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EAN : 9782081411470
240 pages
Flammarion (10/05/2017)
3.58/5   55 notes
Résumé :
Il y a deux ans, comme le font les gens raisonnables quand ils sont au fond du trou, j'ai consulté une voyante qui m'a fait cette surprenante révélation :
Il ne faut pas vous inquiéter, vous êtes une late bloomer, tout va vous arriver plus tard dans la vie !

Selon elle, je n'avais rien raté, je prenais juste mon temps. J'étais en train de grandir, de m'enrichir, de pousser comme une plante en milieu de saison. Et surtout, un jour, c'est sûr, le... >Voir plus
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N'avez-vous jamais eu l'impression d'être en décalage ? Êtes-vous de celles ou de ceux qui se découvrent une passion ou une vocation sur le tard ? Avez-vous essayé de vous fondre dans la masse avec pour seul résultat l'impression de manquer d'air ? Oui ? Alors peut-être êtes-vous vous aussi un « Late Bloomer ». Dans un livre à mi-chemin entre le récit initiatique et le livre de développement personnel, Catherine Taret, nous en dit plus sur ces gens à tout arrive, mais plus tard.

Il n'est jamais trop tard pour éclore

Le livre de Catherine Taret aborde un sujet qui m'intéresse beaucoup : se révéler sur le tard. L'auteure nous raconte sa vie d'abord celle qu'elle s'est créée en essayant de rentrer dans des cases. Ensuite, celle qu'elle vit quand elle a enfin compris ce pour quoi elle était faite et ce à quoi elle aspirait.
J'ai lu « Il n'est jamais trop tard pour éclore » en une seule journée. Quelques heures passées au soleil un jour où j'étais seule, confortablement installée dans mon jardin. Je me reconnais parfaitement dans le terme de « Late Bloomer ». Quand ma mère me demandait si je voulais des enfants alors que je devais avoir 18 ans, c'était d'un nom catégorique que je lui répondais. Quand mes copines se mariaient à 22 ou 23 ans et faisaient un bébé pour fêter leurs 25 ans, ça m'horrifiait. J'étais bien loin de tout ça et ça ne m'attirait pas du tout. Pourtant c'est moi que l'on trouvait bizarre quand je disais « un enfant, euh non, ça ne me dit rien ». Étrange, car moi, ce que je trouvais bizarre, c'est que l'on puisse me demander si je voulais un enfant alors que je n'avais pas encore rencontré le futur père !

Il en a été de même pour le travail, comme si on n'avait pas le droit de rêver. Alors les filles, infirmière ou secrétaire ? Alors on rentre dans le moule, on suit la masse ou on reste à l'écart. On ne prend pas le temps de réfléchir, de s'écouter, d'essayer au risque de faire des erreurs.

Le late bloomer un ovni qui tend à se multiplier

J'ai l'impression qu'aujourd'hui les choses ont changé. Que l'on peut tester, puis changer d'avis. Se poser et réfléchir. Que l'on trouve sa voie à 30 ou 40 ans, ce n'est pas grave, car l'important c'est d'être soi et de suivre son instinct. Inutile de lutter pour survivre dans un modèle de vie qui ne nous convient pas, il suffit d'un peu d'eau, parfois de rosé, de patience et de répartie. Car oui, le late bloomer devra sans cesse se justifier de ne pas être dans la norme.

Alors quand on sait que late bloomer signifie « Plante à floraison tardive », je trouve ça plutôt positif.
Dans ce livre, Catherine Taret se dévoile, nous raconte sa fleuraison et les épisodes de la vie où elle ne poussait pas. Alors certes, dans « il n'est jamais trop tard pour éclore », on pourrait dire que l'auteure est le seul sujet d'analyse du livre, mais pourtant, ça fait un bien fou, que quelqu'un nous ouvre les yeux sur ce qu'on pensait être une différence handicapante et qui pourtant est bien plus fréquent que ce que l'on pourrait croire.

Je vous invite à suivre la quête de Catherine Taret qui a tenté de comprendre pourquoi elle ne poussait pas.

Je reste persuadée qu'à l'heure du numérique, les late bloomers qui s'ignoraient vont trouver de quoi s'épanouir et enfin trouver leur propre voie. Je vous invite vraiment à découvrir ce roman car dans un monde ou tout va trop vite, cela fait un bien fou, de savoir que le temps sera notre plus précieux allié.
Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Dans ce livre intelligemment construit, Catherine Taret nous parle des multitudes de choses dont elle s'est nourrie pour pouvoir éclore. Elle nous dit comment elle a su dépasser ses peurs, ses angoisses, ses doutes pour parvenir à être elle-même finalement. Tel le Petit Poucet, elle a mis des projets en place qui, un jour, ont donné des fruits.
Il y a beaucoup de bienveillance dans ce livre que je recommande!
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Ceci est l'histoire d'une late bloomer. Difficilement traduisible en français, l'auteur désigne par ce terme les personnes qui trouvent leur voie plus tard dans leur vie, après en avoir suivi d'autres. Des personnes qui osent s'écouter, prendre des risques, sortir des cadres, de la norme quitte à se perdre parfois et à tourner en rond..
Mais le chemin est parsemé de belles expériences qui font évoluer..
Intéressant, un peu trop personnel car parfois on a l'impression de lire un peu un journal intime et pas sur que tout ce qui s'y trouve ait sa place dans ce roman, c'est un peu un mélange des genres mais en même temps ça colle plutôt au sujet du coup !
Des traits d'humour, des références, de beaux hommages.. A lire surtout par les late bloomer qui se reconnaitront !
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Si je vous demande « Êtes vous un/une Late Bloomer ? », allez-vous savoir me répondre ? Avant ma lecture du livre de Catherine Taret, j'en aurais été incapable. Maintenant, je peux vous dire que par certains côtés j'en suis une. Mais une quoi exactement ?

Catherine Taret vous donne la définition de ce terme anglo-saxon dans son livre. Late Bloomer en anglais signifie plante à floraison tardive. Expression couramment utilisée pour décrire les gens qui se révèlent, qui fleurissent plus tard. […] Un adulte qui trouve sa voie, l'amour, le succès, la reconnaissance plus tard dans la vie.

Je pense que cette définition fait écho au vécu de très nombreuses personnes.

Dans son livre, Il n'est jamais trop tard pour éclore, Catherine Taret partage des pans entiers de sa vie dans lesquels elle glisse quelques conseils qui parleront à tous les Late Bloomer.

Il n'est jamais trop tard pour éclore n'est pas un livre ordinaire. D'abord par sa couverture aux coins arrondis puis par son contenu. Catherine Taret illustre ses mots avec des photos personnelles, des graphiques, des citations … L'expérience de vie racontée par Catherine Taret ne peut pas se lire comme on le ferait avec un bon roman. Elle se découvre, se décode, s'apprivoise puis selon le lecteur peut s'appliquer à sa propre vie. Encore faut-il être concerné par le sujet.

Le bien-être, l'estime de soi et tout ce qui peut permettre de vivre pleinement heureux sont autant de sujets qui composent les livres de développement personnel et qui trouvent de plus en plus de lecteurs ces dernières années.

Je ne suis pas une adepte de cette nouvelle méthodologie mais je dois reconnaître que j'ai été curieuse d'en apprendre plus sur cette catégorie de gens et lors de ma lecture, je me suis retrouvée dans une demie mesure dans la définition de Late Bloomer.

Il n'est jamais trop tard pour éclore est un livre de développement personnel qui a su se démarquer par son originalité mais qui ne parlera pas à tout le monde. Si comme Catherine Taret vous vous êtes révélé tardivement, ce livre est la clé pour vous aider à mettre des mots sur ce phénomène.
Lien : http://lepuydeslivres.blogsp..
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Mon avis est assez subjectif car avant même d'avoir commencé le livre j'étais déjà d'accord avec la thèse principale: celle du late bloomer. C'est à dire celui éclot tardivement, ou du moins, plus tard que la moyenne.
Dans ce livre, Catherine Taret, se sert de sa propre expérience pour mettre en avant ce postulat.
Pour autant, ce n'est pas une biographie ni une fiction auto-centrée. Elle donne très peu de détails personnels.
Ce que j'ai apprécié c'est que ce livre est à mi-chemin du livre de développement personnel, sans du tout donner de leçons. Elle ne culpabilise pas les lecteurs et elle ne prétend pas non plus donner un mode d'emplois.
Je retiens plutôt une invitation à accepter son propre chemin, et à le voir comme un bon chemin, même s'il a un rythme différent.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Peut-être qu'éclore, c'est accepter ce que l'on est. Le plus tard on l'accepte, le plus tard on éclot. Peut-être que les late bloomers du livre de l'expert du sujet, Brendan Gill, avaient finalement accepté leur destin, créé ce que la vie attendait d'eux, fait ce qu'elle leur demandait? Peut-être avaient-ils oublié leurs certitudes et accepté de suivre le courant. Lâché. Admis, pour un temps, le vide et la solitude. Affronté enfin la peur, la honte et la culpabilité. Et c'est à ce moment-là que la vie, l'énergie, l'espoir et l'amour se sont déversés en eux. (pp. 192-193)
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On commence à fleurir (to bloom) quand on touche à sa vérité. Quand on est juste. Quand on est en cohérence avec soi-même. Quand l'âme agit (la magie).
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Je comprends que, pour survivre, j'ai appris à dissimuler mon vrai visage.
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