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Citations de Yasushi Inoué (415)


Je reçois le châtiment mérité par une femme qui, incapable de se contenter d’aimer, a cherché à dérober le bonheur d’être aimée. P 89
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Je croyais que l’amour gagnait peu à peu en puissance, tel un cours d’eau limpide qui scintille dans toute sa beauté sous les rayons du soleil, frémissant de mille rides soulevées par le vent et protégé par des rives couvertes d’herbe, d’arbres et de fleurs. Je croyais que c’était cela l’amour. Comment pouvais-je imaginer un amour que le soleil n’illumine pas et qui coule de nulle part à nulle part, profondément encaissé dans la terre, comme une rivière souterraine. P 24
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-Vu la situation, conserver ce seul arbre n'a pas beaucoup de sens.Le supprimer ferait plus net.
-Ne dis pas cela.C'est justement parce qu'il ne reste qu'un arbre qu'il faut le conserver précieusement. (p.113)
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Cette découverte me fit voir son existence sous un autre jour : ce n'était plus le prolongement logique de cette destinée sombre et trouble qu'il portait en lui dès sa naissance, mais la tragédie d'un homme ordinaire que le contact d'un génie avait écrasé d'un poids trop grand, le laissant broyé.

(le faussaire)
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"Monsieur le Gouverneur de Nagato, Shigenari Kimura, qui connut une fin prématurée à Kawachi, durant le siège d'été d'Osaka, était venu me voir dans ma salle de thé, six mois avant sa mort. Il avait déjà prévu de mourir six mois plus tard. Pour lui, c'était sa dernière occasion de partager un thé dans cette vie. Cela, je l'avais bien compris ... Comment dire ? C'était la cérémonie de sa décision de mourir, l'acceptation de sa propre mort... Et il m'a permis d'assister à ce moment. Là, je me suis dit que voilà ce qu'était le thé."
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Un homme est bien fou de vouloir qu'un autre le comprenne.
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"Par un frileux printemps, elle eut l'honneur du bain,
au Bassin des Candeurs florales,
Dont la source chaude, au flot caressant, lustra ses
blancheurs onctueuses.
Ses suivantes la relevèrent, délicate et tout alanguie…"

C'est ainsi que le poète Po Kiu-yi décrit dans Le Chant de l'éternel regret le premier bain de Yang Yu-houan au palais des Sources chaudes.

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- Tu vois l'ennemi ?
- Oui.
- L'homme et la femme ?
- Oui.
- Ils font des choses louches ?
- Euh ! Non, ils mangent des mandarines.
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Mangez donc ce que chaque saison vous offre ! Ne vous mettez pas en tête de manger des melons toute l'année !
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Sôji, Monsieur Rikyû et Monsieur Oribe se sont tous trois donnés la mort. Être un homme de thé est bien embarrassant : ils se suicident tous dès qu’ils atteignent un certain niveau… Comme s’il fallait se donner la mort pour devenir un homme de thé !
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" Je crois que la passion que l'être humain est capable d'éprouver est fixée une fois pour toutes pour chacun, disait Ayuta. Moi, je l'ai dépensée tout entière pour une seule femme. J'ai l'impression que je ne peux plus aimer personne."
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Jamais, en quelque circonstance que se soit, le Maître ne perdait un seul instant la pleine maîtrise de lui-même. Bien d'autres particularités entraient dans son caractère, mais, lorsque je pense à lui aujourd'hui, plus de trente ans après sa mort, c'est en fin de compte ce sang-froid imperturbable qui me frappe comme le trait le plus extraordinaire de sa personnalité hors du commun.
"Veiller à ce que le peuple ait son dû, respecter les démons et les dieux tout en gardant ses distances avec eux, voilà ce qu'on peut appeler sagesse".
C'est la réponse que le maître donna à son vieux disciple Fan Chi qui l'interrogeait sur ce que devait être un gouvernement sage.
"vous ne savez encore servir les hommes, comme sauriez vous servir les esprits ?"
Réponse à Zilu qui avait interrogé le maître sur le culte à rendre aux esprits des morts.
"Vous ne connaissez pas encore la vie, comment pourriez vous connaître la mort ?
Suite de l'entretien précédent . Zilu avait cette fois demandé ce qu'était la mort.
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Avec cela, il écrasait d'impôts ses paysans, et comme cela ne suffisait pas encore, il inventa une taxe sur les mariages. On en fit une chanson que l'on chanta dans tous les villages du fief.

Monsieur Kunimori de Wachino
a mis un impôt sur les épousailles
trois cents deniers pour qui prend épouse
trois cents deniers pour la jeune épousée
et cinq cents si elle est de bon parage
jamais on n'a ouï chose pareille
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Jamais, comme de nos jours, on n'a affiché un tel mépris de la vie. Les gens en font autant de cas que d'une poussière, tant d'ailleurs de leur propre vie que de celle des autres. On se suicide pour un rien, on tue comme si de rien n'était.
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Quand j'étais chez moi
dans un plat était mon riz
ores en voyage
d'herbes est mon appuie-tête
et sur des feuilles le riz

Ce poème avait été écrit par le prince Arima alors que, compromis dans une tentative de rébellion, il marchait vers le lieu où on allait l'exécuter...
Puisqu'il célèbre le riz, ce poème restera éternellement vivant. Que de majesté dans un peu de riz blanc posé sur la feuille verte d'un chêne !
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Son abondante chevelure bouclée étalée sur le drap, Nami était allongée sans aucune servilité, l'air calme, comme si elle ne ressentait aucune gêne. Était-ce lascivité de sa part ou l'effet d'une ignorance presque enfantine ? Lorsque Sugi aperçut la peau blanche de ses beaux seins qui se soulevaient dans la pénombre au rythme de sa respiration, lui qui avait mené une vie d'abstinence se sentit trembler de désir.
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Il referma le livre d’un coup sec. Il sortit de la pièce et marcha en direction de la falaise. Là où la mort l’attendait.
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« - Mais en dehors de l’amour, qu’est-ce que vous désirez le plus ? » insista Nami sur le ton d’un enfant qui réclame un jouet. Sugi pourtant se mit à réfléchir sérieusement à la question de savoir s’il ne désirait pas quelque chose. C’était difficile à dire. Le corps d’une femme, peut-être, pensa-t-il. Ce qu’il désirait c’était de se laisser glisser dans un sommeil profond entre les draps frais et légers, délicieusement fatigué, auprès d’une femme, n’importe laquelle.
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J'avais comparé l'esprit de ma mère à un disque rayé, mais je le pensais maintenant muni d'un petit ventilateur qui écarterait de lui les éléments inutiles de sa vie.
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Il n'y a guère d'équité dans la vie des hommes. Si certains mènent une existence de tout repos, d'autres survivent à grand-peine d'épreuve en épreuve. Au sein de la même espèce humaine, les billets pour la vie vont de la classe de luxe à la dixième classe, peut-être. La distribution du bonheur et du malheur est fort mal faite. C'est Dieu qui en décide, et l'homme n'a pas le pouvoir d'intervenir.
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