Nous sommes en 1943. Soleil Levant est un dieux né en Amérique, un premier, sur la route 66. Il est Japonais. Son père est interné dans un camp comme la majorité des Japonais vivant aux USA après l'attaque de Pearl Harbor. Les Américains lui demande de se rendre en Allemagne car il semblerait qu'un autre dieu veuille s'allier avec les Nazis. Soleil Levant demande voir son père avant d'accepter la mission. Normalement, les dieux ont décidé de ne pas se mêler des conflits humain…
Pour ce troisième opus, nous reculons encore dans le temps. Nous sommes plongés dans la seconde guerre mondiale. Les dieux, nés en Amérique, pourraient s'ils le voulaient, donner un avantage certain aux USA s'ils acceptaient de prendre part au conflit. Les illustrations de
Danijel Zezelj sont merveilleusement rétros et collent à l'époque de la seconde guerre mondiale. Enfin, le scénario nous raconte une histoire mais encore une fois, elle est très passive. Elle nous démontre que les dieux, bien que nés de parents humains, sont arrogants et égoïstes et se moquent du devenir de l'espèce humaine, ces simples mortels qui passent leur temps à s'entretuer. Je ne sais pas si ce conte moderne veut nous démontrer la stupidité humaine ou simplement que le simple manque d'empathie entre nous ou des êtres supérieurs augmente la faiblesse de notre espèce, la seule qui, dans le règne animal, est capable de s'autodétruire et d'oeuvrer sa propre disparition. Depuis le début de cette série que je trouve expérimentale, je crois que c'est le tome le plus cohérent. J'ai surtout aimé la concordance entre le récit et les illustrations.