Ce n'est pas le livre-témoignage le plus fort que j'ai pu lire. Il a néanmoins ses mérites. S'il peut aider ne serait-ce qu'une personne, il mérite publication.
Il « prouve » que les problèmes d'addiction (si on peut résumer tout cela en ces mots) touchent tout le monde. du plus socialement défavorisé, stigmatisé, à l'aristocrate bourrée de tune et d'ors, comme
Marie de Noailles. S'il y a évidemment des hiatus, il y a aussi une commune souffrance, et puis les couleurs, les éclats, les odeurs et les sens qui sont, chaque fois, uniques. Oui, ça frôle la contradiction. Id est. È così.
Particularités : issue d'une famille de l'aristocratie, devenue psy-addictologue.
Je regrette à titre pro que l'auteure Noailles* pas bien loin dans les détails ou aspects « thérapeutiques » qui ont fait levier pour elle, en elle, ainsi pour les (quelques) réussites dont elle se targue une fois « guérie ». (C'est elle qui utilise ce mot.)
* : laissez-moi le, siouplé.