Jean-Michel LecocqLes enquêtes du commissaire Payard... tome 2 sur 8
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Résumé :
Des jeunes femmes sont retrouvées étranglées à Saint-Tropez. Hubert Wax, policier et amateur de jolies femmes, identifie dans ces victimes de récentes conquêtes. Mieux : ces jeunes femmes ont été assassinées le soir-même où Wax leur tenait compagnie. Lui seul est au courant de ces coïncidences mais ne se souvient de rien. Est-il le tueur, criminel amnésique ? Est-il victime d un manipulateur ? La dernière victime est la fille du ministre de l Intérieur. Le commissai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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C'est le 2e polar que je lis de Jean-Michel Lecocq et j'aime beaucoup. J'avais bien aimé « 24 » mais « Dans la mémoire de l'autre » est encore meilleur, je crois. C'est un joli coup de coeur. Bien écrit, Jean-Michel Lecocq nous entortille l'air de rien dans son histoire et je l'avoue, je n'ai réellement compris les choses qu'à la toute fin, quasi à la dernière page. Je n'appréciais pas trop le personnage de… je tais son nom bien sûr, mais de là à l'imaginer en assassin, je n'avais pas franchi le pas.
L'intrigue se passe dans un très joli coin de la France, le Var, ce qui ne gâte rien au plaisir, au contraire. Des jeunes femmes sont assassinées dans le Golf de Saint-Tropez, étranglée. Visiblement elles ont fait l'amour avant, sans violence. On retrouve d'ailleurs l'ADN et les empreintes de l'amant qui est vraisemblablement l'assassin. Un inspecteur de Nice, Hubert Wax, se pose énormément de questions. Toutes les femmes assassinées, il les a séduites le soir même de leur assassinat. Mais il ne se rappelle absolument pas de les avoir tuées. Il souffre depuis toujours d'amnésie passagère. Serait-ce lui l'assassin ? Il ne peut s'en convaincre. Mais qui alors ? Quelqu'un qui lui en veut, qui le suit et tue derrière lui pour lui faire porter le chapeau ? Malgré son extrême trouble et nervosité, il essaie de donner le change et de mener son enquête.
Par ailleurs, la dernière victime se trouve être la fille du ministre de l'intérieur…. une équipe de choc de policiers est dépêchée sur place (dont fait partie la propre chef directe de Wax) pour faire avancer l'enquête au plus vite. Enquête qui s'avère très compliquée !
J'ai aimé l'écriture, le rythme, l'intrigue et j'ai aussi aimé me faire « balader » par l'auteur !
Je vous le recommande donc vivement. Ne vous arrêtez pas à la couverture du livre que je ne trouve absolument pas appropriée. Heureusement que je connaissais l'auteur et que j'avais envie de lire ce livre, sinon je serais sans doute passé à côté.
Je suis heureuse, car j'ai la chance de le rencontrer samedi prochain en dédicace.
L'intrigue se passe dans un très joli coin de la France, le Var, ce qui ne gâte rien au plaisir, au contraire. Des jeunes femmes sont assassinées dans le Golf de Saint-Tropez, étranglée. Visiblement elles ont fait l'amour avant, sans violence. On retrouve d'ailleurs l'ADN et les empreintes de l'amant qui est vraisemblablement l'assassin. Un inspecteur de Nice, Hubert Wax, se pose énormément de questions. Toutes les femmes assassinées, il les a séduites le soir même de leur assassinat. Mais il ne se rappelle absolument pas de les avoir tuées. Il souffre depuis toujours d'amnésie passagère. Serait-ce lui l'assassin ? Il ne peut s'en convaincre. Mais qui alors ? Quelqu'un qui lui en veut, qui le suit et tue derrière lui pour lui faire porter le chapeau ? Malgré son extrême trouble et nervosité, il essaie de donner le change et de mener son enquête.
Par ailleurs, la dernière victime se trouve être la fille du ministre de l'intérieur…. une équipe de choc de policiers est dépêchée sur place (dont fait partie la propre chef directe de Wax) pour faire avancer l'enquête au plus vite. Enquête qui s'avère très compliquée !
J'ai aimé l'écriture, le rythme, l'intrigue et j'ai aussi aimé me faire « balader » par l'auteur !
Je vous le recommande donc vivement. Ne vous arrêtez pas à la couverture du livre que je ne trouve absolument pas appropriée. Heureusement que je connaissais l'auteur et que j'avais envie de lire ce livre, sinon je serais sans doute passé à côté.
Je suis heureuse, car j'ai la chance de le rencontrer samedi prochain en dédicace.
Citations et extraits (5)
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Franck Michels ne ressemblait pas à l’idée que s’en faisait Théo. Alors qu’il imaginait, sous les traits du voyeur, un homme d’un certain âge, un peu rondouillard, le regard torve et la bouche lippue, il se retrouvait face à face avec un fringant quadragénaire, assez bel homme, vêtu d’un corsaire de marque, retenu par une ceinture Ted Lapidus, assortie d’un marcel qui soulignait avantageusement un torse musculeux. Rien de ce que ses représentations pouvaient laisser présager. Michels avait tout d’un play-boy en vacances, capable de séduire les plus jolies filles pour assouvir ses fantasmes, sans avoir à passer par le truchement de clichés volés et de misérables planques derrière un téléobjectif. Me serais-je fourvoyé ? se demanda Théo, en entrant dans la chambre 225…
Franck Michels ne ressemblait pas à l’idée que s’en faisait Théo. Alors qu’il imaginait, sous les traits du voyeur, un homme d’un certain âge, un peu rondouillard, le regard torve et la bouche lippue, il se retrouvait face à face avec un fringant quadragénaire, assez bel homme, vêtu d’un corsaire de marque, retenu par une ceinture Ted Lapidus, assortie d’un marcel qui soulignait avantageusement un torse musculeux. Rien de ce que ses représentations pouvaient laisser présager. Michels avait tout d’un play-boy en vacances, capable de séduire les plus jolies filles pour assouvir ses fantasmes, sans avoir à passer par le truchement de clichés volés et de misérables planques derrière un téléobjectif. Me serais-je fourvoyé ? se demanda Théo, en entrant dans la chambre 225…
Golfe de Saint-Tropez, l e 25 juillet 2011,
La sonnerie du téléphone m’a arraché au sommeil. L’espace de quelques secondes, je me suis demandé si j’étais toujours dans mon rêve ou si j’avais repris pied dans la réalité. Mon cerveau est embrumé et la migraine fait battre mes tempes. Cette sonnerie stridente, insistante, est insupportable. J’ai renoncé à ouvrir les yeux et ma main tâtonne pour trouver l’appareil. Ma bouche est pâteuse. Mon cauchemar est toujours présent, aussi net, aussi lisible que quelques instants auparavant. Il me poursuit chaque nuit, depuis plusieurs mois. Je sors précipitamment d’une pièce, je cours dans un long couloir au bout duquel une porte s’ouvre sur le vide. Je suis au bord d’une falaise à pic, et en bas, je vois les rochers sur lesquels je vais me fracasser. J’aperçois la voiture ou, du moins ce qu’il en reste. Et le bras de mon père qui dépasse de la portière avant.
La sonnerie du téléphone m’a arraché au sommeil. L’espace de quelques secondes, je me suis demandé si j’étais toujours dans mon rêve ou si j’avais repris pied dans la réalité. Mon cerveau est embrumé et la migraine fait battre mes tempes. Cette sonnerie stridente, insistante, est insupportable. J’ai renoncé à ouvrir les yeux et ma main tâtonne pour trouver l’appareil. Ma bouche est pâteuse. Mon cauchemar est toujours présent, aussi net, aussi lisible que quelques instants auparavant. Il me poursuit chaque nuit, depuis plusieurs mois. Je sors précipitamment d’une pièce, je cours dans un long couloir au bout duquel une porte s’ouvre sur le vide. Je suis au bord d’une falaise à pic, et en bas, je vois les rochers sur lesquels je vais me fracasser. J’aperçois la voiture ou, du moins ce qu’il en reste. Et le bras de mon père qui dépasse de la portière avant.
C’était là l’ultime raison d’être d’hommes tels que Théo Payardelle. Lorsque la science et la technique avaient atteint leurs limites, lorsque les techniciens et les laborantins se heurtaient à la résistance forcenée des faits et au silence obstiné de supposées pièces à conviction, on faisait appel à lui, le dinosaure, pour tenter un dernier tour de passe-passe que, jusqu’alors, il avait toujours brillamment réussi, chaque fois que Jouve le lui avait demandé. Généralement, les enquêteurs new-look, trempés dans le bain de la culture anglo-saxonne, rompus aux technologies les plus sophistiquées, persuadés de la suprématie de leur expertise, voyaient arriver d’un mauvais œil celui dont l’intervention consacrait leur échec.
Nice, le 27 juillet 2011, 17 heures,
A bien y réfléchir et après l’avoir examinée en seconde fois, j’ai dû admettre que je ne connaissais pas cette fille. Mon imagination me joue des tours. Il va falloir que je me ressaisisse, que je ne me laisse plus dominer par mes émotions. Plus facile à dire qu’à faire mais c’est une impérieuse nécessité. Cette fille a été étranglée comme les autres mais, au moins celle-là, je n’ai pas couché avec elle. C’est rassurant. S’agit-il d’une coïncidence ou est-ce le même homme qui ne se contente pas de me suivre et de sévir dans le Golfe mais s’égare jusqu’ici, à Nice, sur mon lieu de travail ?
A bien y réfléchir et après l’avoir examinée en seconde fois, j’ai dû admettre que je ne connaissais pas cette fille. Mon imagination me joue des tours. Il va falloir que je me ressaisisse, que je ne me laisse plus dominer par mes émotions. Plus facile à dire qu’à faire mais c’est une impérieuse nécessité. Cette fille a été étranglée comme les autres mais, au moins celle-là, je n’ai pas couché avec elle. C’est rassurant. S’agit-il d’une coïncidence ou est-ce le même homme qui ne se contente pas de me suivre et de sévir dans le Golfe mais s’égare jusqu’ici, à Nice, sur mon lieu de travail ?
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Jean-Michel Lecocq invité de l'écrivain Youcef ZIREM. Berbère TV - Graffiti - vidéo
Emission - Graffiti - du 16 mai 2013
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