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EAN : 9782493043238
260 pages
Blackléphant éditions (11/05/2023)
4.4/5   10 notes
Résumé :
« Elle leur avait dit que c’était risqué. Pas du grand banditisme, mais de la vraie prise d’otage. Josef et Hans n’avaient pas tout de suite compris, et l’idée de séquestrer Josie la souillon les avait rebutés. Si bien qu’ils avaient été soulagés d’apprendre que Betty parlait du chien de Josie. »

Hans, Betty et Josef sont trois perdants
magnifiques vivant dans un village de montagne. Chacun à la poursuite de ses rêves, ces trois amis d’infortu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un roman haletant qui se lit comme un polar et qui m'a embarqué du début jusqu'à la fin. C'est l'histoire de trois perdants magnifiques, Hans (citadin venu s'installer dans un village de montagne pour créer sa maison d'édition, et qui, malheureusement, dépose rapidement le bilan après trois livres publiés), dont celui de Betty, jeune femme excentrique qui rêve de reconnaissance et de gloire — foldingue à ses heures et qui noie sa solitude dans des histoires d'un soir avec des types de passage.
"Betty s'était réveillée dans le lit d'un inconnu le dimanche matin.
Dans un demi-sommeil, il lui avait fallu quelques minutes pour savoir où elle était.
Elle avait ouvert les yeux sur une chambre encombrée à la peinture défraîchie, avec une sale odeur de renfermé.
Elle n'avait pas trouvé le courage de bouger tout de suite. Elle était restée étendue dans le lit, le regard sur le plafond.
Il devait être tôt. Les volets n'avaient pas été fermés, et dehors, il faisait sombre. Elle avait froid et ramena la couette sous son menton. Elle était nue et avait les pieds gelés. Quand elle osa enfin tourner la tête vers le corps qui ronflait à côté d'elle, elle se jura une fois encore qu'on ne l'y reprendrait plus.
Le gars n'était pas moche. Il ressemblait plus ou moins à tous ceux avec qui elle avait couché".

Et pour finir, Josef, ancien ouvrier du bâtiment de 57 ans aux genoux déglingués, qui vit avec sa vieille maman et a un fort penchant pour le rhume.
"À présent qu'il avait terminé son sermon, Hans ne savait pas quelle suite donner à la cérémonie.
Il restait droit et imbécile devant la sépulture où les bougies continuaient à flamber.
Quant à Josef, il avait levé les yeux et regardait à présent les cumulus dans le ciel bleu, semblables à de gros oreillers.
Il hésitait depuis un moment, puis n'y tenant plus, il sortit la flasque de la poche intérieure de son manteau, et après avoir dévissé le bouchon, se fit couler une petite rasade de rhum au fond de la gorge.
Betty et Hans avaient levé les yeux vers lui, et il ne trouva pas mieux que le prétexte d'un début d'angine qu'il n'avait pas envie de voir s'installer".

Ces personnages hauts en couleur sont attachants par leur fragilité et leurs rêves, leur résilience, et deviennent rapidement nos amis à travers leurs pérégrinations, petites magouilles, et par leur don à se mettre dans des situations impossibles.
Elle leur avait dit que c'était risqué. Pas du grand banditisme, mais de la vraie prise d'otage. Josef et Hans n'avaient pas tout de suite compris, et l'idée de séquestrer Josie la souillon les avait rebutés. Si bien qu'ils avaient été soulagés d'apprendre que Betty parlait du chien de Josie.

Un monde au milieu du monde, où se côtoient d'autres personnages bienveillants et aussi moins sympathiques, ce qui met le lecteur sur la brèche, avec des rebondissements à la chaîne et des situations totalement loufoques qui apportent à cette fiction réaliste de grands moments de rire.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, et ce roman est une bouffée d'air dans notre monde bouffé par le profit et l'individualisme.
Le style est magnifique, beaucoup de poésie dans les descriptions de paysages, et surtout une écriture cinématographique, si bien qu'on a l'impression de regarder un film.
Comme le dit la quatrième de couverture, il y a des airs de The Full Monty ou encore, Moi, Daniel Blake, mais j'y ai trouvé également des références aux oeuvres de Quentin Tarantino, mais aussi à l'univers des frères Cohen. Je suis emballé… alors que dire de plus…

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Totalement séduite par Rouquine, le premier roman de cet auteur, j'avoue que j'étais impatiente de voir naître son deuxième roman, avec une petite appréhension, peur d'être déçue… Que ce second roman ne corresponde pas à mes attentes. Mais dès le premier paragraphe, je suis tombée sous le charme, avec cette première phrase d'une force incroyable : La vie n'est qu'un éternel bras de fer entre la chance et la déveine, et Hans aurait aimé revenir cinq minutes plus tôt et ne pas avoir écrasé le chien en sortant la bagnole du garage.
C'est l'histoire de trois amis d'infortune, Hans, Betty et Josef qui vivent dans un village de montagne, tous les trois au chômage, donc, as de la débrouille, et prêts à franchir la ligne jaune pour s'en sortir.
« Elle leur avait dit que c'était risqué. Pas du grand banditisme, mais de la vraie prise d'otage. Josef et Hans n'avaient pas tout de suite compris, et l'idée de séquestrer Josie la souillon les avait rebutés. Si bien qu'ils avaient été soulagés d'apprendre que Betty parlait du chien de Josie ».
Ce roman se lit comme une intrigue policière et on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour connaître la suite (quitte à rogner sur sa nuit de sommeil). Trois personnages attachants dont on tombe aussitôt sous le charme.
Ce roman m'a fait penser à des films comme The Full Monty, Pride, ou encore, Moi, Daniel Blake, car c'est avant tout un récit sur l'entraide, la solidarité, et la condamnation du système capitaliste et du « chacun pour soi ». Ce sont des gens comme nous, et Dognapping parle de notre vie avec nos difficultés, nos espoirs et nos joies.
C'est à la fois tragique et terriblement drôle. Les situations cocasses se succèdent, et on oscille entre rire, larmes et angoisses.
Le style est magnifique, poétique et direct. Chair de poule assurée et sourire garanti. Un grand moment d'évasion, mais aussi de réflexion.
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On appréhende Dognapping par sa couverture surprenante qui nous interpelle et nous invite à nous plonger illico dans cette histoire.
3 amis, 3 destins que la vie n'a pas épargnés, entre espoir et désespoir, entre illusion et désillusion, chacun a trouvé un pis-aller pour adoucir sa triste vie. Les liens qu'ils ont tissé sont indéfectibles jusque dans l'incongruité et quel que soit le prix à payer à savoir le rapt d'un chien. Cet évènement s'avère être un véritable fiasco mais il modifiera leur destin, redessinera ou perturbera leurs lignes de vie, avec un dénouement inattendu et émouvant.
Dans la lignée des romans d'Ito Ogawa, Dognapping est pétri de tendresse, d'amour.
Et comme dans « Rouquine » , son magnifique premier roman, une plume délicate et poétique avec une pointe d'humour.
Des personnages inoubliables dont certains suscitent de l'empathie dans une nature magnifiée et apaisante au coeur des montagnes.
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Mon avis

Je remercie Stéphane POIRIER et les Editions Blacklephant en particulier Sabrina de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « DOGNAPPING », roman de Stéphane dont j'ai découvert la très belle plume lors de la lecture de son premier ouvrage « Rouquine ».
Le titre et la couverture très originaux m'ont de suite interpellée et bien que peu habituée à lire des romans « sociaux à l'humour noir », j'ai pris plaisir à découvrir ce second ouvrage de l'auteur.

Stéphane POIRIER nous conte l'histoire quelque peu déjantée de trois amis, écorchés par la vie : Hans, Joseph et Betty qui vivent dans un petit village montagnard. Nous apprenons qu'une notable du coin surnommée « Josie la souillon » n'a pas rémunéré nos amis après un service rendu et qu'ils ont, de ce fait,  kidnappé son chien pour obtenir une rançon !

L'auteur décrit à merveille les traits tant personnels que psychologiques des protagonistes de son roman qui sont hauts en couleur, les rendant ainsi authentiques et attachants pour certains.

Stéphane POIRIER aborde avec brio divers thèmes outre la précarité tels que : l'amour, l'amitié, la vie, la mort, le manque de confiance en soi, la résilience, la solidarité, les difficultés rencontrées par les éditeurs et les écrivains..

J'ai bien aimé ce livre un peu noir, drôle et triste à la fois, empli toutefois d'une touche d'humour et d'espoir, qui fait penser à un polar écrit en argot, dont l'intrigue bien ficelée et les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement ô combien inattendu.

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

Blog : leslecturesdecerise74over-blog.com
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Je ne comprends pas, vraiment, je ne comprends pas comment les médias ont pu ignorer cette pépite incroyable !! Je suis un peu en colère de voir que l'on ne soutient pas suffisamment de très bons écrivains qui apportent pourtant énormément à la littérature française.

J'ai rencontré Stéphane Poirier au Salon du livre de Royat-Chamalières où il a remporté le Prix Jean Anglade pour son livre "Rouquine". Son stand était calme après avoir été très chargé de monde, alors j'ai profité de ce moment d'acalmie pour l'approcher. Nous avons échangé brièvement et j'ai acheté son livre sans vraiment y croire.

Aussitôt rentrée, j'ai posé le livre sur une étagère et me promettait de le lire ne serait-ce que pour l'effort fourni par l'écrivain et par ce Prix Jean Anglade un prix qui récompense justement un premier roman humaniste et, de plus, j'aime beaucoup Jean Anglade !

Quelques semaines plus tard, j'ouvrais « Rouquine » et je tombais littéralement dedans, totalement happée par l'histoire de Lilou et Monty. Cette lecture m'a transporté et laissé beaucoup de chaleur au coeur et une certaine admiration pour Stéphane Poirier. Un petit uppercut livresque !

Récemment, la maison d'édition « Blacklephant » (qu'elle en soit ici remerciée) a eu la gentillesse de m'envoyer son dernier livre « Dognapping ». Et là encore, même si je pris un peu de temps, je suis littéralement tombée dans ce livre que j'ai lu, par petits bouts, avec lenteur, pour mieux m'en délecter.

Non vraiment je ne comprends pas qu'on ne parle pas assez de Stéphane Poirier et de la douceur de son écriture. À l'heure où l'autofiction déborde des présentoirs, Stéphane Poirier lui, nous plonge dans son univers et nous raconte une histoire, et c'est bien d'histoires dont nous avons besoin en ce moment !!

Il y a Hans, Joseph et Betty, et puis il y a cette petite ville de nulle part dans la montagne où tout est figé. Une ville sans doute très vivante en été, mais terriblement calme en hiver. Trois âmes solitaires à l'avenir incertain, mais à l'élan solidaire. Trois destins, trois espérances… tous les trois sont sans emploi et cherchent à travers de petits boulots de quoi subsister dans cet environnement rude, mais tellement magnifique, que finalement, personne ne parle de le quitter…. Il s'agit aussi d'amitié mais aussi de tendresse, d'amour et de sensualité… de rapports terriblement humains !

Hans est l'ami ténébreux souffrant de solitude affective et cherchant encore sa voie. Betty est cette pétillante jeune femme en quête de reconnaissance, espiègle et courageuse, et Joseph qui vit avec sa mère et qui n'a pas peur d'exposer au monde ses complexes et sa fragilité, un homme fait de failles et de vérités.

Hans et Joseph désirant mettre un peu de beurre dans leurs épinards acceptent de travailler pour Josie, commerçante du coin, en distribuant des prospectus pour elle… Mais Josie refuse de les payer et pour se venger, ils décident avec l'aide de Betty de kidnapper son chien et de lui demander une rançon… si l'épisode peut paraître anecdotique, il n'en est rien, car de cet événement mineur, va se créer trois trajectoires que Stéphane Poirier nous offre magnifiquement dans cet ouvrage.

Un roman social qui nous permet de côtoyer de près les-laisser-pour-comptes, les oubliés du système... Stéphane Poirier, lui, met l'accent sur les invisibles, ceux dont on ne parle pas, mais qui ont pourtant tant de choses à nous dire !

En dehors de ça, est-ce qu'on peut s'arrêter 2 minutes sur l'écriture de Stéphane Poirier ? Non seulement son écriture et douce et souligne particulièrement bien les rapports humains, mais en plus il y a chez lui un souci du détail, un souci du petit sentiment, de la douce présence. Il est précis, il n'enjolive pas la réalité fictionnelle de ses personnages, non, il écrit la vie telle qu'elle est pour eux, mais aussi pour nous lecteurs !

Alors que certains personnages s'effacent devant leur auteur qui s'écoute écrire, chez Stéphane Poirier, c'est l'auteur qui s'efface devant ses personnages, et c'est pourquoi je trouve qu'il y a dans son écriture, beaucoup de politesse, de bienveillance et d'élégance.

Lisez Stéphane Poirier !! Lisez la vie comme elle va, lisez ce livre dont on se demande pourquoi on ne pourrait d'ailleurs pas en faire un film ! Lisez ce petit bonheur d'écriture. Un récit simple, modeste mais à l'humanisme fort, sans fioriture inutile, sans délectation de soi… ne passez pas à côté !

***************************

"La vie avait quelque chose d'un précipice qu'il fallait traverser en marchant sur un filin comme ces funambules de cirques. Mais ceux qui avaient du fric pouvaient se payer un filet. C'était la grande différence !"
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il s’était réjoui du lapin que Josef lui avait posé à l’occasion du vernissage de l’artiste local.
Hans avait déambulé devant les toiles badigeonnées de montagnes. Des couches de peinture appliquées à la truelle qu’on voyait déjà s’effriter comme le crépi d’une maison en ruine.
Il était arrivé tôt dans le hall presque désert de la mairie. Quand il avait poussé la porte, l’artiste ne s’était pas retourné, occupé à palabrer avec une élue, deux vieilles et un homme entre deux âges qu’il n’avait jamais vu.
Et il n’avait pas trouvé mieux pour se donner une contenance que de faire le tour des toiles.
Il s’était astreint à squatter quelques minutes devant chaque tableau pour tenter de percer un mystère qui resta abscons.
...Josef ne viendrait pas et il avait renoncé à le voir se pointer.
C’est à ce moment qu’il repéra cette femme qu’il n’avait jamais vue. Il ne l’avait pas remarquée quand elle était entrée. Noyée dans l’essaim — une soixantaine de personnes qui piétinaient d’un tableau à l’autre, alors que l’artiste butinait de groupe en groupe pour servir ses sempiternelles salades afin de vendre ses peintures.
Il était sur le point de partir quand il avait repéré cette touffe de cheveux blonds ondulés.
La femme décrivait le même cercle qu’il avait dessiné en débarquant. Frêle, le visage blanc et de longues mains d’où pendaient des doigts fins. Avec une énorme poitrine qui hypnotisa Hans aussitôt. Des seins tellement disproportionnés par rapport à sa silhouette filiforme qu’il s’était demandé si c’était des vrais.
Il n’arrivait pas à la quitter des yeux et se questionnait ce qu’elle faisait là, majestueuse au milieu de ces montagnards apprêtés.
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Après un dimanche au plafond bas, Betty avait été heureuse de retourner à la bibliothèque le lundi.
Dès qu’elle sortait de chez elle pour parcourir les cinq cents mètres qui la séparaient de cet antre dans lequel elle endossait une nouvelle peau, elle retrouvait le sourire. Et ce, depuis 5 ans.
Bien sûr, elle espérait un jour une embauche, et même si ses souhaits avaient été plusieurs fois déçus, elle s’accrochait.
Elle aimait les livres. Elle aimait les gens.
Les vieilles personnes, les ados, les parents et leurs gosses qui venaient fouiner dans les bacs et repartaient avec des romans et des albums pour les petits.
Elle aimait conseiller les adhérents, faire des lectures de contes pour les loupiots – voir leurs yeux s’agrandirent par le rêve ou la crainte, leurs bouches édentées rire aux éclats —, elle se sentait utile et considérée.
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Betty s’était réveillée dans le lit d’un inconnu le dimanche matin.
Dans un demi-sommeil, il lui avait fallu quelques minutes pour savoir où elle était.
Elle avait ouvert les yeux sur une chambre encombrée à la peinture défraîchie, avec une sale odeur de renfermé.
Elle n’avait pas trouvé le courage de bouger tout de suite. Elle était restée étendue dans le lit, le regard sur le plafond.
Il devait être tôt. Les volets n’avaient pas été fermés, et dehors, il faisait sombre. Elle avait froid et ramena la couette sous son menton. Elle était nue et avait les pieds gelés. Quand elle osa enfin tourner la tête vers le corps qui ronflait à côté d’elle, elle se jura une fois encore qu’on ne l’y reprendrait plus.
Le gars n’était pas moche. Il ressemblait plus ou moins à tous ceux avec qui elle avait couchés.
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C’était le libéralisme.
Quelle blague ! ragea Josef. Libéralisme, mon cul !
Le libéralisme était au capitalisme ce que l’optimisation fiscale était à l’évasion fiscale. Une phrase qu’il sortait à qui voulait l’entendre quand au bistrot la politique enflammait les discussions.
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La vie n’est qu’un éternel bras de fer entre la chance et la déveine.
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DOGNAPPING (Extrait) roman de Stéphane Poirier par le comédien Erwan Mercier.
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