Émilie Guillaumin

Armée française / Forces spéciales / Syrie / Mission / Enquête / Solidarité /



C’est une très belle découverte. J’ai passé un très bon moment de lecture.



Je découvre la plume de l’auteure qui est juste et précise. Elle maîtrise parfaitement son récit. Et pour cause, elle a passé deux ans au sein l’armée de terre française. Elle nous offre un récit détaillé et minutieux. Elle a mis des petites notes en bas de page pour nous permettre de comprendre un langage qui est propre aux armées.



La lecture est fluide. Pas de temps mort tout au long de ce récit. Il m’a tenu en haleine jusqu’à la fin, d’ailleurs je l’ai dévoré.



Je suis aussi sortie de ma zone de confort. C’était la première fois que je lisais une histoire sur l’armée française et ses soldats.



Les personnages sont admirables et touchants. J’admire le courage de Clémence qui ira jusqu’au bout pour connaître l’exact vérité. Elle repoussera ses limites. Continuera de protéger au maximum sa famille. Une belle solidarité s’est créée au sein de ses épouses de soldats.



Ce livre m’a fait pensé à la série américaine America Wives que j’avais adoré regarder.



Je ne peux que vous conseiller ce livre, il est très réussit et touchant. D’autant plus que Emilie Guillaumin a reçu en juin 2023 le prix Harper Collins catégorie littérature.

Une date qui marque à tout jamais l’histoire d’une vie. Celle du 29 août.



Clémence Delmas est une femme heureuse. Mère de trois garçons. Enceinte d’un quatrième enfant. Femme d’un militaire, l’adjudant Cédric Delmas.



Un matin, avant toute activité quotidienne, elle reçoit une visite inattendue. Une visite qui va tout basculer.



L’embuscade est une découverte qui m’a tenue en haleine. Le souffle coupé, j’ai soutenu cette femme. Mon cœur battait au ralenti comme le sien.



Une succession d’émotions pour cette femme qui garde courage et espoir face à ces horreurs. Une femme forte qui ne laisse rien paraître malgré le tsunami qui fait rage dans son corps.



Une tragédie qui m’amène à réfléchir à la nature humaine. Une fin magistrale. Un récit si bien mené. Un coup de cœur. Un coup de poing.



A lire absolument !!!

L’embuscade est le deuxième roman d’Emilie Guillaumin.

249 pages de douleur, de chagrin suite à la disparition de l’homme aimé au cours d’une opération spéciale en Syrie.

De la première page à la dernière, notre cœur est dévoré d’angoisses, nos entrailles sont étirées, tordues déchirées de tristesse.

Clémence est une mère de 3 garçons et attend son quatrième enfant. Elle est aussi juriste dans l’aéronautique dans la région bordelaise et épouse d’un militaire dans les forces spéciales françaises.

Un matin, elle reçoit la visite funeste de militaires du régiment de son mari, venus lui annoncer sa disparition au cours d’une opération avec d’autres camarades de combat.

Rien n'est fait pour apaiser la tension de la lecture du combat de cette femme pour connaître la vérité sur les circonstances tances de la disparition de son mari, père de ses enfants. Nul doute que sans ce détail, et on est immédiatement aspirée par cette histoire rude dès les premières pages.

L’écriture est remarquablement efficace. Certaines pages sont insoutenables tant le traumatisme de la situation est traité avec un réalisme aussi cru que pudique. Le courage de ces femmes face à la violence inouïe de la perte de leurs époux respectifs, face aux mensonges d’Etat est immense. La tension est extrême et va crescendo jusqu’aux derniers mots. La fin est magistrale.

Un excellent roman.

🎶 Petit chat, petit loup

Petit tigre, petit ours 🎶

Petites dents, grosses dents

🎶 Petites griffes, grosses pattes 🎶

Petite souris, petites pattes

Petit chiot, petits crocs 🎶

Cette comptine aurait pu rester charmante si Emilie Guillaumin n’en avait pas ponctué son texte, et au fil des pages, la petite chanson se fait inquiétante par les voix de Pierre et Thomas, le mari et le fils de Sarah. Ces deux-là s’entendent bien, très bien, trop bien peut-être, alors que Sarah s’enfonce, perd pied, se noie. Le texte est raconté à la première personne et entrecoupé des pages du journal de la narratrice. Deux ans après leur rencontre, Sarah est tombée enceinte sans désir sous le regard énamouré de Pierre. Pierre l’aime, la comble, devance ses envies, impose les siennes ; on ne sait pas très bien s’il est simplement charmant ou vraiment monstrueux. Par le regard de Sarah son comportement est double, louche, on soupçonne un truc pas net, on attend le coup fatal et on assiste impuissant à la descente aux enfers de Sarah. Car depuis qu’elle a arrêté de travailler aux RH d’un grand groupe pour se consacrer à l’écriture d’un roman, rien ne va plus. Migraines, saignements, perte de cheveux et fatigue intense, le corps de Sarah réagit. Psychologiquement elle se fragilise, s’interroge, souffre et sombre, devient folle. Pourtant de l’extérieur, leur famille paraît idéale.



Un roman âpre, inquiétant qui sonne juste. Sarah nous entraîne dans sa chute, on peut ressentir ses doutes et sa douleur bien que l’on soit un peu perdu aussi, ne sachant démêler le vrai du faux, les actes des chimères, des inventions, des fantasmes. La fin est stupéfiante et un peu écœurante, j’avoue avoir tourné la dernière page avec un vif sentiment de malaise. Un roman qui ne peut pas laisser indifférent !
Lien : http://www.levoyagedelola.com/

Ce livre, conseillé par Gérard Collard dans l'émission "Le magazine de la santé", est une réussite !

Pourtant au début, je n'y croyais pas. Je me disais qu'il s'agissait encore d'un roman typiquement français sur la dépression, le malheur d'une femme qui a tout pour elle, l'insatisfaction d'une bobo qui peut se permettre de se plaindre. Il n'en est rien ! Émilie Guillaumin réussit à nous surprendre avec talent. Une chose est sûre, j'ai dévoré ce roman...

Le précédent roman de cette autrice Embuscade, tout juste sorti en poche, avait été un énorme coup de cœur. Je me suis donc jetée sur son nouveau roman dès sa parution. J'en attendais évidement beaucoup peut-être un peu trop d'ailleurs. J'ai retrouvé avec grand plaisir l'écriture complètement addictive de l'autrice, j'ai lu ce roman d'une traite complètement happée par les tourments de cette héroïne. Ce qui est plutôt signe de bonne lecture mais j'en suis ressortie sans trop savoir quoi en penser. Nous sommes vraiment immergés dans ses pensées, elle est perdue et nous aussi. Je ne peux pas dire que la fin m'a déçue car elle est surprenante et déstabilisante mais il m'a manqué quelque chose. J'ai peur de ne pas avoir tout saisi peut-être ou je n'ai tout simplement pas été bouleversée comme je l'ai été à la lecture d'Embuscade. Néanmoins, j'ai tout de même passé un bon moment et je ne peux que vous recommander de découvrir la plume de l’autrice. Je continuerai à suivre ses prochaines parutions avec grand intérêt.

Petites dents, grands crocs



« Petit chat, petit loup, petit tigre, petit ours.



Petites dents, grosses dents, petites griffes, grosses pattes.



Petite souris, petites pattes, petit chiot, petits crocs »



Comptine hypnotique que chantent de concert Pierre et Thomas, mari et fils de Sarah. Un refrain lancinant sur un rythme binaire qui scelle une complicité dont elle se sent exclue.



« A manger ! A manger !



Du bon, du gras, du lait !



Sinon je vais te manger



Sinon je vais te dévorer »



Paroles enfantines aux inflexions cruelles qui peu à peu l’isolent et la plongent dans la méfiance et une forme de folie.



Pourtant, elle a tout pour elle Sarah Barry. Un job passionnant où elle est reconnue, un fils adorable, et un mari modèle à qui tout réussit. Mais quand elle décide de prendre un congés sabbatique pour écrire un roman la machine se grippe. Peu à peu s’abat sur elle une fatigue irrépressible et elle sombre dans une paranoïa inquiétante. Certes, elle n’a jamais été comblée par la maternité, mais plus que jamais ses obligations de mère lui pèsent. Et son mari, est-il aussi bienveillant qu’il le laisse paraitre ? Début d’un voyage angoissant impossible à lâcher…







Ecrit à la première personne ce livre est une plongée dans les pensées intimes d’une femme au bord du gouffre. Une femme qui sent que sa vie lui échappe et qui oscille entre dépression et folie. Avec elle on est perdu entre incohérence et incompréhension et, au fil des pages, on ne parvient plus à discerner délire et réalité. L’angoisse monte, en même temps que l’inquiétude et le doute quant à l’origine de ses maux, jusqu’à un final stupéfiant. C’est habile et déstabilisant mais c’est surtout glaçant. Car ce livre, qui frôle parfois avec le fantastique, c’est surtout une réflexion sur le couple, la famille et la maternité, quand ceux-ci ne sont pas une évidence, quand ils viennent étouffer l’individualité, quand ils viennent la vampiriser. Métaphore du vampire habilement filée tout au long de ce livre où le sang est omniprésent, comme pour souligner l’effacement de la femme derrière l’épouse et la mère. Une femme vidée de sa substance, effacée, niée par les hommes autour d’elle qui aspirent sa force vitale, puisent son énergie pour s’en nourrir, comme des sangsues maléfiques.



Un livre choc sur les pensées inavouables d’une femme à la dérive. Surprenant et saisissant.

Ai je passé un bon moment de lecture ? oh que non...je ressors de ce roman vidée, triste et le cœur serré.

J'ai aimé ce livre, pas de doute. Je me suis même tellement impliquée que je l'ai refermé les larmes aux yeux

Alors un livre lut avec la boule au ventre, l'espoir, l'angoisse et la colére puis achevé les yeux humides, on ne peut pas dire que cela soit un bon moment de lecture.



Lors d'une mission en Syrie, un groupe de militaires chevronnés est pris dans une embuscade par des djiadhistes.

Clémence, maman de trois petits garçons et enceinte d'un quatrième enfant apprend la disparition de son mari lors de cet assaut.

On s'identifie à cette maman, ses angoisses, son combat.



Bien que certains passages ne m'ont pas semblé trop realistes (par exemple le pèlerinages des veuves sur les lieux du massacre en Syrie), ce livre m'a beaucoup émue.



Un bel hommage pour ces hommes qui risquent leur vie pour préserver la paix et la démocratie.

J'avais adoré L'Embuscade, et ayant une carrière militaire, je voulais comparer mes impressions avec celles de l'auteure.

Etant petite dernière avec des parents âgés, un père taiseux et une enfance assez solitaire, Emma Linares souhaite vivre une vie plus encadrée et loin de son train train quotidien. Elle postule donc à l'armée en quête d'aventures.

La vie de caserne, les exercices, la boue, la promiscuité sont bien rendus.

Les collègues venus de tous horizons, les filles qui veulent être plus mâles que les mâles, Emma tergiverse, qu'est ce qu'elle cherchait au juste ?

Je pense avoir de bien meilleurs souvenirs que l'auteure mais mes motivations ressemblent aux siennes. Enfance solitaire, un père ancien résistant et les soirées scotchées aux "Dossier de l'Ecran". Les WAAF qui travaillaient sous le Blitz ont décidé de mon avenir.

J'ai eu des collègues merveilleux et des patrons formidables.

Aucun regrets chez moi.

"Un parachutiste ne va pas au ciel, il y retourne."



L'embuscade est un roman sur la guerre, celle qui déchire les familles, mais dont on ne parle pas, parce que la bête est vivante. Elle se tapit en Moyen-Orient et il semble que prononcer son nom à voix haute plongerait l'humanité dans une panique infernale. Alors cette guerre, cette Bête djihadiste, est tenue dans le poing de quelques hommes passe-muraille dont la vie se dissout dans la poussière et le sable d'un pays si lointain que ses échos ne font qu'effleurer le dôme de sérénité français.



Et brouillées dans cette écran de fumée, des familles se distendent, comme celle de Cédric Delmas, agent parachutiste d'une section d'élitedu renseignement, parti pour une énième mission sous le seau du secret. Clémence et leus trois enfants l'attendent. Sans compter l'enfant qui s'annonce pour bientôt. Jusqu'à ce que cette délégation vienne frapper à la porte des Delmas, la mine grave. L'équipe de Cedric est tombée dans une embuscade et il ne reste de la force de ces hommes que du bois à caresser. Mais Clémence refuse de baisser la garde et part à la recherche de ce qu'on lui cache.



Je partais sceptique sur ce roman, qui démarre sur le ton d'un cours sur le corps militaire. Et Émilie Guillaumin m'a ferrée dans son piège. J'ai coulé avec ces hommes, corps et âme...en pleine conscience que toute guerre est un jeu machiavélique qui dechiquète les espoirs et recrache des veuves et des orphelins. La guerre d'aujourd'hui n'est plus le massacre de la Grande ; elle est chirurgicale. Mais parfois, le bistouri du chirurgien tranche par mégarde un organe vital. Une très intéressante invitation à réflexion sur notre monde guerrier.

Un roman qui passe un peu à côté de son sujet, la faute à un style trop simple, une écriture peu élaborée (la plupart des phrases sont très courtes, peu descriptives, c'est un peu le minimum syndical : sujet verbe complément). Mieux écrit ce roman aurait pu prendre une tout autre dimension.De fait difficile de s'intéresser, de s'attacher à l'histoire de cette femme. On n' y croit pas, il y a vraiment des invraisemblances, des grosses ficelles (la fin ...). On a l'impression de regarder un épisode d'Homeland mais en beaucoup moins prenant. Par contre l'auteur connaît bien son sujet, on apprend par- ci, par-là des petites choses intéressantes sur l'armée, son fonctionnement . Ce n'est pas un mauvais livre mais c'est loin d'être le roman de l'année. Au suivant.

Cédric Delmas, participant  à une Opex  ( Opération extérieure) au Levant,  tombe dans une embuscade avec son équipe des forces spéciales françaises.

Après la présentation de ce fait, l'auteure va s'intéresser à ceux qui restent: sa femme, Clémence, enceinte de leur quatrième enfant, et les veuves et proches des autres membres du groupe.



Les sentiments,  l'angoisse de l'incertitude sont confrontés à l'implacable rigueur militaire. Les informations données au compte-goutte, la course contre la montre pour que tout ne soit pas dévoilé dans la presse, les questionnements sur la manière dont cela s'est passé, tout est

très réaliste. Cela sonne juste dans les multiples réactions des endeuillés,  on ressent la valse des émotions,  on vit réellement l'impuissance, la tristesse, l'envie de tenir les enfants à l'écart,  la colère de devoir continuer malgré tout. Je n'ai pas toujours adhéré aux réactions de Clémence,  mais le deuil est une affaire personnelle, et le récit m'a donc semblé crédible.

L'auteure est une ancienne de l'armée,  cela en fait un livre très documenté, qui nous immerge dans un de ces sujets que l'on voit passer aux infos,  mais surtout un roman poignant, qu'on termine avec une boule dans la gorge. C'est un bel hommage aussi aux héroïnes du quotidien,  ces femmes de soldats assurant l'intendance du foyer, portant la famille à bout de bras en attendant le retour des "Héros ". 

Clémence est une épouse de militaire. Comme de nombreuses femmes dans son cas, elle attend le retour de son mari parti en mission avec les forces spéciales.

Elle a l'habitude de gérer ses absences, entre son travail, ses trois garçons et un autre bébé qui s'annonce.

Elle respire le parfum de l'absent, ses vêtements, son bol abandonné sur l'évier comme s'il allait revenir bientôt.

Un matin, des hommes en uniforme se présentent à sa porte. Cédric et son équipe sont tombés dans une embuscade et sont morts sauf que le corps de Cédric n'a pas été retrouvé.

Commence alors pour Clémence, cette presque veuve, un long parcours du combattant afin d'arracher des bribes d'informations à la "grande muette".



Un tout grand merci à Gérard Collard pour avoir insisté sur ce magnifique livre qui décrit, dans une langue très belle, un univers très méconnu, celui des forces spéciales et de leurs missions dans le monde.



Etant moi même militaire (à la retraite), je soutiens ces hommes courageux et droits.

Ce livre est superbe, on n'en sort pas indemne.

Voilà une lecture complètement influencée par #bookstagram et Gérard Collard. J’avais prévu d’attendre la sortie poche et à force d’entendre des mots tels que « coup de cœur » « à lire absolument » « on est transporté », j’ai voulu voir ce qui suscitait autant de bons retours !



A travers ce roman le milieu protocolaire et fermé de l’armée ainsi que les femmes des miliaires sont mis en avant.



L’histoire commence lorsque des soldats débarquent à l’aube chez Clémence pour lui annoncer très sobrement le décès de son mari Cédric. Cette scène m’a beaucoup marqué tant j’ai trouvé ces soldats dénués d’émotions et de sentiments. Comme des robots en uniformes qui viennent chambouler la vie de Clémence et de ses trois enfants en oubliant qu’il s’agit d’êtres humains.



Suite à cette annonce, nous sommes complètement immergés dans les coulisses des jours d’après. On y découvre la reconnaissance des corps, la préparation et le déroulement de la cérémonie d’hommage mais surtout la volonté de ces femmes de comprendre ce qui a pu arriver à leurs maris en Syrie.



La force de ce roman réside clairement dans ces veuves de guerre. Je me suis tout de suite attachée à Clémence. Mais chaque femme apporte sa propre histoire et sa propre vision des choses. L’autrice a réussi à rendre ces femmes réelles et je sais que c’est à elles que je penserai lorsqu’un soldat français tombera au combat.



Gérard Collard avait parlé « d’expérience littéraire » et je trouve ce mot très bien choisit pour décrire ce roman dont j’ai aimé le début et la fin. J’ai beaucoup moins accroché avec le milieu qui m’a paru un peu plus long.



Pour conclure, je suis bien contente d’avoir levé le voile sur cette lecture qui m’attirait beaucoup ! C’est une histoire enrichissante et bouleversante à laquelle je penserai lorsque les visages des veuves de soldats apparaîtront dans les médias.

Une impression plutôt mitigée sur ce roman, qui ne m'a pas tenu en haleine comme je l'espérais. Il est à mon goût trop descriptif, ce qui en fait certes un roman empreint de réalisme sur la vie militaire, mais malheureusement je n'y ai pas trouvé l'émotionnel que j'escomptais et qui m'aurait fait tourner avec impatience les pages...Il a fallu attendre la toute fin pour ça, d'où la frustration...

Un 29 août, à quatre heures du matin, l’adjudant Cédric Delmas est tombé au combat avec cinq autres soldats, quelque part au nord de la Syrie …



À Martignas-sur-Jalle (du côté de Bordeaux) son épouse – et narratrice – attend son retour en veillant sur leurs trois fils : Arthur, Lucas et Alexandre. Jusqu’au jour – tant redouté pour toute femme de militaire – où des gradés sont venus frapper à sa porte, à sept heures du matin …



La première réaction est le déni : Clémence va tenir ses fils dans l’ignorance et prétendre à ses beaux-parents que Cédric est porté disparu. Mais quand les corps seront rapatriés en France, deux d’entre eux manquent à l’appel, dont celui de son mari … L’espoir alors peut demeurer présent : « pas de corps, pas de mort » … Puis vient le temps de la recherche de la vérité …



Un roman affirmé dont la construction et le style, bien que factuels, sont très efficaces. Un récit plutôt prenant et généreux en rebondissements. J’ai été happée par l’intrigue jusqu’à l’épilogue, me surprenant à souhaiter le meilleur dénouement possible pour la famille de Clémence. Un très bon moment de lecture que nous offre cette écrivaine qui a passé deux ans de sa vie auprès de soldats français (armée de terre)

L'horreur frappe à la porte de Clémence lorsque des officiers viennent lui annoncer la mort de son mari lors d'une mission en Syrie. Ça aurait pu être un bon scénario mais il manque quelque chose dans ce livre. Tout pourrait être réel, pourtant on n'y croit pas vraiment.

Est-ce parce que Clémence refuse la réalité et s'enfonce dans le mensonge ? Je ne sais pas, mais à part l'attitude des militaires, je n'ai jamais eu l'impression que le ton était juste. Pourtant le drame d'une mère de trois enfants, enceinte d'un quatrième, est poignant, où plutôt il devrait l'être mais le récit n'est pas convaincant.

Pour moi c'est un livre à oublier.

Clémence est enceinte et mère de 3 enfants, elle attend avec fébrilité des nouvelles de son mari Cédric, adjudant en opération spéciale sur le sol Syrien depuis plusieurs semaines.



Elle est sans nouvelles et lorsque une délégation vient au petit matin la prévenir que son mari est tombé dans une embuscade son monde s'écroule.



Comment prévenir ses enfants, ses beaux-parents, sa mère, elle n'a pas la force de vivre cette situation et encore moins de l'accepter.



C'est un roman impossible à lâcher, on est tenu en haleine jusqu'au dénouement on ressent tellement d'empathie pour Clémence qui ne veut qu'une chose comprendre de qui s'est passé, ce qu'on lui cache. C'est un combat qu'elle engage  contre  les généraux et tous les gradés qui en disent le moins possible.



Dans le regard de ces femmes qui n'ont rien à  perdre mais recherchent seulement la vérité mais aussi l'impact psychologique des hommes engagés pour notre sécurité qui ne font qu'un lorsqu'ils se battent contre la folie des autres, leur abnégation sans faille jusqu'à donner leur vie,qui ne peut que remporter notre respect.



Vous l'aurez compris j'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce roman et je comprends mieux pourquoi on en a tant parlé.



Lorsque vous aurez refermé ce livre vous resterez sans doute comme moi longtemps, à penser à Cedric....et  sa famille.

Hello,

Aujourd’hui, j’ai terminé L’embuscade d’Emilie Guillaumin en larme. Oui carrément, le roman m’a boulversé.

Je l’ai dévoré en 2jours, une envie de savoir ce qu’il s’est passé, comme une addiction. La chute est rude.

Ce roman est tellement bien écrit, renseigné. J’ai appris après que l’autrice avait passé 2 ans dans l’armé, ce qui rend encore plus vrai le récit.

On l’oubli souvent, mes les femmes de militaires sont très courageuse, je les admire beaucoup.

.

Résumé :



Nuit d’août. Dans la chambre flotte le parfum de Cédric. Un mois et demi que ce soldat des forces spéciales est en mission. Un mois et demi que Clémence attend son retour avec leurs trois garçons.



Au petit matin, une délégation militaire sonne à la porte. L’adjudant Cédric Delmas est tombé dans une embuscade avec cinq de ses camarades.



Aux côtés d’autres femmes, épouses de soldats elles aussi, Clémence se retrouve malgré elle plongée dans la guerre secrète menée par la France au Levant. Avec ces questions lancinantes : que s’est-il réellement passé lors de l’attaque ? Et pourquoi l’armée garde-t-elle le mystère ?

,

.

L’avez-vous lu? Est-ce qu’il vous tente?

.

.

*lecture terminée*



☃️ L'embuscade de @emilieguillaumin publié chez @harpercollinsfrance.



Clémence vit la peur que toutes les femmes militaires ont. Un matin, une délégation arrive pour lui dire que son mari est mort. Stupeur, incompréhensions, douleurs. Elle n'arrive pas à y croire et ne va d'ailleurs pas en parler ni à son boulot, ses amis et surtout ses enfants.

Elle veut comprendre ce qu'il c'est passé et va réussir à organiser un voyage au Levant avec l'armée. Elle va vite comprendre qu'on lui cache quelque chose ..



Malgré le sujet, j'ai adoré ma lecture! On entre dans le vif du sujet grâce aux phrases courtes et incisives. On pénètre dans le domaine de l'armée, ses non dits et son protocole très stricte! J'ai adoré cette partie parce qu'au final on en sait très peu des missions des militaires.



J'avoue avoir été un peu surprise du choix du personnage, de ne pas en parler à ses enfants et de les laisser dans l'ignorance.



On sent que l'armée ne nous dit pas tout et le suspense monte Crescendo pour nous offrir une fin que je n'ai pas vu venir !



Une très bonne lecture qui rend hommage aux militaires et à leurs proches qui n'ont pas une vie facile et qui sont toujours dans la peur de ne pas les voir revenir !



Tu connais un peu le domaine de l'armée? Tu connais des livres qui en parlent de manière romancée ?