Question :
J'ai en tête une image d'invisibles sources de lumière et d'énergie flottant dans la pièce. Puis j'ouvre les yeux et je vois des êtres humains avec des cheveux et des vêtements. Est-ce plus près de la réalité ?
Tony Parsons :
En ce qui concerne le "moi", il ne voit pas la réalité naturelle, il voit une réalité artificielle. Le "moi" voit un apparent quelque chose d'autre survenant, comme des gens. C'est ce qui n'est pas deux apparaissant être une réalité dualiste.
Question :
Mais l'énergie est invisible ?
Tony Parsons :
Non, elle ne l'est pas, vous êtes en train de la regarder, l'énergie est tout. S'il y a un "moi", il ne voit pas d'énergie, il voit une chose solide et fixe qu'il pense être un autre objet. Quand il n'y a pas de "moi", il est évident que tout est simplement énergie. En réalité, vous êtes des particules en mouvement qui se rassemblent pour former ça. Pas de volonté, pas de but et pas de sens, simplement ce qui est et n'est pas.
Toutes les fois où l’identité personnelle, sa quête, ses espoirs et ses rêves paraissent menacés, il peut y avoir rejet de ce message et un retour à ce qui semble servir et encourager l’illusion exclusivement humaine d’une autonomie personnelle conduisant à la satisfaction de soi. Le message impersonnel peut alors être vu comme s’érigeant en juge, ou comme étant nihiliste et pourrait même être perçu comme « non aimant » parce qu’il laisse la « personne » avec… rien. Sans aucun doute, il peut y avoir quelque chose d’offensif dans la singulière et ferme constance qui surgit uniquement de cette compassion inconditionnelle qui révèle l’illusion de l’emprisonnement personnel. De cette révélation peut surgir une résonnance qui n’est celle de personne.
Toute communication qui soutient ou encourage la croyance ou l’idée du chercheur qu’il peut trouver quelque chose qu’il a l’impression d’avoir perdu ne fait que renforcer et perpétuer une illusion dualiste. Ce n’est ni bien ni mal… c’est ce qui apparemment se produit.
La perception du secret ouvert est qu’il y a deux sortes de communications très distinctes sur la nature de l’illumination. L’une est personnelle, l’autre est impersonnelle.
La première offre à la « personne » en recherche assistance et directives pour trouver quelque chose appelé illumination.
Idées noires # 4 - la chronique polar de Gaylord Kemp.
Dans le cadre de l'émission La Vie des Livres - Radio Plus - Douvrin.
Le 6 janvier 2016.
Au sommaire :
- "Des Garçons bien élevés", de Tony Parsons - éditions La Martinière
- "Igneus", de Patrick S. Vast - éditions Fleur Sauvage
- "promesses", de Jussi Adler-Olsen - éditions Albin Michel
- et une idée de sortie : le salon du polar de Dainville - près d'Arras
http://bibliodainville.free.fr/
Le blog de Gaylord Kemp : http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/