Toujours à la recherche de l'Oeil doré, les choses se compliquent pour ce duo de cambrioleurs. Alors qu'il surveillait Ingólfur Askjar, leader d'un groupuscule suprémaciste de l'identité islandaise et, accessoirement, en possession de l'Oeil doré, Teo se fait rapidement repérer. Embarqué manu militari par les sbires de l'homme d'affaires, c'est sous la menace de coups qu'on lui suggère de coopérer. Encaissant sans rien dire, le jeune homme peine malheureusement à lutter lorsqu'on lui injecte du thiopental sodique... Jazz Maynard, de son côté, met tout en oeuvre pour sauver son ami de cette situation...
Sous le soleil froid de Reykjavík, notre duo de cambrioleurs barcelonnais est en bien mauvaise posture. Les coups pleuvent, les ennemis tombent sous les balles et entre deux règlements de comptes, Raule revient sur le passé de Jazz, notamment lorsqu'il apprenait aux côtés de Sam et de son père. Des flashbacks subtils mettant en lumière la haine aujourd'hui ressentie entre les deux frères d'adoption. de révélations en explications en passant par des bastons, l'auteur termine cette épopée islandaise sur des chapeaux de roue. Une épopée de haute voltige qui ne manque pas de rythme. Graphiquement, Roger Ibàñez nous offre, une fois de plus, des planches très travaillées avec de nombreuses scènes d'actions. Un coup de crayon atypique et tout en finesse, des visages expressifs et une colorisation souvent bichromique.
Il nous tarde de retrouver nos deux héros à Barcelone...
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Ce sixième opus, suite directe du cinquième, c'est fou hein, nous permet de retrouver nos deux duettistes en prise directe avec leur abonnement annuel et non résiliable consistant à les noyer sous un flot d'emmerdes incommensurable pour le plus grand plaisir du lecteur avide de scénario solide et de graphisme chiadé.
Entre deux franches extractions de molaire assorties de moult fractures sans anesthésie, quelques flashbacks histoire de se poser un p'tit peu et d'appréhender l'aversion commune entre ces deux ex meilleurs amis pour la vie qu'étaient alors Jazz et Max.
Puis retour à la dure réalité, surtout pour Teo aux mains de malfaisants qui font rien que le torturer afin qu'il fasse dans la vilaine délation et ne leur livre Jazz sur un plateau.
Cette fin de cycle sent véritablement la poudre.
Visuellement époustouflant, nerveux à souhait, il clôt cette aventure islandaise de façon jubilatoire.
Garçons, la suite et fissa!!
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C'est à cause de la couv' de cet album, que je me suis lancée dans la lecture de la série. Je ne pouvais évidemment pas lire uniquement le tome 6.
Je suis moyennement convaincu par le scénario de ce triptyque. C'est le prétexte à raconter la jeunesse du personnage principal, mais je trouve ces aller et retour dans le temps, gênant dans la lecture et la compréhension globale de l'histoire.
C'est une lecture divertissante, un peu comme un blockbuster hollywoodien : on sait que le héros va gagner malgré toutes les difficultés qu'il peut rencontrer. Mais très clairement je ne vais pas me souvenir longtemps de ce que j'ai lu.
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Avec ce 6ème tome nous sommes toujours à la quête de l oeil doré, Teo avait été enlevé et à son habitude, celui qui dicte cette violence veut balancer les étrangers de son hélicoptère. Jazz est lui très inquiet pour son ami car il n arrive pas à avoir une piste sérieuse à suivre.
Cette série est extrêmement dynamique et violente et comme pour la première trilogie, les choses s éclaircissant doucement. On peut cependant mettre en avant l étude graphique en fin de tome qui est très réussie et de qualité.
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Une fin de cycle percutante qui assurément ne vous laisse pas de glace et qui préfigure un retour au bercail barcelonais. Vivement la prochaine trilogie !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Fin de la parenthèse islandaise pour deux héros qui n’aspirent désormais plus qu’à revoir Barcelone, mais cela, c’est une autre histoire !
Lire la critique sur le site : BDGest
Si rien n'est sûr, sois sûr de toi.
-Je suis Jazz Maynard.
-Vraiment, Eh bien moi, j'ai l'impression que tu es ce maudit Cher Baker!
La chronique de Jean-Edgar Casel - Arthus Trivium