Kevin a tué sa maîtresse, les élèves de sa classe sont retenus en otages. Ce n'est pas tout, trois bombes sont dans l'enceinte de l'école.
Kevin est un jeune garçon qui ne regrette pas son geste, non, il apprécie ce qu'il a fait. C'est un personnage intéressant psychologiquement puisque
Sarah Berti nous livre son ressenti, son passé et son présent, ainsi le lecteur peut comprendre les raisons de cet acte barbare. J'ai trouvé une idée très ingénieuse de la part de l'autrice, celle de changer de point de vue à chaque chapitre, ainsi le lecteur peut se mettre à la place de chaque élève de la classe et découvrir leurs sentiments et émotions. Si cette idée est brillante, je me suis parfois emmêlé les pinceaux entre les noms et les histoires de chacun. Un autre élément m'a interpellé : chaque élève possède un secret ou vit dans des conditions affreuses, je n'ai pas aimé cela car cela enlevait le réalisme du livre.
Durant ma lecture, j'ai été surprise du climat qui régnait. Je ne m'attendais absolument pas à un livre joyeux mais la froideur et la dureté des mots m'ont étonné, je ne m'y attendais pas. le livre fait peu de pages mais le rythme est lent, peut-être est-ce la plume de l'autrice qui donne cette impression.
J'espérais lire ce livre depuis deux ou trois ans, je ne suis pas totalement convaincue mais je suis ravie d'avoir enfin découvert cette lecture. Ce roman est dur, et selon moi, ne convient pas à des enfants.
Sarah Berti dénonce la violence et l'influence chez les enfants, le cadre de vie et les classes en surcharge qui ne permettent pas aux enseignants d'accorder du temps à chaque élève.
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