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Citations de Éric Fottorino (689)


«  Nos fils verront ça, la faillite de la terre » ..



ÉMILE ZOLA : «  LA TERRE » …
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Lui parler était aussi douloureux
que de lui offrir un cadeau pour les fêtes.
Il s'agissait de lui faire plaisir, je perdais pied.
P40
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Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi ceux qui voulaient faire la même chose, ceux qui voulaient faire le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire. (Confucius)
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Dans ce tableau tu avais mis tout ton cœur, et ton cœur, je l'avais piétiné.
P 96
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Émile Littré était doté d'un fort tempérament. Un jour où, enflammé d'ardeur génésique, il s'accouplait avec sa servante sur un coin de bureau, son épouse, découvrant les fornicateurs au beau milieu de leurs ébats, s'écria : "Ah, monsieur, je suis surprise! - Non, madame, lui répondit l'auteur du dictionnaire, vous êtes étonnée. C'est nous qui sommes surpris."

Philippe Meyer, "Les mots pour le vivre", 4 octobre 2017
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Un roman, ce sont des tripes, des sentiments, de fragments d’existence en toutes lettres.
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"Si au moins ces accidents pouvaient faire réfléchir à la détresse grandissante qui règne autour de nous...? Même pas ! ils n'ont qu'à crever en cachette, tous ces emmerdeurs qui ne supportent plus d'être malheureux !" écrit le bien nommé Dépité. "Il n'y a rien d’égoïste dans le suicide, oppose FMIII. "juste" une souffrance qui devient insupportable."
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Maintenant il me faut Fès. Connaître Fès. Je ne serai pas vraiment ton fils si mes yeux ne voient pas ce que tu as vu en premier. (p.19)
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Au tout début, quand on me demandait comment je m'appelais, je marquais une hésitation. J'étais gêné et fier à la fois, fier de ce nom et gêné à l'idée qu'une voix puisse s'élever pour crier: Menteur!
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Grâce à toi, le jour du Seigneur était devenu jour du coureur, dispensé de messe et d'ennui pour aller pédaler comme un démon en vue de la gloire sur une bande blanche, compètes de village, tours du Marais, bosses de Vendée ou de Chalosse, tu étais là tout le temps; moi derrière ou moi devant, jamais je crois on ne s'est tant aimés que dans ces silences complices, dans ton regard qui me soutenait, me soulevait; il fallait serrer les dents, mâcher le vent, cracher ses poumons, tu seras cycliste mon fils.
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Ne jamais se plaindre était la bonne mesure pour accepter leur sort. Quand ils parlaient de la pluie et du beau temps c'était le contraire de parler pour ne rien dire car du sec ou du mouillé dépendait leur vie tombée parfois plus bas que terre, comme les prix de leurs récoltes. (P.270)
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L'idée de ce livre m'est venue dans les derniers jours de 2019. Une année où j'ai bien cru que nous allions mourir. Non pas que les ventes de notre hebdomadaire "Le 1" se soient écroulées, même si les grèves de décembre ont gravement attaqué notre diffusion. C'est autre chose. Une sensation d'insécurité d'un bout à l'autre de la chaîne qui fait qu'une bobine de papier engagée dans le cylindre d'une rotative devient, à force de travail, d'intelligence collective et de talents singuliers, un journal qu'on peut trouver au coin de la rue. Sans que le lecteur dépliant paisiblement son journal ait idée du tumulte qui a précédé et permis ce simple geste de tourner les pages.
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Les secrets trop bien gardés sont comme des cartouches dans un stylo d'enfant. Quand ils éclatent, une encre sombre s'écoule et ça ressemble à du sang. P.137
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"J'ai réalisé à ce moment la dimension magique de l'écriture : les personnages ne vieillissent ni ne meurent."
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Assis sur un banc de la coulée verte,
je tourne autour de ma naissance comme une bête encage.
Le soir tombe dans ma ville si peu natale...
Mais nous on a tout fait à l'envers.
p 59
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C'était un kiné de campagne
comme il est des curés de campagne,
mais les curés, lui,
il les aurait bouffés en salade
p 77
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La géométrie m'a appris que la tangente était une droite amoureuse d'une courbe.
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- Je suis sûr que vous avez souvent entendu cette excuse de soi-disant amis. J'ai failli venir te voir, j'ai failli t'appeler, j'ai failli. Conjugué, "faillir" donne "je faux", "tu faux". Le mot porte en lui son sens caché. Quand on a failli, c'est qu'on était faux.
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Cette fois nous nageons. Plutôt je me noie sans m'en apercevoir. J'ai dix ans, nous sommes à la Pointe Espagnole, en famille un dimanche d'été, baignade non surveillée. Ma petite planche en bois, le nez dressé pour prendre les vagues, glisse vers le large. Les courants m'emportent. Je n'entends pas vos cris. Je m'éloigne. Je n'ai pas la moindre idée du danger. Quand je lutterai pour revenir vers le rivage, ce sera trop tard. Je revois très précisément mon père à travers le rideau épais des années. Il s'est élancé du bord et a plongé comme un javelot, tête la première. Soudain entre la crête et les vagues, il est là. Comment a-t-il fait pour me rejoindre si vite? Il parle calmement, n'a pas le souffle coupé.
Pour maman là-bas sur le sable, nous ne sommes que deux petits points dans un gouffre bleu. Je la vois qui court puis s'effondre. Je devine que maman pleure, qu'elle nous voit déjà par le fond, papa et moi.
Mon père, serein, continue de me parler, il m'invite à bien respirer, à rester tranquille. Mais je ne suis pas affolé puisqu'il est là. La confiance est une forme d'inconscience.
Après, je saurai que chaque année des enfants et aussi des adultes périssent dans ces courants. Je n'ai pas eu peur, mon père m'a rejoint, on est revenus sans encombre sur le sable. On avait dérivé loin des serviettes et de ma mère paniquée. Sauvés. Mon père a son petit sourire, il nous console. Il y a bien assez d'eau salée dans l'océan, pourquoi le grossir de nos larmes.
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Le gel gagnait même les barriques et c'est à la scie qu'on découpait le vin. A la hache parfois qu'il fallait le fracasser.
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