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La part du diable dans l'oeuvre de Dieu
Liste créée par palamede le 07/09/2014
12 livres.



1. L'oeuvre de Dieu, la part du diable
John Irving
4.28★ (6867)

Dans un orphelinat situé au fin fond du Maine, Wilbur Larch, gynécologue excentrique, se livre à une double mission : mettre au monde des enfants non désirés, et futurs orphelins - " l'oeuvre de Dieu " -, interrompre illégalement des grossesses - " la part du Diable ". Mais entre lui et un orphelin réfractaire à quatre tentatives d'adoption, vont peu à peu se développer des sentiments qui ressemblent fort à ceux d'un père et d'un fils.
2. Martin Eden
Jack London
4.49★ (12232)

Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London passe pour son autobiographie romancée. Il s'en est défendu, disant que Martin n'était pas socialiste mais individualiste et que son histoire avait été écrite en protestation contre la philosophie de Nietzsche. Il y a plus d'une ressemblance entre l'auteur et le héros : ouvrier devenu romancier célèbre, invité dans les salons, amoureux d'une riche jeune fille qui ne le comprend pas, ex-prolétaire ne se reconnaissant pas dans le prolétariat et qui n'aura jamais sa place chez les bourgeois. Toujours en contradiction avec lui-même, Jack london tombe dans les excès que son succès lui permet et il meurt à quarante ans d'une overdose de médicaments.
3. Les domaines hantés
Truman Capote
3.75★ (273)

Joël, un petit garçon de douze ans qui n'a jamais connu son père parti pour on ne sait quelles mystérieuses aventures, est un jour rappelé auprès de lui. Ce père, qu'il a le plus grand désir de voir enfin, habite maintenant le Landing, une vieille maison perdue au fond d'une contrée lointaine...
4. Paradis
Toni Morrison
3.81★ (389)

Dans les années cinquante en Oklahoma, neuf familles descendantes d'esclaves, à la peau noir anthracite, ont fondé une ville, Ruby, à l'écart du monde et particulièrement des Blancs. Vingt-cinq ans plus tard, ses 650 habitants vivent en cercle fermé, sous l'autorité des Pères fondateurs qui imposent une loi puritaine. Le Paradis? On pourrait le croire, mais l'enfer n'est pas loin. Les hommes de la ville rêvent de détruire un groupe de cinq femmes installées à deux pas, dans un couvent désaffecté. Des "marginales" qui tentent, ici, dans la paix et la solidarité, de réparer leurs vies brisées. Elles dérangent. Un matin, les hommes de Ruby les exterminent
5. Le bruit et la fureur
William Faulkner
3.99★ (7221)

C'est avec cet ouvrage explosif que William Faulkner fut révélé au public et à la critique. Auteur de la moiteur étouffante du sud des États-Unis, Faulkner a réellement bouleversé l'académisme narratif en plaçant son récit sous le signe du monologue intérieur, un monologue d'abord "confié" à un simple d'esprit passablement dépassé par les événements qui se déroulent autour de lui. Confusément, les images qui lui parviennent font remonter ses souvenirs : il brosse de façon impressionniste et chaotique l'histoire douloureuse de sa famille. Vient ensuite le moment d'écouter les confessions de Quentin, son frère, exposant les raisons qui le pousseront à se donner la mort. D'amours déçues en déchirements, la fratrie (qui compte un troisième membre ayant lui aussi son monologue) se désagrège. Jouant subtilement avec les différences de registres en passant d'un personnage à l'autre, Faulkner conclut en tant que narrateur extérieur ce roman violent, où chacun se débat tant bien que mal sans réellement pouvoir se soustraire à un destin funeste.
6. À l'est d'Éden
John Steinbeck
4.50★ (10200)

Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes. Adam, épris de calme. Charles, son demi-frère, dur et violent, Cathy, la femme d'Adam, un monstre camouflé derrière sa beauté, ses enfants les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l'auteur nous raconte l'histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en Californie du Nord. Pour cette œuvre généreuse et attachante, John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature.
7. Bandini
John Fante
4.15★ (2778)

Figure emblématique de ce premier roman, Svevo Bandini est maçon, comme l'était le père de l'auteur. Immigré italien de fraîche date, il s'est installé avec sa famille dans le Colorado. Durant tout l'hiver, Svevo cherche désespérément du travail et finit par trouver une riche maîtresse. Tout rentre dans l'ordre lorsque le printemps revenu, Svevo réintègre le foyer familial. Sa famille, c'est Maria, sa femme, une amoureuse lascive et surtout Arturo, le fils aîné.
8. Les ailes de la colombe
Henry James
3.58★ (380)

La colombe c'est Milly Theale, une jeune orpheline qui a hérité d'une fortune immense. Face à elle, Kate, réfugiée chez sa tante, amie de Milly Theale. Entre ces femmes, quelques hommes, dont Merton Densher, amoureux de Kate, et Lord Mark, qui doit l'épouser. Une intrigue complexe, que Henry James a su animer avec une virtuosité inégalée. Les secrets des amoureux, la jalousie, les sentiments contradictoires du désir et de la haine, de la confiance et de la trahison sont décrits d'une manière minutieuse et si pittoresque que le lecteur s'attache immédiatement à ces singuliers personnages. De leur première apparition jusqu'à leur dernière invective, le roman tout entier nous apprend à aimer et à craindre, à espérer et à douter, à comprendre à coup sûr un peu mieux la richesse que tout homme recèle au fond de son âme.
9. Reflets dans un oeil d'or
Carson McCullers
3.91★ (807)

Reflets dans un oeil d'or est le récit des abîmes. Ceux de l'âme et de l'instinct, qui précipitent les personnages dans le drame. Dans un fort du Sud américain, un meurtre est commis : drame passionnel dirait-on d'abord. Le capitaine Penderton tue le soldat Williams qu'il trouve une nuit près de sa femme endormie. Ajoutons qu'en fond se déroule une seconde tragédie. La femme du commandant Langdon meurt de chagrin en découvrant qu'il est l'amant de ladite femme du capitaine. Mais dans les romans de McCullers, la réalité n'a que l'apparence de la banalité. Comme Camus, la jeune écrivain s'intéresse à ce moment où, tels des pantins, les personnages n'obéissent plus qu'à la ficelle de l'impulsif. Alors surgit le tragique, soudaine et violente irruption du mal, inhérent à la condition humaine.
10. Mississippi
Louis Bromfield
3.75★ (75)

Le romancier tire un portrait à l'acide du Sud à l'instant où la botte yankee écrase la nuque des vaincus, dans les derniers jours de la guerre de Sécession : aux célèbres contradictions du lieu (nous sommes à la Nouvelle-Orléans, patrie de la générosité hédoniste et de l'abjection raciste) répondent celles de la société des vainqueurs, corsetée de puritanisme et pourrie déjà par la soif du pouvoir. Le climat bien sûr déboutonne les uns et les autres, et invite à arracher quelques masques. Bromfield a résolu d'écrire ici, bien avant que ce ne soit à la mode, un roman de la transgression. Jeu dangereux dont les femmes se tirent finalement mieux que les hommes : elles seules parvenant, au bout du compte, à ériger droitement le désir qui les tient au ventre. On sort un peu secoué par la violence de tout cela ; mais la vérité - puisque c'est d'elle qu'il s'agit - n'a jamais été une maîtresse de tout repos.
11. Léviathan
Paul Auster
3.89★ (4945)

Comment et pourquoi Benjamin Sachs, jeune écrivain talentueux des années Reagan, est-il devenu le poseur de bombes qui plastique l'une après l'autre les multiples statues de la Liberté ornant les villes américaines? C'est à cette question que cherche à répondre son ami Peter Aaron dans ce récit traité à la manière d'une biographie, réponse anticipée aux enquêteurs du FBI, à la légende médiatique qui s'est déjà emparée de Sachs. Et le romancier du Voyage d'Anna Blume de nous donner, dans le sillage des écrivains prophètes que furent Whitman ou Thoreau, le portrait d'une Amérique déboussolée, qui a renié sans même s'en apercevoir ses valeurs fondatrices. Un récit d'une limpidité rigoureuse, aux personnages - notamment féminins - d'une remarquable vérité.
12. Le dictionnaire du diable
Ambrose Bierce
4.18★ (539)

Suggéré par fanfanouche. «Dans ce dictionnaire. personne n'est épargné. rien n'est respecté. Ni la morale. ni Dieu, ni le diable, ni l'amour, ni la débauche. ni la planète ou du moins ce qu'il en reste sous le scalpel de Bierce. Que cette vision soit systématique. on ne peut le nier. C'est d'ailleurs ce qu'elle a d'unique. C'est aussi le seul reproche que les esprits béats pourraient adresser à Bierce: son zèle à s'enfoncer dans la nuit et l'amertume. son regard de glace qui n'a jamais consenti à faire la part des choses. Car pour lui, de toute évidence, la vie fait un seul tout: c'est une pilule de bile qu'il s'agit d'avaler d'un seul trait, sans sucre. sans contrepoison. et en pure perte, évidemment. Cette vision hyper-noire. Bierce ne l'a jamais trahie nulle part ni dans son Dictionnaire, ni dans ses fables, ni dans ses contes. Ce dictionnaire plein de bruit et de fureur, de cynisme et de coups de fouet, atteint si souvent ses cibles qu'on peut l'accepter comme une image. désolante certes, mais fidèle, de la réalité la plus quotidienne. Ecrivain sans foi ni loi, Bierce demeure probablement. avec Mark Twain, le plus moderne de tous les auteurs américains du siècle passé. » Jacques Sternberg
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