire"..., là non plus pour qui s'intéresse à cette période historique.
Sinon, l'ecriture est fluide et facile à lire de même que le thèmes abordés, un bon polar historique pour un premier livre mais je lui ai préféré le murmure de l'ogre.
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Dès le début de ma lecture j'ai été un peu désarçonné, je n'ai pas du tout reconnu le style de plume auquel j'ai été habitué par l'auteur, mais je suis passée outre ce détail et j'ai continuer ma lecture.
Nous suivons un jeune architecte Adam d'une quarantaine d'années qui va se réveiller un matin avec un mauvais pressentiment concernant sa femme, celle-ci est partie chez ses parents et Adam va immédiatement la contacter sur son portable sans succès. Très rapidement les doutes d'Adam sont fondés car un drame s'est produit.
Durant cet après Adam va contacter son meilleur ami Carl et ils vont restés ensemble la première soirée après ce drame, le lendemain Adam se réveille de nouveau et chose étrange la même journée se répète le voila revenu le jour du drame, il va donc tout faire pour que celui-ci ne se produise pas.
Jusqu'à la l'intrigue se tient et on se demande ce que va donner cet effet papillon mais très rapidement le récit fait un bon en avant de dix jours et revient au point de départ dix jours après le drame ce qui m'a complètement perdu.
Le récit se lit rapidement car on a bien évidemment envie de comprendre ce qu'il se passe, mais malheureusement la fin n'a pas été à la hauteur pour moi et j'ai surtout l'impression que Valentin Musso a essayé de faire un récit plus grand public pour toucher le plus grand nombre ce qui lui fait perdre sa singularité d'écriture.
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Mon premier Valentin Musso et une grosse déception pour ma part. C'est long et avec très peu de relief. L'intrigue est peu intéressante et les protagonistes n'ont pas assez de profondeur. Bref, le tout a manqué de densité et ma lecture en fut laborieuse. Le livre a failli tomber de mes mains à plusieurs reprises jusqu'à la deuxième moitié où j'y ai trouvé un soupçon d'intérêt. En un mot... dispensable.
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