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Danielle Sonnier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782844852410
93 pages
Allia (30/03/2007)
3.91/5   11 notes
Résumé :
Rédigé en toscan en 1435, le texte original fut repris par son auteur entre 1439 et 1441 quand il le traduisit en latin. Ce traité est une réflexion esthétique sur la peinture, proposant des données fondamentales sur la définition du beau et la place des artistes dans la cité.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Si la première partie de cet essai peut se révéler fort complexe par moment, car surtout porté à traiter des mathématiques et de l'optique, tout le reste du livre s'avère passionnant de part les thèmes abordés; comment représenter des personnages ou animaux, quel rôle doit jouer le peintre dans la société (on reconnait sans difficulté l'inspiration platonicienne d'Alberti), mais aussi comment instruire un peintre pour en faire un fin humaniste doué dans de nombreux domaines? Tant de questions qu'Alberti évoque d'une plume particulièrement claire et limpide.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Donc le mélange avec le blanc ne change pas le genre des couleurs mais crée des espèces particulières. La couleur noire possède une vertu en tous points égale, car d’un ajout de noir naissent de nombreuses espèces de couleurs, ce que prouve à l’envi l’ombre qui altère la couleur, puisque l’éclat et la blancheur s’évanouissent avec l’ombre grandissante, mais que, au fur et à mesure que la lumière revient, ils retrouvent leur vivacité et leur brillance. On peut donc assurer au peintre que le blanc et le noir ne sont pas des couleurs mais, si l’on peut dire, des altérateurs de couleurs, attendu que le peintre ne trouve rien d’autre que le blanc pour rendre la pureté éclatante de la lumière, et rien d’autre que le noir pour exprimer les plus profondes ténèbres. En outre tu ne trouveras nulle part de blanc ou de noir qui ne soit subordonné à telle ou telle catégorie de couleur.
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Ce sont donc la grâce et la beauté qu'il faut rechercher au premier chef dans la composition des surfaces. Or je ne connais pas de moyen plus sûr d'y parvenir que d'observer la Nature, de regarder avec patience et diligence comment la Nature, en merveilleuse artiste du monde qu'elle est, a agencé les surfaces dans les plus beaux corps.
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La maxime d'Alberti pourrait être ce vers tiré des Tristes d'Ovide, qu'il avait traduit en italien : Et tantum constans in levitate sua - solo una legge serba : in esser lieve - "être constant seulement dans la légèreté".
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Il s'agit d'enseigner au peintre la manière dont il peut imiter par la main ce qu'il aura conçu par l'esprit.
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Aussi, oubliant tout le reste, je ne vais parler que de ce que je fais vraiment quand je peins.
D'abord, je trace sur la surface à peindre un quadrilatère à angles droits aussi vaste que je le souhaite, qui joue le rôle d'une fenêtre ouverte, par où l'histoire puisse être perçue dans son ensemble ;...
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