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EAN : 9781030701112
123 pages
Au Diable Vauvert (16/03/2017)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Une journaliste use du pouvoir du Soleil Noir pour obtenir le matériau de ses articles, tandis qu'en Inde, l'ascension d'un Soleil Noir au-dessus d'un arbre sacré connecte un couple d'éleveurs, un riche philanthrope et un temple hindouiste. Après Stephen King, Clive Barker ou Cronenberg, les Contes du Soleil Noir déclinent les visages de l'horreur d'aujourd'hui, matérielle, sociale, morale... une horreur de fin de civilisation.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Perplexe. Voilà mon état après cette lecture.

J'avais lu il y a quelques temps Crash qui sans être inoubliable, m'avait assez intrigué pour lire la suite. Pour les retardataires, Les contes du soleil noir est un cycle de 5 textes dont la parution s'étale sur une année. Depuis ma lecture, trois nouveaux textes sont parus dont Arbre qui nous occupe aujourd'hui. Notez que les différents chapitres peuvent se lire de manière indépendante. Ces histoires nous sont contés par Mr Geek dont j'avais trouvé la plume un peu trop présente dans Crash. Ce n'est plus le cas ici, Mr Geek a su s'effacer derrière le conte.

Mon avis va être assez rapide, je n'ai pas du tout compris où l'auteur voulait en venir. Partant de ce constat, j'ai lu les lignes sans aucune immersion dans l'intrigue et les personnages. La nouvelle est dans le domaine du fantastique, avec quelques passages assez glauques, ce qui à l'air d'être la marque de fabrique de ces contes.

Une journaliste se sert du charme du Soleil noir pour obtenir des informations du gotha aristocratique anglais. Parallèlement, l'auteur nous narre l'histoire d'un arbre isolé dans un désert en Inde, ainsi que de quelques personnages. Ces deux récits ont un style très différent, froid et distancié pour la partie anglaise, chaude et poétique pour l'Inde.

Alors pourquoi ces deux récits, qu'elle est leur similitude, la métaphore et/ou la symbolique derrière ? Aucune idée. Nada. Que dalle. le texte fait beaucoup référence à un film bollywoodien, Kali Yuga. M'a t il manqué des références culturelles hindoues pour comprendre ? Ce qui est certain, c'est que je n'ai pas aimé.

Pour me faire un avis définitif sur ces contes du soleil noir, je compte tout de même lire le troisième opus Invisible dont le résumé m'attire beaucoup plus.
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En Résumé : Je suis sorti de ma lecture de ce court roman Arbre, deuxième récit des contes du Soleil noir, avec un sentiment mitigé. J'avoue avoir bien accroché à la partie sur Janaan qui cherche à tendre un piège, mais qui va finalement se refermer sur elle. On ressent l'angoisse et ce léger sentiment d'horreur que met en avant l'auteur, ainsi que les réflexions qu'il soulève. On se trouve ainsi à se poser des questions sur la violence dans notre société, notre sentiment d'impuissance générale face à une population déconnectée, ou bien encore sur cette part sombre qui se cache en chacun d'entre nous et qui peut surgir. le soucis c'est que je suis complètement passé à côté de toute la mythologie Indienne qu'on découvre dans la seconde ligne d'intrigue, ce qui fait que quand les deux se rejoignent dans la conclusion je ne suis pas sûr d'avoir tout compris ce qui est quand même un peu dommage. Certes cela peut venir clairement de moi, mais voilà cela a forcément jouer sur mon ressenti. La plume de l'auteur est fluide, vive et efficace et je lirai le troisième tome histoire de me faire un avis plus complet.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Pour ceux qui suivent (dénoncez-vous) : souviens toi, il y a quelques temps je te parlais du premier volet de la série de Jestaire, qui m'avait bien secoué de par son originalité.

(cj'ai la méga flemme de te faire un résumé, essaye de pas te croire sur Netflix steuplait).

C'que j'ai direct kiffé dans Arbre ; retrouver ce bon vieux Geek qui ressemble foutrement de plus en plus au Gardien dans les Contes de la Crypte, non ?

Et tu sais derrière la 4e de couv' (parce que oui des fois je la lis, ben y'a écrit que Jestaire c'est un peu du Clive Barker ssé-fran.

Barker. J'ai lu/vu qu'un seul truc de ce mec, Hellraiser et cette décadence matérielle et sociale de l'époque - oui, encore le milieu des années 80 c'est bon on t'as pas sonné - m'avait fait jumper sur mon matelas tellement j'avais trouvé ça malade !

Bah Jestaire c'est ça. On suit donc encore son personnage du Geek un peu creepy qui nous balance oklm qu'il connait tout sur nous mais que son gros kiff pervers, c'est de raconter des histoires creepy creepy (d'où la réf aux Contes de la Crypte tu saisis minou ?).

Bref bref bref, je m'égare encore, merde.

L'Inde. Et l'Angleterre. D'abord en Inde, et putain je sais pas si c'est moi qui se tape des phases de gros raciste ordinaire, mais vous vous rappelez les scènes d'Indiana Jones et le Temple Perdu ? Bah j'y étais en relisant ce conte là.

Bon on y apprend des choses en spiritualité que je connais walou parce que j'ai toujours eu la flemme d'aller plus loin que les 4 Accords Toltèques. Mais comme un jour je m'ai promis de lire le Livre des morts tibétains bah au moins Alex m'a fait une petite piqûre de rappel.

Nom d'un cul c'que je peux digresser en deux secondes ! le récit se déroule donc en Inde à travers plusieurs personnages (des éleveurs de bétail et un religieux (philosophe ?) et où un Soleil Noir commence à pointer sa gueule haut dans le ciel au dessus d'un arbre sacré.


Lien : https://www.instagram.com/lo..
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De Canari Wharf au Gujarat, un bref regard de biais sur un âge démoniaque en gestation.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/04/05/note-de-lecture-contes-du-soleil-noir-arbre-alex-jestaire/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pour le reste, tout dépend de ce vous auriez pu voir si vous aviez été en capacité de voir (là vous l’êtes). Ce genre de chose n’arrive bien sûr que lorsque personne ne regarde. Les uns verraient une lumière, d’autres des filaments – nous nous contenterons de parler d’une haleine épicée lorsque Janaan ouvre la bouche et dit : « Je veux que vous écriviez l’adresse précise de l’endroit où se trouve David ce soir. » Vous remarqueriez alors, certainement, la réaction raide de Rosa en face. Pendant une à deux secondes, vous déchiffreriez sous le maquillage tour à tour de la surprise, de l’indignation – et finalement plus rien. Rosa finit d’écrire, referme le livre et le rend à Janaan. « Merci. Maintenant je veux que vous oubliiez absolument tout de cet instant. » Ça se termine dans un éclat de rire – éclat radieux au demeurant : c’est un des plus beaux atouts de Janaan. Rosa rit aussi, c’est communicatif. « Eh bien, c’était un plaisir – je vous souhaite bonne chance dans votre démarche d’écriture. » Janaan fait la fondante, courbette et au revoir. Rosa rejoint son aréopage à l’intérieur. Darla est dans un angle vitré, pratiquement dedans elle aussi. Janaan lui fait check de la main, c’est bon c’est fait je décolle – on s’appelle. Deux minutes après elle est dans un taxi – elle donne l’adresse, calcule la distance, se dit qu’elle a du temps… Elle ressort sa tablette et relance le film en streaming Bollytube – celui titré : Kali Yuga.
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Le Sikh fait des allées et venues devant l’étable, à grands pas dans la poussière et Babhul, une barre d’anxiété sur le front, attend qu’arrive l’inévitable. Dans un gujarati de cuisine (il est plus intimidé qu’illettré) il répète à petite voix qu’il n’y a pas de réseau. Ici aucun téléphone portable ne passe, la seule ligne qui (parfois) fonctionne c’est la fixe – c’est bien pour ça que Babhul a pris la peine de conduire son estafette jusqu’à Buhj City, avec tous les risques que ça implique (elle n’est plus en très bon état) uniquement pour prévenir le saint homme, raison pour laquelle il est maintenant ici, au Dairy Marigold Hostel. Vous ne comprendrez pas cette conversation, même si vous êtes de Mumbaï, même si vous êtes linguiste je vous souhaite bien du courage. Quoi qu’il en soit on peut reconstituer certaines choses. Cet appel au smartphone par exemple, même s’il n’a pas abouti, a bien été référencé quelque part dans le glorieux nuage de nos satellites. Les registres indiens j’avoue, c’est un peu un cauchemar – d’autant que ces gens ont souvent trois téléphones et quatre forfaits en même temps. Je vais faire ce que je peux pour vous démêler les choses, mais soyez prêts à accepter qu’une bonne partie sera sans doute lost in translation. Vous vous sentez toujours d’attaque ? Okay.
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Un arbre. Tu n’y es pas encore mais tu reconnais cette forme familière entre toutes – les arbres ne sont-ils pas les meilleurs amis des oiseaux ? Seulement cet arbre-là est différent, unique, ne serait-ce que parce qu’il est seul dans cet endroit qui n’en compte aucun autre, en quelque direction que ce soit. C’est le plus seul des arbres. Le plus inconnu aussi. Oh bien sûr toi tu le connais, tu l’as déjà passé et picoré avant, mais pourquoi t’en souviendrais-tu ? Serais-tu donc un cartographe ? Non, tu viens ici porté par le souffle, par l’inspiration, par l’appel – un tremblement venu du bout du monde, plus frénétique encore que les battements de ton tout petit cœur. D’ailleurs tu vois, tu n’es pas le seul, d’autres ailés frémissent à mesure que tu approches – des vautours, des outardes, un grand aigle blanc. Ça se confirme, tu n’es ni un flamand rose, ni une cigogne – tu es un charognard, et là sont tes semblables. ici autour de l’arbre ils tournoient et caquètent. Ils disent : sois le bienvenu.
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