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Critiques de Valentin Musso (1395)
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Une vraie famille

Je ne connaissais jusqu’à aujourd’hui que Guillaume et à l’avenir ce seul Musso me suffira pleinement.

Que dire de ce roman? Pas grand chose si ce n’est de l’ennui, de l’ennui et encore lui.

L’histoire d’un couple vivant dans une très grande maison, comme deux ours solitaires sans ami ni famille, même le voisin est de trop. Arrive Ludovic aussi paumé que ce vieux couple essayant juste de gagner quelques sous pour quelques heures de jardinage. Il se retrouve embauché chez le vieux couple.

Jusque là, c’était plutôt moyennement bien parti. S’en suit alors une direction très différente de ce que j’avais imaginé (comme souvent dans ce genre de romans) sauf que cette direction ne m’a pas du tout convaincue et encore moins passionnée.



Beaucoup d’idées, de détails inutiles, mais pour ma part sans intérêt. J’ai fait le sacrilège de passer plusieurs pages milieu du livre mais même plus loin, je n’ai pas été satisfaite.

J’en resterai donc là avec Valentin Musso.
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Les cendres froides

Première rencontre avec Valentin Musso et si j'ai été conquise par l’écriture, je le suis beaucoup moins par le scénario et les longueurs qui ont gâché ma lecture.



Aurélien perd son grand-père tandis qu'un mois avant une vieille dame est assassinée à son domicile. A priori rien en commun et pourtant leurs destins étaient liés à cause de la seconde guerre mondiale. Je dois dire que si l'intrigue n'est pas passionnante, j'ai malgré tout appris pas mal de chose sur la seconde guerre mondiale, notamment sur les lebensborn, ces maternités nazies. L'auteur a fourni un vrai travail de recherches et le roman est vraiment très bien documenté.



Le roman est bien écrit et je dois dire que la fin m'a surprise, je ne n'attendais pas du tout a ce meurtrier. Bref je suis contente d'avoir découverte l'auteur même si je ne suis pas totalement convaincue par cette histoire. Je tenterai quand même d'autres lectures d'autant que j'ai dans ma PAL : Sans faille et Une vraie famille.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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L'homme du Grand Hôtel

Se réveiller dans un hôtel et ne plus savoir qui nous sommes, voici ce qui arrive à Randall Hamilton. Les indices s'accumulent dans sa chambre et peu à peu, il redécouvre sa propre vie d'auteur à succès.

D'un autre côté, il y a Andy Marzano, un jeune homme en quête de succès littéraire, en vain.

Les chapitres alternent la vie des deux personnages. Au début, tout semble normal (à part cette amnésie...) et puis, au fil de la lecture, le doute s'installe et les choses deviennent...suspectes.

Le récit est construit de façon habile et j'avoue ne rien avoir vu venir. Le rythme est agréable et les rebondissements permettent de nourrir l'histoire.

Les personnages que nous livrent Valentin Musso sont intrigants. Je n'ai cessé de me questionner sur eux.

Je ne connaissais pas du tout cet écrivain et j'ai vraiment été surprise de découvrir son style agréable. Le récit bien construit, permettant de tenir l'attention du lecteur éveillée. L'écriture est sans fioriture. J'ai donc apprécié ma lecture et j'ai hâte de découvrir d'autres romans de cet auteur.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Toucher le noir

Un recueil de nouvelle autour du polar, quoi de plus basique. Mais quand les nouvelles tournent autour des cinq sens, avec un sens par recueil, le concept a de quoi attirer l'attention. Je n'avais pas lu les 2 précédents opus (Écouter le noir et Regarder le noir), mais j'ai plongé avec envie dans ce livre.

La sélection proposée est vraiment variée et vient de grands noms du polar, comme d'auteurs plus confidentiels, qui offrent une variation sur le toucher, survolant toutes les nuances du noir, de l'enquête de police au thriller domestique en passant par un peu de fantastique.

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à découvrir ses nouvelles vraiment passionnantes à lire. Chaque auteur offre une histoire vraiment originale plus ou moins proche du thème, mais toujours intéressante à lire.

Et maintenant, je suis vraiment curieuse de découvrir les tomes déjà parus, mais aussi ceux à venir.
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Qu'à jamais j'oublie

Dès ses premiers romans, Valentin Musso, s’est fait un prénom à côté des cinq lettres formant le patronyme rendu célèbre par son grand frère Guillaume. Ce roman, Qu’à jamais j’oublie, publié aux éditions Seuil, démontre une nouvelle fois, ses talents de grand écrivain. L’auteur reprend pourtant ici des ingrédients déjà utilisés pour d’autres de ses romans, la famille, toujours très présente, des faits historiques peu connus et très documentés et des secrets du passé qui refont surface.



Les secrets, revenons y. Tel le triangle des Bermudes, celui formé par Paris, Lausanne et Antibes a aspiré les souvenirs d’une famille, celle du talentueux et mondialement connu photographe, Joseph Kircher décédé voilà de nombreuses années. Seulement, en 2018, plus que le livre hommage réalisé par son fils Théo, c’est un fait divers incroyable qui refera parler de lui. En effet, Nina sa veuve, dans un déchainement de violence a poignardé sans raison apparente un vieil homme dans un bungalow d’un hôtel du sud de la France. Enfermée dans un mutisme total depuis le drame, Théo essaiera de comprendre ce qu’il s’est passé afin de venir en aide à sa mère. Dans cette quête d’un passé inconnu, nous découvrirons entre autre, Maud la sœur de Joseph, Camille, le frère dont il est éloigné, Marianne, une jeune femme, héritière également d’un trouble passé.



Une histoire bouleversante, véritablement bien écrite. Un récit qui ne nous laisse aucun répit tant les secrets dévoilés viennent sans cesse bousculer ce que l’on tenait pour acquis. Et surtout, un immense hommage à ces 60 000 victimes d’internements administratifs que la confédération helvétique, a prononcé jusqu’en 1981.
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Les cendres froides

Un roman découvert tardivement (il est paru en 2011), un peu parce que je m'étais un peu stupidement arrêtée au patronyme de l'auteur. Mais il n'est jamais trop tard pour bien lire ! J'ai emprunté ce roman juste avant le confinement dans un restaurant colmarien qui propose plein de livres à emprunter dans des paniers et des étagères disposés un peu partout dans l'établissement, une initiative que je salue. J'espère au passage qu'il n'aura pas trop souffert du confinement et pourra rouvrir bientôt...

L'histoire se déroule sur deux périodes : en 1999, Aurélien Cochet (le narrateur) découvre suite au décès de son Abuelo (grand-père) une part douloureuse de l'histoire de sa famille, dont il n'avait jusque-là rien soupçonné. Parallèlement, Nicole Brachet, une octogénaire discrète, est sauvagement assassinée chez elle, alors même qu'une série de "home-jacking" a eu lieu dans la même région. Le lieutenant Franck Launey enquête, à la gendarmerie deChâlons-en-Champagne.

L'autre période se déroule sur quelques chapitres intercalés entre ceux concernant la famille Cochet ou l'enquête et prend place dans les années 1940, au moment où les persécutions contre les juifs montent en puissance, notamment à Paris où vit la famille Weil. Elie, le père, va tout faire pour mettre sa fille Sarah, âgée de 19 ans à l'abri. Il va trouver une solution inédite...

Les trois parties du récit finiront bien sûr par se rejoindre, après de nombreux rebondissements.

L'histoire tourne autour des Lebensborn, ces "élevages" de petits aryens nés de femmes sélectionnées pour leur type racial (mais pas toujours allemandes), fécondées par des officiers nazis. Ces enfants étaient destinés à être adoptés dans de "bonnes" familles, dévouées au fuhrer, et qui leur assureraient l'éducation adéquate...

Le lebensborn évoqué dans "Les cendres froides" est fictif, cependant plusieurs de ces établissements ont été implantés hors Allemagne, dont un en France. Le sujet a été peu traité, mais l'auteur s'est visiblement bien documenté. Beaucoup d'enfants nés de ce système n'en n'ont jamais rien su, et à l'heure actuelle il n'en reste sans doute pas beaucoup. C'est un thème qui m'intéresse parce que l'histoire de ma famille a été profondément influencée par cette guerre, mais aussi parce que j'avais fait découvrir le roman "Max", de Sarah Cohen-Scali à des élèves de 3ème et de 2nde, ce qui avait donné lieu à des débats passionnés.

Globalement j'ai apprécié les intrigues et la façon dont elles progressent simultanément. On ne s'y perd pas, c'est bien écrit, la progression est bien menée. J'ai eu un peu de mal avec certains personnages féminins que j'ai trouvés irritants (je ne peux pas en dire plus), et une intrigue sentimentale m'a parue superflue. Un bon moment, juste un peu court !
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Un autre jour

Ah ouais, ok ! Ce dernier Musso qui va sortir, c’est mon premier, mais ce ne sera pas mon dernier !

Fan des twists finaux de son frère Guillaume, cela faisait un moment que j’avais envie de découvrir les écrits de Valentin. Merci à Babelio de m’en avoir donné l’opportunité en me proposant ce livre.



Thriller psychologique haletant, certes. Mais il est encore plus que cela.

Le drame se déroule en 5 actes. Au premier acte, on plante le décor. La femme de l’architecte Adam Chapman est sauvagement assassinée un samedi matin alors qu’elle était tranquillement en train de faire son jogging. Une enquête de police est ouverte, le mari, les parents, la sœur sont effondrés. Ok, commencement banal.

Au second acte, le scénario se poursuit sur une étrange impression de déjà-vécu que je vous invite à découvrir. Là, j’ai craint d’avoir affaire à du « déjà-lu ». Et puis lors du troisième acte, la confusion s’installe. Confusion dans l’esprit, les sentiments et les ressentis d’Adam Chapman qui se perd entre son imagination et la réalité, et qui nous embrouille par la même occasion. Là je me suis dit « où est le faux, où est le vrai ? ». J’avais très hâte de découvrir la suite et de savoir où l’intrigue allait me mener. Arrive le quatrième acte, j’ai cru enfin entrevoir un peu plus de clarté sur l’affaire. Et alors, le dernier acte, c’est celui qui m’a achevée, avec un twist final que jamais, mais alors jamais je n’aurais pu trouver. Je défie d’ailleurs quiconque de trouver les tenants et les aboutissants de cette enquête dès le départ. C’est juste impossible. Et pourtant, tout se tient. Le scénario est ficelé dans une logique imparable et imprévisible.

Le tout est porté par une écriture fine qui sait instiller le doute, traduire le suspense et donner envie de tourner les pages avec avidité et empressement.



Vraiment, bravo pour ce roman ; moi qui ne suis pourtant pas une adepte de l’univers, je vais de ce pas rattraper mon retard et découvrir les autres œuvres de l’auteur. :-)



Merci aux éditions du Seuil pour l’envoi du roman.

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Qu'à jamais j'oublie

Qu'est-ce qui a pu se passer dans la tête de Nina Kircher, veuve d'un photographe célèbre? Elle a tenté d'assassiner un honorable septuagénaire de nationalité suisse, en le suivant dans le bungalow de l'hôtel où elle séjournait aussi.



L'un de ses fils, Théo, veut tout mettre en oeuvre pour aider sa mère. Cela va le conduire à explorer le passé de sa mère, dont curieusement il sait peu de choses.



Cette enquête va le mener en Suisse, dans une mystérieuse institution, aujourd'hui fermée, destinée autrefois à accueillir les jeunes femmes jugées "immorales" ou dont on ne savait que faire.



En effet jusqu'en 1981, au moins soixante mille personnes ont été internées "administrativement " en Suisse, sans avoir jamais commis aucun délit, au seul motif qu'elles étaient sans ressources, mères célibataires, ou jugées rebelles ou fainéantes, phénomène qui rappelle celui des tristement célèbres "Magdalene Sisters" en Irlande.



Les enquêtes menées par le Conseil Fédéral ont conclu à de mauvais traitements fréquents, des humiliations, des stérilisations forcées.



Ce que va découvrir Théo va remettre en cause tout ce qu'il savait jusqu'à présent sur sa famille.



Le livre est plein de suspense et se lit d'un trait, les personnages sont intéressants. J'ai regretté toutefois la fin un peu "tirée par les cheveux".



Néanmoins c'est un bon thriller qui illustre encore une fois le talent de Valentin Musso (le frère de Guillaume).



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La femme à droite sur la photo

Un petit roman policier dépaysant en temps de pandémie : Hollywood, ses stars, ses paillettes, mais aussi le revers de la médaille, métier précaire et angoisse du lendemain. Pas de grande ambition dans ce livre, mais une forme un minimum prenante. Que demander de plus pour oublier un peu le quotidien…



Le premier scénario de David Bedina a été une complète réussite, remarquée par le public et la critique. Depuis il ne trouve plus l’inspiration. Miraculeusement, il lui est proposé de travailler sur le scénario du dernier film de Wallace Harris, une légende vivante du septième art – copie conforme de Stanley Kubrick, pour ceux qui ne l’auraient pas reconnu -. Une rencontre qu’il aurait cru ne jamais faire, car sa mère Elizabeth Bedina, alors jeune actrice prometteuse, a justement disparu en 1959 lors du tournage du troisième film de ce réalisateur. Alors que David ne s’était jamais penché sur ses origines et sur ce qu'il avait pu advenir de sa mère, le voilà replongé dans les années cinquante à Hollywood, entre machine à rêves et chasse aux communistes post Mc Carthy...



Valentin Musso mène gentiment son intrigue. Pas de grosse surprise, pas de révélations renversantes. Mais un certain charme, lié à l’évocation d’une période (les années 50), où le cinéma était la distraction numéro un, et où les stars étaient des êtres mythiques, dont on pouvait douter qu’ils aient la moindre vie normale. David Bedina va bien entendu découvrir quelques secrets de famille (je ne spoile rien, c’est évident dès les premières pages). Il va aussi se transformer un temps en enquêteur, avec l’aide précieuse d’un détective privé à l’ancienne (comme on les aime)…

De la pure détente je vous disais...
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Les cendres froides



Très bon Triller de Valentin MUSSO, sait nous tenir en haleine tout le long du livre .A la seconde guère mondial dix jeunes femmes blondes de préférences se retrouvent enceintes. Au décès de son grand-père Aurélien découvre un film ou apparait son grand-père il va faire des rechercher pour en savoir plus mais bientôt les menaces commence à arriver .Il se rend compte que l’expérience donc les nazis voulait faire, c’était d’avoir des enfants d’une perfection irréprochable.

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La Ronde des Innocents

A Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées, Vincent apprend que son frère, disparu depuis deux jours, vient d'être retrouvé mort, torturé, sur un sentier de montagne. Vincent est bouleversé et perplexe: qui pouvait en vouloir à ce point à Raphaël? Avec Camille, la compagne de son frère, il va mener sa propre enquête et découvrir le secret bien gardé de Raphaël : une femme et un enfant. Mais qui sont-ils? Où sont-ils? Et pourquoi sont-ils en danger eux aussi?

Au même moment, à Nice, un adolescent est assassiné dans l'enceinte d'un lycée très coté de la ville. Justine Néraudeux commence son enquête dans le milieu feutré et secret des élèves riches et brillants du lycée Massena.

A priori, ces deux affaires ne sont pas liées. Et pourtant....





De Valentin MUSSO, j'avais adoré Les cendres froides. Je retrouve ici les qualités de cet auteur très prometteur: une intrigue originale et bien menée et une qualité d'écriture pas si fréquente que cela dans le monde du polar. Ceci dit, le jeu des pistes multiples qui ne mènent nulle part et une fin un peu rapide m'ont un peu déçue. A part cela, le sujet est fouillé, l'incursion dans le monde des enfants surdoués bien documentée, le suspense tient la route et la langue est riche et belle. Valentin MUSSO mérite de se faire un prénom et surtout ne doit pas faire fuir les lecteurs hostiles à son frère dont il se démarque clairement.

Un bon polar français pour un moment de lecture agréable sans être transcendant.
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L'homme du Grand Hôtel

Musso Valentin

L’homme du Grand Hôtel

Un grand merci pour ce livre

Pas un policier, pas un thriller, pas un roman d’amour, alors : un superbe roman qui ne devient un suspense que loin dans le livre et qui réunit comme par magie deux histoire en une seule.

Andy est un jeune homme qui tire le diable par la queue, il est veilleur de nuit dans un hôtel et le jour il tente d’écrire, mais que de refus de ses manuscrits. Son seul ami Logan lui demande mille et une fois d’abandonner, mais il s’acharne. Pourtant il va tomber amoureux et follement d’Abigaël une jeune fille d’un milieu bourgeois qui elle, tente le théâtre et joue une pièce de Tchekov, il perd du temps pour lui, bien qu’il aime être près d’elle, pour aller la voir répéter, et sortir avec elle, il doit se serrer la ceinture pour pouvoir lui offrir un petit souper. Mais son besoin d’écrire le pousse à reproduire sur papier toute la vie heureuse et malheureuse de son amie. Il culpabilise pourtant, il ne peut divulguer ainsi au grand jour les secrets d’une famille, aussi décide-t-il de rompre. Dieu que c’est dur pour lui car la feuille dans sa vieille machine reste définitivement blanche. Il fait marche arrière et décide d’aller chez elle, lui expliquer, mais il la trouve étendue sur le lit, étranglée à l’aide d’une ceinture, comme le serial killer que l’on recherche justement depuis pas mal de temps. Il va quand même chercher s’il ne trouve pas quelque chose, si pendant leur séparation, elle n’aurait pas trouvé un autre homme, tout cela avant d’appeler la police. Juste un nom d’hôtel et un numéro de chambre.

Mais un hôtel de grand luxe, comment pourrait-il trouver l’argent pour ne fusse qu’y loger une nuit.

D’un autre côté, un grand écrivain Hamilton Randall séjourne comme chaque année dans son hôtel préféré pour écrire et finaliser son 40ème roman. Auteur adulé, pressé par la presse et ses conférences, il n’est pas à l’aise cette fois, il se sent comme épié, il a l’impression de voir des choses et que ces dernières disparaissent, il oublie qu’il est parti en ballade et pourtant il a fait des photos avec son téléphone, pour son roman, il trouve que le concierge, vieille connaissance pourtant n’est pas comme à son habitude. Il se passe quelque chose, il le sent mais ne comprend pas.

Ah stop que va-t-il donc se passer.

Jusqu’à plus des deux tiers du livre, j’avais pas compris, non plus.

Mais par un jeu subtil d’écriture, super, magnifique histoire, écrite dans une écriture souple, facile et agréable à lire.

Franchement, voici les vacances, allez le chercher, vous ne le regretterez pas et un moment donné vous ferez comme moi : « oh oh ah bon »…….

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Toucher le noir

Un recueil de nouvelles, c'est comme un ballotin de pralines : on ne sait pas sur quoi on va tomber.



La renommée du chocolatier ne fait pas tout, vous pourriez très bien tomber sur une praline dont le goût ne vous plait pas, même si l'artisan y a mis tout son cœur, toute sa science et qu'il a adoré le goût de sa création.



Ces pralines littéraires avaient toutes un goût de reviens-y !



Cette addiction est la même qu'avec la boîte de chocolat, le ballotin de pralines : vous vous jurez que c'est la dernière, qu'ensuite, vous arrêterez jusqu'à demain matin et puis, bizarrement, vous vous dites que vous en prendriez bien une dernière pour la route, puis une autre...



Avant de pousser plus loin ce recueil et d'aller enfin au lit afin de savoir vous lever demain matin.



8118 est la nouvelle qui ouvre le bal, la première praline qui vous explose en bouche et vous donne envie de replonger pour ressentir ce même effet avec les suivantes. Raconter l'histoire à rebours était une riche idée. C'était diabolique ! (5/5)



Le Retour de Soirée était comme j'aime les nouvelles : inattendue, celle qui vous tacle, qui vous fait ouvrir la bouche, béate de surprise. Putain, Valentin Musso m'a scotché au canapé. C'était machiavélique ! (5/5)



L'ange de la Vallée (de Solène Bakowski) qui, en plus de nous offrir un voyage dans le temps, nous a plongé dans l'obscurantisme, la folie religieuse, dans les pulsions humaines les plus abjectes, dans la cupidité, la recherche du profit à tout prix. J'ai fermé les yeux quelques instants à la fin de la lecture tellement j'avais été secouée. C'était horrifique ! (5/5)



Signé de Benoît Philippon nous fera toucher l'art du bout des doigts tout en nous mettant le cœur au bord des lèvres. Le film "Le tatoué" était drôle, sa nouvelle, par contre, ne l'est pas du tout. Elle est bien noire et retorse, comme je les aime. Parce que pour marquer durablement les lecteurs, un twist final est toujours ce qui marche le mieux. C'était sadique ! (5/5)



Mer Carnage d’Éric Cherrière m'a un peu moins emballée. La vengeance est un plat qui se mange froid et pour se venger, l'Homme est prêt à traverser tout. Finalement, c'est à se demander qui est le plus monstre des deux entre le vengeur ou le coupable. Je pencherais pour le vengeur qui ne réfléchit à rien et qui pourrait priver bien des gens du talent de celui qu'il veut abattre. C'était trop classique. (3/5)



No smoking de Michael Mention est la plus longue des nouvelles. Même sans sa signature, on reconnaît entre mille la patte de l'auteur qui va nous entraîner dans un huis-clos entre deux personnages coincés dans un ascenseur. ♫ Deux étrangers qui se rencontrent ♪ Dans l'ascenseur déjà le désir monte ♪... Le désir de fumer(en 1971, il était, hélas, permis de fumer partout). Désir de s'énerver sur cette panne... Leur échange verbal sera des plus intéressants et une fois de plus, j'ai été mise au sol violemment. C'était magnifique ! (5/5)



Doigts d'honneur de Danielle Thiéry nous prouve que l'on peut faire du policier avec peu de pages, que l'on peut parler de la noirceur de l'Homme sans que cela fasse l'épaisseur d'un pavé et qu'avec peu, on peut faire beaucoup. La musique n'adoucit pas les mœurs, sans doute adoucit-elle les meurtres. C'était la musique, oui la musique ♫ (4/5)



L'ombre de la proie de Ghislain Gilberti avait un goût de nouvelle fantastique. J'ai apprécié le récit, le final que je n'ai absolument pas vu venir, mais il m'aura manqué les émotions durant la lecture de son récit. Je n'ai pas vibré comme avec les autres, ni comme l'auteur a déjà su me faire vibrer dans ses romans. C'était vampirique. (3,5/5)



Une main en or de Jacques Saussey ressemble à une nouvelle tout ce qu'il y a de plus normale, au début. Une prison, une envie d'évasion... On s'évade et puis là, tu te prends l'équivalent d'une porte de prison dans la gueule. C'était clinique. (4/5)



Zeru Zeru de Maud Mayeras nous entraînera dans un village africain où ont lieu des pratiques d'un autre âge, mais qui ont toujours court de nos jours. Son histoire est terriblement noire, horrible, inhumaine, violente. C'était tragique ! (4/5)



Et on terminera avec 8118 à nouveau, la première nouvelle auto-reverse, comme nos bons vieux lecteurs de K7 audio du siècle dernier.



L'art de la nouvelle n'est pas facile, mais une fois de plus, les auteurs ont réussi le challenge sans que l'on ait une sensation de trop peu à la fin de notre lecture.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un autre jour

Très gros coup de coeur pour ce thriller aux frontières du réel !



Tout commence comme dans un polar des plus basiques. Une jeune femme sans histoire du nom de Claire Chapman est assassinée sur une plage pendant son jogging matinal. Son mari, Adam, architecte dans la tourmente financièrement, est ravagé, de même que les parents de la défunte ainsi que sa soeur. Et, vers la fin du premier quart du bouquin, il se passe quelque chose d'absolument incroyable... Non, je ne vais rien vous dire, ce serait être complice des pires spoileurs de l'histoire de la littérature. Et, sachant que la quatrième de couverture est pour une fois assez énigmatique sur le sujet, autant en profiter.

Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous n'allez plus lâcher ce livre une seconde après ça. La descente aux enfers d'Adam Chapman passera au premier plan de votre vie, même plus encore que le boulot, les cours, ou vos leçons privées d'aquaponey nocturne. Une pépite.



Maintenant que j'ai essayé de vous vendre ce bouquin à tout prix, le nécessaire serait au moins de vous expliquer mes raisons, non ?

C'est très simple : le système sur lequel repose l'histoire est assez machiavélique, puisque tout paraît trop gros pour être vrai, alors qu'en réalité ce livre est bel et bien étiqueté Thriller et non Science-Fiction. Alors on se dit qu'il y a forcément anguille sous roche, que Valentin va nous surprendre. Nous voilà donc pris dans un cercle vicieux des plus retors, car au fur et à mesure des pages, les événements du roman ne font qu'empirer dans le registre de l'incompréhensible. On tourne fébrilement les pages, et on se demande comment l'auteur va se dépatouiller pour parvenir à boucler son histoire, devenue absolument ingérable. Et nous ne sommes pas déçus.



En somme, un énorme merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette Masse Critique Privilégiée. Et si vous n'avez toujours pas acheté ce livre, un seul mot : foncez à la librairie la plus proche, ressortez-en avec Un autre jour, et ne vous posez pas de questions. Personnellement, je compte bien poursuivre ma découverte des oeuvres de Valentin Musso ; et, qui sait, découvrir la prose de son frère Guillaume, même s'il semble être d'un registre un peu différent ?



Bonnes lectures ! :-)
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Le Murmure de l'ogre

Dès les premières lignes, nous plongeons dans l’innommable : le meurtre d’un enfant. Puis, ce seront des prostituées que l’on retrouvera égorgées, et encore des enfants. Aucun lien ne semble relier ces affaires mais l’inspecteur Forestier est convaincu du contraire. Une enquête difficile et douloureuse commence alors.

Nous sommes au début des années 20. Les principes de Bertillon à propos de la police d’identification criminelle ne sont pas encore généralisés mais donnent déjà de bons résultats. Les brigades mobiles, créées par Clemenceau, sont constituées d’agents expérimentés qui appliquent et développent les méthodes d’Alphonse Bertillon et utilisent la psychanalyse pour tenter de définir le profil des tueurs. Pas d’informatique pour centraliser les données, ni de mobiles pour se contacter rapidement, ce sont les prémices de la police scientifique.

L’enquête, orchestrée avec minutie, se suit avec plaisir malgré l’horreur des crimes perpétrés. Le meurtrier nargue la police, laissant volontairement des indices derrière lui et tuant ses victimes selon un calendrier précis et des rites organisés. Le récit des événements est chronologique, émaillé à l’occasion de flashbacks permettant de comprendre le passé du criminel. L’écriture de Valentin Musso est agréable, précise et ses propos très documentés. Ainsi, les enquêtes auxquelles il est fait référence.

Pour les besoins du roman, il prend quelques libertés avec la vérité historique (Nice n’a jamais eu de Brigade mobile. Elle était installée à Marseille) mais sa description de la ville à l’entre deux guerres (son atmosphère, ses habitudes…) est précise et très intéressante : richissimes villas, résidences secondaires de quelques nantis ; fous volants rivalisant dans le ciel de Nice ; vieux quartiers miséreux peuplés d’émigrés italiens… On s’y croirait.

Un polar historique bien ficelé, de la littérature populaire comme l’aurait aimé Gaston Leroux.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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Dans mon obscurité

Ce nouveau thriller psychologique de Valentin Musso est grandiose. Il emmène le lecteur dans l'histoire de ces trois femmes et arrive à le surprendre, à retourner complètement certaines situations. Impossible de poser le livre tellement l'intrigue comprend de rebondissements. La découverte du passé des personnages n'est pas de tout repos. Haletant!
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Qu'à jamais j'oublie

Qu'est ce qui a motivé le geste incompréhensible de Nina, la veuve d'un célèbre photographe en poignardant un homme qu'elle semble avoir reconnu et suivi jusqu'à sa chambre ?

Difficile de l'interroger car depuis, cette femme d'une soixantaine d'années est totalement prostrée et mutique .

Pour son fils Théo , c'est un monde qui s'effondre et il est bien décidé à connaitre la vérité même s'il s'est adressé à un avocat très médiatique pour défendre sa mère.Il a grandi à l'ombre de son père mort lorsqu'il avait 5 ans auprès d'une mère peu affectueuse et secrète sans trop se poser de questions, se laissant bercer par la toujours grande notoriété du photographe et par sa fortune . Et on peut dire qu'en avançant dans ses recherches il va tomber de haut car les révélations se succèdent avec de nombreux rebondissements jusqu'à la toute fin du roman . Peut-être un peu trop d'ailleurs ...



Cela permet également à l'écrivain de dénoncer le scandale de l'internement administratif qui a sévi en Suisse jusqu'en 1981, en particulier des jeunes femmes, souvent filles-mères avec tous les sévices que l'on peut déjà avoir lu dans des ouvrages sur des sujets du même type que ce soit dans d'autres pays d'Europe ou ailleurs . La morale a bon dos et la cruauté réservé à ces personnes n'a pas de frontières géographiques .



Je suis restée assez distante vis à vis des personnages, Théo est un homme qui a été beaucoup trop passif et plutôt terne et le passé chaotique de Nina est une histoire malheureusement déjà racontée de nombreuses fois . Je n'ai pas été entrainée dans des sommets d'émotion malgré la compassion que l'on peut ressentir pour les victimes à jamais meurtries.
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Qu'à jamais j'oublie

Généralement, j’aime beaucoup ce que propose Valentin Musso alors quand Babelio et les éditions du Seuil m’ont proposée de recevoir son nouveau roman, je n’ai pas hésité une seconde.

« Qu’a jamais j’oublie » retrace l’histoire d’une femme pas comme les autres. Une femme blessée au destin hors du commun.

Le roman s’ouvre sur une scène de baignade, sous le soleil généreux de la Côte d’Azur. Nina Kircher nage dans la piscine, l’esprit ailleurs, elle s’enivre des bruits et des odeurs alentours. Quand elle sort de l’eau, son regard se pose sur un homme. Elle se fige, se tend et reste là incapable de bouger. Au bout d’une vingtaine de minutes, elle voit l’homme se lever, elle le suit et marche comme un automate jusqu’à sa chambre. Elle repart ensuite vers le bungalow de l’homme et le poignarde à mort.

Elle sera arrêtée par la police, hospitalisée puis placée en garde à vue. Durant tout ce temps, elle ne dira pas un mot. Son fils Théo, désemparé, cherche à comprendre le geste de sa mère. De Paris, à la Suisse en passant par le sud de la France, il va fouiller le passé de sa mère et déterrer des secrets inavouables.

Le récit joue sur deux temporalités, les années 60 et le présent. Nous alternons entre l’histoire de Nina et l’avancée de l’enquête par Théo.

Le style est fluide et agréable à lire, les chapitres relativement courts et entraînants et la thématique principale abordée très intéressante. Celle-ci évoque l’existence de multiples foyers suisses ayant été créés dans les années 30-40 pour interner des jeunes filles qui ne correspondaient pas aux codes de la société de l’époque. Des orphelines, des mendiantes, des jeunes femmes enceintes, des filles mères etc… Le mieux était de les soustraire à la vraie vie pour les enfermer dans ce genre d’établissement. Leur état était considéré comme « dérangeant ». Ces foyers n’ont été fermés qu’en 1981 !

L’histoire est passionnante, le suspens monte crescendo jusqu’aux dernières pages qui sont surprenantes. Ce fut une très bonne lecture.

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Dernier été pour Lisa

Dernier été pour Lisa, deuxième roman de Valentin Musso offert par les éditions du Seuil et Babelio dans le cadre de la rencontre avec l’auteur le 7 juin 2018.

Roman surprenant, aussi agréable à lire que La femme à droite sur la photo, et dont la construction révèle des similitudes et des clins d’oeil qui font entrer le lecteur de plain-pied dans l’univers imaginé par l’auteur.

Le 21 aout 2004, une jeune fille de 17 ans Lisa Nielsen est trouvée morte sur la plage des Hollandais à Black Oak dans le Wisconsin.

Le narrateur, Nick Altman a 16 ans, il est l’ami le plus proche de Lisa, avec Ethan Walker qui est accusé du meurtre et incarcéré pendant 12 ans.

Devenu romancier, Nick Altman a quitté Black Oak et ne se soucie plus guère de ce passé encombrant.

En avril 2016, alors que Nick retourne à Black Oak pour assister aux funérailles de son père, il rencontre Alister Brandeau, un détective passionné d’erreurs judiciaires qui le convint peu à peu de l’innocence de Ethan. Libéré pour des vices de procédure dans l’enquête réalisée à l’époque par la police locale, ce dernier est revenu à Black Oak.

La petit ville tranquille est menacée par l’irruption de ces trois personnages venus remettre en cause ce que la majeure partie de la population considérait comme acquis, la culpabilité d’Ethan. Le roman de Nick, «Les leçons du passé» a d’ailleurs été plus ou moins bien accueilli dans la ville.

L’enquête menée par Nick et Alister les conduira de surprises en surprises.

Sans rien révéler de l’intrigue, je dirai simplement que Musso explore le registre des relations parents enfants et des cadavres dans le placard que l’on peut retrouver dans toutes les familles.

Comme autant de clins d’oeil, Valentin Musso sème des références au roman La femme à droite sur la photo.

Vera Anderson est la voisine d’Elizabeth Badina qui l’a vue pour la dernière fois. La voisine des parents de Nick s'appelle Vera Anderson, elle a la même propension à se mêler de la vie d’autrui. (p46 « Vera était le genre de femmes qu’on considère comme envahissante au quotidien mais qui s’avèrent serviables et attentionnées dans les moments difficiles.»

Comme David Badina avec Aby, Nick Altman a du mal à décider de faire sa vie avec Chloé. Les deux jeunes femmes sont par ailleurs de talentueuses top model pour l’une communicante et publiciste pour l’autre.

Les relations entre David Badina et le détective Hathaway ne sont pas sans rappeler celles entre Nick Altman et Alister Landreau. Le jeunesse l’impulsivité et l’impatience contre la méthode, la patience et la sagesse...

Pages 66 et 67, lorsque Nick retrouve un ancien flirt, Connie, celle-ci lui avoue qu’elle a tenté sa chance à Los Angeles «Des rêves stupides de gamine. Ma mère m’a toujours dit que je n’avais pas les pieds su terre.»

Paroles qui auraient pu être prononcées par Elizabeth Badina...qui elle cachait ses galères à sa mère.

Ces différents «trucs» ou Ticks d'écrivain font que je me suis senti «chez moi» dans le monde imaginaire de Black Oak Wisconsin, en compagnie de personnages connus et sympathiques pour certains.

Ce sentiment provient-il du fait que je suis devenu familier de l’écriture de Musso après la lecture d’un premier roman, ou parce que l’écriture de l’auteur est attractive ,

Les deux serais je tenté de répondre.

Le livre est admirablement construit, on ne s’y ennuie pas, et les effets sont savamment dosés jusqu’au dénouement.

Musso travaille aussi son vocabulaire en employant des termes précis, comme torpide (à la page 29) ou infrangible à la page 53) des termes dont j’ignorais l’existence...

En résumé, un bon roman, agréable à lire, que je recommande.
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La femme à droite sur la photo

Grace à Babelio, j’ai lu mon premier roman de Valentin Musso, La femme à droite sur la photo.

Je n’ai pas été déçu par ce livre, bien écrit, dont l’histoire est bien construite, et qui se lit d’une traite.

Le 26 aout 1998, le lendemain de son quarantième anniversaire, David Badina, un scénariste de talent à Hollywood, est amené dans d'étranges circonstances, à rouvrir l'enquête sur la disparition de sa mère l’actrice Elizabeth Badina disparue le samedi 24 janvier 1959 dans le quartier de Silver Lake à Los Angeles.

Le récit alterne entre 1959 et 1998. Sa construction n’est pas sans faire penser au roman graphique de Bilal et Christin, «Los Angeles, L’étoile oubliée de Laurie Bloom.»

En effet, Elizabeth Badina disparait au moment où sa destinée s’apprête à croiser le chemin de la gloire.

David part à la recherche des personnages qui ont pu connaître sa mère quarante ans plus tôt et parcourt les lieux qu’elle a pu fréquenter.

Comme si Elizabeth Badina avait marqué à jamais de son passage les rues dans lesquelles elle avait marché.

Travail de mémoire qui va permettre à David de reconstituer un puzzle dont les pièces s’emboitent mais pas toujours de la façon à laquelle il pouvait penser et pas toujours pour donner l'image de la mère idéale que sa grand-mère qui l’a élevé a tenté de lui donner.

La ville joue un rôle important dans le roman. La ville et la voiture.

«Mon portable se remit à sonner alors que je quittais la Santa Monica freeway pour prendre l’Interstate 405 vers Brentwood.»

«Je quittai rapidement l’Interstate 405 pour rejoindre Van Nuys par Mulholand Drive et Beverly Glen Boulevard.»

«L’après-midi je roulai jusqu’à Malibu et marchai une bonne heure sur la plage de sable blanc de Zuma Beach (...)»

«La Chevrolet se gara le long de Wilcox avenue (...)»

Aidé par les témoignages qu’il recueille, David reconstitue l’emploi du temps et les relations de sa mère juste avant sa disparition et redécouvre le personnage qu’elle était.

Mais, quel crédit peut-il accorder à ces témoignages et surtout quelle crédibilité accorder aux récits de personnes dont il ne sait rien, sur sa mère ?

L’alternance entre 1959 et 1998 se fait plus rapide et plus nerveuse. Le récit s’accélère et progresse vers un dénouement qui surprend le lecteur.

Un roman réussi.

Dans sa grande mansuétude Babelio a aussi envoyé aux lecteurs choisis pour la rencontre avec Valentin Musso le 7 juin, son dernier roman «Dernier été pour Lisa». Je suis entrain de le lire.

Un seul regret, je n’ai pu assister à la rencontre du 7 juin...
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La Faute ...😉

" Déjà il rêvait d'une thébaïde raffinée, à un désert confortable, à une arche immobile et tiède où il se réfugierait loin de l'incessant déluge de la sotise humaine ".

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